Vendredi : Les notes de cours
Bonjour !
Nous vous remercions de nous avoir donné des idées pour nos os !
Pour découvrir les idées qui ont été choisie ils faudra attendre demain !
Bonne lecture !
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Un autre akuma avait fait son apparition en plein milieu de la journée et, évidemment, il fallait que ce soit une journée où il y avait cours. Marinette avait réussi, tant bien que mal, à revenir avant le début du cours de littérature. Adrien n'avait pas eu cette chance. Ayant tenté de prendre un raccourci, il s'était quelque peu perdu et avant même qu'il ne puisse être en vue de l'école, Plagg l'avait laissé tomber. Il devait faire le reste à pied.
C'est donc pour le cours suivant qu'il fit son apparition. Il fût quelque peu déçu de voir que Nino s'était absenté. Il se rappelât alors qu'il avait un rendez-vous cet après-midi et qu'il devrait se résigner à demander les notes du cours précédent à quelqu'un d'autre. Il pensât d'abord à Chloé, mais c'était probablement Sabrina qui prenait les notes pour elle. Il ne voulait pas encourager ce genre de pratique; il se tournât alors vers Marinette.
« Hey Marinette. »
Absorbée qu'elle était à gribouiller dans son carnet, elle fût prise de cours par l'intervention du jeune homme. Elle sursautât en laissant échapper un petit cri.
« Je suis désolé, je ne voulais pas te faire peur. »
Elle rougit et s'agitât. « Non, non ça va... tu m'as juste un peu chaviré, euh surprise, je veux dire, je ne veux pas de toi, non enfin je ne t'en veux pas, plutôt... c'est sûr que je veux de toi, enfin, dans le sens, que tu ne me dérange pas... ah. »
Il posât sa main sur la sienne pour la calmer. Il commençait tranquillement à s'habituer aux divagations de son amie. Il ne savait pas pourquoi elle agissait ainsi avec lui, mais il savait que ses intentions étaient bonnes et parce que c'était une amie incroyable, il passait par-dessus cet agissement quelque peu étrange.
Alors que la jeune fille tentait de se contenir suite au geste imprévu du modèle, il profitât de ce moment de calme pour lui faire sa demande.
« Je me demandais si tu voudrais bien me prêter tes notes du dernier cours pour que je les recopie. »
« Euh oui, oui. Bien sûr. Tu veux les recopier après les cours? Je peux rester un peu si tu veux. »
Elle jetât un bref regard à Alya qui levât son pouce pour lui signifier qu'elle se débrouillait très bien.
« Euh, en fait, j'ai un cours d'escrime après. Ça te dérangerait de me prêter ton cahier pour la soirée? Je te le rapporterais dès demain, promis. »
« Oh... euh. » À ce moment, elle ne voyait pas les signes que lui faisait sa copine à côté d'elle. « Oui, bien sûr, le voilà. » Elle lui tendit le cahier en question alors que la rousse se tapait le front.
« Merci Marinette, tu es vraiment sympa. »
« De rien Adrien »
Alors qu'il se retournait pour ranger le cahier dans son cartable, Marinette se perdit dans ses rêves au sujet du bel adolescent. Elle fût sortie de sa transe par sa copine qui lui donnait des coups de coude.
« Mari, hey, Mari. »
La franco-chinoise se tournât doucement, encore songeuse de l'interaction précédente.
« C'est pas le cahier dans lequel tu as dessiné tout plein de petits cœurs avec Adrien inscrit dedans. »
Là, elle était totalement réveillée... Alya avait raison.
« Oh non, non, non... Alya, c'est la cata. Il ne doit pas l'ouvrir. Je dois absolument le récupérer et... »
« La pause est terminée, ouvrez vos livres d'histoires à la page 79 s'il vous plaît. »
Marinette dû se résigner à régler le tout après le cours, mais lorsque la cloche sonnât, Adrien fût accaparé par Chloé et elle n'eut pas le temps de lui parler qu'il avait déjà quitté pour sa leçon d'escrime.
