Jeudi : Cher Journal
Hey fidèles lecteurs! Il me reste toujours une idée pour la situation menant à la révélation de demain mais après.... Alors, je compte sur vous, faites-moi part de vos idées. Comment voyez-vous la révélation des identités entre Ladybug et Chat Noir? Vous pourriez m'inspirer et qui sait l'histoire que cela donnera... Il m'en manque deux... Je n'ai pas besoin de beaucoup, une phrase, un concept, quelques mots... faites preuve d'originalité.
*****
Tikki, lui avait pourtant dit que c'était une mauvaise idée mais Marinette n'avait pas vu de problème. C'était pour un de ces exposés où on parle d'un objet qui nous tient à cœur, ce genre d'exposé où Alya parlerait de son téléphone, Nino de ses écouteurs et Chloé, probablement de sa brosse à cheveux ou de sa lime à ongles, l'histoire ne le disait pas.
Quoi qu'il en soit, Marinette avait décidé de présenter son journal intime. Ainsi barricadé dans le coffre qu'elle avait spécialement fabriqué, aucune chance que quelqu'un ne soit en mesure de prendre connaissance de son contenu. Elle avait oublié le facteur Marinette.
Le jour de la fameuse présentation, un akuma matinal l'avait tenu en haleine jusqu'à une heure qui s'approchait beaucoup trop à son goût du début des cours. Chat Noir et elle avait réussi à le vaincre juste à temps pour que, dix minutes avant le début des cours, elle puisse se présenter en catastrophe devant ses parents en bafouillant qu'elle avait encore trop dormi.
Elle n'avait pas oublié son journal; Mme Bustier avait été très claire, il fallait être prêt pour le lundi, même s'il y avait des chances qu'elle ne passe que le mardi. Elle ne l'avait pas oublié mais elle l'avait que très négligemment catapulté dans son sac à dos avant de quitter sa chambre, sans s'assurer que ce sac était bel et bien fermé.
Le journal tenait tout de même bon au moment où elle descendait les escaliers en trombe, il était toujours au rendez-vous alors qu'elle zigzaguait dangereusement entre les voitures en traversant la rue, mais, gravir les marches du collège était une épreuve qu'il ne pût traverser. Avant même qu'elle ait pu franchir les portes, il s'était éclipsé de son refuge. Seul sur le seuil de l'école, le journal attendait qu'un bienfaiteur le récupère, le sorte de cet environnement froid et hostile et arpente ses pages en quête des trésors qui y étaient gravés.
Et ce sauveur arrivât sous la forme d'un jeune adolescent aux cheveux blonds et aux yeux verts; un garçon qui, à toute vitesse, tentait de rattraper les précieuses minutes d'enseignements que son statut de superhéros lui avait coûtés. Avant qu'Adrien Agreste ne puisse franchir les portes du collège Françoise-Dupont, il posât les yeux sur le journal et, avec un froncement de sourcil perplexe, le ramassât pour le mettre à l'abri dans son cartable. Puis, il en oubliât l'existence.
Mme Bustier avait terminé de faire l'appel et elle rappelait à tous l'importance de cet exposé et son impact sur la note du semestre. Marinette, de son côté, en était à sortir ses effets pour la journée, fière d'être arrivée à l'heure malgré tout et de ne pas avoir oublié son journal. Elle farfouillait dans son sac frénétiquement en quête du sujet de sa présentation, mais il semblait être porté disparu. Son sourire se transformât rapidement en expression d'effroi : mais où était passé le fameux journal?
En attendant, le modèle avait fait irruption dans la classe de manière légèrement disgracieuse. Essoufflé, en nage, il prit place aux côtés de son meilleur ami, s'excusant à son titulaire pour son retard. Mais Adrien Agreste était toujours pardonné, Adrien Agreste était...enfin... Adrien Agreste. Et dans son inquiétude vis-à-vis le jeune homme, malgré le fait qu'il semblait intouchable, la franco-chinoise oubliât temporairement son malheur.
Puis, l'institutrice prononçât son nom et son monde s'écroulât.
« Marinette, c'est ton tour. »
Les yeux de l'adolescente s'agrandirent alors qu'elle réalisait le trouble dans laquelle elle avait été plongée.
