Chapitre 1 [Le commencement!]
[PDV Cath] La douce chaleur du soleil sur ma peau pâle et surtout la trop vive lumière du jour sur mes paupières closes me réveillèrent d'une façon plus désagréable qu'il n'y paraissait. Je roulai péniblement sur le côté pour échapper à l'attaque traîtresse de l'astre lumineux avant de pousser un grognement plaintif, les yeux encore fermés. Mon mal de crâne ainsi que les douleurs dans mes muscles et mon dos, ajouté à cela le contact froid et dur du sol m'évoquèrent une probable chute de mon lit. Ce n'aurait été que quoi, la troisième fois cette semaine ? Habituée à ce genre de situation et surtout trop exténuée pour esquisser ne serait-ce qu'un mouvement, je tentai de finir tranquillement ma nuit sur la surface terreuse me supportant.
<<Une minute... De la terre..?>> me demandai-je, vaguement surprise. Mon esprit encore embrumé détectait un problème mais ne parvenait pas encore à le localiser. Après quelques minutes d'intense réflexion, je réussis à saisir le soucis. <<Bah... Il est passé où mon sol en béton ?>> songeais-je finalement, perplexe. Après un soupire ennuyé et cinq bonnes minutes de tentatives d'auto-persuasion, je me décidai à ouvrir les yeux. Avant de les refermer aussitôt.
Le soleil tapait dur à... Quelle heure pouvait-il bien être ? Je n'en savais rien. Le fait est qu'à ce moment de la journée, le contact de la lumière avec ma pauvre rétine était fort désagréable. Je finis par entrebâiller précautionneusement mes paupières en les plissant, éblouie. Je patientai pour m'habituer à la luminosité avant de prendre le temps d'observer le lieu où je me trouvais. Et ce que je vis me coupa le souffle. Au dessus de moi se trouvait l'entrée béante d'un énorme trou, semblable à la gueule ouverte d'un monstre de pierre géant. Au vu du peu de décors que j'apercevais au travers, j'en déduisis que j'étais à l'intérieur de la fausse.
Complètement dépassée par les événements, je reposai ma tête sur mon bras en signe d'abattement, n'ayant pour seule envie que de me rendormir et d'oublier toute cette mascarade. Mais ce que je vis en posant mon regard sur le côté de la salle m'en empêcha. Non loin de moi, gisant au milieu d'un parterre de fleur, se trouvait une fille. Une fille... Que je connaissais. Mes yeux s'écarquillèrent au moment même où je réussis à mettre un nom sur ce corps couché à même le sol.
Je me levai alors précipitamment, bien plus rapidement que je ne m'en serais crue capable, ignorant un vertige et le brouillement temporaire de ma vision, n'ayant en esprit qu'un nom, son nom. "A-ano..?" bégayai-je timidement, n'osant guère m'approcher de la masse immobile qu'était ma meilleure amie. Était-elle vivante ? Je n'avais pas le courage de le vérifier. La simple peur de ne jamais la voir se réveiller me clouait sur place.
Je continuai de la fixer, des larmes pathétiques coulant doucement le long de mes joues sans que je ne m'en soucie. Je détaillais juste, avec une horreur et une panique non-feintes, la forme inanimée qui comptait tellement pour moi. Ses cheveux mi-longs d'un magnifique blond foncé toujours coiffés en deux petites couettes, ses beaux yeux bleus avec une pointe de vert constamment camouflés derrière ses adorables lunettes violettes, son habituel pull mi noir, mi bleu, toujours trop grand pour elle, son petit foulard bleu qu'elle arborait fièrement à son cou...
Son sourire surtout. Son si magnifique sourire... Elle était couchée sur le sol, éloignée d'à peine quelques mètres de moi, le visage impassible. Et elle ne souriait pas. C'est lorsque je réalisai que je ne verrai peut-être plus jamais son sourire que j'éclatai en sanglots. Qu'est-ce que j'allais devenir sans elle ?
Je criais, je l'appelais, la suppliais de ne pas me laisser, mes larmes prenant de plus en plus de place dans mes yeux, mais refusant toujours de m'approcher pour vérifier son état. Je maudissais mon manque de courage lorsque je perçu un mouvement en face de moi. Je cru d'abord avoir rêvé, mais l'espoir emplit à nouveau mon cœur lorsque je surpris une autre variation. Elle avait bougé.
[PDV Ano] Je plissai un oeil, éblouie par la luminosité dérangeante du milieu inconnu. Serais-je morte ? La lumière... Une ombre se tenant devant moi.. Serait-ce... Un ange ? Je refermai les yeux, essayant de me lever lorsque la personne en face de moi se précipita dans ma direction dans le but de me donner un coup de main. Une fois debout, elle me serra dans ses bras avec une force impressionnante, manquant de me faire étouffer. Il s'agissait de ma meilleure amie, petite, aux cheveux châtain clair sous un chapeau de paille possédant un ruban rouge, un pull au motif étoilé, et une éternelle écharpe noire de jais. Je n'oubliai bien sûr pas ces charmantes bottes de pluie jaune que nous avons achetées ensemble l'année dernière, lors de nos emplettes au marché un samedi matin.
