Envoie-moi un peu de soleil

Afin que sur cette sphère nous soyons tous pareils.

Il faut être soi-même et regarder avec d'autres yeux,

Yeux d'amour, de tolérance

Et non avec cette arrogance.

Coeur meurtri, plein de haine,

Erre, fantôme, à travers cette plaine.

Le long du rivage

Traîne ta peine, frôlant ce village.

O soleil éclaire-moi de tes rayons

Jusqu'à en devenir frissons

Non frissons de grêlons, de neige, de caresse

Mais de joie, d'amour, de tendresse

Envers l'autre qui te tend la main

Et qui lui aussi veut que l'on gomme ses chagrins.