Le Bonheur
Enfant, pendant neuf mois
Je t'ai porté, pleine d'émois !
L'enfantement fût pénible
Mais quelle joie terrible !
Je n'ai pu suivre ton cheminement
Toi qui frappais mes flancs pour la vie.
Tu aspirais au monde et à son environnement
Tandis que je faisais des envies.
Enfant, vers le berceau, je volais.
Clouée, vers toi, je me penchais.
Soudain, une boule chaude, sur mon coeur, se nichait.
Paternes, toutes les souffrances s'envolaient.
Un bonheur immense m'irradiait.
Une félicité parfaite me parait.
Vers nous, ton père, souriait.
Jalouse, je devenais, lorsqu'il t'emparait.
Enfant, nous veillions sur tes jeunes pas.
Notre anxiété, ta première nuit enfièvrée après un repas.
PAPA, le premier tu prononçais, ta première flèche.
MAMAN, mot magique qui encore aujourd'hui me pourlèche.
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