Samedi : Un baiser enfin
Hey !
Nous vous remercions de nous avoir donné vos idées et pour aujourd'hui nous avons pris celle de ......
Suspense.....
@0koane qui nous avait demandé : "Un baiser enfin 2 ! 1 Avec ladrien Et l'autre Avec ladynoir ! Et ils reconnaissent la façon d'embrassé de l'autre". Nous avons un peu changé mais le contexte reste le même ! J'espère que se chapitre lui plaira !
Bonne lecture !
*****
Ils avaient pris l'habitude de se rejoindre tous les vendredis soirs pour discuter. Ladybug croyait que de se connaître un peu mieux (sans dévoiler leur identité), ne pourrait qu'améliorer leur travail d'équipe. Ils étaient assis au sommet de la tour Eiffe, à admirer paisiblement la ville lumière lorsque Chat noir osât poser la question qui lui brûlait les lèvres depuis le début de la soirée.
« Ma Lady. »
Elle ne détournât pas le regard de la vue magnifique devant elle alors qu'elle lui répondait. « Hmm? »
« Tu as déjà embrassé quelqu'un? »
Cette fois-ci, elle lui accordât toute son attention.
« Quoi? Mais pourquoi tu veux savoir ça? »
« Pour rien, comme ça. Impossible qu'une demoiselle aussi ravissante n'ait pas attiré l'attention de la gente masculine. »
« Tu dis n'importe quoi Chaton. »
« Alors? »
« Quoi? »
« Tu as eu ton premier baiser? »
Elle hésitait à répondre : pouvait-elle réellement considérer le bref échange lors de l'attaque du Dislocoeur comme étant son premier baiser? Même si elle essayait de se convaincre que ce n'était pas un baiser dans le vrai sens du terme, elle devait avouer que l'intention derrière le geste avait une connotation toute aussi romantique. Malgré qu'elle n'ait pas souhaité ce baiser, il lui avait semblé vital de s'exécuter, pour sauver Paris, mais aussi pour sauver son coéquipier, son chaton pour lequel elle avait des sentiments irrémédiablement puissants.
« Ma Lady? »
« Je ne saisis toujours pas pourquoi tu veux savoir ça. »
« Donc, c'est un oui. » Il eut l'air passablement déçu. « Bah, c'est déjà plus que moi alors. » Il essayait de sourire mais ne réussit pas à convaincre sa partenaire.
Ladybug était mitigée. Premièrement, elle était surprise d'apprendre que son charmeur de partenaire n'avait pas eu son premier baiser. Puis, elle se sentait coupable, elle n'avait jamais avoué à son compagnon qu'elle avait dû l'embrasser pour le libérer du sortilège. Si elle en était venue à la conclusion qu'effectivement, elle avait reçu son premier baiser, il serait injuste que Chat Noir ne puisse pas aussi prétendre avoir franchi cette étape importante de sa vie. De plus, elle détestait voir son partenaire aussi triste, cela ne cadrait pas avec sa personnalité. Pour que le félin soit aussi maussade, c'est que ça lui tenait vraiment à cœur.
« En fait Chaton... »
Il lui donnât alors toute son attention, une vive lueur dans les yeux, et elle regrettât presque d'avoir commencé.
« Je ne voulais pas te raconter parce que je suis certaine que je n'entendrai jamais la fin de tout ça alors promets-moi de ne pas m'embêter avec ça. »
« Parole de Chat. »
« Pour ce que ça vaut. »
« Hey, tu sais très bien que tu peux me faire confiance Bugginette. »
« Arrête de m'appeler Bugginette. Et pour ce qui est de la confiance, dans ce... disons genre de situation... je ne sais jamais comment tu vas réagir. »
« Essaie toujours. »
Elle soupirât profondément de résignation. « Bon, tu sais le Dislocoeur. »
« Le Disclocoeur, wow, il y a un bail de cela. »
« Tu te souviens que tu t'es pris une flèche à ma place. »
« C'est mon devoir ça ma Lady. »
« Ok... donc la flèche avait le pouvoir de te faire détester les gens qui te sont normalement chers. Tu en avais donc après mes fesses. »
« D'accord... »
« Je n'ai vu qu'un seul moyen de te faire revenir à la raison et ce moyen était de t'embrasser. » Elle s'empressât d'ajouter. « Et ça a marché. »
Il la fixât quelques secondes en clignant des yeux. « Tu me fais une blague là. »
« Non, je ne blague pas... c'est toi mon premier baiser. Et le seul d'ailleurs. »
Le sourire du félin s'élargit alors qu'il réalisait ce qu'elle venait de lui avouer. « Ma Lady... je suis le premier baiser de Ma Lady... Ma Lady est mon premier baiser. »
« Chat... euh... ça va? »
« On ne peut mieux ma Lady. Et dis-moi, ce baiser, il devait être extraordinaire. » Il se rapprochait d'elle en haussant ses sourcils.
