La deuxième fois (Jeudi)
Il était rare que ce soit Marinette qui doive réconforter Alya. Mais voilà que cette dernière était présentement dans tous ses états alors qu'elle confiait ses craintes à sa meilleure amie dans la petite chambre au-dessus de la boulangerie.
« Et si c'était encore pire? »
« Arrête Alya, ça ne peut pas être si terrible que ça. »
« Tu comprends pas Mari, tout est allé de travers. Tu peux pas imaginer, une vraie cata! »
« Allons, on parle juste de sexe là, non? »
« Juste de sexe... non c'est pas juste du sexe, c'était notre première fois. Il fallait que ce soit parfait. »
« Les choses ne sont pas toujours comme on les espère. »
« Évidemment, attends un peu que toi et Adrien vous vous lanciez dans l'aventure, tu... »
Elle s'interrompit en voyant l'air gêné de sa copine.
« Quoi? Tu vas pas me faire croire que... »
Rouge comme une pivoine, Marinette hocha la tête.
« QUOI? COMMENT? OU? QUAND? Pourquoi tu m'as rien raconter. »
La vérité était que cette fameuse interaction avait demandé l'intervention de Ladybug et Chat Noir afin qu'ils puissent enfin se retrouver incognito. Marinette ne savait donc pas trop comment la raconter à Alya sans se compromettre.
« Arrête, c'est quasiment rien. Et tu étais tellement dans tous tes états que j'osais pas raconter et... »
« Attends un peu. Dis-moi au moins : c'était bien? »
Toujours embarrassée, la demoiselle opina mais changea vite de sujet.
« Oui mais il ne s'agit pas d'Adrien et moi présentement mais de toi et Nino. Comment est-ce que ça peut être aussi catastrophique? Impossible que ce soit à ce point.»
« Tu veux parier? »
« Allez raconte-moi, c'était quoi le problème? »
Alya se lança dans le récit de cette fameuse première fois. Ce n'était pas une chose qui s'était mal déroulée, c'était, en fait, l'ensemble de l'œuvre. Au départ, le fait qu'ils étaient, tous les deux, extrêmement nerveux n'avait pas aidé.
Ils avaient eu peur de réveiller les petites sœurs d'Alya qui dormaient dans la chambre d'à côté. À tout moment, un ou l'autre s'arrêtait en pensant avoir entendu l'une d'elles pleurer ou marcher dans le couloir. Au moment de s'embrasser, Nino, terriblement agité, avait mordu la langue d'Alya.
Et ça ne s'arrêtait pas là. La demoiselle avait insisté pour mettre le condom à son copain mais sa main avait glissé et elle avait par mégarde donné un coup dans les testicules du garçon. Quand la douleur fut enfin estompée, ils avaient réussi à placer la protection mais l'échange ne dura pas très longtemps car Nino, trop excité, avait eu toutes les misères du monde à se contenir. Il y aurait pu avoir un rappel, mais, pour rajouter à leur malheur, au moment où ils s'étaient confortablement blottis l'un contre l'autre pour reprendre leur souffle, une des petites sœurs était arrivée en pleurant à cause d'un cauchemar. L'ambiance était complètement gâchée.
Marinette tentait de retenir son hilarité en écoutant le récit. Elle essayait de se mettre à la place de sa meilleure amie et de s'imaginer ce qu'elle aurait ressenti si tout cela leur était arrivé à Adrien et elle. Mais bon, leur contexte était tellement différent et enfin, c'était Adrien; elle ne pouvait se l'imaginer autrement que parfait.
« Et là Nino m'a invité chez lui ce soir. Ses parents sont partis pour la fin de semaine et il voulait que je dorme chez lui. Qu'est-ce que je vais faire Mari? Et si c'était aussi catastrophique? »
Cette fois-ci Marinette ne put s'empêcher d'éclater de rire.
« Oh Alya, je crois que le pire est passé. Vous allez pouvoir prendre votre temps et personne ne vous dérangera. Tout va bien se passer. »
« Tu as des conseils pour moi? Je veux dire, tu as surement remarqué des petites choses qu'Adrien avait plus aimées? »
« ALYA? »
« Quoi? Allez s'il te plait? Je veux tellement tellement lui plaire. »
« NON! Ça ne te regarde pas et de toute façon, c'est pas parce que ça plait à Adrien que ça va plaire à Nino. »
« Bin voyons, les gars sont tous pareils là-dessus. »
Marinette secoua la tête. Oh non, personne n'était semblable à Adrien sur aucun point et elle était étonnée qu'Alya, aussi amoureuse qu'elle était, puisse croire cela.
