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Chapitre 11: La parole est d'argent mais le silence est d'or

Quand vient mon tour, je dépose une rose blanche devant la photo de Padma et adresse un pale sourire à Parvati qui pleurait dans les bras de sa mère.

Mcgonagall a tenu organiser une petite cérémonie en l'honneur de la Serdaigle. La directrice a appris ce matin aux élèves la mort de Padma et la disparition de Cho. Personne à part moi n'ayant vu le corps de cette dernière, elle était seulement portée disparue pour l'instant.

- Je suis désolée, murmuré-je à l'intention de Parvati.

Pour n'importe qui, mes mots passent pour une simple marque de compassion mais mes proches savent que c'est bien plus que ça. C'est 3 petits mots sont bel et bien des excuses. La jeune fille n'aurait jamais dû mourir à ma place... Personne ne doit plus mourir à ma place.

Nous avons mis Mcgonagall au courant de notre déduction et elle est d'accord avec nous. Il y a bel et bien une troisième puissance dans la partie. Seulement personne même Ariane ne sait de qui il peut s'agir.

Deux semaines passent après la cérémonie sans accroche. Aucun meurtre, aucune évolution de mes dons non plus, ce qui n'est pas pour me déplaire.

J'ai évoqué au près de Ariane, le fait qu'apparemment j'ai su à l'avance où le meurtre allait se dérouler mais elle n'en sait pas plus que moi. Pour elle, ce n'est pas dû à une vision sinon je m'en serais souvenu, ce qui n'est pas le cas.

Je n'ai encore parlé à personne de mon rêve sur Voldemort. J'ai eu plusieurs occasions mais mon instinct m'en a comme interdit. Je voulais tirer quelques petites choses au clair avant d'en discuter. Comme par exemple l'identité de cette femme et de son enfant. Je suis certaine avoir déjà entendu cette voix mais ma mémoire est comme bloquée.

Pourtant en parlant de mémoire, celle-ci s'est comme qui dirait super développée. Je suis désormais capable de me souvenir de petits détails auxquels je ne croyais pas avoir prêter attention. J'arrive également à retrouver des souvenirs vieux de cinq ou six années. D'après Mcgonagall, ce phénomène s'appelle l'hypermnésie. Ce n'est pas un don commun mais qui pourrait s'expliquer par le fait que je n'ai jamais été capable de me rappeler du soir où mes parents ont été assassinés. Les dons auraient pallié à ce problème qui ne me dérangeait pas.

Et je sais bien que ce n'est qu'un petit aperçu de ce que je pourrais faire d'ici 200 jours.

- Miss Granger ? m'appelle le professeur Flitwick.

Je sursaute, renversant mon encre sur mon parchemin. Je jure entre les dents et lève ma baguette pour éponger la tache bleue avant qu'elle ne recouvre l'ensemble de mes notes.

- Excusez moi, j'étais dans mes pensées.

- Je vois ça. Le cours est terminé depuis deux minutes, vous pouvez y aller.

Surprise, je constate que effectivement j'étais seule dans la salle de cours. Alors que je me lève, une léger vertige me prend. Je m'appuie sur la table pour ne pas tomber.

- Vous allez bien Miss Granger ?

Je lève la tête et vois le professeur Flitwick me regarder l'air inquiet et... soupçonneux ? Mon coeur s'accélère. Il appartient à l' Ordre du Phénix depuis longtemps, fait-il parti de ceux qui pense que ma mort est nécessaire ?

- Oui, une simple nausée. Je crois que le pudding de ce midi a du mal à passer... Je devrais songer à changer de dessert.

Le professeur hoche la tête, l'air peu convaincu. Tu m'étonnes, pensé-je. Cette excuse est la plus pourrie que je n'ai jamais sortie...

J'attrape mon sac et sors de la pièce en titubant légèrement. A peine sortie de la pièce, des chuchotements résonnent dans mes oreilles. Je tente de faire un pas mais le sol tourne tellement que je pose une main contre le mur. Heureusement que le couloir des sortilèges n'est pas souvent emprunté par ce côté-ci.

Les voix me pressent mais je ne parviens par à saisir ce qu'elles dises. Les chuchotements s'amplifient. J'ai l'impression que des centaines de voix parlent en même temps.

Soudain, une main se pose sur mon épaule, faisant taire les voix. Je retiens de justesse un hurlement de peur avant de reconnaître Drago.

- Non mais ça va pas ? Tu vas finir par me faire mourir de peur !

Le Serpentard hausse les épaules.

- Vois le côté positif des choses, au moins ça sera rapide et ça d'épargnera bien des problèmes.

Je grimace légèrement en levant les yeux au ciel. Décidément, il a toujours le mot pour rire....

- Qu'est-ce que tu fais là ? Tu n'as pas cours ?

Drago me regarde l'air inquiet.

- Hermione, il est 19h, les cours sont terminés depuis plus d'une heure.

Mon visage se décompose, je me sens pâlir.

- Quoi ? C'est pas possible ! Je viens de sortir de sortilège qui est mon premier cour de l'après midi !

Pour toute réponse, il me montre l'horloge du couloir. 18h50. Mon cœur ralentit brusquement et mes jambes se dérobent sous moi. Des petites taches noires dansent devant mes yeux alors que je sens Drago me rattraper. La dernière chose que je vois est son regard gris paniqué avant que je ne sombre dans l'inconscience.

J'émerge deux secondes plus tard dans le noir le plus total. Quelque chose ou quelqu'un me souffle sur le visage. Je tourne la tête dans sa direction mais ne voit rien d'autre que le noir. L'air me parait si proche que j'ai l'impression que sa source est à une dizaine de centimètres de mon visage. Pourtant lorsque je tends le bras, ma main ne rencontre que le vide.

J'entends de gens chuchoter pas loin de moi.

- Y quelqu'un ? demandé-je.

Ma phrase résonne autour de moi mais personne ne répond.

- Je vous entends ! Dites moi ce qui se passe.

Les chuchotements s'amplifient tant est si bien qu'ils me paraissent assourdissants.

- Parlez clairement, je ne comprends pas ce que vous dites !

Les voix cessent aussitôt. Pendant un court instant, j'ai peur de les avoir vexé. Puis un nouveau bruit sourd s'élève. Comme un marteau qui tape du bois. Comme des coups sur une porte.

Bam, bam. Bam bam. Bam bam... Bam. Bam. Bam.... Bam...

Comme un percussionniste qui ralentit. Comme la fin d'une musique rythmé...

Bam.... Bam...

Soudain mon cerveau fait un horrible rapprochement.... Comme un coeur qui bat et qui ralentit...

A peine cette pensée formulée, le bruit s'arrête. Les chuchotements reprennent mais cette fois, je sens leur contentement.

- Qui ?! Qui est en train de mourir ?!

Les voix parlent de plus en plus fort et de plus en plus vite. Puis s'arrête à nouveau. Les pulsations du coeur reprennent, toujours plus lente.

- Dites moi, s'il vous plait !! Dites moi un nom, juste un nom !

Soudain tout bruit cesse. Les voix se taisent, le coeur ne bat plus. Assourdie et épuisée par le silence, je me bouche les oreilles et hurle.







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