« Euh, Mme Bustier, j'avais mon objet, je l'avais réellement, je vous le promets, mais je crois qu'il est tombé de mon sac. Je sais, ça a l'air un peu facile mais si vous me laissez juste retourner sur mes pas, je suis certaine qu'il n'est pas loin. Je... »
Mme Bustier lui fit un regard indulgent. « D'accord Marinette, il n'est pas nécessaire de vous absenter présentement, vous pourrez nous présenter votre exposé demain. »
« Non, Mme Bustier, je vous dis la vérité. Si vous me laissez seulement deux minutes, je... »
« Ça va Marinette, il n'y a pas de quoi s'en faire. Vous pourrez nous faire votre présentation demain. Bon, maintenant, voyons à qui le tour? Adrien Agreste. Allez, on vous écoute. »
Pour la première fois de sa vie, Marinette ne portât aucune attention à ce que le modèle disait. Elle était trop inquiète; et si son journal tombait entre de mauvaises mains? Tikki avait eu raison, c'était risqué. Son journal était peut-être bien enfermé dans son coffre, suffisait d'un outil moindrement puissant pour l'en libérer et c'en était fini de son identité secrète.
La journée passât comme dans un rêve pour la jeune fille. Ses amis ne s'en faisaient pas pour autant, elle avait toujours été un peu perdue. Mais cette fois-ci, Alya fût tout de même surprise du manque d'intérêt de sa meilleure amie alors qu'elle lui annonçait qu'elles sortiraient avec Nino et Adrien le vendredi suivant.
Elle continuât sa journée de façon très mécanique jusqu'au retour à la maison, jusqu'au moment où Tikki et elles furent de nouveau seule dans sa chambre.
« Tikki, c'est la cata... mon journal est nulle part; quelqu'un a dû le prendre. »
La kwami était tout aussi inquiète mais ses milliers d'années d'expérience lui avaient appris la sagesse et elle tentât, malgré tout, de réconforter sa protégée.
« Marinette, ça ne sert à rien de paniquer. Il faut trouver un plan pour le récupérer. »
« Mais Tikki, je n'ai aucune idée d'où il peut se trouver. »
La coccinelle savait très bien que la cause était désespérée mais elle misait sur ce qu'elle connaissait le mieux : la chance.
« Ne t'en fais pas Marinette. Je suis certaine que la personne qui a mis la main dessus le reconnaîtra comme étant le tien et te le ramènera sans poser de question. »
« Oh Tikki, j'espère vraiment que tu as raison. »
Adrien était rentré chez lui avec un sentiment de satisfaction. Son exposé avait merveilleusement bien été et son retard n'avait eu aucune conséquence fâcheuse. Il ouvrît son sac dans le but de faire ses devoirs et tombât sur la boîte qu'il avait trouvée à l'entrée du collège. Alors qu'il le contemplait de tous les côtés, son kwami s'interposât.
« Oh, mais qu'est-ce que c'est? »
« J'en sais rien Plagg, je l'ai trouvé dans les escaliers du collège. »
« Alors ouvre-le. »
« Je crois que c'est fermé à clé. Je peux rien... »
Il n'eût pas le temps de terminer sa phrase que le kwami était entré dans la petite boîte et il entendit un déclic. Le coffret s'ouvrit doucement devant lui, révélant un journal. Il demeurât figé alors qu'il contemplait l'objet, incrédule.
« Alors, qu'est-ce que tu fais, ouvre-le. »
« Non Plagg, on dirait un journal intime. Je ne peux pas lire le journal de quelqu'un d'autre. »
« Et il est à qui ce journal? »
« J'en sais rien. »
« Et comment tu veux pouvoir le rendre à son propriétaire si tu ne sais pas à qui il est? »
Adrien devait avouer que son kwami n'avait pas tort.
« Ok. Il y a sûrement son nom d'inscrit à l'intérieur. »
Il soulevât délicatement la page couverture afin de consulter la page de garde. Rien. Plagg en était surexcité. « Oh, je crois que tu n'auras pas le choix de le lire. »
Adrien se mordit la lèvre. Il savait très bien que lire le journal de quelqu'un d'autre était déplacé, mais Plagg avait raison; impossible de retrouver son propriétaire sans prendre connaissance de son contenu.