Les deux jeunes filles changèrent donc de sujet de conversation et il fût alors bientôt temps pour la journaliste d'aller rejoindre son amoureux. Alors qu'elle quittait la boulangerie, elle se retourna pour envoyer la main à Marinette.
« Souhaite-moi bonne chance? »
« Je crois que la chance n'a rien à voir. Fie-toi à l'amour. Tout va bien aller Alya. »
Nino était assis sur son lit, nerveux, attendant la venue de sa copine. Il avait passé l'après-midi avec Adrien et avait réussi à lui soutirer quelques trucs qui pourraient l'aider à satisfaire complètement sa copine.
La dernière fois avait été toute une catastrophe, il se demandait comment il allait pouvoir encore regarder la jeune fille dans les yeux sans rougir. Il aurait dû être capable de se contenir plus longtemps, mais l'aurait-il fait qu'ils auraient probablement été surpris par la petite sœur en larmes. Mais ça, c'était de l'histoire ancienne, il devait apprendre de ses erreurs et rendre cette soirée parfaite pour Alya.
Ce soir, ils ne risquaient pas de se faire surprendre et les quelques trucs que lui avaient fournis son meilleur pote ne pouvaient pas nuire. Adrien lui avait fourni une bouteille de vin qui ne manquerait pas de plaire à la demoiselle et Nino était arrêté cherché quelques petites collations. Il avait placé des chandelles dans le salon pour créer une ambiance romantique. Il n'avait pas l'habitude de ce genre de démonstration, mais son ami l'avait bien conseillé et il allait suivre à la lettre chacune des consignes.
On sonna à la porte et il ne put s'empêcher d'être nerveux alors qu'il quittait le confort de sa chambre pour aller affronter la lionne qu'était sa douce moitié. Quand il ouvrit la porte, ce fut pour rencontrer le regard embarrassé de la journaliste.
Il s'approcha tranquillement pour aller l'embrasser mais la nervosité lui faisait pratiquement oublier le mode d'emploi et ce ne fut guère convaincant. Ils se séparèrent donc rapidement. Il rougit et baissa le regard, lui saisit la main et l'entraînât dans le salon où il avait monté son scénario.
En entrant dans la pièce, les yeux de la fille brillèrent. En plein milieu, il avait installé une couverture sur laquelle les attendaient vin et collations. Il avait des chandelles disposées çà et là et on entendait un des morceaux préférés de la jeune fille qui jouait en arrière-plan.
« Oh Nino, c'est magnifique! »
C'était magnifique mais cela mettait aussi beaucoup de pression sur les épaules de la demoiselle. Elle ne pouvait ignorer ce que son copain avait probablement en tête. Elle se tourna vers lui et remarqua qu'il avait l'air tendu. Cette soirée ne commençait pas comme elle l'aurait souhaité. Tous deux était sous l'effet du stress et, disons-le, c'était tout sauf excitant.
Le garçon lui pointa la couverture.
« Les dames d'abord. »
Elle alla prendre place à un bout de la couverture alors que Nino alla à l'autre. Il versa du vin dans la coupe de sa douce et s'en versa ensuite. Il leva le verre pour porter un toast.
« À la fille que j'aime. »
Elle eut un sourire attendri. Cela ne ressemblait réellement pas à Nino de se comporter ainsi. Peut-être y avait-il un peu d'Adrien là-dessous. Ce qui voulait dire que son copain avait réussi là où elle avait échoué et que le modèle avait été beaucoup plus généreux que Marinette en fait de conseils. Plus généreux, ou moins avisé... parce que justement, ce genre de situation était loin de ressembler au couple dont il était présentement question.
