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L'appel des sens (Mercredi)

Il ne voulait pas écouter leur conversation, mais depuis qu'Adrien avait commencé à rendre visite à Marinette le soir en tant que son alter-égo, il avait, sans le savoir, les oreilles toujours à l'affut des confidences de l'adolescente envers sa meilleure copine. Il faut dire en sa faveur, que son rôle de superhéros le dotait de sens un peu plus aiguisés que la normale, même sans le costume. Ces deux facteurs firent en sorte qu'il ne manqua rien de ce que la demoiselle raconta cette soirée-là alors qu'ils étaient avec Alya et Nino, en route pour le cinéma. Il écoutait tout de même d'une oreille la conversation de son meilleur pote, mais ce qui se passait à l'arrière était beaucoup plus intéressant.

« Tu sais Mari, c'est tout à fait normal. Tu as dix-neuf ans et tu n'as pas laissé un homme te toucher encore. Pas étonnant que tes hormones crient famine. »

« Arrête, c'est peut-être juste ce que j'ai mangé. »

« Vraiment Mari, tu me fais trop rire. J'ai jamais entendu qu'une indigestion pouvait déclencher ce ...genre de réaction à ...cet endroit. J'espère que tu as des sous-vêtements de rechange. »

« Tu sais que t'es pas drôle, là. »

« Sérieusement, il faudrait vraiment que tu te tapes un mec. Peut-être que... enfin, tu sais qui, accepterait de te dépanner. » Elle avait dit cela avec un signe de tête vers les garçons qui marchaient devant elles.

« ALYA! Non! J'ai fait une croix sur lui de toute façon. Après tout, il peut avoir la fille qu'il veut et il doit en profiter largement. »

Adrien, de son côté, n'avait aucune idée de qui elles pouvaient bien parler. L'individu en question semblait plutôt comblé de pouvoir ainsi se taper conquête par-dessus conquête, mais son cœur cria victoire face à la défaite de ce rival qui n'en était plus un. Il ne l'enviait pas du tout: avoir toutes les filles de la terre ne valait rien si on ne pouvait avoir Ladybug... ou tout récemment dans la tête du modèle, Marinette. Il s'était réservé pour l'une d'elles au grand désespoir de son meilleur ami qui aurait bien aimé le voir profiter de son statut de mannequin.

« Il te reste toujours une option. »

« C'est hors de question. »

« Arrête, il se pointe pas à ton balcon que pour tes beaux yeux, je suis certaine qu'il n'attend que cela. »

« C'est un gentleman. »

« C'est un garçon quand même, et l'habit moulant, le corps de rêve, le statut de superhéros, pas étonnant que tes hormones te donnent du fil à retordre. Ton corps te cris de te laisser tenter ma belle. Laisse donc le gros matou t'amener au paradis. »

« Tu fais de la projection là. »

« Ne tourne pas le projecteur sur moi, je suis parfaitement comblée de ce côté. »

Marinette ne souhaitait vraiment pas que la conversation se tourne vers les exploits de Nino. Alya n'était pas très discrète quant à sa vie sexuelle, pas avec elle en tout cas. Elle avait le don de mettre sa meilleure copine mal à l'aise et bien sincèrement cela l'amusait. Marinette elle, ne voyait rien de drôle à tout cela. En fait, elle se sentait à part face à ce monde dont elle ne connaissait rien et au fond d'elle-même, elle enviait un peu sa copine.

Mais, Chat Noir? Voulait-elle vraiment se donner à un garçon qui avait dû en connaître des centaines avant elle. Il avait toujours été respectueux et galant avec elle, il n'avait même jamais insinué dans ses gestes ou ses paroles qu'il voulait avoir ce genre de relation avec elle. Mais elle savait qu'Alya avait raison, il ne dirait probablement pas non. C'était un charmeur après tout.

"De toute façon, il ne doit pas attendre après moi."

"J'en suis pas si sûre."

"Arrête. C'est de Chat noir qu'on parle, le plus grand flirt de Paris."

"Tu es certaine de ce que tu dis."

"Tu pourrais me prouver le contraire."

Alya ne savait pas quoi répondre mais son instinct lui disait que le superhéros en avait réellement après sa copine et que ses sentiments étaient sincères. Elle ne serait pas surprise d'apprendre que le félin était toujours puceau. Il n'avait pas été choisi pour rien, un cœur en or devait se cacher dans la poitrine du Dieu de la destruction. Un Dieu... pour la journaliste, il en avait définitivement le corps.

