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Un sac de divers friandises et sucreries qu'ils allaient se faire un plaisir à deguster tous ensemble, Aragnar et Eiki retournèrent à la demeure.
Ils avaient fait exprès de prendre tout leur temps sur le chemin du retour afin de laisser au plus âgé le temps de rester seul et de se calmer afin qu'il soit plus à même d'en parler une fois tous reunies.
C'est ainsi que doucement, ils pénétrèrent la demeure. L'ambiance y était pesante tandis qu'un lourd silence y reignait.
Néanmoins, la lumière allumée à l'étage leur indiqua sa position.
" je pense que je devrais d'abord aller le voir seul. " Confia le plus âgé des deux en caressant la main de son cadet.
" oh euh...très bien,j'attendrai ici" rétorqua le jeune homme, plutôt surpris par cette demande.
Il ne voulait pas donner le sentiment à son cadet de ne pas avoir sa place dans leur couple et tout ce que cela comprenait mais, il ne voulait pas non plus brusquer leur aîné, ni risquer que ce dernier soit toujours en colère et qu'il se montre blessant avec le plus petit. Lui avait appris à ne pas prendre à coeur ce qu'il disait quand il était dans cet état là mais il le savait très bien, ça toucherait tout particulièrement Eiki.
La déception peinte sur le visage du blondinet n'échappait pas au télépathe qui, après avoir déposé un delicat baiser sur son front, finit par ajouter d'un timbre mielleux:
" que dirais tu de mettre la nourriture sur un jolie plateau et de nous attendre dans le salon? On ne tardera pas"
" Oh! Je pourrai faire du chocolat chaud pour les accompagner!"
" bonne idée mon coeur, tu es un amour"
Cette fois ci, c'était Eiki qui se mit sur la pointe des pieds afin de voler un baiser au jeune homme, ce dernier y répondit d'ailleurs volontier avant de finalement grimper quatre à quatre les marches menant jusqu'au deuxième étage, là où la chambre principale se trouvait.
Doucement il toqua à la porte, mais ne recevant aucune réponse, il finit par rentrer au bout de quelques secondes. En vu de la lumière, il savait pertinemment que son aîné était réveillé car il était absolument impossible pour lui de dormir avec, et, il comprenait bien que ce dernier ne veuille pas discuter de ce qu'il s'était passé mais à vrai dire, il ne comptait pas vraiment lui laisser le choix, il était hors de questions qu'il reste ainsi en froid, plus cela allait durer et plus Sanador allait avoir du mal à gérer ses émotions et ses impulsions, il ne le connaissait que trop bien.
En rentrant, la première chose qu'il remarqua fut leurs affaires jetés au sol , le jeune homme aux cheveux châtains assis au millieu de la pièce à même le sol, une feuille de papier posée sur son genoux alors que d'une plume, il écrivait ce que le télépathe devinait être ses pensés .
Doucement, Alazen vint s'asseoir à ses cotés, posant une main sur sa cuisse afin de pouvoir lui parler.
" je fais ça depuis au moins une heure...j'ai essayé la méditation, j'ai essayé de me défouler sur ses pauvres vêtement, rien ne semble fonctionner....Pourquoi...pourquoi mes pouvoirs ne marchent que sur les autres ? Si seulement je pouvais m'endormir à chaque que je dérailleait, ça m'éviterait de créer des problèmes autour de moi et-"
Interrompant ses pensées destructrices, le jeune homme au teint bronzé s'empara des mains de son amant, laissant tomber ses outils d'écriture au sol alors que leurs regards se retrouvèrent enfin. Le cadet pu alors voir toute la détresse contenue dans ses mirettes dorés et lui murmura alors doucement :
" respire, doucement. Tout ira bien, je te le promet."
Et comme par magie, Sana retrouva son calme, du moins en partie, et, avec les douces caresses de son amant, ce dernier l'accompagna dans ses longues inspirations, puis expirations. Et ce n'est qu'après quelques minutes que le télépathe reprit calmement :
" Je ne t'en veux pas, et je suis persuadé qu'Eiki non plus, bien qu'il soit terriblement inquiet pour toi, et de ce que tu penses de lui. Alors si tu te sens prêt, que dirait tu de descendre lui présenter tes excuses pour qu'on puisse déguster tous ensemble tes pâtisseries favorites, hm? "
Le coeur fondu de tristesse en repensant à leur petit protégé, le châtain hocha doucement la tête avant de venir se nicher dans les bras de son amant pendant un instant.