Ils se lorgnaient timidement et en silence, prenant une gorgée par-ci, une bouchée par là. La lueur des chandelles devenaient un handicap alors qu'ils avaient peine à bien voir ce qu'ils faisaient. L'appréhension les rendait muets, aucun sujet de conversation adéquat ne leur venait en tête. La nervosité, jumelée à tous ces facteurs, fit en sorte qu'au moment où Nino vint pour prendre une autre gorgée, sa main rata sa cible et fit basculer la coupe de vin, en envoyant sur la couverture, la nourriture et Alya. De surprise, elle donna un coup de pied sur la bouteille qui elle, se vida sur le jeune homme.
La scène qui en suivit était désolante. Il n'y avait plus de vin, plus de nourriture, plus de couverture et deux adolescents tâchés de vin rouge qui craignait que l'histoire soit sur le point de se répéter. Ils se regardaient, déstabilisés.
« Al, je suis désolé. Attends, je vais chercher quelque chose pour nettoyer. »
« Non, je vais t'aider. »
Tous deux entreprirent de ramasser ce qui restait de leur goûter. La couverture et les serviettes servant à nettoyer le dégât avaient vite pris le chemin de la machine à laver et les bougies proprement éteintes. C'est quand ils en eurent terminé avec toutes ces tâches qu'ils se jetèrent un coup d'œil et prirent conscience qu'ils étaient aussi tous les deux dans un sale état.
Ils éclatèrent de rire en même temps; ils faisaient vraiment tout un duo. Avec un éclat dans l'œil, Nino fit une suggestion à sa copine.
« Une douche? »
Un sourire apparu instantanément sur le visage de la rousse.
« Ça peut être intéressant. »
Voilà quelque chose qui leur ressemblait beaucoup plus. La vapeur, la peau glissante, les possibilités qu'offraient la douche... le stress s'évanouit d'un coup. Cette fois-ci, il le sentait tous les deux.
À peine avaient-ils franchi le pas de la porte de la salle de bain, Nino s'était jeté sur sa partenaire, l'embrassant passionnément en lui enlevant ses vêtements.
« Dis donc, tu perds rien pour attendre mon beau. »
« Tu veux rire. Je veux te montrer de quoi je suis capable. »
« Tout doux, on est deux à vouloir faire nos preuves, tu sais. »
Elle termina de se déshabiller alors que le garçon faisait partir la douche avant de lui-même se dénuder.
Elle lui jeta un regard appréciateur, de haut en bas.
« Tu sais que tu n'as rien à envier aux modèles. »
Il sourit. « Pourquoi? Tu as un modèle dans ton entourage avec qui me comparer, peut-être? »
Elle avança vers lui avec un air séducteur. « Peut-être... mais je ne l'ai jamais vu en tenue d'Adam et avec ce que j'ai devant moi, je n'en ai même pas envie. »
Il lui prit la main pour l'attirer contre lui et l'embrasser. Ainsi collée sur son homme, elle sentait son érection palpiter contre son ventre. Elle se défit brièvement.
« Il y a quelqu'un qui demande de l'attention on dirait. »
Il reprit possession de ses lèvres en hochant la tête frénétiquement. La gardant bien contre lui, il recula tranquillement pour les attirer tous les deux sous l'eau chaude. L'expérience était incroyable. Les deux métis avaient le sang chaud et dans un tel environnement, où toutes les sensations prenaient une autre dimension, ils étaient dans leur élément.
Nino passa les mains du dos aux fesses de la jeune fille. Il la souleva de terre et la colla contre le mur de la douche pour l'embrasser toujours plus passionnément, sur la bouche, dans le cou, sur la mâchoire, sur les seins. La rousse avait enroulé les jambes autour de ses hanches et chaque mouvement de son bassin effleurait le pénis du jeune homme.
« Al... je sais pas combien de temps je peux tenir. » Il la laissa doucement reprendre pied et entreprit de lui caresser les flans. « Ta peau qui glisse. » Il lui embrassa les épaules. « L'eau chaude... » Il alla lui lécher un sein. « Tu m'excites trop... »
Elle passa les mains dans les cheveux de son amant et alla lui souffler à l'oreille. « Je vais le prendre comme un compliment. » Elle mordilla doucement le lobe. « Mais j'ai une solution pour toi. »
Il s'écarta pour la regarder dans les yeux. « Ah ouais? »
Elle se mordit la lèvre en opinant. Puis elle commença doucement à déposer des baisers dans son cou, puis ses épaules. Elle descendit ainsi de son torse à son nombril puis, rendu à la hauteur de son sexe, elle l'empoigna d'une main et y posa doucement les lèvres.
