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Chap2-Tyron


-Vous savez où est passée Kayla?
questionne Chloé.

Les membres au tour de la table répondent tous négativement sauf moi qui n'est pas du tout intéressé par leur conversation.
J'ai bel et bien remarqué l'absence de Kayla, mais j'ai préféré y faire abstraction. Comment du jour au lendemain tu as pu autant te désintéresser d'elle? C'est simple, j'ai vu que je commençais déjà trop à m'attacher alors le mieux à faire était de prendre mes distances. J'en avais marre d'être esclave de mes sentiments que j'avais apparemment laissé trop facilement se révéler, j'en avais marre de ne plus seulement me préoccuper de ma petite personne, j'en avais marre d'être devenu fragile.
Je n'avais pas prévu tous ces événements et encore moins cet attachement. Ça ne faisait pas parti de mon plan et il était de mon devoir de vite revenir à moi. Je ne me reconnaissais plus.
Ainsi, depuis son absence je mène une vie tout à fait monotone. Entre soirées, lycée et médoc on ne peut pas dire que je m'ennuie on ne peut pas dire que tu t'amuses non plus Ouais peut-être, mais qu'est-ce-que j'en ai à foutre?
Son absence ne m'est que bénéfique. Donc je ne vois pas pourquoi je devrais m'attarder à parler d'une personne qui est déjà presque plus qu'un souvenir à mes yeux. Oui je suis ignoble.

-Chloé ne t'inquiète pas, elle finit toujours par revenir comme une fleur.
S'enquit Kenya.

<<Comme une fleur>> à l'entente de ces derniers mots je manque d'éclater de rire. Ce sont eux qui se prétendent être ses soi-disant amis? Ils ignorent que pendant qu'eux ils vivent leurs merveilleuses vies d'adolescents, leur chère amie est coincée le cul entre deux chaises. Son père et sa mère. Il est clair que Kayla est une maître en ce qui concerne duper son entourage. C'est à applaudir.
En passant, je ne comprends toujours pas pourquoi la bande de lolirock star continue à s'assoir à notre table malgré le fait que j'en ai fini avec Maya. Il faudra que j'y remédie, parce que ça devient déjà chiant.

-Elle a raison, comme la dernière fois.
Ajoute Maya.

Elles me donnent même envie de gerber. On dirait mes parents. Bercés par les illusions. Je crois que j'ais eu ma dose pour aujourd'hui.
Je me lève donc. Si soudainement que les regards intrigués de mon entourage se retrouvent rivés sur moi.

-Noah, Peter, Andrew on fait comme à dit.
laché-je sans plus d'explications.

Ils aquiescent d'un signe de tête et je m'éclipse. Il me reste encore un peu de temps avant que la pause s'achève alors il faut que j'en profite.
Honnêtement je ne sais pas où je vais, tant que je m'éloigne de la bande d'ados inintéressants... Vivement la fête de ce soir.
Je suis étonné lorsque je comprends où mon être me mène. Sous le chêne. Je ne comprends véritablement plus rien.
Au fur et à mesure que j'avance je distingue le proviseur accompagné d'un homme vêtu d'une salopette en jean, de grosses bottes vertes et de gants de couleurs similaires. En gros un jardinier.
Quand je suis assez près d'eux je réussie à entendre des brides de leur conversation.

-Donc il faudrait couper cette arbre.
lance l'homme de la cinquantaine.

-Waouh il est vraiment vieux! C'est rare de voir un chêne aussi majestueux.
Ajoute le jardinier.

-Oui oui exacte. Mais il devient déjà encombrant, et je ne suis pas un grand amateur d'arbre. Donc coupez le.

Il veut couper le vieux chêne!? Hors de question.
C'est donc d'un pas calme que je m'avance vers eux et fais volte face au connard qui me sert de proviseur.
Il me lance un regard interlocuté et je commence:

-Monsieur le proviseur, avec tout le respect que je n'ai pas pour vous, vous n'allez pas démolir cet arbre.

Face à mon objection doublé de mon manque de respect, j'observe les yeux du vieux con s'écarquiller.

-Mais pour qui vous vous prenez! Je suis votre proviseur je vous interdit de me parler de cette manière. Et que vous le vouliez ou non ce cache vu va disparaître. Allez, déguerpissez avant que je ne vous mette des heures de colle.
Vocifére-t-il énervé.

-Bon, je pense que je ne me suis pas bien exprimé. Vous allez laisser cet arbre en paix sinon, vous ne serez plus bénéficiaire de la générosité de mes parents. N'oubliez pas qui finance votre trou à rat. Restez à votre place.

