" hé hé du calme, c'est pas ta faute tu m'entends ? C'est la mienne et celle de Sana, mais tout va s'arranger je t'assure."

" Et si il ne m'aime plus? Et si il ne veux plus de moi? Et si à cause de moi, votre couple se détruit ? Je ne me le pardonnerait jamais "

" Tu n'as rien à te pardonner car rien de tout cela n'arrivera !" Rétorqua le plus âgé d'un ton autoritaire.

Pour accompagner ses dires, l'homme au teint ébène embrassa fougueusement son amoureux, et après un échange passionné, Alazen se recula, lâchant un long soupir avant de venir s'asseoir sur l'une des marches , tapotant la place à ses côtés afin d'intimer à son partenaire de venir s'y installer.

Entre temps, après s'être excusé une énième fois d'une petite voix, la jeune fée avait pris congé afin de laisser aux tourtereaux un peu plus d'intimité.

Et une fois qu'Eiki fût à ses côtés, le brun lui prit délicatement la main, caressant le dos de cette dernière de sa main, avant d'entamer son récit :

" Tu sais... Je pense qu'il est important que je te parle de notre relation à Sana et à moi avant que tu n'arrives alors, je vais te raconter depuis le début." L'aîné marqua une légère pause avant de poursuivre :" mon premier amour fut Zelina, une collègue pour laquelle j'étais totalement épris. J'étais fou amoureux d'elle, je ne pensais qu'à elle, c'était la toute première fois que j'aimais quelqu'un autant. Et, je fût comblé de joie d'apprendre que c'était réciproque. Lentement mais sûrement, nous avions construit une relation où nous étions tout les deux épanouis et puis un jour, j'ai fait une rencontre qui a tout chamboulé."

-----------------------------------------------------------

Sept ans au paravant :

- chef, il y a quelqu'un qui demande à vous rencontrer, il souhaite également commander.

"Saal, on est en pleine fermeture !"

- je le sais pertinement chef mais...Il a l'air d'être assez haut placé et il n'arrête pas d'insister à vous voir. Ajouta le dénommé saal, l'air désolé de devoir faire encore travailler son supérieur qui avait pourtant gentiment laissé partir ses cuisiners en s'occupant du nettoyage de la cuisine et de la fermeture de l'enseigne.

Un long soupir s'échappa des lèvres du titré "chef" qui se séchait les mains à l'aide d'un torchon qu'il plia ensuite minutieusement avant de le ranger. Tout les jours étaient assez difficiles quand il s'agissait de servir des centaines de couverts mais certaines fois, les journées étaient particuliérement rude et ce soir là,cela se faisait bien sentir sur le corps tendu de fatigue d'Alazen. Servir une énième personne était la dernière chose qu'il désirait mais, malgré tout, il s'efforça d'accepter à la mention du dit grade de ce client retardataire.

" bien et que désire-t-il?" Questionna alors le télépathe, ne réussisant qu'à peine à cacher son agacement accru.

- Une tarte aux baies sauvages. Déclara le sous chef, lui même prit de court par cette demande.

"une tarte aux baies sauvages?" répéta le plus âgé, confus.

Il était vint deux heures passées, quel genre de personne utiliserait son statut sociale pour commander de la tarte au beau milieu de la soirée? Certains se croyait vraiment au dessus de tout le monde! pensa le brun.

Heureusement, il avait gardé une tarte aux baies sauvages de cotés en voulant l'offrir à sa bien aimé en rentrant le soir mais, cette dernière ayant décommendé leur diné romantique à la dernière minute, il pouvait donc la servir sans encombres à ce mystérieux client dont il se hâtait de découvrir l'identité.

C'est donc après avoir certifié à son subordonné qu'il pouvait s'en aller et qu'il s'occupait du reste que l'homme au teint brun se dirigea vers la salle, oû, assit à une table, occupé à observer les ruelles englouties par l'obscurité, le fameux haut gradé l'attendait.

Sans rien dire, car il ne le pouvait tout simplement pas, il posa l'assiette encore joliment décorée de quelques pétales de fleurs séchés en perçant de ses grands yeux noisettes ce qu'il pensait être une irrespectueuse personne aveuglé par le pouvoir.

Mais bien étrangement, quand le visage de l'inconnu se tourna enfin vers lui et que leurs mirettes se rencontrérent , la colère menée par la fatigue qui secouait son coeur sembla instantanément se dissiper, laissant place à une sensation qu'il avait ,certes, peu connu, mais qu'il reconnaitrait entre mille.

Ces grands yeux dorés, sa chevelure brune, ces lèvres pulpeuses légérement rosés, l'individu était doté d'une telle grâce que le seul mot qui pu lui venir en tête fut " majéstueux" , l'admirer était si fascinant et le télépathe avait l'impression qu'il ne pouvait jamais en détourner le regard.

-Assied vous je vous pris, me feriez vous l'honneur de vous joindre à moi? suggéra-t-il de sa voix argentine en ouvrant la main en direction de la chaise afin de l'inviter à s'y installer.

Jamais alazen n'aurait cru pouvoir assimiler un timbre de voix à une matière et pourtant, il était certain que la meilleure manière de décrire ce doux son qui arrivait à ses oreilles était "soie", écouter cet homme était tout bonnement semblable à caresser le plus luxieux des matérieux.

Toujours sans pouvoir offrir de réponse à son interlocuteur, le cuisiner finit par s'asseoir face à lui après un léger moment d'hésitation dont il ne saurait dire la cause. était-il intimidé? Peut-être. De peur qu'il finisse d'ailleurs par pensé qu'il était seulement malpoli et qu'il ne voulait pas lui répondre, il fit signe à l'aide ses mains afin de tenter de lui faire comprendre qu'il était incapable de communiquer "normalement" et bien rapidement, un sourire naquit sur les lèvres du brun lui certifiant que ce dernier n'avait pas mal pris son silence.

-Pas d'inquiétude, je suis au courant. Vous êtes bien un télépathe? c'est en fait la raison pour laquelle je suis ici.

Cette fois-ci, la méfiance vint interrompre sa contemplation de la beauté époustouflante du bel inconnu. Et, retrouvant peu à peu ses moyens, il se laissa cette fois-ci le temps d'observer son uniforme constitué d'une robe de velours décorée de broderies en files dorés qui formaient alors les symboles de la cours du conseil de la magie. Pas n'importe qui était à même de porter ce genre de toison, il pouvait alors facilement deviner le lien qu'entretenait l'homme avec les nobles et pour dire vrai, cela l'inquiétait plus qu'autre chose. Tout de même, il hocha la tête en questionnant son interlocuteur du regard.

- Eh bien, Vous n'êtes pas sans savoir que depuis toujours, les êtres dotés du don de la télépathies sont extrêmement rares, et le chiffre que l'on compte ne fait que s'amoindrir au file du temps. Je ne vais pas passer par quatre chemins, Onyx veux vous recruter.

------------------------------------------------------------
Helloooo!!!! Je vous ai manqués ?+_+ parceque vous m'avez manqué vous😘😘😘😘😘

Ce chapitre annonce officiellement la reprise de Sense of Sensuality après une longue pause! J'espère que vous ne m'avez pas oublié hehe

Bonne année les loulous !

Sur ce, à la semaine prochaine <33