Le jeune homme ferma les yeux sous la sensation. « C'est ça ta solution? Tu m'aides pas du tout là. »
Elle le lâcha quelques secondes le temps de lui expliquer. « Laisse-toi faire, tu dureras plus longtemps le prochain coup. De toute façon, ici on a pas de protections sous la main. »
Il eut un rictus. « Bon point. » Puis il se laissa aller à la sensation alors que sa copine avait repris le contrôle des opérations. Elle y prenait elle-même plaisir. Pas que la sensation soit particulièrement agréable, après tout, c'était fatigant pour la mâchoire et comme elle ne pouvait pas tout prendre dans sa bouche, elle mettait aussi à contribution une de ses mains. Mais les grognements que Nino poussait lui procuraient une satisfaction qu'elle n'avait jamais ressentie auparavant. Faire plaisir à son homme lui amenait du plaisir. Elle se sentait femme, elle se sentait adroite.
Il s'échappa bientôt quelques gouttes du gland du garçon que la demoiselle décela par le goût salé. Comme de fait, le DJ s'était mis à respirer plus difficilement et ses râles étaient plus profonds.
« Al... je vais... je... »
Elle n'eut le temps que de retirer sa bouche, et lui ouvrit les yeux pour voir sa semence couvrir la poitrine de sa partenaire. Elle était à genou devant lui, le regardant, les seins couverts de son sperme. C'était définitivement la chose la plus sexy à laquelle il avait jamais assisté.
Alya était curieuse; elle caressa ses seins, étalant par le fait même la substance visqueuse. Elle porta ensuite un doigt à la bouche, son copain leva un sourcil interrogateur.
« Je voulais savoir ce que tu goûtes. »
« Et alors? »
« Pas mal. »
Il l'aida à se relever et les deux amoureux entreprirent de se laver l'un l'autre. Le savon glissant, les bulles qui se promenaient sur leurs corps respectifs, ils savaient tous les deux que cette soirée n'était pas terminée. Malgré la satisfaction qu'il venait de ressentir, Nino avait l'intention d'y aller pour au moins un autre tour. La douche s'éternisa; caresse, baiser, mots doux, il n'y avait aucun argument pour qu'ils mettent fin à ce moment, jusqu'à ce que l'eau froide les chasse de leur éden.
Ils s'essuyèrent rapidement, ils avaient mieux à faire. Nus, en amour, excités, ils se dirigèrent vers la chambre à coucher. Le périple fut ponctué de nombreux arrêts où chacun s'affairait à séduire l'autre davantage, mais ils finirent par arriver. Et là, Nino prit délicatement sa copine par la taille, alla la coucher sur son lit et se pencha dans son cou.
« C'est à mon tour de goûter. »
La simple annonce envoya un choc électrique à travers tout le corps de la journaliste. Son amant avait commencé à remonter la main du genou à la cuisse. Il l'agaça en passant de la cuisse à l'aine et promena cette même main de son ventre à sa poitrine. Elle émit une protestation.
« Impatiente? »
« D'après toi? Merde arrête de m'agacer. »
« À vos ordres madame. »
Il traça une ligne de baiser de sa mâchoire à son pubis, s'arrêtant au passage pour témoigner de l'affection à ses deux seins. De sa langue, il fit le tour de son nombril avant de la descendre doucement pour atteindre son entre-jambe. Là, il fit une pause pour bien étudier le territoire. Il commença par doucement y entrer un doigt. Sa partenaire tressailli sous le geste, il en entra alors un deuxième et il entendit sa respiration s'accélérer. Doucement, il y alla de mouvement de va et vient mais une réelle envie de littéralement goûter à sa copine le poussa à cesser ces attentions pour aller embrasser la fleur qu'il avait devant lui.