Ces paroles suffisent pour le calmer. Je sais qu'à ce moment précis il aimerait me foutre son poing dans ma tronche mais non il ne le fait pas, il arbore une mine colérique et demande au jardinier de le suivre car il faudrait tondre la pelouse.
Il me laisse le traiter comme de la merde tout ça à cause de l'argent.
L'argent peut nous faire perdre notre dignité, notre âme. Ceux qui en possèdent vivent comme des rois et sont tout permis à l'opposé de ce qui n'en ont pas. Ce monde est gouverné par l'argent. C'est répugnant. Je ne suis pas du genre à me servir de mon nom de famille, mais c'est parfois la seule solution dans ce genre de situation.
C'est ainsi que enfin seul, je soupire et m'installe sous la plante. Pourquoi je l'ai protégé ainsi? Je ne sais pas. La princesse de pierre m'a peut-être transmis son intérêt pour cet arbre...

***

Voilà un cours de philosophie des plus calme qui se termine. J'ai déjà l'habitude. Je suis devenu presque invisible aux cours du pédophile, tant que je ne le gène pas il ne me fait pas chier.
Maintenant je me dirige chez le dealer pour récupérer mes médocs. Le lycée est déjà presque vide je peux enfin aller au point de rendez-vous.
Je marche dans les couloirs lugubres, l'air est frais un peu trop. J'en aurait presque des frissons.
Au moment où je passe devant le bureau du proviseur, sa porte s'ouvre sur une femme cernée et au regard des plus triste. Vêtue d'une robe noire, et d'escarpins rouge, je reconnais bien là la génitrice de la princesse de pierre. La cause de sa mine triste? Je m'en fiche complètement.
Nos regards se croisent mais je continue ma route. Et j'aimerai qu'elle fasse de même.

-Tyron...
Elle m'interpelle.

Putain... Je me retourne doucement et la fixe en attendant qu'elle parle mais elle ne le fait pas et éclate en sanglot.

-Ça fait plusieurs jours que votre fille ne vient plus au lycée. Son casier a été vidé. Et je suppose que vous êtes venu gérer la paperasse administrative... J'en déduis qu'on vous l'a de nouveau prise.

Elle essuie rapidement ses larmes à l'aide du dos de sa main avant de répondre:

-Non, cette fois j'y suis pour quelque chose.
Je sens le regret dans son regard.

Quoi? Que veut-elle dire par là?

- Je n'avais pas le choix. Il me fait du chantage. Il sait quelque chose qui pourrait bien m'attirer la haine de Kayla...

Je ne dis rien la laissant continuer .

- Je suis la cause de votre séparation désolé.

Voilà elle évoque enfin la partie qui me concerne. Notre séparation? Elle n'est donc pas au parfum. Mais bon, j'avoue que cette situation m'intrigue. Donc Kayla se retrouve dans une situation de prisonnière. Prisonnière de son père. Honnêtement, je ne le voyais pas user de ce genre de méthode mais force est de constater qu'il désire vraiment la garde de sa fille.

-Votre fille vous manque?
questionné-je.

-Bien-sûr qu'elle me manque.

- Vous voulez la récupérer?
J'enchaîne.

-Oui.
Dit-elle ne voyant pas où je veux en venir.

-Bah faîtes tout votre possible pour alors. Ne comptez pas sur moi pour rejouer le chevalier servant.

-C'est impossible sinon il va tout révéler et elle va me haïr.

-Restez alors tranquille et continuer de pleurer toute seule dans votre maison. Soit elle vous haït à New York soit elle vous haït près de vous et vous essayez de vous racheter. Croyez-moi là où elle est, elle doit être déçue de vous.

Elle reste bouche bée. Elle s'apprête à renchérir mais je trace rapidement ma route. J'ai d'autre chose à faire que de jouer le psy d'une mère malheureuse.

***
Je me zieute dans le miroir et tout ce que je vois c'est un monstre. Ma douleur me frappe de plein fouet j'émets un léger grognement et saisis avec poigne la boîte cylindrique afin d'y d'extirper quatre pilules qui se retrouvent rapidement au plus profond de mon estomac.
Je fais pitié.
J'ai beau me dire que je mérite cette douleur mais une infime partie de moi se demande si si je devenais une meilleure personne elle guerrirait. Je n'aurai peut-être jamais de réponse à cette question. Tout ce que je vois dans mes pupilles charbon ce sont les démons qui me rongent l'âme. Comment a-t-elle fait pour être attiré par un mec comme moi? Voilà encore une songe qui restera sans réponse car elle et moi on ne se reverra plus jamais.
C'est la sonnerie de mon téléphone qui me sort de mes sombres pensées. Je sors l'appareil de la poche de mon jogging.
C'est un numéro inconnu.
J'appuis sur la touche verte et plaque l'objet contre mon oreille.

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