Le modèle feuilletât rapidement les pages, tentant la lecture en diagonal pour intercepter des bribes d'informations utiles. Mais certains mots captèrent définitivement son attention : Adrien, Chat Noir, Ladybug, akuma... Sa curiosité avait été piquée et toutes ses bonnes intentions furent rapidement reléguées au second plan. Il choisit une page au hasard et entreprit de la lire dans son entièreté. Il ne fût pas déçu.
« Cher Journal,
Oh là là, on a frôlé la catastrophe aujourd'hui. Chat noir et moi on venait d'arrêter un supervilain et comme j'avais utilisé mon luckycharm, il me restait plus beaucoup de temps et j'ai failli me détransformer devant Chat Noir. J'ai dû courir à toute vitesse pour trouver un endroit où redevenir Marinette sans que personne ne me voie. Heureusement que Chat Noir ne m'a pas suivi. Je crois qu'il voudrait bien savoir qui je suis, curieux comme il est. Mais ça, c'est hors de question, personne ne doit le découvrir.
Sacré Chat Noir, ça fait pas si longtemps qu'on se connaît et pourtant c'est comme si on était ensemble depuis toujours. Enfin, je veux dire qu'on combat les vilains ensemble, hein. Non parce que, y'a rien entre nous. C'est juste mon partenaire. Euh non, plutôt mon coéquipier. De toute façon, c'est pas du tout mon genre de garçon. Il est un peu trop sûr de lui et il fait tout le temps des jeux de mots, pas très drôle. Bon ok, c'est pas toujours aussi catastrophique que Chat, euh que ça. Et puis, faut souvent qu'il fasse le malin quand on est en mission et moi j'aime pas les garçons qui font ça.
Bon je suis un peu dure avec lui, je suis bien contente qu'il soit là. Sans son aide, j'arriverais pas à combattre tous ces supervilains. Avec son superpouvoir, le cataclysme, il peut détruire tout ce qu'il touche et c'est quand même bien pratique pour ralentir un ennemi. Finalement, on forme une belle équipe Chat Noir et moi. Mais tu sais, je crois bien qu'il est un peu amoureux de moi sauf que moi celui que j'aime c'est Adrien. Chat Noir est loin d'être aussi parfait qu'Adrien. En fait, même si c'est vrai qu'il a beaucoup de qualités. Il se bat très bien et puis je peux toujours compter sur lui. D'accord, si y'avait pas Adrien, je regarderais peut-être Chat Noir autrement. Oh là là mais qu'est-ce que je raconte, un monde sans Adrien, c'est horrible. Impossible, fait comme si j'avais rien dit. Allez hop, on oublie. C'est fini pour aujourd'hui.
À bientôt cher journal. »
Adrien était abasourdi. Il prit le temps de relire le texte en entier pour s'assurer qu'il n'avait rien imaginé de tout ça.
« Plagg... tu as vu? »
Le kwami était hilare, c'en était trop pour ses petites antennes. Il n'aurait jamais cru que ce simple petit journal pouvait être aussi divertissant.
« Arrête de te marrer Plagg. Qu'est-ce que je fais? »
« Lis un autre page, on va bien s'amuser. »
« Hors de question. Je... c'est... enfin, Ladybug, je ne peux pas trahir ainsi la confiance de Ladybug... enfin Marinette. »
Plagg déchantât rapidement.
« Allons gamin, pense à ce que tu pourrais apprendre de plus? »
« Ce n'est pas de mes oignons Plagg. »
« Et tu vas faire quoi? Lui remettre comme si de rien n'était? »
« Non, bien sûr que non. Je n'ai jamais menti à Ladybug. »
« Moi je dis que tu devrais dormir là-dessus, gamin. »
« Tu rigoles! Je n'arriverai jamais à dormir. »
« Alors quoi. »
Adrien le regardait avec un regard inquiétant.
« Non, non, non gamin. Pas ce soir. Je n'ai même pas eu mon camembert. »
« Plagg, transforme-moi! »
« Mais j'ai dit que... »
Il ne pût terminer sa phrase, Chat Noir se trouvait maintenant à l'endroit où se tenait Adrien quelques minutes plus tôt.
« Ma Lady, j'ai l'impression que ma princesse et moi allons avoir une discussion. »
Là-dessus, il était sorti.
Marinette tentait tant bien que mal de faire ses devoirs mais son esprit était beaucoup trop tourmenté.
