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Chap15-Tyron

-Pourquoi autant de nourritures?

-Bah... aujourd'hui c'est un jour spécial, tu as droit à un diner de roi. Sert toi!
s'exclame Laurene.

Je prends une minute pour regarder la table bien remplie. Trop même.
Des crêpes, des steaks, des spaghettis carbonara, des lasagnes, du poisson, des nouilles, des samoussas et de la salade. Je n'ai même pas d'appétit.

-Laurene je t'ai déjà dit que c'est un jour comme les autres, merci mais il faudrait aller distribuer ce repas au sans abris, je n'ai pas très faim. Tu peux mettre les crêpes de côté peut-être que plus tard je les mangerai.

Elle me dévisage triste. Je sais qu'elle essaye juste de me faire plaisir mais ça n'en vaut pas la peine.
Mais pour lui faire perdre cette mine déçue je prends deux samoussas que je dévore rapidement avant de lui faire un léger sourire forcé.
Elle rigole.

-Tu as des miettes tout autour de ta bouche.
pouffe-t-elle.

Je me dépêche de les enlever et tourne les talons. Je n'ai aucun programme pour aujourd'hui. Je suis en congé, et il y a des fêtes chaque soir maintenant. Pour des lycéens qui préparent leur BAC, on boit plus qu'on apprend.

-Tyron.

Qu'est-ce-qu'il fout là lui?
Je me stoppe dans l'attente de ses prochaines paroles.

-Soit prêt à dix-huit heures pile. Porte un costard. Avec ta mère on a été invité à un grand dîner, donc tache d'être présentable.
il m'ordonne.

-Et si je ne veux pas?

-Arrête de faire ton adolescent sous hormones. Ce n'était pas une question mais un ordre, ferme ton clapet et dépêche-toi d'obéir. Ne me contrarie pas.
son ton est sec et amère.

L'homme aux airs suffisants disparaît dans le couloir orné de fresques. Pour qui il se prend!?
Je le déteste à un tel point... Mais je suis impuissant.
Je sers mes poings et ma mâchoire se contracte. Il me traite comme un moins que rien. Si à leurs yeux je ne suis qu'un objet défaillant qu'ils me mettent à la porte! Parce-que s'en ai déjà de trop.
Mais j'en ai l'habitude...
Je me dirige alors vers ma chambre dans le but de faire ce que mon géniteur m'a si gentillement demandé de faire. J'enfile avec nonchalance le seul costard que j'aie avec une chemise ainsi qu'un pantalon, me parfume mets des baskets et me regarde quelques instant dans le miroir comme si je me préoccupais de mon apparence. J'ai obéi comme un bon petit chien et maintenant je dévale les escaliers direction le jardin d'où je discerne une limousine ayant les far allumés je suppose que c'est dans cette voiture que mes bourreaux m'attendent.
Je m'y insère et les retrouves les regards sévères à mon attention.

-Il est dix-huit heures et cinq minutes. Tu es en retard. Je t'ai dit quoi tout à l'heure? Même être à l'heure tu en es incapable.
peste l'homme de la cinquantaine.

Hélène me toise un cours instant puis dépose son regard sur la vitre.
Tandis que moi je fais preuve d'indifférence face à leur animosité. Je ne suis dans cette voiture uniquement parce que je n'ai rien d'autre à faire. Même si j'étais arrivé à l'heure, ils auraient sûrement trouvé une autre remarque pour me réprimander. Parce que c'est tout ce qu'ils savent faire.
Le trajet est long je me demande bien où l'on va. L'atmosphère est pesante et animé par mes quelques soupires. Les deux vieux savourent une coupe de champagne tandis que moi je garde le regard fixé sur la vitre observant tous les paysages qui défilent devant mes yeux.
Qu'est ce que Kayla peut être entrain de faire? Dessiner? Contempler les étoiles? Écouter de la musique? Dîner avec sa mère? Je ne le saurais jamais. Mais j'espère qu'elle se porte bien. Depuis qu'on est en congé je ne l'ai pas revu ni parler une seule fois, trop fier pour lui envoyer le premier message. Mais c'est mon amie. Beurk... utilisé ce terme avec elle me fait bizarre.
On est enfin arrivé. La voiture se gare dans l'immense jardin d'un manoir éclairé par plusieurs lampes d'extérieur. On se croirait dans Cendrillon tellement ça manque de modernité. Je sors de cette caisse et les deux autres font de même Christian prend la main de sa femme et ils s'avancent. Je les suis en regardant tout ce qui m'entoure et je ne loupe pas la grande fontaine située en plein milieu du terrain verdâtre. On monte des escaliers et nous retrouvons sur le palier. Le vieux con cogne deux fois et la porte ne tarde pas à s'ouvrir.