Le principal intéressé était sous le choc; Marinette avait tout faux, Chat noir était loin d'être le Don Juan qu'elle semblait se figurer. Bien au contraire, il n'avait jamais seulement goûté aux douces lèvres d'une femme. À ses yeux, que deux déesses pourraient à jamais satisfaire son idéal. Savoir que l'une d'elle le prenait pour un tombeur à deux sous l'ébranlait.

« Hey mec, tu as écouté ce que j'ai dit. »

Pour être totalement honnête, Adrien avait cessé de porter attention au moment où Chat Noir avait fait son entrée dans la conversation des demoiselles. Elles avaient depuis changé de sujet mais il était resté accroché à l'image que se faisait Marinette de son alter-égo.

"Dis Nino, Mari, tu sais pourquoi elle est toujours célibataire?"

Nino eut l'air d'hésiter un instant, mais il jeta un œil derrière eux pour s'assurer que les filles ne l'entendraient pas et baissa le ton pour informer son ami.

"Ok mon pote, je te dis mais c'est juste parce que c'est de l'histoire ancienne et tu dois quand même faire comme si tu savais rien, compris?"

"Oui... Bien sûr."

"Mari avait ce méga béguin pour toi. Mais bon, Alya dit que c'est du passé. Et là, si elle a quelqu'un d'autre en vue, ça je peux pas te dire mon pote."

"Oooookkaaayyyy." Il ne savait pas quoi répondre. Comme Nino et lui n'avaient pas besoin de mots pour communiquer, le DJ compris que son ami avait besoin de réfléchir un peu à cette révélation. Il mit ses écouteurs sur ses oreilles et laissa Adrien à ses pensées.

Le jeune homme était sous le choc: elle avait le béguin pour lui. Avait était le mot clé à retenir. Pourquoi ne lui avait-elle jamais rien dit? Non plus important, pourquoi s'était-elle désintéressée? Attends une minute, le mec sur qui elle avait fait une croix, celui qui devait se taper pleins de filles... elle ne pensait tout de même pas que... Non non non! Chat Noir puis ensuite lui, elle le voyait vraiment comme un dragueur de première.

Il se tourna discrètement pour jeter un œil aux demoiselles derrière lui. Pas assez discrètement... Alya ne manqua rien du geste du garçon qui regardait son amie avec une lueur étrange dans les yeux. Elle se mit automatiquement en mode entremetteuse; ces deux-là avaient besoin de proximité.

Ils arrivèrent bientôt à destination et, après une brève discussion sur le choix du film, ils achetèrent les billets et les collations avant de se diriger vers la salle. Alya accrocha Nino avant qu'ils ne rentrent.

"Ne pose pas de question et entre le premier dans la rangée."

"Euh... okay babe."

Nino prit les devants et choisit une rangée au hasard. Il y entra et Alya le suivit de près en lui murmurant. "Ne laisse pas de place de l'autre côté."

Il hocha la tête et s'arrêta au dernier banc libre. Il savait par expérience qu'il ne fallait pas questionner les plans d'Alya. De plus, il était évident qu'elle ne souhaitait pas mettre la puce à l'oreille de leurs deux amis. Aussitôt qu'il se fut assis, sa copine prit la place juste à côté de lui. Marinette fut la troisième à s'asseoir et Adrien nota avec satisfaction qu'il devrait s'asseoir au côté de la jolie demoiselle.

Au moment de prendre place, une odeur particulière vint lui chatouiller les narines. Ce n'était pas une odeur désagréable, au contraire, mais c'était une odeur qui lui était inconnue. Tournant la tête en direction de Marinette, il constata que ce parfum émanait d'elle. Mais ce n'était pas celui qu'elle portait habituellement, il n'était même pas certain qu'il s'agissait d'un parfum. C'était plus suave, plus organique, plus chaleureux et ça réveillait en lui des réactions, disons-le, plutôt inadéquates considérant l'endroit où ils se trouvaient. Mais il n'y avait rien à faire, il ne contrôlait plus cette partie de son corps. Tout ce qu'il pouvait faire, c'était de tenter de le dissimuler sous le sac de popcorn où, pour son plus grand supplice, Marinette plongeait régulièrement la main.