Elle le repoussât d'une main au visage. « Bas les pattes Chaton. J'y peux rien si tu ne t'en rappelles plus. »
« Allez ma Lady, c'est pas juste. Je ne me souviens même pas de mon premier baiser. Comment tu te sentirais si c'était à toi que ça arrivait. La moindre des choses serait de me rafraîchir la mémoire. »
« N'y pense même pas. Compte-toi déjà chanceux que je t'aie raconté. Et tu m'as promis de ne pas me harceler avec ça. Parole de chat. »
Il se renfrognât et après un bref silence, les discussions prirent un autre tournant.
Ladybug se dit alors que ça s'était passé plutôt bien. Elle s'était attendue à ce qu'il soit plus insistant, mais il avait lâché prise rapidement. C'était mal le connaître. À partir de ce jour-là, à toutes leurs rencontres du vendredi, à chacune des attaques d'akuma, il lui refaisait la même demande et à chaque fois, elle le repoussait sans ménagement.
Après deux ou trois mois de ce traitement, elle finit par se dire qu'elle devrait peut-être céder pour enfin être libérée du harcèlement qu'il lui faisait subir. Mais elle doutait que cela ne le satisfasse totalement. C'est donc pendant une soirée semblable à la première, alors qu'ils étaient assis côte à côte au sommet de la Tour Eiffel, qu'il lui refit la même demande et qu'elle le déconcertât avec une réponse à laquelle il ne s'attendait vraiment pas.
« Si je dis oui, est-ce qu'après tu vas cesser de m'agacer avec ça? »
Il n'y croyait pas vraiment alors il se permit de la taquiner un peu. « Ça dépend. Si le baiser est aussi incroyable que je me l'imagine, je pourrais en vouloir plus. »
« OK, laisse tomber. Je ne tenterai... »
Quoi? Elle était sérieuse? « Non, non, non... c'est d'accord. Si tu acceptes, je ne t'en parlerai plus jamais. Promis. »
Elle se levât et arpentât, de long en large, l'espace restreint sur lequel ils étaient installés.
« D'accord. Je veux bien t'embrasser pour te » Elle levât les doigts pour former des guillemets. « Rafraîchir la mémoire. Mais après cela, tu oublies tout ça, tu veux? Et tu arrêtes de me harceler. »
Il s'était levé et l'avait rejoint sans bruit. Quand elle se retournât pour voir sa réaction, elle fût surprise de le retrouver à quelques centimètres d'elle. Si près qu'elle devait lever la tête pour le regarder dans les yeux.
« Promis ma Lady. » Sa voix avait changé, elle était plus grave, plus suave. Ses yeux s'étaient assombris et ils étaient fixés sur ses lèvres, toisant de haut l'objet de son désir. Pourtant, cela ne déplût pas à la coccinelle. Elle ne comprenait pas exactement l'effet que cela lui faisait, mais si elle avait voulu se l'avouer, elle aurait su qu'elle le trouvait, à ce moment, particulièrement séduisant.
« Chat... je... » Elle ne pouvait plus parler, seulement murmurer. Il posât un doigt sur ses lèvres alors qu'il lichait discrètement les siennes. Il passât une main dans son dos pour l'attirer vers lui et l'autre dans son cou. Il plongeât son regard dans le sien pour s'assurer qu'elle était toujours d'accord. La lueur qui y vit l'encourageât à poursuivre.
Doucement, il se penchât pour que ses lèvres connectent aux siennes. Il calculait chacun de ses gestes, tentaient de les imprimer à jamais dans son esprit car elle avait été claire : ce serait le seul. Encore que quelques centimètres et ça y'était. Sa nature impulsive eût raison de ses bonnes intentions. Sans prévenir, il écrasât sa bouche sur la sienne et contre toute attente, Ladybug fût totalement électrisée par le geste. S'il ne l'avait pas retenue, ses jambes l'auraient probablement trahie. Comblée par les sensations que lui faisaient vivre ce contact, l'héroïne laissa échapper un soupir sonore qui fit sourire son partenaire.
Encouragée par cette réaction, il approfondit le baiser en mouvant un peu ses lèvres, mordillant doucement les siennes. Ladybug était comme de la pâte à modeler dans ses bras. Elle avait commencé à promener les mains dans son dos, elle les remontait doucement, laissant des frissons sur son passage.
La langue de Chat Noir demandât l'accès à sa bouche et avec un autre soupir indécent, elle cédât. Alors qu'ils découvraient le style de l'autre et, disons-le franchement, l'appréciaient, la demoiselle passât les mains dans les cheveux du félin, caressant ses mèches en bataille. Elle entendit bientôt un léger ronronnement naître dans sa poitrine. Ce fût son tour de sourire à travers le baiser. Elle intensifiât les caresses comme baiser et le grondement redoublât au même rythme. Ils continuèrent ainsi jusqu'au point où il serait impossible de qualifier le geste de simple baiser.
