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Chap25-Kayla



Des photos de la défunte sont affichées un peu partout dans le lycée. Mais pourtant l'atmosphère est toujours la même qu'avant. Et je ne m'attendais pas à ce que ça change. La majorité ne connaissait pas vraiment Kenya donc c'est assez normal que sa mort ne les affecte pas plus que ça.
Mais il est clair qu'il y en a bien un que ça affecte plus que d'autres, mon cher professeur de philosophie qui n'a pas pointé le bout de son nez de la journée. Est-il entrain de pleurer toute les larmes de son corps? Est-il entrain de se morfondre dans un bar du coin? Ou s'est-il tout simplement éclipsé dans la peur que la police ne remonte à lui? Cette dernière hypothèse est peu probable puisqu'il n'est clairement pas au courant de la grossesse de son ex copine, mais après tout, les messages qu'ils échangeaient pourraient tout aussi bien le mettre dans le pétrin, car aux yeux de la loi leur relation est tout bonnement considérée comme de la pédophilie. En tout cas, il avait bien connaissance des risques qu'il courait mais il ne s'attendait sûrement pas à ce qu'elle meurt du jour au lendemain.
Je sors de mes songes quand je me sens tout à coup tirer par le bras dans un coin sombre du couloir.

-Tu leur as dit qu'elle était enceinte?

Maya. Malgré la faible luminosité je peux discerner de l'inquiétude sur son visage recouvert de maquillage. Pourquoi elle me pose cette question? Et était-elle obligé de m'aborder de cette manière pour en parler?

-Oui je leur ai dit.

Et là son visage se décompose un peu plus.

-Pourquoi!?

Elle me demande sérieusement pourquoi j'ai dit la vérité?

-Bah parce que ça les aiderait dans l'enquête Maya.

-Tu leurs as dit que j'étais au courant?

-Non pourquoi?

Et là elle soupire. Un soupire de soulagement.

-Parce que je leurs ai menti. Je ne voulais pas être mêlée à cette affaire et encore moins dévoiler son secret. Merci de ne rien dire.

Et sur ces mots elle s'en va. Cette fille a un sérieux problème. Elle ne se préoccupe que de sa poire. J'en viens même à me demander si la mort de son amie la réellement affectée. Quoi qu'il en soit j'ai juste envie de me casser d'ici.
Je me dirige vers la sortie principale puis je m'avance dans le parking. Aujourd'hui il y a une autre personne qui a brillé par son absence, monsieur Tyron. Je me demande ce qu'il peut bien être entrain de foutre pour ne pas être venu aujourd'hui. Il est sûrement entrain de se bourrer la gueule avec des meufs comme à son habitude Kayla. Non, il a changé. Il m'aime. Peut-être qu'il te le fait juste croire pour pouvoir mieux profiter de toi, il t'a adoucit Kayla maintenant il te tient et il peut te détruire à tout moment il est encore temps de mettre fin à tout ça. La ferme putain de conscience, je ne suis pas encore une experte en amour, mais je sais que je lui ai donné sa chance, je sais que je nous ai donné une chance. Je ne fais pas confiance aux gens certes, mais je suis prête à essayer, maintenant la ferme.
Tandis que j'essaye de faire taire mes pensées négatives à l'égard de Tyron, je remarque la présence de madame Jones juste devant moi. Qu'est ce qu'elle fait ici? Elle doit être sûrement venu régler quelques petits détails administratifs avec l'école ou un truc du genre. Mais j'ai un mauvais pressentiment. Plus je m'avance vers elle, plus je distingue une mine mis triste mis en colère sur sur son visage. A ce moment précis, mon estomac se noue. Les policiers ont sûrement dû lui faire part de mes aveux. Ça fait déjà prêt de trois jours que leur fille est morte et j'ai tellement été préoccupée par ce que je ressentais que j'en ai oublié d'adresser mes condoléances aux parents. Après tout c'était leur seul et unique enfant.
Il faut que je le fasse maintenant.