Dire qu'il était déstabilisé serait un euphémisme. Il avait déjà remarqué que son odorat était de beaucoup plus aiguisé depuis qu'il était devenu Chat Noir, mais là, ça devenait carrément un problème. Son corps au complet le trahissait alors que le parfum enivrant émanant de Marinette semblait ne pas vouloir s'évaporer. Sa main se dirigeait d'elle-même vers la jeune fille, il voulait l'arrêter mais... en fait, voulait-il vraiment l'arrêter? Que se passerait-il s'il la laissait atteindre sa destination? Marinette était-elle devenue totalement indifférente à son charme?

Il eut rapidement sa réponse alors que le bout de ses doigts atteignait le genou de sa voisine. L'arôme grisant s'accentua au moment du contact. Il n'était pas un expert en la matière, mais il crut à ce moment comprendre la nature de ce parfum et, oh seigneur, cela n'aidait pas sa cause. La seule chose qui lui permettait de se contenir était de savoir qu'ils étaient dans un lieu public parce que Marinette ne faisait rien pour lui faciliter la tâche alors qu'elle laissa échapper un délicieux soupir en effleurant la main tentatrice de la sienne.

La jeune fille ne savait pas ce qui se passait avec Adrien, elle ne savait pas ce qui se passait avec elle-même. Mais la douce caresse que lui avait fait le jeune homme ne lui avait définitivement pas déplus. Alors qu'il retirait sa main, elle n'avait pu s'empêcher de lui témoigner le bien-être qu'il lui avait fait ressentir. Elle le sentit frissonner alors qu'elle l'effleurait à peine du bout des doigts. Allait-il recommencer? Il était préférable que non mais, tout son être n'attendait que cela.

Depuis le matin, il y avait cette chaleur qui persistait au bas de son ventre. Au début, elle croyait à une infection mais dû vite se rendre à l'évidence qu'aucune maladie n'était aussi agréable. Elle savait qu'Alya avait raison, son corps réclamait les attentions d'un homme. Allait-elle se laisser aussi facilement séduire par Adrien et devenir une fille parmi tant d'autre? Mais non, elle valait mieux que ça après tout. Mais pourquoi ce geste du garçon? Savait-il qu'elle en avait désespérément besoin ou essayait-il de juste la gagner pour son propre plaisir?

Il ne pouvait logiquement pas deviner l'état dans lequel elle se trouvait ces derniers temps. Et pourtant, alors qu'il promenait cette main tentatrice sur son avant-bras, elle sentait qu'elle pourrait simplement se retourner et lui sauter littéralement dessus. Comment un simple contact sur quelque chose d'aussi banal qu'un bras pouvait être aussi grisant?

Adrien aurait voulu stopper les caresses envers son amie, mais il n'y avait rien à faire. C'était cette odeur, comment pouvait-il résister? Après avoir paresseusement chatouillé le bras de la demoiselle, il alla simplement entrelacer ses doigts avec les siens. Ainsi emprisonner, il ne pourrait plus rien se passer de compromettant, n'est-ce pas? C'était sans compter la volonté de Marinette.

La main du jeune homme emprisonnée dans la sienne, elle les posa doucement sur sa cuisse et sentit alors que lui gigotait un peu nerveusement. Était-elle allée trop loin? Attendez une petite minute, Adrien était-il présentement dans le même état qu'elle? Oh seigneur! Où cela pourrait-il les mener? Comme si elle s'était brûlée, elle relâcha d'un coup sec la main de son compagnon qui lui jeta un regard inquiet, mais respecta tout de même la volonté de Marinette. Elle croisa alors les jambes pour se redonner une contenance et joignit les mains sur ses genoux.

Le modèle était un peu surpris de la réaction de sa voisine. Le revirement de situation était totalement inattendu; comment avait-elle pu en quelques secondes à peine, se rapprocher puis le rejeter? Quel cheminement avait-elle fait dans sa tête? Était-ce la culpabilité? Mais la culpabilité envers qui? Il ne voyait aucun garçon dans sa vie: que lui et Chat Noir. Chat noir!!! C'était probablement ça. À ce moment, il savait exactement ce qu'il ferait de sa soirée. Il n'avait pas l'habitude de la visiter deux soirs d'affilés mais il savait qu'il ne tiendrait pas en place s'il ne le faisait pas. Il avait besoin de réponses.