Lorsqu'ils se séparèrent, ils demeurèrent haletants un moment, front contre front. Ladybug eut un sourire narquois. « Satisfait? »
« Oui ma Lady. Totalement chat-isfait. »
Le jeu de mot brisât la magie. « Ok, alors... c'est fait. Interdit de me revenir là-dessus, compris. »
Le cœur lui serrât un peu alors que sa partenaire rejetait insoucieusement les sentiments qu'il était certain d'avoir vu poindre dans ses yeux. Ses oreilles comme sa queue s'affaissèrent légèrement. « Promis ma Lady. »
« Allons, c'est pas tout ça mais il est tard et j'ai une fête ce soir. À plus Chat Noir. »
Elle lançât son yo-yo et disparût laissant derrière elle un matou qui balançait entre la joie et la déception. Et il avait une fête lui aussi... Il n'avait pas tout à fait le cœur à ça mais il avait promis. Puis il serait avec Nino, les moments passés avec son meilleur pote étaient toujours agréables... mais, pas autant que celui qu'il venait d'avoir avec sa Lady. C'était tout de même mieux qu'être enfermé seul dans sa chambre.
Tout le monde était déjà là quand Adrien franchit la porte de chez Alix; enfin, considérant le fait que Chloé et Sabrina avaient boudé l'invitation. Il parcourût la pièce du regard et aperçut rapidement ses trois meilleurs amis en train de discuter dans un coin. Il allât les rejoindre et tentât de reléguer tout au fond de son esprit, la sensation toujours brûlante des lèvres de Ladybug sur les siennes.
Alors que Nino et Alya se lancèrent dans une de leurs nombreuses discussions pour le moins animés, il jetât un œil vers Marinette. Il y avait quelque chose de spécial chez la jeune fille mais il n'arrivait pas à mettre le doigt dessus. Le rouge de ses joues étaient plus accentués que d'habitude, ses yeux plus brillants, ses lèvres plus charnues.
« Hey Marinette ! »
« Bonsoir Adrien. »
« Tu vas bien dit? Tu as l'air fiévreuse. »
« Fiévreuse moi. Non, bien sûr que non. Je vais bien, vraiment bien même. » Elle ne bégayait pas, elle n'avait pas l'air mal à l'aise, elle ne s'enfuyait pas en courant, quelque chose clochait.
« Si tu le dis. Sinon, j'ai manqué quelque chose? »
« Je sais pas, je viens tout juste d'arriver moi aussi. Alya a dit qu'ils s'étaient mis d'accord pour jouer à vérité ou conséquence. »
« Vérité ou conséquence? C'est quoi? »
« Tu n'as jamais joué à vérité ou conséquence? Y'a pas pire pour humilier quelqu'un. Il y a plusieurs variantes mais ce soir ce sera celle avec la bouteille. On s'assoit en cercle et quelqu'un tourne la bouteille. Lorsque la bouteille s'arrête sur quelqu'un, celui qui la tournée lui demande de choisir entre vérité ou conséquence. Si la personne répond vérité, elle doit répondre à la question qui lui est posée, si elle répond conséquence, elle doit relever le défi qu'on lui donne. Ensuite, c'est au tour de cette personne de tourner la bouteille et ainsi de suite. »
« Ça a l'air sympa comme jeu. »
« Sympa? T'imagine pas les questions qui peuvent être posées. »
« Alors t'as qu'à choisir conséquence, ça peut pas être si pire. »
L'adolescente en doutait mais elle n'osât pas briser les rêves de son naïf compagnon de classe. Alix était venue chercher Nino pour qu'il prenne le contrôle des tables tournantes et tous les invités passèrent une bonne heure à danser joyeusement sur les airs du DJ.
À un moment donné, la musique s'arrêta et l'hôte annonçât qu'il était l'heure de jouer. Tous formèrent un cercle et ce fût Alix qui eût l'honneur de tourner la bouteille la première. Celle-ci s'arrêtât sur Kim qui, de nature compétitive, choisit sans hésitation la conséquence. Avec un sourire mauvais, la patineuse le mit au défi de faire cent pompes sur une main : défi qu'il échouât lamentablement en s'effondrant après à peine 25.
Un après l'autre, les adolescents subirent l'humiliation et à un moment donné, la bouteille arrêta sur Alya qui choisit la vérité. Mylène lui demandât sans scrupule si elle avait des sentiments pour Nino et c'est avec le rouge aux joues et un sourire gêné qu'elle hochât la tête. À côté d'elle, le métis restât bouche bée, n'en croyant définitivement pas sa chance.