" merci infiment Al, vraiment "
" je ne veux pas entendre de remerciements mon coeur, je ne fais que mon devoir en tant que partenaire." Rétorqua le surnommé Al.
" quand bien même "
Et après un langoureux baiser dans lequel ils se perdirent, ils finirent par se séparer, prêt à descendre rejoindre eiki.
- Al...Tu ne m'as pas posé de questions.... finit par murmurer l'aîné, tête baissée.
"Tu n'as pas abordé le sujet de toi-même "
- demain....parlons de tout cela demain.
++++
- Ah! Voyez qui voilà. Tu t'es enfin décidé à sortir du trou à rat qu'est Efna ?
La voix de l'homme habituellement criarde n'en était que plus bruyante alors qu'il bondissait sur les genoux de son partenaire, faisant aller et venir son membre dans son entre chaud.
- Dit celui qui passe plus de temps ici qu'à son travail.
- Qui a-t-il de mal à s'avoir s'amuser ? Ça te ferais du bien de rester plus longtemps... rétorqua le rouquin .
- Denan par pitié fais le taire. Râla finalement le nouveau venu en s'installant sur le sofa en velour.
Sans complainte, et au contraire avec plaisir, le dénommé Denan vint capturer férocement les lèvres de son partenaire, marquant le début d'une danse enflammé dans laquelle leurs langues se rejoignirent joyeusement, et ce , sous le regard désintéressé du nouveau venu. Leur échange était bestial, tout comme leur rapport. Les ongles plantés dans les cuisses de Nolaili, leurs mouvements de bassins synchronisés composait un rythme effréné duquel les bruits de chairs s'epousant en étaient la symphonie.
- sérieusement, que viens tu faire ici? Interrogea finalement l'homme aux cheveux blancs une fois le baiser rompu.
- je travail. Répondit-il sèchement .
Le violet n'était définitivement pas bavard, ça, c'était certain, mais cela ne décourageait certainement pas les deux jeunes hommes en plein coït et leurs tentatives de converser avec le criminel.
- Quelqu'un est venu te chercher hier. Un humain. Informa denan.
Cette fois ci, la curiosité du delinquant fut piquée à vif. Un humain dans une taverne ? C'était audacieux, surtout si l'humain en question était bien celui auquel il pensait.
- un humain? Questionna le plus âgé.
Bien occupé à se dévorer entre temps, aucun des deux hommes ne su lui donner une réponse immédiatement ce qui su l'agacer. Ne pouvaient-ils pas terminer leur partie de jambes en l'air plus tard?!
Et ce ne fut qu'après l'orgasme de chacun d'entre eux qu'ils daignerent enfin reposer leur attention sur l'homme à leur côté.
- un blondinet délicieux. Finit par répondre Denan, un sourire pervers au coin des lèvres.
- Beurk. Ce n'est qu'une faible et immonde créature qui cherche à me separer de mes biens aimés. Rétorqua le plus jeune en grimaçant de dégoût face au propos de son acolyte.
- Il est bien clair que tes biens aimés ne veulent pas de toi et préfèrent se taper l'humain alors laisse tomber tes idyles romantiques mon mignon. Et puis... Honnêtement, je les comprends, je me le ferai bien également.
Le visage tellement rouge de rage qu'il se fonderait bien avec sa chevelure écarlate, Nolaili se leva, faisant resortir le phallus qu'il gardait en lui afin d'asséner au propriétaire de ce dernier une claque d'un son qui resonna dans l'entièreté de la place.
Le blanc ne prenait jamais des pincettes, il pensait ce qu'il disait et disait ce qu'il pensait. Cela ne le dérangeait pas, la majorité du temps, mais, là, il avait vraiment dépassé les bornes. Leur amitié était certes animé par des chamailleries constantes mais il voulait tout de même lui faire comprendre que , lui aussi, avait un cœur, et qu'il pouvait être blessé.
Et sans lui accorder un seul regard de plus, ni même daigner remettre ses vêtements, il s'en alla.
- wow, il s'est amélioré. Remarqua le jeune homme aux yeux rouge sang tandis qu'il s'étirait la mâchoire.
- Je ne suis pas venu pour assister à vos disputes de couple Nan', tu sais où je peux trouver ce garçon ? Demanda Molseng avec empressement.
- no-
Le surnommé Nan s'arrêta net dans sa déclaration afin de rectifier, un grand sourire vicieux dessiné sur ses lipes rougeâtres :
- J'ai un marché à te proposer. Je ne sais pas pourquoi cet humain semble t'importer mais je t'aiderai à mettre la main dessus si tu m'aides à le garder ensuite.
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