M. D'Argencourt était en retard. Cela ne lui ressemblait pas mais Adrien ne s'en plaignait pas. Assis dans le vestiaire, il décidât de prendre ces minutes inespérées pour s'avancer dans les travaux qu'il avait à faire. Le cadre n'était pas idéal pour la concentration, il était donc hors de question de se lancer dans des devoirs laborieux ou de l'étude. Il lui restait encore les notes de cours à copier.
Il sortit son cahier et un crayon ainsi que les notes prêtées par Marinette. Alors qu'il parcourait les pages en quête des notes à copier, son attention fût attirée par certains gribouillages de la demoiselle. Il sourît, Marinette était tellement adorable. Son cahier, loin d'être soigné comme le sien, était chaleureux avec ses dessins et ses petites notes ici et là. Adrien trouvait cela totalement charmant. Il tournât les pages tranquillement pour prendre connaissance des divers chefs d'œuvre de son amie puis, il stoppât net et écarquillât les yeux.
Il n'avait pas voulu être indiscret, il avait seulement voulu admirer les dessins de l'apprenti styliste, mais ce sur quoi il était tombé parlait de lui-même. Au haut d'une page, se trouvaient une panoplie de petits cœurs dessinés avec style et dans lesquels était toujours inscrit le même prénom : le sien. Se pouvait-il que Marinette...
Il secouât ses boucles blondes pour reprendre ses esprits; ça c'était une révélation. Mais qu'allait-il bien pouvoir faire de cette information. Marinette? Que pensait-il au juste de Marinette? Elle était charmante, ça c'était évident, douce, intelligente, généreuse et très très jolie aussi. Mais, il avait sa Lady; il ne pourrait jamais rendre les sentiments à l'adolescente alors que la superhéroïne avait irrémédiablement volé son cœur. Il passât de la surprise au désarroi, il ne souhaitait pas être celui qui briserait le cœur de la fille la plus extraordinaire de la classe mais il ne pouvait pas renier les sentiments qu'il avait pour sa coéquipière.
M. D'Argencourt arrivât à ce moment, ordonnant à ses élèves de se mettre au travail. Avec un soupir, le modèle rangeât ses effets et se dirigeât sans conviction vers le gymnase. Inutile de dire qu'il ne fût pas particulièrement brillant durant cette séance.
De son côté, Marinette était en mode panique. « Alya, qu'est-ce que je vais faire. S'il voit mes dessins, je suis foutue, je vais mourir de honte. »
« Du calme Marinette, il n'a sûrement pas eu encore le temps de le lire et il est dans son cours d'escrime, ce qui veut dire qu'il est toujours au collège. Il y a sûrement un moyen de le récupérer avant qu'il quitte. »
La demoiselle concernée s'arrachait pratiquement les cheveux de la tête. « Mais il est probablement dans son casier fermé à clé. Comment est-ce que je suis censée le récupérer? »
« Je sais pas moi. Comment est-ce que tu as mis la main sur son téléphone la dernière fois? »
Marinette figeât. Premièrement, elle se demandait pourquoi elle n'y avait pas pensé elle-même et deuxièmement, elle cherchait désespérément un moyen de cacher la vérité à sa meilleure amie. « Euh, il ne l'avait pas verrouillé finalement. Quelle tête en l'air. »
« Alors, peut-être qu'il a encore oublié de le faire. Tu ne perds rien à essayer. »
Marinette reprit courage. « Tu as raison, ça vaut la peine d'essayer. Tu veux bien venir faire le guet devant la porte des vestiaires pendant que je vais voir. »
Alya prit un air désespéré. « Qu'est-ce que je ferais pas pour toi ? »
« Merci, merci, merci. »
Lorsqu'elles arrivèrent au gymnase, les escrimeurs étaient en pleine séance. Alya se trouvât un coin discret pour faire le guet alors que Marinette s'introduisait dans le vestiaire. C'est à ce moment que Tikki trouvât une occasion d'intervenir.