La rousse était assoiffée de vengeance, quiconque serait désigné par la bouteille payerait pour l'aveu qu'on lui avait soutiré. L'heureux élu fût Adrien. « Allez beau blond, ton tour. Vérité ou conséquence? »
Choisir la vérité était trop risqué, il avait un secret trop important à garder. Bien sûr qu'il aurait pu mentir, mais adolescent, on se faisait un point d'honneur de respecter les règles de ce genre de jeu.
« Conséquence. »
Alya était au comble du bonheur, elle avait son plan tout dressé dans sa tête et elle avait espéré que ce serait sa réponse.
« D'accord. Je te mets au défi d'embrasser Marinette. Un vrai baiser et pas sur les joues. »
Marinette s'enfouit la tête dans les mains; sa meilleure amie était vraiment une peste. À tout autre moment, elle aurait été aux anges; terriblement nerveuse mais tout de même au septième ciel. Mais le septième ciel, elle l'avait déjà visité ce soir et c'est Chat Noir qui l'y avait amené. Elle ne se sentait pas prête pour y retourner avec quelqu'un d'autre.
Adrien était perplexe; Marinette était bien jolie et indiscutablement attirante, mais l'embrasser si tôt après avoir embrassé sa Lady? Il ne voulait pas que s'efface cette sensation indescriptible qu'il ressentait toujours, bien longtemps après qu'ils se soient séparés. Mais il n'avait pas le choix, c'était une question d'honneur. Il jetât un regard à Marinette qui s'était pris la tête entre les mains, elle ne semblait pas plus ravie. Quelle joie!
Alya s'impatientait. « Allez Agreste, on a pas toute la soirée. »
Adrien hochât la tête d'un air décidé. Il se levât et se dirigeât vers la demoiselle en question. Entendant des pas s'arrêter à ses côtés, Marinette levât la tête; Adrien lui tendait la main. Elle la saisit et se laissât soulevé pour terminer debout devant le modèle qui la regardait dans les yeux.
Il était tout près d'elle, si près qu'elle devait lever la tête pour le regarder dans les yeux. Les iris verts du jeune homme paraissaient clairs mais tranquillement, elle avait l'impression qu'ils s'assombrissaient. « Marinette, si tu ne veux pas... » Sa voix était basse et suave, elle en eut un frisson. Il était, si cela était possible, encore plus séduisant que dans ses rêves les plus fous.
Voyant la lueur dans les yeux de la jeune fille, Adrien comprit qu'il pouvait poursuivre. Il passât une main dans son dos pour l'attirer vers lui et l'autre dans son cou. Il commençât par se pencher doucement, ne voulant rien brusquer; Marinette était une fille si douce et délicate. Mais cette situation le ramenait tellement près de ce qu'il avait vécu plus tôt qu'il ne pût aller contre sa nature profonde. Sans prévenir, encore une fois, il écrasât sa bouche sur la sienne et contre toute attente, il sentit, encore une fois que sa partenaire avait pratiquement perdu l'usage de ses jambes. À nouveau, il entendit un doux soupir, beaucoup trop semblable à celui qui lui avait empli les oreilles quelques heures plus tôt.
Cette même réaction entraînât la même conséquence : il approfondit le baiser en mouvant un peu ses lèvres, mordillant doucement les siennes. Marinette, comme son alter-égo avant elle, était totalement malléable entre ses mains. De façon machinale, ses doigts se promenaient maintenant dans le dos du modèle, déclenchant les mêmes frissons qu'un peu plus tôt. À ce moment, l'un comme l'autre savait. Ils auraient dû paniquer, ils auraient dû tout arrêter, s'isoler et en parler, mais l'un comme l'autre n'en avait pas envie. Il n'y avait que le baiser qui comptait.
La langue d'Adrien demandât l'accès à sa bouche et comme plus tôt dans la soirée, elle cédât en soupirant. Revivant une scène semblable à celle au sommet de la Tour Eiffel, Marinette entreprit encore une fois d'aller caresser la chevelure du jeune homme. Elle ressentit un faible ronronnement dans le torse de son partenaire, pas aussi puissant qu'il y a un moment, mais tout de même présent. Cela l'amenât à approfondir le baiser et à redoubler les caresses mais comme les murmures et exclamations de leurs compagnons prenaient de l'ampleur, ils se résignèrent à se détacher.
Alya fût la première à émettre un commentaire. « Et bin, on peut dire que tu relèves tes défis. »
Les autres élèves ne purent s'empêcher de siffler et acclamer les deux adolescents. Pendant ce temps, front contre front, à bout de souffle, les deux héros se regardaient dans les yeux. Marinette eu un sourire narquois. « Satisfait? »
« Oui ma Lady. Totalement chat-isfait. »
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