- doucement putain! Tu ne peux pas venir ici sans faire de grabuge ?! Gronda le barbu.

- c'est pas de ma faute si tu mets toujours mille ans pour me laisser entrer. Marmonna Olinar en pénétrant enfin la demeure.

Il se retrouva immédiatement nez à nez avec Fay qui le regardait fixement,un léger sourire taquin au visage.

Le rouquin détestait officiellement ce bougre arrogant.

-  voilà donc le bourgeois.  Alors, prêt ? Ou alors tu as trop peur? Questionna le jeune homme d'un ton provocateur en se rapprochant encore un peu plus du plus jeune.

- si j'avais peur je n'aurai pas initié ce voyage je te signale.

- hé, arrêtez les hostilités. Je vous rappel que vous êtes sensés former une équipe à présent. Déclara le forgeron en poussant son neveu afin qu'il s'éloigne d'Olinar.

Le rouquin commençait à sérieusement regretter d'avoir accepter que Fay l'accompagne, il sentait que ce dernier n'allait lui apporter rien de bon.

- Oli, tu as tout ce dont tu as besoin ?  Tout ce que j'avais mentionné ? En voyant le concerné hocher la tête, il continua: Je compte vous accompagner jusqu'à la frontière. On devrait se mettre immédiatement en route tant que le soleil ne s'est pas encore levé.

Habillé de capes noirs, les trois hommes couvrérent alors leurs visages à l'aide de capuchons afin de ne pas être reconnus.

Toujours dans cette optique, ils quittèrent le domicile en passant par la porte arrière qui donnaient directement sur la forêt,ainsi, ils s'y enfoncérent sans soucis. Contrairement à Fay, Olinar et Aragnar avaient tout deux grandis à Eyalin, ils  faisaient leurs entraînements dans cette forêt et la connaissait en conséquent comme leur poche.

Ils fallu bien quelque heures de marches sans haltes avant d'arriver finalement à leur destination.

Devant eux se trouvait une grande pancarte clouée à même le sol avertissant les voyageurs des nombreux dangers qui menaçaient ceux qui osaient fouler les terres neutres.

- Nos routes se séparent alors ici. Promettez moi une seule chose, revenez vivants. Fit Aragnar d'un ton presque suppliant.

Le plus âgé arborait une mine qu'Olinar ne lui connaissait pas. Il avait l'air si inquiet que le rouquin en eût la larme à l'oeil.

- Je te le promets.

- c'est promis. Jura à son tour l'homme aux cheveux bleutés.

- bien je compte sur vous pour ne pas vous entretuer,hm? Tenez ça, je pense que ça vous serez bien utile. Continua le forgeron en tendant à ses protégés un sac de taille moyenne fait en peau animal cousu grossièrement ensemble qu'il transportait précédemment sur son dos.

Fay fut bien surpris en le saisissant de constater qu'il était assez lourd ,il ne pu alors s'empêcher de se questionner à propos de son contenu, il ne manqua néanmoins pas de remercier son oncle.

- Merci beaucoup. Et, tu peux être sur que je prendrai bien soin de lui. Promis le bleuté, murmurant afin qu'Aragnar soit le seul à l'entendre.

Saluant énergiquement son mentor à l'aide de ses mains qu'il secouait hystériquement en l'air, Olinar finit par se tourner vers son compagnon une fois que le forgeron avait disparu parmi la nature forestière.

- plus que toi et moi on dirait.

- oh ne m'agace pas. Averti le plus jeune avant de se tourner et de se mettre en route.

À partir du moment où il posa less pied en dehors  de leur royaume, il le savait, il n'y avait plus de retour en arrière.

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- c'est hors de question !! S'exclama Eiki en se reculant.

- oh, alors, tu préférais te faire punir par notre reine alors? Chuchota Nolaili à l'oreille de l'humain.

- non...bien sûr que non...

- alors laisse toi faire. Continua Denan en tirant Eiki vers un sofa non occupée.

Ni une ni deux ,il le poussa dessus sans aucune délicatesse avant de se mettre en califourchon sur l'humain terrifié.

- tu verra, tu risque même d'y prendre du plaisir. Tenta de le rassurer l'homme aux cheveux blancs.

Bien que pour Eiki, prendre du plaisir dans ce genre de situation était impossible, le vampire ne mentait pas, à vrai dire, beaucoup de personnes s'offraient volontairement en tant que calices et y trouvait une certaine satisfaction, sauf que comme pas mal de créatures assoiffés de sang, Denan ne trouvais aucun intérêt  dans le fait de s'abreuver de quelqu'un de consentant, lui préférait chasser, il préférait voir de la peur et du désespoir dans le regard de ses proies , il préférait entendre leurs cris de douleur alors qu'il les vidait de leur sang et il fallait dire que voir le bel humain dans cet état de terreur le faisait indéniablement bander.

Sous le regard presque désintéressé du rouquin, son acolyte prit le temps d'ôter le haut de sa victime avant de lui tenir les poignets d'une seule main.

- je vous en supplie... épargnez moi...

- ça serai bien ennuyant, voyons. Répondit le plus grand en venant donner quelques coups de langue aux coins des lèvres de l'humain qui se débattait comme il le pouvait.

Mais hélas, la force de son assaillant était inhumaine, il le maintenait en place sans sembler y mettre aucun effort, il était donc impossible pour lui de se défaire de l'emprise de son aîné.

Une fois son torse exposé, le jeune homme aux cheveux blancs couvrit le cou du plus jeune de baisers aggressives avant de venir tirailler un morceau de chair de ses dents, sans pour autant le transpercer, il voulait faire durer le plaisir.

Il ne planta ses canines dans sa chair qu'au moment où il s'y attendait le moins, faisant alors hurler son cadet de douleur alors  qu'il s'y enfonçait de plus en plus profondément avant de finalement se mettre à boire de son sang.

Au lieu d'en avaler rapidement et d'en finir, il préféra encore une fois n'en sucer que petit à petit, se délectant de chaque réaction du jeune homme tout en dégustant son sang si sucré.

N'en pouvant plus de cette torture, Eiki remonta sa jambe et réuni ses dernières forces afin de donner un violent coup dans l'abdomen du vampire.

Fausse bonne idée car, à cause de la douleur, Denan se retira violement, traçant une large plaie de son épaule à ses clavicules.

- saloperie, tu vas regretter ça sale vermine. jura le plus grand en se tenant fermement l'abdomen.

- Je m'en occupe, enfin à mon tour de m'amuser. Déclara Nolaili, un sourire sadique au visage.

À ce moment là, Eiki su que c'était le moment ou jamais.

Il devait se sortir de là.

Ni une ni deux, maintenant que Denan l'avait lâché, l'humain se leva et, après avoir donné un coup de pied dans les parties intimes du rouquin, il accouru vers la sortie de l'enseigne en priant pour qu'ils le laissent tranquille.

Décidément, à chaque fois qu'il mettait les pieds ici, il mettait sa vie en danger.