« Tu sais Marinette, tu peux simplement l'attendre et lui dire que finalement, tu as besoin de tes notes. Il te les rendrait sûrement. »
« Avec ma malchance légendaire, je suis bien capable de le louper. Non Tikki, c'est plus sûr comme ça. » Elle se dirigeât machinalement vers le casier qu'Adrien avait utilisé la dernière fois.
« Tikki, tu veux bien me déverrouiller dit. »
« Et si ce n'était pas le sien? »
« Je refermerai tout de suite, promis et on utiliseras mon téléphone d'accord. »
« Je ne sais pas Marinette, ce n'est pas bien de fouiller dans les affaires des autres. »
« Je ne fouillerais pas dans ses affaires, juste récupérer mon cahier. Allez, s'il te plait, s'il te plait, s'il te plait. »
Tikki fit un air résigné et pénétrât dans le casier pour en ouvrir la porte. L'adolescente remarquât alors avec satisfaction que c'étaient bien les affaires d'Adrien.
« Voilà son sac, suffit de récupérer mon cahier et hiiiiii... » En tentant de mettre la main sur son bien, la première chose que Marinette avait découvert était nul autre que Plagg, profondément endormi dans un contenant vide de camembert. Elle tentât d'étouffer son exclamation de surprise d'une main alors que sa kwami était venu s'enquérir de ce qui l'avait tant effrayé.
Les yeux de la coccinelle s'agrandirent au moment d'apercevoir son compagnon. «Mais c'est... c'est Plagg. »
Marinette était en état de choc, si ses souvenirs étaient bons, Plagg était le nom du kwami de Chat Noir... et il dormait présentement paisiblement dans le sac d'Adrien... ce qui voulait nécessairement dire que....
« NON, TIkki, ça peut pas être lui... ou alors on s'est trompé de casier. »
La kwami n'avait pas bougé non plus et elle répondit d'un ton beaucoup trop calme au goût de sa protégée. « Crois-moi Marinette, c'est bien Plagg et le cahier à côté de lui est le tien. Alors, prends-le doucement et partons vite avant qu'il ne se réveille. »
Marinette pris toutes les précautions nécessaires pour ne pas réveiller le petit chat alors qu'elle récupérait son livre en tremblant. Elle fermât ensuite doucement la porte du casier et se dirigeât rapidement, mais d'un air combien absent, vers la sortie du vestiaire.
Quand elle vit l'expression de son amie, Alya pouffât de rire. « Ça va dit, on dirait que tu as vu un fantôme. »
« Oh si tu savais! » Se dit Marinette en elle-même.
« Mari, sérieusement. Qu'est-ce qui se passe? T'as quand même pas surpris un garçon là-dedans. »
« ALYA! Non! C'est, euh... simplement le stress qui retombe. »
« Donc, tu l'as ton cahier? »
« Oui, oui! Tout est réglé. Je... enfin si ça ne te dérange pas, je vais aller me reposer d'accord. »
Alya était un peu déconcertée par l'attitude et la requête de son amie mais elle acquiesça tout de même. Elles se dirent au revoir sur les marches du collège et la jeune styliste ne se rappelât pas du trajet qu'elle avait parcourue entre l'école et sa maison.
Un coup entrée, elle fût interceptée par sa mère. « Ma chérie, le repas sera prêt dans une heure environ. »
« C'est gentil maman mais j'ai pas très faim. Je me sens vidée, je crois que je vais aller me reposer pour le reste de la soirée. »
« Tu te sens pas bien? Tu as besoin de quelque chose? »
Elle embrassât sa mère. « Non merci, c'est gentil. Je crois que j'ai juste besoin d'une bonne nuit de sommeil. »
« D'accord, alors repose-toi bien ma chérie. »
Marinette se laissât tombée sur son lit, épuisée, abasourdie, effrayée. Tikki sortit rapidement de sa bourse pour venir la réconforter.