« TIkki, qu'est-ce que tu en penses, je suis hors de danger. »
« J'imagine que si quelqu'un avait découvert ton secret, on le saurait déjà. »
« Oui mais si la personne ne me connaît pas et qu'elle tente de me découvrir? »
« Je sais pas Marinette, tu es la première Ladybug à tenir un journal. Oh! »
Alors qu'un craquement se faisait entendre sur le balcon de la demoiselle, sa kwami était déjà cachée et l'adolescente sentait que son cœur battait à cent mille à l'heure. Elle montât rapidement à son lit et ouvrit la trappe pour s'enquérir de la source de ce bruit. Quand deux iris verts et luisants croisèrent son regard, elle demeurât paralysée.
« Princesse, c'est un honneur de vous rencontrer à nouveau. » Chat Noir fit la révérence mais la jeune fille ne voyait que ce qu'il tenait entre les mains : son journal.
Au moment de se relever, il surprit le regard de la demoiselle et son sourire s'élargit. « Et oui, j'ai trouvé un coffre aux trésors ce matin et je ne m'attendais pas à de tels trésors... Ma Lady. »
Marinette écarquillât les yeux alors qu'elle réalisait le sens des paroles de son partenaire.
« Et oui ma Lady, il n'y a rien à l'épreuve d'un kwami. Mais ça, tu devais déjà le savoir. »
« Chat, redonne-moi mon journal. »
« Oh, mais bien sûr Bugginette. Bugginette, maintenant que j'y pense, ce surnom te va encore mieux. »
« Chat noir, s'il te plaît. »
« Tout de suite, tout de suite ma Lady mais avant, il y a certains passages que j'aimerais relire avec toi. »
Elle oubliât alors d'être tétanisée. « Tu as lu mon journal. »
Il lui prit la main pour qu'elle le rejoigne sur le balcon en prenant bien soin de tenir le coffre loin de sa portée.
« Lire ton journal? Non, je n'aurais jamais osé. Mais il a bien fallu que je le lise un peu pour savoir à qui il appartenait. Et j'ai été particulièrement intéressé par le passage que j'ai découvert par hasard. »
« Chat... »
« Un peu de patience ma Lady. » Il grimpât sur le toit pour qu'elle ne puisse l'atteindre et ouvrit le journal à la page qu'il avait lu plus tôt. Il entreprit alors de lire le fameux passage dont il avait pris connaissance. « Cher Journal, Oh là là, on a frôlé la catastrophe aujourd'hui. Chat noir et moi on venait d'arrêter un supervilain et comme j'avais utilisé mon luckycharm, il me restait plus beaucoup de temps et j'ai failli me détransformer devant Chat Noir. J'ai dû courir à toute vitesse pour trouver un endroit où redevenir Marinette sans que personne ne me voie. Heureusement que Chat Noir ne m'a pas suivi. Je crois qu'il voudrait bien savoir qui je suis, curieux comme il est. Je vois que tu me connais bien ma Lady, ce félin se mourrait de connaître ton identité secrète. »
« Chat Noir, ce n'est pas drôle. Redonne-le moi. »
« Dans un instant princesse. » Et il continuât sa lecture. «Mais ça, c'est hors de question, personne ne doit le découvrir. Trop tard ma Lady! »
Pour toute réponse, elle grognât alors qu'il poursuivait le récit.
« Sacré Chat Noir, ça fait pas si longtemps qu'on se connaît et pourtant c'est comme si on était ensemble depuis toujours. Enfin, je veux dire qu'on combat les vilains ensemble, hein. Non parce que, y'a rien entre nous. C'est juste mon partenaire. Euh non, plutôt mon coéquipier. De toute façon, c'est pas du tout mon genre de garçon. » Chat Noir lui lançât un regard peiné. « Je suis déçu ma Lady, je pensais pourtant que tu me trouvais plutôt Chat-rmant et super héroïque. »
Elle roulât les yeux et s'assit avec un soupir impuissant alors que son partenaire poursuivait la narration. « Il est un peu trop sûr de lui et il fait tout le temps des jeux de mots, pas très drôle. Bon ok, c'est pas toujours aussi catastrophique que Chat, euh que ça. Et puis, faut souvent qu'il fasse le malin quand on est en mission et moi j'aime pas les garçons qui font ça. » Il interrompit une fois de plus sa lecture pour faire part de ses commentaires. « Allons Princesse, mes jeux de mots sont hilarants et tout à fait attachant.
