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- on peux bien faire une pause, non? Nous avons marché toute la journée et je suis exténué ! De plus, je suis sensé être en charge, j'ordonne qu'on s'arrête un peu.
Un long soupir s'échappa des lèvres rosées du grand homme aux cheveux bleutés alors qu'il s'arrêta soudainement.
Un sourire vainqueur vint illuminer le doux visage d'Olinar, pensant qu'il allait enfin pouvoir souffler un peu.
- hors de question. C'est la millième fois que tu demandes et la millième fois que je refuse. J'ai une destination particulière en tête, on doit y être avant la tombée de la nuit alors arrête de pleurnicher et accélère.
Sans un mot de plus, Fay se mit à nouveau en marche, ignorant encore et toujours les complaintes de son acolyte qui ne manquait pas de lui faire regretter son implication dans cette aventure.
Mais soudainement, après avoir marmonné toutes les insultes qu'il connaissait, le rouquin se tut d'un coup et un bruit sourd se fit entendre en un écho dans plusieurs kilomètres à la ronde.
Le plus âgé se retourna immédiatement et découvrit alors son cadet assis à même le sol. Il n'était visiblement pas tombé, Fay avait finalement deviné qu'il s'était plutôt bruyamment installé afin d'attirer son attention, ce qui avait bien fonctionné.
Les bras croisés sur son torse alors qu'il arborait une moue boudeuse, Olinar s'exclama, laissant le bleuté en choc :
- tu peux continuer sans moi alors,moi je ne bouge pas.
- mais qu'est-ce qui ne va pas chez toi? Tu risque de mettre d'autant plus ta vie en danger en restant ici, et la mienne aussi d'ailleurs !
Sentant son sang bouillonner dans ses veines, le jeune homme aux cheveux tressés agrippa brutalement son compagnon par le col de son haut, l'obligeant alors à se lever.
- je ne t'ai pas demandé de m'accompagner je n'ai pas besoin de toi! Rétorqua Olinar , les poings serrés.
- très bien, alors, vu que messieurs pense pouvoir se débrouiller seul, je retourne à la maison, on verra bien ce que les braconniers ferons de ton corps. Cracha finalement le plus âgé avec dédain.
Non sans d'abord pousser le rouquin, Fay lui lança le sac qu'il portait sur son dos, ne laissant sur lui que son arme qu'il avait attaché autour de sa taille à l'aide d'une ceinture.
- tant mieux, je me débrouillerai mieux sans toi dans les pattes.
Sans même prêter attention au plus jeune qui continuait de le maudire, le jeune homme aux cheveux bleutés fit demi tour, laissant olinar livré à lui même.
Et au fur et à mesure que l'adrénaline procurée par la colère descendait, le rouquin retrouvait ses esprits et un lourd sentiment de regret commençait à lui peser sur les épaules.
Aussi bien qu'il détestait ce Fay,Ils étaient sensés être une équipe. C'était tout de même le neveu de son mentor et, il s'en voudrait si quelque chose lui arrivait sur le retour.
De plus, avec le soleil qui se couchait bientôt, olinar commençait honnêtement à avoir un peu peur. La décision de partir à la recherche de son ami avait été extrêmement soudaine, il n'avait donc pas eût assez de temps pour s'intéresser à ce qu'il se trouvait sur ces terres.
Il n'était pas assez préparé et il le savait parfaitement.
Après avoir exploré du regard les arbres et la verdure à perte de vue qui l'entourait, il finit par poser ses mirettes brunes sur les trois sacs qu'il devait maintenant porter, seul.
- aller Oli! Ce qui est fait est fait, maintenant,tu prends ton courage à deux mains et tu cherches un abris pour ce soir, tout ira bien! Résonna le jeune homme, tentant de se rassurer.
Secouant la tête de gauche à droite afin de chasser toutes les pensées négatifs qui lui avait assailli l'esprit, le rouquin se leva finalement et, tant bien que mal, attacha un des deux grands sac à son dos, le second à son torse, puis le dernier, qui était bien plus petit, il se décida à seulement le tenir en main.
Ce bagage allait nettement le ralentir mais Olinar s'était dit qu'il pourrait faire le tri et en jeter une partie seulement une fois qu'il aurait trouvé un endroit un peu plus sécurisé.
Avançant le plus rapidement possible malgré la fatigue,la faim et la lourdeur de ses affaires, le rouquin finit par tomber une bonne demie heure après sur une sorte de petite maisonette en bois.
Au cas où elle serait habitée, il se servit de sa seule main libre afin de toquer à la porte qui s'efritait petit à petit. Il attendit un petit moment mais ne reçu aucune réponse.
Se disant qu'elle semblait inoccupée,il osa finalement y pénétrer. Il déposa tout d'abord le sac qu'il avait en main au sol alors qu'il observait les lieux.
L'endroit était très peu éclairé, la seule source de lumière était les quelques rayons de soleil qui arrivait à se faufiler entre les planches de bois mutilés qui constituaient les murs ainsi que la porte qu'il avait laissé ouverte, mais au fur et à mesure que le soleil se couchait, il y faisait de plus en plus sombre.
Malgré tout, il arrivait à percevoir une petite table qui trônait au milieu de la pièce, un lit en piteuse état au coin et une étagère remplie de petites figurines en cire.
En s'enfonçant un peu plus dans la petite habitation, il remarqua deux bols de nourriture posés sur la table.
Alors que le jeune homme commençait petit à petit à réaliser que l'endroit était habité il entendit la porte se refermer bruyamment et, paniqué,il se rua vers l'entrée de la maisonnette afin de tenter de l'ouvrir mais rien à faire, combien même il poussait,il n'y arrivais pas, quelqu'un l'empêchait très clairement de sortir.
- laissez moi sortir ! Je ne vous veux aucun mal, je pensais que c'était seulement abandonné! Déclara le citadin en priant pour qu'on le libère à l'entente de cette explication.
La porte s'ouvrit en un fracas et Olinar dû lever avec effroi la tête afin de pouvoir regarder la personne devant lui.
- alors comme ça on s'introduit dans la maison des autres?
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