« Ça va aller Marinette, vous auriez fini par le découvrir un jour ou l'autre. »
« Nous, attends, tu crois que Plagg a tout vu. »
« Non, il semblait dormir profondément mais tu vas parler à Adrien non? »
« Parler à Adrien? Tikki, tu es sérieuse là, je suis même pas capable d'aligner deux mots cohérents devant lui. Imagine si c'est pour lui apprendre que je suis Ladybug. »
« Mais Marinette, tu n'as pas le choix. Tu vas faire quoi lors de votre prochain combat? Lui bégayer tes idées. C'est pas seulement Adrien, c'est Chat Noir. Tu n'as jamais eu de difficultés à discuter avec Chat Noir. »
« Jusqu'à maintenant. »
« Marinette, tu dois te ressaisir. Après tout, tu es celle qui connaît le mieux Chat Noir. »
« Mais je ne connais presque pas Adrien. »
« Mais c'est la même personne. »
« Non, impossible. Adrien et Chat Noir n'ont absolument rien en commun. »
« Et tu te bases sur quoi pour dire ça? Tu l'as dit toi-même, tu ne connais pas Adrien. »
À ce moment, elle entendit la voix de sa mère l'appeler. « Marinette! Adrien est ici. »
« Quoi! Tikki, qu'est-ce que je fais? Tu crois qu'il sait? »
« La seule façon de savoir est d'aller le voir. »
« T'as raison. Cache-toi Tikki. »
L'adolescente prit une grande inspiration et ouvrit la trappe.
Adrien avait réfléchit durant son cours d'escrime. Marinette était une fille extraordinaire et le garçon avec qui elle sortirait serait extrêmement chanceux. Mais, ça ne pouvait pas être lui. Il n'y avait qu'une seule fille qui pouvait faire battre son cœur et c'était Ladybug.
Quand il fût enfin libéré, il décidât que, pour le bien de la jeune fille, il devait rapidement mettre les choses aux claires. Ce ne serait pas facile, ce ne serait pas agréable, ce serait probablement même une des choses les plus dures qu'il aurait eu à faire dans sa jeune vie. Mais Marinette méritait mieux, il devait lui donner la chance de trouver l'amour avec quelqu'un qui saurait lui rendre.
Il fouillât dans son sac à la recherche du fameux cahier. Il voulait s'assurer que ses yeux ne l'avaient pas trompé. Rien. Il poussât Plagg du doigt pour le réveiller.
« Plagg, espèce de paresseux, où est le cahier de Marinette? »
À moitié endormi, le kwami le regardât d'un air indifférent. « Mais de quoi est-ce que tu parles? »
« Le cahier que Marinette m'a prêté pour recopier les notes. Je l'avais mis dans mon sac et il n'y est plus. »
« Qu'est-ce que tu veux que je te dises. Je ne l'ai quand même pas mangé. »
Il remuât une fois de plus les effets dans son sac à la recherche du fameux livre. Rien. Génial! Allez affronter Marinette allait être encore plus angoissant sans son cahier. Il regardât autour de son casier, sous le banc, sur les casiers. Toujours rien. Il jetât un œil dans les poubelles au cas où quelqu'un l'y aurait jeté. En vain.
Il remit alors sa décision en question. Devait-il vraiment aller confronter la demoiselle ce soir? Il pesât le pour et le contre mais se rendit rapidement compte que lui-même ne tiendra pas en place tant que ce ne serait pas fait. Sans entrain, il attrapât ses affaires et se mit en route vers la voiture où il indiquât à son chauffeur de le déposer à peine un coin de rue plus loin et de ne pas l'attendre.