« Si tu le dis Chaton. »
Avec un sourire satisfait, il reprit sa lecture. « Bon je suis un peu dure avec lui, je suis bien contente qu'il soit là. Sans son aide, j'arriverais pas à combattre tous ces supervilains. Avec son superpouvoir, le cataclysme, il peut détruire tout ce qu'il touche et c'est quand même bien pratique pour ralentir un ennemi. Finalement, on forme une belle équipe Chat Noir et moi. » Il bombât le torse de fierté. « Je suis content de voir que tu t'en rends compte Bugginette. C'est vrai qu'on forme une super équipe. »
« Ouais ouais. »
Le meilleur était à venir et le félin le savait. Il prit son ton le plus moqueur pour continuer son récit. «Mais tu sais, je crois bien qu'il est un peu amoureux de moi sauf que moi celui que j'aime c'est Adrien. Chat Noir est loin d'être aussi parfait qu'Adrien. » Il eût alors un regard espiègle que Marinette n'était pas certaine d'aimer. « Content de voir que tu as remarqué mes sentiments pour toi ma Lady. Il semble que j'aie un rival. Il faudra peut-être que je m'occupe de cet Adrien. »
« Chat, je te jure que si tu touches à Adrien... »
« Sshh. Laisse-moi poursuivre, ça s'annonce de mieux en mieux. » Là-dessus, il poursuivit. « En fait, même si c'est vrai qu'il a beaucoup de qualités. Il se bat très bien et puis je peux toujours compter sur lui. D'accord, si y'avait pas Adrien, je regarderais peut-être Chat Noir autrement. » Il se forçat à avoir l'air diabolique.
« Chat... tu n'oserais pas. »
Il ne répondit même pas et retournât à sa lecture. « . Oh là là mais qu'est-ce que je raconte, un monde sans Adrien, c'est horrible. Impossible, fait comme si j'avais rien dit. Allez hop, on oublie. C'est fini pour aujourd'hui. À bientôt cher journal. » Il refermât le journal et tournât tranquillement son regard vers sa partenaire.
« C'est ma seule chance de salut ma Lady? Un monde sans Adrien? »
Elle n'était pas certaine d'aimer ce qu'elle entendait, elle ne reconnaissait plus son partenaire. Il était descendu du toit et, le journal à la main, s'approchait d'elle d'un air menaçant. Sans même s'en rendre compte, elle reculait devant la progression de son compagnon. Avant même qu'elle ait temps de remettre de l'ordre dans ses pensées, elle était aculée au pied du mur.
« Chat, tu me fais peur. »
« Je ne suis pourtant pas venu ici pour te faire peur ma Lady. Je veux dire, tu ne souhaiterais tout de même pas un monde sans Adrien mais tu sembles penser que sans lui, tu t'intéresserais à moi. Et si je te donnais ce que nous voulons tous les deux? »
« Chat, je comprends pas. Ne fais pas de mal à Adrien, tu veux. »
« Je n'ai aucune intention de faire mal à Adrien. »
Elle commençait à s'affoler alors qu'il s'était arrêté à quelques centimètres de son visage.
« Je saisis pas. » Elle avait l'air totalement effrayé.
Il posât les mains sur ses épaules et prit un ton apaisant pour la rassurer. « Ma Lady, je t'aime et je ne veux que ton bonheur. »
« ah... ah oui? »
« Oui... et pour cela, je suis prêt à te donner tout ce que tu veux. Je suis prêt à te donner Adrien. »
« A... Adrien. Chat... c'est ridicule... tu ne peux pas... »
« Détransformation! »
Le regard affolé de l'adolescente ne s'apaisait pas alors qu'elle assistait à la métamorphose de son partenaire et son rythme cardiaque ne diminuât définitivement pas quand elle reconnût la personne devant elle.
« A.... Adrien? C'est bien toi? »
« Le seul et unique Bugginette. »
« Mais... comment? Pourquoi? »
Il posât un doigt sur ses lèvres. « Sssssshhh! Prends le temps d'assimiler Mari. »
D'une main, il dirigeât la tête de sa partenaire sur son épaule. Elle restât légèrement crispée mais passât tout de même les bras autour de son cou.
« Et promets-moi quelque chose ma Lady? »
Un peu perdue, elle soufflât « Quoi? »
« Garde ton journal bien en sécurité dans ta chambre. »
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