-Madame Jones? Je suis sincèrement déso...

Je n'ai pas le temps de finir ma phrase que je reçois une énorme gifle contre ma joue. Tellement violente que je me retrouve abasourdie et me rétame par terre. Ça fait mal.
Pourquoi elle a fait ça!?

-Pourquoi tu racontes des conneries sur ma fille!? Hein!?
elle me hurle.

Ma paume toujours contre la zone douloureuse de mon visage, je fixe cette femme complète hystérique me traiter de menteuse.
Elle croit que j'ai menti par rapport à la grossesse? Qu'est-ce que ça m'apporterait bordelle!?

-Je n'ai pas menti...

-Ferme la! Ma fille était tout ce qui avait de plus modèle! Elle ne fréquentait pas de garçon et n'avait pas d'activité sexuelle. Alors, arrête de la déshonoré et vas tout de suite dire aux policiers que tu racontais des sottises!

Kenya était modèle? Elle n'avait pas d'activité sexuelle? Elle est sûre que l'on parle de la même personne? Tout laisse à penser qu'elle ne connaissait véritablement pas qui était la véritable Kenya. Je vois que madame cachait bien son jeu.
En même temps je comprends, si elle montrait cette facette d'elle à ses bourges de parents elle risquait d'être reniée et mise à la porte.
Quoi qu'il en soit, cette femme finira bien par accepter la vérité un jour ou l'autre.
Au moment où je la vois s'apprêter à m'assener une nouvelle claque, un bras vient la stopper dans son élan.
Léo.

-Arrêtez ça sinon j'appelle la police.
menace-t-il en lui lançant un regard intimidant.

Elle le regarde quelques secondes avant de libérer son bras de son étreinte puis tourne son regard assassin vers moi.

-Tu n'es qu'une sale petite salope. Ne t'avise même pas de te montrer à son enterrement.

Et sur ces mots prononcer d'une manière tellement amère, elle s'en va.
Léo se précipite donc à ma hauteur pour m'aider à me relever. C'est à ce moment que je constate que la moitié du lycée venait d'assister à la scène. Ils sont là tous à me fixer, à me juger, à se questionner.

-Ça va?
le grand brun me questionne.

Si ça va? J'ai littéralement envie de fondre en larmes à cet instant précis. Si ça va? Je viens de me faire gifler par la mère de ma camarade qui est morte. Si ça va? Cette événement vient de raviver la culpabilité qui me rongeait.
Si ça va? Bien sûr que non ça ne va pas. J'ai juste envie de rentrer chez moi et pouvoir déverser toute les larmes que je suis entrain de contenir.

-Oui... ça va.
j'accompagne ce mensonge d'un léger sourire.

Il me fixe quelques secondes avant de continuer:

-Allez on s'en va.

Là dessus, il me prend la main et nous commençons le trajet vers ma maison.
Je suis très silencieuse, après tout qu'est ce que je devrais dire? Je n'ai aucune envie de parler, et il semble l'avoir compris.
On marche toujours en se tenant la main, et je me surprends à ne pas trouver ça dérangeant. Il m'a aidé, et son aura m'apaise.
Mais ce n'est pas pour autant, que mes pensées négatives arrêtent de me torturer l'esprit.
« Tailles-toi les veines c'est tout ce qui peut t'apaiser » résonne en boucle dans ma tête.
Stop! Arrête ça! Je ne veux pas! Je ne veux plus!
C'est pourtant la seule chose qui t'aide dans ce genre de situation et toi même tu le sais Kayla.
Cette petite voix a peut-être raison.

-On est arrivé.

Je lève les yeux du sol que je fixais jusqu'à là et aperçois belle et bien ma maison. Mais je me surprends à ne pas avoir envie d'y entrer. Parce que je sais qu'à la seconde où je franchirais la porte de ma chambre, je commettrai un acte dont j'en serai peu fière.

-Merci.
j'articule.