-Bonsoir et Bienvenue messieurs, madame.
dit une jeune femme en nous invitant à entrer.

Mes géniteurs lui répondent en la remerciant tandis que je me contente d'entrer.
La salle est remplie de bourges. Je ne reconnais personne et cette ambiance bien trop snobe me débecte.
Ils me laissent seul et s'en vont saluer des gens. Parfait.
Je me dirige directement vers le bar.

-Un verre de votre champagne le plus cher s'il vous plaît.

Quoi? Tant en profiter pour se bourrer la gueule avec de l'alcool de luxe.
Le serveur me regard étonné avant de répondre:

-Il n'est destiné qu'aux personnes les plus importantes monsieur je peux vous proposez autre chose...

Les personnes les plus importantes?
Pfff, donc j'ai l'air de quelqu'un qui n'est pas "important"? Oui Tyron.

-Servez-le il est avec moi.

Tout mon échine frissonne quand je crois reconnaître à qui appartient cette voix d'aguicheuse.
Le serveur se dépêche de sortir la bouteille et me sert une grande coupe.
Je n'ose même plus y toucher.
La femme de la trentaine prend place à mes côtés et me dévisage d'une manière dérangeante. Elle arbore une robe d'orée dont le décolté est plogeant et dont la fente sur le coté permet d'entrevoir l'une de ses fines jambes. Je n'aurai jamais cru avoir à la revoir après ce qui s'est produit. Juste la sentir à côté de moi suffit pour me donner la nausée. Qu'est-ce-qu'elle me veut?

-Tyron je vois que tu es toujours aussi poli. Bonsoir...
lâche-t-elle le sourire aux lèvres.

- Tu ne pourrais pas aller voir ailleurs si j'y suis? Ta présence me dérange, tu as un sacré culot pour m'adresser la parole de nouveau. Tu n'as pas peur que tout le monde découvre ta vraie facette?

Mon air est lace et ma voix ferme.
Elle trésaille et éclate de rire.

-Tu es toujours aussi amusant et surtout attirant... Je vois que tu as bien grandi, tu es devenu un homme. J'ai juste trouvé bon de prendre de tes nouvelles histoire de savoir comment se porte mon fieul.
Elle porte son verre à ses lèvres et en termine le contenu avant de frotter discrètement sa jambe contre la mienne.

-Je me porte bien, maintenant dégage si tu ne veux pas que je raconte à tout le monde que tu n'es qu'une sale pédophile.
Je peste.

Elle rougit et jette un coup d'oeil autour de nous espérant que personne n'ait entendu ces derniers mots.
Elle me toise offusquée avant de déguerpir. Et enfin je bois d'une trait mon verre.
Les souvenirs de cette salope essayant de coucher avec moi alors que je n'avais que quatorze ans reviennent en flash. J'étais certes un enfant, mais je n'étais pas naïf. Je savais pertinemment que lorsqu'elle enlèvait sa robe devant mes yeux en m'invitant à la rejoindre sur mon lit ce n'était pas pour qu'on joue aux cartes. Elle a essayé d'abuser de moi et je les bien remise à sa place à l'aide de cette même phrase.
Je savoure verre après verre, mais cet alcool doux n'est pas suffisant pour que je me retrouve en état d'ébriété.
Je n'ai qu'une seule envie aller retrouver ma princesse de pierre.
Bah joyeux anniversaire à moi.

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