L'odeur du pain et des croissants lui redonnèrent un peu de courage au moment où il pénétrait dans la boulangerie. Tom le saluât chaleureusement et lui indiquât le chemin vers la maison. Quand Sabine le vit apparaître elle lui sourit affectueusement.
« Bonjour Adrien. »
« Bonjour Mme Cheng. Marinette est là? »
« Oui bien sûr. Elle n'avait pas la forme lorsqu'elle est entrée mais j'imagine qu'elle sera heureuse de te voir. »
Il se sentit alors coupable. Son amie ne passait déjà pas un bon moment, comment pouvait-il arriver ainsi et empirer les choses?
« SI elle ne se sent pas bien, je vais la laisser se reposer madame, je... »
« Mais non voyons, elle sera très heureuse de te voir. Marinette! Adrien est ici! »
Il se passât de longues secondes avant que ne s'ouvre la trappe menant à la chambre de Marinette.
« Bonsoir Adrien. »
« Bonsoir Marinette. »
« Tu veux monter? »
« Oui, d'accord. Merci Mme Cheng. » Ça y'est, le moment était venu, il allait devoir confronter Marinette avec les informations qu'il avait découvertes par inadvertance. Il souhaitait ardemment que la demoiselle ne soit pas du type à faire une scène.
Lorsqu'il refermât la trappe et se retournât pour apercevoir l'expression anxieuse de la jeune fille, il sentit qu'il ne pourrait jamais se rendre jusqu'au bout de sa mission.
« Euh Mari... c'est... c'est à propos de ton cahier. »
Elle avait un mauvais pressentiment, il avait l'air beaucoup trop nerveux. Elle laissât échapper une faible « Oui? »
« Bien, en fait, euh... je ne le retrouve plus. »
À ce-moment, elle ne savait pas si elle devait être soulagé ou paniquer. « Oh! Euh... ça va. Oui, pas de problème. J'emprunterai celui d'Alya et... »
« Il n'y a pas que ça. »
« Oh! » Malheureusement pour elle, son supplice ne s'arrêtait pas là.
« Je... j'ai voulu recopier les notes et enfin, je devais tourner les pages pour les trouver, puis... »
Les jambes de la jeune fille semblaient vouloir se dérober alors qu'elle réalisait ce qu'il était en train de lui expliquer. Elle décidât de s'asseoir sur sa chaise avant que la gravité n'ait raison d'elle.
Pendant ce temps, le modèle continuait ses explications. « j'ai remarqué tous ces beaux dessins que tu as fait dans ton cahier. Tu as vraiment beaucoup de talent. Il y avait aussi certaines inscriptions et je crois bien avoir lu mon nom et... mais... » Ses yeux s'étaient posés sur le bureau de la demoiselle, là où se trouvait le fameux cahier qu'il croyait avoir perdu. Il se dirigeât dans cette direction et s'en emparât.
Marinette le suivait des yeux sans parler. Il lui prit un moment avant de réaliser que son livre était demeuré bien en vue sur son bureau.
« Mari, comment ton cahier s'est retrouvé ici? Je l'avais laissé dans mon casier.»
Elle ne voulait pas répondre. Elle ne savait pas quoi répondre. Elle se prit la tête dans les mains, essayant tant bien que mal de se dissimuler au regard d'Adrien. Ça y'est, il allait la prendre pour une demeurée. Le garçon de ses rêves ET son coéquipier, les deux à la fois, assistaient au pire de ce dont elle était capable. Son coéquipier... Chat Noir... Adrien... dans sa chambre... et il savait, il savait pour ses sentiments. Son monde était définitivement en train de s'écrouler.
« Hey, Marinette, réponds-moi s'il te plaît. J'ai le droit de savoir non ? »
Le ton qu'il utilisait était de l'authentique Chat Noir. Dans les moments où il réclamait justice, son partenaire sonnait exactement comme ça.
« Oh Chaton, c'est tellement compliqué à expliquer... » Elle n'avait pas réalisé le nom qu'elle lui avait donné, elle n'avait pas réalisé qu'elle s'était mise en mode Ladybug.