Il plaça la bouche à son entrée, lui embrassa son sexe comme s'il s'agissait de ses lèvres. Il sortit la langue pour en faire le tour. Lorsqu'il passa sur le clitoris, Alya frissonna. Il adorait cela; il adorait expérimenté, il adorait faire frémir, gémir et fondre sa copine. Il refit le mouvement circulaire deux ou trois fois puis, il plongea la langue à l'intérieur de la demoiselle. Là, il y avait une quantité appréciable de son essence à aller cueillir. Sa copine avait un goût légèrement sucré, un peu épicé. Bien qu'il n'ait jamais goûté rien de tel, c'était une saveur familière, Alya ne pouvait goûter autrement. Il promena la langue un instant dans cette cavité; il découvrait avec un malin plaisir.
Gardant tous ses sens en alerte pour comprendre ce qui ferait plaisir à sa rousse, il changeait de mouvement à intervalle régulier. Il était plus difficile de satisfaire une femme qu'un homme et Nino l'apprenait présentement à la dure. Il était évident qu'Alya appréciait de par les sons qu'elle émettait, mais il sentait que ce n'était pas encore tout à fait ça. Il changea de stratégie et alla plutôt s'attaquer au clitoris de sa belle. Bingo, il y avait à peine quelques secondes qu'il s'affairait à cette endroit qu'il sentait la demoiselle commencer à trembler sous ses caresses.
« Nino... continue... c'est trop... c'est... »
Avec le sourire d'un vainqueur, il redoubla d'effort, continuant à harceler de sa langue, le minuscule bout de chaire qui lui semblait avoir gonflé. Peu de temps s'écoula avant que l'adolescente ne se raidisse sous ses attentions. Elle cria le nom du garçon et lui agrippa le cuir chevelu dans un geste désespéré. Il continua les coups de langues jusqu'à ce que la tempête soit passée. Puis, sentant la jeune fille se relaxer à nouveau, il revint se placer à sa hauteur pour l'embrasser à nouveau.
Elle sentit rapidement l'excitation du son copain contre sa cuisse.
« On dirait que quelqu'un est réveillé. »
« Avec les cris que tu pousses Babe, impossible qu'il reste endormi. »
« Donnons-lui du travail alors. »
« Il ne demande que ça. »
Ils reprirent les baisers et les caresses mais le jeune homme était impatient de vite retrouvé la cavité chaude et étroite de sa copine, cette fois-ci, avec une toute autre partie de son corps. Il étira le bras pour rejoindre sa table de chevet et y prendre un condom.
Comme il allait le déchirer, Alya stoppa le geste.
« Attends! Laisse-moi faire tu veux? J'aimerais me reprendre pour la dernière fois. »
Il parut hésiter un moment mais lui fit un sourire taquin.
« D'accord Babe mais cette fois-ci, prends-en soin sinon, tu peux dire adieu à la famille nombreuse. »
Elle l'embrassa et le regarda tendrement dans les yeux. « Famille nombreuse hein? Il va falloir commencer tout de suite à pratiquer. »
Elle lui prit le préservatif des mains et en déchira l'emballage délicatement, presque sensuellement. Elle sortit la protection de son étui alors que Nino s'était assis tout près d'elle, laissant son membre bien dressé à sa disposition. Un bref regard au sexe de son homme, le temps de placer le condom bien au bout de l'organe, puis elle plongea son regard dans le sien en le déroulant lentement jusqu'au bout.
Ceci étant fait, elle donna une poussée à son partenaire qui retomba sur le dos. Elle se mit à quatre pattes pour le surplomber. « Tu crois durer combien de temps. »
« T'inquiètes pas, tu auras tout le temps qu'il faut pour être totalement satisfaite Babe. »
Elle se positionna bien au-dessus de l'érection du garçon et se descendit dessus à une vitesse délibérément lente, trop lente au goût de son partenaire.
D'impatience, il se saisit des hanches d'Alya et termina la descente, se méritant une exclamation de la jeune fille; un mélange entre le plaisir et la surprise. Il donna ensuite un coup de rein pour signifier qu'il voulait de l'action.
« Tu veux que je reprennes les rennes Babe? »
« Tu m'en crois incapable peut-être? »
Il se releva et pris le dessus avant-même qu'elle n'ait le temps de réagir.