En attendant, la fameuse odeur persistait et Adrien avait toutes les misères du monde à se contenir. Marinette était plus bouleversée que jamais alors que la chaleur de la main de son restait vive sur la sienne, bien longtemps après qu'elle l'ait rejeté. Le film lui échappa totalement, son esprit ne cessait de vagabonder du côté d'Adrien, se demandant ce qu'il avait en tête. Cela n'arrangea en rien sa situation; les hypothèses lui apportant des pensées qu'elle n'oserait jamais dire tout haut. Pourquoi ce garçon était-il si épouvantablement sexy.

Ils réussirent tout de même à passer au travers l'épreuve mais Alya fut déçue de les voir rentrer chacun chez soi au moment de se dire au revoir. Elle et Nino devaient se presser de se rendre à un diner familial mais la journaliste pris tout de même le temps d'attirer Marinette à part pour lui donner un conseil qui la fit rougir comme jamais.

"Alya!"

Tout en rejoignant son copain elle lui lança en riant. "C'est pour ta santé ma belle. Crois-moi, tu iras beaucoup mieux après."

Et Marinette était maintenant seule chez elle à se demander s'il ne valait pas mieux suivre ce judicieux, mais combien embarrassant conseil. Ses parents étaient sortis en amoureux, sa meilleure amie était occupée ailleurs et aucune chance que Chat noir ne vienne la visiter, il ne le faisait jamais deux soirs de suite. Elle tournait en rond dans sa chambre à se demander ce qu'elle pourrait bien faire de sa soirée. Elle avait bien des travaux à terminer ou des tenues à coudre, mais il lui semblait que dans son état actuel, toute forme de travail finirait en échec. Peut-être que, finalement, Alya avait raison: il valait mieux se débarrasser de cette... disons... tension.

La demoiselle n'avait jamais été très à l'aise avec l'idée de se faire plaisir elle-même. Elle avait essayé quelques fois, mais la gêne l'avait souvent stoppé dans ses élans. Elle n'était même pas certaine d'avoir réussi à avoir un orgasme. Il y avait eu cette fois où ça avait été plaisant, mais pas aussi incroyable que ce que l'on racontait. Elle avait pris sa douche, espérant que ça la calmerait un peu, mais non, il y avait toujours cette envie qui la pressait dans le bas du ventre.

Timidement, elle s'étendit sur sa chaise et glissa sa main dans sa culotte. D'un doigt, elle alla palper cet endroit qui la torturait depuis un moment. Elle ouvrit les yeux de surprise, c'était beaucoup plus mouillé que ce qu'elle n'avait jamais connu. Elle s'installa confortablement et explora un moment, elle fit des mouvements de va-et-vient, courba les doigts pour atteindre d'autres points sensibles, utilisa son pouce pour chatouiller son clitoris. Il y avait de bonnes minutes qu'elle se laissait ainsi aller à ses désirs, chaque petit geste apportant de nouvelles sensations. Elle comprit rapidement ce qui l'amènerait au septième ciel et alors qu'elle répétait encore et encore le mouvement magique, elle sentit une divine sensation s'emparer d'elle. C'était donc ça un orgasme? Il manquait un petit (enfin pas si petit que ça) quelque chose pour la satisfaire complètement mais essentiellement, cela avait vraiment fait du bien. Il fallait qu'elle recommence... bientôt... très bientôt... Serait-elle capable d'en avoir un autre là, tout de suite? Alors qu'elle se questionnait sur cette possibilité...tap tap tap.

Elle leva la tête incrédule. "Chat Noir!"

Le superhéros s'était torturé l'esprit avant de prendre sa décision finale; allait-il aller la voir ou pas? Évidemment, en entrant chez lui, il était sauté dans la douche pour enfin combler le désir qui l'avait littéralement tourmenté pendant des heures. S'il était pour rendre visite à son amie, il fallait éviter d'avoir l'air trop déplacé; surtout maintenant qu'il savait quelle sorte de préjugé elle entretenait envers sa vie sexuelle.

Et justement, cela était un point en faveur de sa visite à la demoiselle; il voulait absolument clarifier ce malentendu. Voilà pourquoi il était maintenant en route vers la boulangerie, moitié nerveux, moitié exalté, en se demandant comment il pourrait bien aborder le sujet. Aussitôt atterri sur le balcon, il tapa.