Son nom glissa entre mes lèvres instinctivement lorsque je vis la personne à l'accoutrement remarquable, mais que j'appréciais tout de même sans en connaître la réelle raison. L'originalité ? Sûrement. "C-Cath ? Pourquoi tu pleures.. ?" Elle calma ses sanglots avant de s'écarter doucement, dévoilant son visage embué de larmes. "Eh, tout va bien... Un ange ne pleure pas, si ?"
Elle dévoila un petit rire à mes mots, teintant ses pommettes d'une nuance de rosé qui la rendait tellement adorable. On finit par définitivement rompre l'étreinte. "Où sommes-nous ?" L'interrogeais-je, doutant d'avance qu'elle saurait me répondre, tout aussi déboussolée que moi.
Je balayai l'endroit du regard. Nous étions sur un tapis de fleurs dorées, juste en-dessous d'un trou que je reconnus immédiatement. Autour de nous trônaient d'imposants piliers rongés par le temps, dont la végétation rampait sur le marbre de ceux-ci. Au fond de ce qui semblait être une salle, demeurait une étrange porte. Curieuses et intriguées, main dans la main, nous nous dirigeâmes vers cette dernière.
Passées le seuil de la porte, nous découvrîmes une seconde salle, plus sombre que la précédente. Il n'y avait qu'un petit bout de gazon faiblement éclairé par une lumière dont la source restait inconnue. Une petite fleur se trouvait en son centre, bien différente des premières. Légèrement plus imposante avec une couleur grisâtre, elle attirait immédiatement notre regard.
Soudain, Cath serra ma main un petit peu plus fort car l'étrange fleur nous fit face, se balançant de gauche à droite de manière amusante. Mon regard était rivé sur son unique œil vert, grand comme une orange. Elle semblait vivante, mystérieuse et... Capable de donner la chair de poule à quiconque oserait s'en approcher.
J'étais sur le point de tirer mon amie le plus loin possible de cette... Chose, lorsque celle-ci s'adressa à nous d'une voix railleuse, venue de nul-part. En effet, la fleur n'avait pas de bouche. "Howdy. On dirait que vous êtes ici pas erreur. Deux autres humaines, n'est-ce pas ? Tombées ici par accident ? C'est une surprise. Je suppose que ça fait de vous le type maladroit et stupide, sans vouloir être méchant ou quoi que ce soit. Je suis Flowey, Flowey la fleur." se présenta-t-il.
Le dénommé Flowey nous tendit une de ses feuilles, afin qu'on la lui sert je suppose. "Considérez-moi comme votre meilleur ami, ici bas." Je m'avançai vers la fleur sous le regard interrogatif de Cath, qui ne tarda point à me rejoindre. Chacune notre tour, nous prîmes sa petite feuille tendue de notre main et lui serrâmes poliment, suite à quoi nous reprîmes notre place en retrait. "Il faut savoir qu'ici, c'est tuer ou être tué." enchaîna la fleur. "J'aurais bien proposé de vous accompagner, mais vous faîtes déjà un bon duo, rien ne peut vous arriver je suppose. Bon, je vous laisse visiter l'Underground, faîtes attention à vous..." conclut-il avant de disparaître sous terre d'un clignement de paupière.
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Heya les chaussettes vertes! Je n'ai absolument rien à dire, à par que si vous ne l'aurez pas compris, ceci est le chapitre un. Voila. Qui a deviné de quel AU venait Flowey ? Vula vula. J'aime ma senpai et not' fils, et j'ai plus rien à ajouter lel. Je suis creuvée. Et j'ai atrossement faim. Je vous aime <3
Sempai, je rêve où tu viens d'écrire "J'aime pas senpai et not' fils"?!? (Cette méchante/gentille a corrigé mais je laisse quand même parce que c'est drôle.) Je... Suis trop out pour être outrée. Je devrais vraiment arrêter le lait mais j'aime trop ça... Bref. C'est fun d'écrire des conneries à 4h07 du matin. 4h26 maintenant. Le temps passe vite... Et pour une fois que je ne fais pas d'insomnie. C'est cool d'être réveillée de mon plein gré. Bref, voilà le Aussi-Magnifique-Que-Sempai, chapitre 1!!! Tatatadadaaaaaa! Voilà. Il est tout beau tout chaud, on le postera demain. C'est censé être la première qui se réveille qui poste. On verra ce sera à quelle heure du coup (Et bah non finalement, on a encore attendu. Nous sommes si indécises~)! Des bisous les gens moches, oubliez pas de nous filer de la Wattpad Moneyyy~!
Chut Senpai, j'étais creuvée '-' Ça arrive à tout le monde de se tromper dans ce qu'on écrit, surtout à 4 heures du matin... M'enfin...
♡Le castor est déterminé♡
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