Des remerciements très légers, mais je suis réellement reconnaissante pour ce qu'il a fait. Alors je me retourne prête à entrer dans ma demeure, prête à laisser ma douleur m'envahir, parce qu'il y à longtemps j'ai compris que ça ne servait à rien de lutter.

-Je peux te raconter une histoire?
Il me surprend.

Me raconter une histoire? Pourquoi?
Je me tourne vers lui intriguée et hoche la tête en signe d'approbation. Alors il s'assoit sur une marche du palier et je l'imite.

-Un jour en primaire mon grand frère m'a foutu une grosse baffle. Vraiment une grosse, le genre qui te laisse une marque et en plein milieu de la cours. Il ne m'a jamais dit pourquoi, mais à l'époque lui et moi on ne s'appréciait pas vraiment, fin... c'est plutôt lui qui me martyrisait un peu...

Il a un grand frère? Il ne m'en avait jamais parlé, ce qui ne m'étonne pas.
Attends... il essaye réellement de comparer nos deux situations?

-Du coup quand je suis rentrée à la maison, j'étais en colère et j'en avais marre. Devine ce que j'ai fait.

-Tu l'as frappé en retour? Tu as dit à tes parents? Tu as cassé tous tes jouets?

-Non, non et non.

-Qu'est-ce que tu as fait alors?

-J'ai fugué!

Et là il éclate de rire, ce qui est contagieux parce que je me mets aussi à rigoler. Fuguer? C'est assez surprenant.

-Du coup du haut de mes sept ans j'ai fait mon sac, qui était plus rempli de jouets que de vêtements et d'autres trucs qui m'auraient sûrement été utiles... j'étais vraiment con comme tu peux le constater. Mon sac fait, je suis sortie de la maison, je ne savais pas où j'allais. Je marchais sans aucun but, je n'avais aucun plan tout ce que je savais c'est que j'étais remonté contre mon frère et que je ne voulais plus qu'il me tiraille.
J'ai donc marché jusqu'à un parc. Et devine encore quoi?

-On t'a volé tes affaires?
j'essaye encore de deviner.

-Non. Il s'est mis à pleuvoir!

-Non!
ajoutè-je avant de rigoler encore une fois.

-Si! J'étais bête, seul en pleine nuit, sous la pluie et affamé. J'ai réfléchis pendant près de deux heures et j'ai capitulé. Je suis rentré chez moi où j'ai trouvé mes parents morts d'inquiétude. Ils avaient même voulu alerter le FBI! Ils m'ont pris dans leurs bras et m'ont demandé de ne plus jamais faire ça. Ensuite à ma grande surprise mon frère m'a pris dans ses bras et s'est excusé. Et là, je me suis senti super bien.
il termine son histoire.

-Contente que ça se soit bien terminé.

Il ancre subitement son regard dans le mien avant d'ajouter:

-Tout ça pour te dire que ce genre d'événement futile ne doit pas te pousser à faire des choix que tu regretteras. Et je suis sûre que cette femme s'en voudra pour ce qu'elle t'a fait.

Et là je n'arrive plus à soutenir son regard. Comment a-t-il deviné que je m'apprêtais à faire une bêtise?
En tout cas je le remercie parce qu'il m'a changé les idées et clairement dissuader.

-Maïs bon... je bavarde beaucoup trop. Je vais te laisser, bonne soirée Kayla.

Et sur ces mots il se lève sans même me laisser la possibilité de lui répondre. Je l'observe se diriger vers sa maison jusqu'à y pénétrer. Je sais pas mais ce mec, il m'apporte quelque chose de bien.
"Si vous voulez être heureux, il ne faut pas chercher à fuir le malheur à tout prix. Il faut plutôt chercher comment et grâce à qui l'on pourra le surmonter." Boris Cyruline.




****
Madame Jones y est allée un peu fort quand même vous ne trouvez pas?😭
Je ne publie plus très régulièrement mais pour compenser je fais de longs chapitres celui-ci contient près de deux milles mots!
Merci à tous ceux qui lisent les œuvres.

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