Il prit un instant à Marinette avant de venir ouvrir la trappe, mais sitôt fait, le félin se glissa dans sa chambre et là, il comprit qu'il était dans le pétrin. L'odeur qui l'avait tenaillée toute l'après-midi était pratiquement cent fois plus forte. Son odorat un coup transformé se décuplait et si on y ajoutait les récentes activités de la demoiselle, le superhéros n'avait plus aucune chance de salut.

Il n'avait plus aucun contrôle sur son corps non plus. Mais sa tenue ne lui laissait que bien peu de chance de cacher ses réactions. Il fallait qu'il trouve un moyen de se sortir de cela au plus vite.

"Chat! Je ne t'attendais pas."

"Euh... non, je sais. Je passais dans le coin et je voulais juste te faire un bref salut. Alors.. Bien... salut."

Il vint pour quitter mais elle le retint d'une main sur son épaule.

"Merde Marinette, ne me touche pas. Ne me touche surtout pas." Pensait-il alors qu'il se tournait vers elle.

"Attends, tu ne voulais pas rester un peu."

Il jeta un œil à la demoiselle, elle n'était vêtue que de son pyjama consistant en un short et un t-shirt. Elle avait les joues légèrement rosées, les yeux brillants et les cheveux un peu en bataille.

"Je... je ne peux pas rester. Ladybug m'attends."

Mensonge... mais lui ne savait pas qu'elle le savait.

"Ah oui et pourquoi donc."

"Bin euh... pour des trucs de superhéros... tu vois?"

"Chat Noir, tu es un bien mauvais menteur."

Elle avait posé son autre main sur la deuxième épaule du garçon qui espérait réellement qu'elle ne baisserait pas le regard de sitôt.

"Je ne mens pas... je..."

"Chat. Pourquoi tu veux partir tout d'un coup?"

Les oreilles de Chat Noir s'affaissèrent alors qu'il avait l'air d'un petit garçon pris la main dans le sac.

"S'il te plaît Mari, laisse-moi partir."

"Pourquoi? Qu'est-ce que j'ai fait? Dis-le-moi!"

Il se mordit la lèvre. Il savait d'expérience qu'avec Marinette, la meilleure solution était la franchise.

"C'est pas ce que tu as fait... c'est... c'est ton odeur."

Elle ouvrit les yeux de frayeur. "Oh seigneur Chat Noir, je m'excuse. Je ne pensais pas sentir mauvais, je... je sors de la douche et..."

"NON NON NON, ce n'est pas ça, tu ne sens pas mauvais du tout... au contraire. Ton odeur elle... enfin... elle... je voudrais pas faire une bêtise tu vois."

Elle l'étudia un moment, elle ne comprenait pas vraiment. Quel genre d'odeur pouvait-elle bien dégagée? C'est à ce moment que, au grand malheur du garçon, elle baissa le regard. Au départ, elle l'avait fait que par réflexe en plongeant dans ses pensées, mais elle ne manqua malheureusement pas de remarquer ce que le garçon souhaitait tant lui cacher. Il était difficile de l'ignorer alors que le costume semblait vouloir exploser sous l'érection du jeune homme.

Il avait souhaité qu'elle ne remarque rien, mais son regard lui confirmait ses soupçons.

"Mari, je... je vais partir d'accord. Je... je dois m'en aller... je peux pas."

"C'est moi qui fait ça? Je veux dire... l'odeur... c'est de ça que tu parles?"

"Mari, je suis désolé, je peux pas le contrôler. Laisse-moi juste m'en aller mourir de honte ailleurs."

Elle n'avait pas remarqué qu'elle le tenait toujours fermement par les épaules. Il était réellement mignon dans sa vulnérabilité. Peut-être que c'est ce qui lui fallait après tout, un garçon avec de l'expérience.

Il écarquilla les yeux alors que le visage de la demoiselle se rapprochait du sien. Savait-elle vraiment ce qu'elle faisait?

"Mari, tu joues avec le feu."

"Brûle-moi!"

"Et puis merde." Il passa les mains dans son dos pour la rapprocher de lui et posa les lèvres sur les siennes. L'un comme l'autre émit un gémissement de bonheur. En ne brisant pas le contact avec sa partenaire, il les coucha tous les deux sur le lit, où il intensifia ses gestes. L'odeur était omniprésente autour d'eux et elle gagnait en puissance. Il se décolla pour regarder sa princesse dans les yeux.

"Mari, je sais pas ce qui se passe avec toi, mais ton odeur, elle me rend dingue."