« Je suis certain que tu es en capable. » Son regard s'assombrit légèrement, sans être menaçant; Nino paraissait d'un coup plus viril. « Mais je veux avoir le contrôle. »
Les dernières paroles firent frissonner Alya, elle n'avait jamais vu son amoureux ainsi et elle n'allait pas s'en plaindre. Un Nino dominateur c'était carrément excitant. Elle passa les bras autour de son cou. « Je suis toute à toi. »
Il se lécha les lèvres. « Parfait ! »
Il commença alors à s'enfoncer en elle, d'abord doucement, puis il accéléra la cadence. Mais il n'y alla pas de son plein potentiel, pas tout de suite. Il voulait découvrir d'abord; découvrir les cris qu'il pouvait en retirer, découvrir comment les parois chaudes de sa douce caressait son pénis à chaque pénétration, découvrir qu'elle réaction il obtenait quand les coups étaient plus brusques, plus doux, plus rapides, plus lent.
Il attrapa les jambes d'Alya et les passa sur ses épaules. Ainsi, il discernait de nouvelles sensations et récoltait de nouvelles réponses. La jeune femme semblait plus sensible dans cette nouvelle position. Elle avait fermé les yeux, paraissait se concentrer sur des sensations inédites, s'y abandonner complètement.
« Nino... »
C'était le seul mot qu'elle était capable de prononcer, elle donnait l'impression d'être en transe, en proie à un rêve particulièrement réelle. Elle ouvrit les yeux mais ne semblait pas le voir. Elle avait commencé à enfoncer les doigts dans son dos et sa respiration se faisait de plus en plus irrégulière.
« Nino... »
« Oui c'est ça crie mon nom Babe. »
« Nino... »
« Oh Al, t'es une foutue déesse, tu le sais ça? »
Il continuait son rythme, maintenant les jambes de sa copine alors qu'elle semblait à bout de souffle, sans plus aucun contrôle sur son corps. C'était lui qui menait le bal. Contrairement à toutes ces situations où il suivait Alya à l'aveugle, il était présentement en tête des opérations. En même temps qu'ensemble, ils découvraient leur style, ils découvraient leur rôle respectif dans cette aventure et semblaient totalement satisfaits de cet état des choses.
« Nino... »
« T'aime ça Babe, tu veux que je continue. »
« Nino... Ni... »
Elle ne dit plus rien et ferma les yeux. Le garçon n'eut conscience que d'une longue plainte avant que sa partenaire ne revienne à la surface, complètement exténuée, mais nageant en pleine extase. Lui s'était arrêté pour lui donner une chance de reprendre ses esprits.
« Satisfaite Babe? Mais je te laisse pas tomber, pas encore. » Il avait laissé ses jambes mais recommença les mouvements.
Toujours sensible de l'orgasme qu'elle venait d'atteindre, Alya réagissait à chaque coups qu'il lui portait. Le seul souvenir de la sensation qu'elle venait de connaître l'amena rapidement à un deuxième orgasme, encore plus puissant que le premier. Son homme lui laissa encore une brève pause pour s'en remettre mais recommença rapidement la douce torture.
« T'en veux encore Babe? Il m'en reste encore. Je t'ai promis de durer cette fois. »
Maintenant qu'il avait trouvé son rythme, le point faible de sa copine, son penchant envers la domination complète de sa partenaire, il voulait prouver sa valeur. Il allait lui faire oublier le désastre de la première fois, il allait lui donner envie de se retrouver sans son lit aussi souvent que possible.
Alors qu'elle atteignait un troisième orgasme de cette manière, il prit le temps de l'admirer; admirer la courbe de son cou alors qu'elle arquait le dos de plaisir, admirer ses lèvres rougies à force d'y enfoncer les dents, admirer ses yeux à moitié fermés de plaisir, la sueur qui perlait entre ses seins. C'était lui qui provoquait cela chez elle, c'était sa femme, une femme trop belle à ses yeux pour être réelle. Et alors que ces pensées lui traversèrent l'esprit, il senti qu'il atteignait son apogée. Il cria le nom d'Alya au moment d'éjaculer et elle ouvrit les bras pour l'accueillir quand il vint la rejoindre sur le lit.
« Qu'est-ce que tu en dis Babe? »
« Quoi? »
« J'ai fait amende honorable? »
« On a toujours été deux là-dedans. »
« Deux? C'est probablement notre chiffre chanceux. »
« En tout cas, c'est définitivement pas le un. »
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