Lui n'avait rien manqué. « Com... comment est-ce que tu m'as appelé? »
Elle ne bronchait pas, elle levât la tête et le regardât d'un air abasourdi. « Adrien, bien sûr. »
« Non. Non tu ne m'as pas appelé Adrien. »
« Je ne t'ai pas appelé Adrien? »
« Non, tu m'as appelé Chaton? »
« C'est ridicule, pourquoi est-ce que je t'appellerais Chaton? »
« Je ne sais pas, pourquoi est-ce que tu m'appelles Chaton? »
Il avait laissé le cahier et s'était rapidement dirigé vers elle. Il s'agenouillât et la regardât dans les yeux. « Comment tu as eu le cahier Marinette? »
« Je suis allé le chercher dans ton casier, je ne voulais pas que tu le lises. Il était déverrouillé, je n'ai fait que prendre mes notes. »
« Mon casier était verrouillé, j'en suis certain. Je le verrouille toujours. Il y a certains secrets que je dois absolument gardé. Tu sais de quoi je parle, n'est-ce pas? »
« Pourquoi est-ce que tu dis ça? Je sais rien de... rien. »
« Mari, comment tu as déverrouillé mon casier. »
Elle détournât le regard.
« Impossible que tu connaisses mon code, je ne m'en sers que dans les vestiaires des garçons.» Il eut soudain envie de la taquiner. « Tu ne traînes pas dans le vestiaire des garçons dit, enfin, sauf aujourd'hui. »
Elle eut un air choqué. « NON! Bien sûr que non. »
« Je ne connais qu'un seul truc pour ouvrir un casier sans le code. Tu sais comment ça s'appelle? »
« Euh... non. »
« Un Kwami. Est-ce que tu sais ce qu'est un kwami Marinette? »
« Un quoi? Un Kwami? Non aucune idée. »
« C'est l'espèce de petite bête qui dormait dans mon sac, à côté de ton cahier quand tu l'as pris. Impossible de le manquer, il ronfle comme un moteur d'avion. Tu dois forcément savoir ce que sait, sinon tu ne m'aurais pas appelé Chaton... ma lady. »
Elle baissât le regard, mais il lui relevât la tête d'un doigt.
« Il n'y a que ma Lady et moi qui connaissent les kwamis. Je n'en ai jamais parlé à personne, même pas à Nino. »
Des larmes commencèrent à se former dans les yeux de Marinette. Elle ne pensait pas pouvoir en prendre d'avantage. Elle avait besoin d'être seule. Elle avait tout gâché. Elle sentit les doigts d'Adrien essuyer sa joue.
« Si forte et fragile à la fois, tu es vraiment surprenante Bugginette. »
Elle laissât échapper un éclat de rire sarcastique. « Tu parles d'une superhéroïne. »
« La plus extraordinaire qu'il soit. J'aimerais simplement qu'elle évite d'entrer par effraction dans mon casier. »
« Comment ça se fait que je ne me sois pas réveillé. » Plagg venait de sortir de son refuge.
« Marinette, je te présente Plagg le kwami le plus goinfre et paresseux de tout l'univers. »
« Probablement parce que tu t'étais empiffré de fromage. » Tikki avait aussi fait son apparition mais l'adolescente n'était pas en mesure de faire les présentations. « Enchanté Adrien, je m'appelle Tikki. Il faut donner du temps à Marinette, elle a tendance à légèrement dramatiser. »
« D'accord. » Il prit place à ses côté sur la chaise et l'attirât vers lui, posant sa délicate petite tête sur son épaule et l'entourant de son bras. Elle fermât les yeux alors qu'elle se blottissait contre son partenaire. « On va prendre tout le temps dont tu as besoin ma Lady. »
Ils restèrent longuement ainsi, à être simplement là l'un pour l'autre, comme ils le faisaient depuis le tout début.
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