La jeune fille était possédée par le désir, il ne lui importait plus qu'il soit un Don juan ou qu'il ne veuille qu'une seule nuit. Elle voulait qu'il la satisfasse totalement, qu'il comble le besoin qui l'aliénait.

"Tant mieux Chaton!" Et elle retourna l'embrasser.

Ils se prêtèrent à ce jeu pendant un bon moment mais les doutes commençaient envahir l'esprit de la demoiselle. Chat Noir était-il le partenaire idéal pour la satisfaire jusqu'au bout? Après tout, mise à part la détransformation, elle n'avait aucun autre moyen de se défaire de son costume de Ladybug. En était-il de même pour son partenaire?

Alors qu'il avait laissé sa bouche pour l'embrasser sur la mâchoire et dans le cou, elle lutta fort contre sa volonté pour poser la question. "Chat?"

"Mmmm?"

"Ton costume, il s'enlève?"

Le superhéros se mit à genou et la regarda d'un haut avec un grand sourire. Elle le fixa dans les yeux un moment, mais son regard dévia vite vers sa main qui avait attrapé sa cloche et la descendait doucement, laissant graduellement entrevoir le torse du garçon.

"Oh Seigneur" fut tout ce qu'elle réussit à articuler alors qu'elle ne pouvait se détourner de la vision devant elle. C'était parfait, il était parfait. Il avait descendu la fermeture éclair jusqu'en bas du nombril et retiré le haut de son costume.

Avec un clin d'œil, il lui dit "Gardons un peu de mystère pour plus tard."

Il se pencha doucement pour passer une main dans le dos de Marinette et ainsi la soulever. Pendant ce temps, son autre main s'affairait à relever le chandail de sa partenaire. Comprenant son intention, elle lui donna un coup de main et se défit rapidement de la pièce de vêtement. Voyant qu'elle ne portait pas de soutien-gorge, il eut un air extatique.

"Une vraie déesse!"

Elle rougit. "Arrête... non, ils sont... enfin, peut-être un peu petits.

"Moi je te dis qu'ils sont parfaits."

"Arrête, tu as du en voir des centaines bien mieux que cela et...

"Hey" Il attrapa son menton et la força à le regarder en face. "Des centaines? Attends une minute, tu me prends pour quoi, un Don Juan qui passe ses soirées dans le lits de centaines de filles."

"Peut-être pas des centaines, mais... je veux dire, il doit bien y en avoir eu quelques-unes non?"

"Non!"

Elle parut stupéfaire. "Non? Non comme dans il y en a pas eu beaucoup."

"Non comme dans, il n'y a pas eu du tout."

"Quoi? Tu te fous de moi."

Il prit un air sérieux. "C'est pas toutes les filles qui dégagent cette odeur à des milles à la ronde."

"Des milles à la ronde?" Elle n'en croyait pas ses oreilles. Il la prenait pour quoi? "Mais attends une minute, je..." Elle fût interrompue par le rire du félin et comprit rapidement qu'il se payait sa tête. Elle n'eut pas le temps de dire un mot qu'il avait commencé à embrasser sa poitrine et promener sa main de son genou en remontant vers la cuisse. Au lieu de protestations, ce fut un gémissement de plaisir qui sortit de la bouche de jeune fille.

Il remonta lui faire des baisers dans le cou et elle en profita pour lui chuchoter à l'oreille. "Chat Noir, j'ai besoin de toi, s'il te plait. J'aimerais que tu me fasses jouir."

La sensation que déclenchèrent ces paroles fut presque douloureuse pour le jeune homme. "Mari, si tu me dis des choses comme ça sur ce ton là, je risque de ne pas tenir assez longtemps pour te faire jouir."

Elle sourit, elle ne pensait jamais qu'elle pouvait avoir cet effet là sur Chat Noir et, de surcroit, d'être la seule au monde à avoir jamais pu bénéficier de la sensualité féline du superhéros. "Je crois pas avoir besoin de beaucoup de temps pour être satisfaite. Tu es juste parfait Chaton."

"Parfait?"

Tout en se tortillant sous les caresses du garçon, elle hocha la tête. Il passa les mains chaque côté de la jeune fille, de haut en bas, de façon lente et délibérée. Elle se demandait alors comment une torture pouvait être aussi agréable. Il atteint finalement le haut de son short et le retira en entraînant la culotte par le fait même. Elle était nue devant lui, elle était magnifique, elle était désirable. Il voulait cette fille plus qu'il n'avait jamais voulu quoi que ce soit dans sa vie. Il voulait pouvoir profiter de cette vision toute sa vie, il voulait continuer de sentir cette odeur enivrante, il voulait pouvoir entendre ses gémissements tous les jours, toucher sa peau douce à chaque matin et lui goûter, goûter à ses lèvres, à sa peau, à son essence. Il plongea délicatement la tête entre ses cuisse et alla lécher le liquide qui brillait à son entrée, accrochant le clitoris au passage, elle avait un goût sucré et exaltant à la fois.

Le geste envoya un choc électrique dans le corps de Marinette qui poussa un petit cri. Chat Noir voulait entendre de nouveau ce son. Il réitéra le geste et cette fois-ci, retira une plainte plus profonde.

"Continue Chaton."

Il entra sa langue en elle et alla chercher la moindre goutte de ce liquide idyllique. Au moment où il passait la langue à un point précis, il entendit le souffle de la demoiselle se couper. Il avait trouvé l'endroit. Il y donna encore quelques coups de langues et s'attira des cris désespérés de sa partenaire.

Toutes ses manifestations de plaisirs, mélangées à l'essence divine de Marinette lui faisait tourner la tête et l'excitait de façon exponentielle. Il sentait que s'il ne la pénétrait pas tout de suite, il allait littéralement virer fou. Il se redressa et sans prévenir, retira le reste de son costume.

Sentant que Chat Noir avait cessé ses attentions elle releva la tête pour le voir flambant nu. Son membre érigé l'appelait. Il était de taille appréciable et sentait presque doté d'une vie qui lui était propre. Elle tendit la main pour l'empoigner et en récolta un grognement qui augmenta la chaleur entre ses cuisses. Le félin se pencha vers elle pour l'embrasser alors qu'elle y allait de va et vient sur le pénis de son partenaire. Il se plaça entre les jambes de la demoiselle et elle le positionna avant de le lâcher et lui faire un sourire pour lui signifier qu'elle était prête.

"Je vais y aller doucement Princesse."

"Arrête de tourner autour du pot et vas-y, fais-moi l'amour."

Avec un clin d'œil aguichant il donna un coup de hanche pour la pénétrer totalement; c'était une sensation incroyable, incomparable. Elle poussa une petite exclamation de douleur et il lui jeta un air inquiet.

"Ça va, t'inquiète pas, continue"

Il ressorti lentement et retourna rapidement en elle. C'était encore meilleur, il sentait son pouls battre à travers son sexe et chaque coup l'aliénait toujours un peu plus. Se rendant compte que cette fois-ci, elle n'avait émis aucun son, il recommença, puis recommença. Bientôt, elle émit de nouveaux gémissements mais ce n'était assurément pas des cris de douleurs.

"Princesse, je tiendrai pas longtemps."

Il continuait de pousser en elle, encore et encore. "Continue Chaton, n'arrête pas... je... je vais... aaaaaaaahhh." Puis, plus un son.

Elle tremblait de plaisir alors qu'il continuait à se mouvoir en elle, sentant qu'il allait bientôt la rejoindre. Elle n'arrivait plus à parler tant l'orgasme était puissant et il commençait presque à s'inquiéter quand finalement elle cria plus fort qu'elle ne l'avait fait depuis le début, entrant ses ongles dans le dos du jeune homme comme si sa vie en dépendait. La douleur finit d'exciter le superhéros qui donna un dernier coup sec et laissa sa semence se libérer bien au fond de la demoiselle. Le dos arqué, les yeux fermé, il tenta de retenir les manifestations de son plaisir mais échoua lamentablement alors que de sa gorge sortir ce qui ressemblait presque à un rugissement.

Quand les spasmes de plaisirs furent passés, il se laissa retomber aux côtés de la demoiselle qui s'en remettait encore. Haletants, ils tournèrent le regard l'un vers l'autre et se sourirent.

"Alors Princesse, est-ce que j'ai réussi ma mission?"

"Réussi? Tu crois que j'en ai terminé avec toi?

Le rictus du félin s'élargit. "Oh, mais c'est qu'elle est gourmande la princesse."

"Et tu vas t'en plaindre peut-être."

"Tu veux rire. Laisse-moi quelques minutes et je suis à ton service."

"Oh mais j'en attends pas moins d'un superhéros."

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