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Secret Fan Service...


En essayant d'oublier le quotidien monotone d'une vie bien trop usée par les déboires, j'admirais Séoul qui s'étendait orgueilleusement devant moi. Je contemplai le gratte-ciel qui dominait de toute son imposante hauteur le bâtiment dans lequel je me trouvais. Une de ses façades vitrées faisait miroiter le coucher du soleil dont déferlait, de sa magnificence, une rivière de lumière cramoisie.

J'inspirai longuement et me hissai souplement sur le bord du toit.

Une fois debout, j'écartai mes bras en laissant la bise printanière me mordre agréablement la peau.

Je fronçai les sourcils lorsque j'entendis des bruits de pas de course raisonner depuis l'escalier métallique qui menait jusqu'à mon antre de paix...

J'avais espéré être seule, aujourd'hui.

Raté.

Une silhouette traversa le seuil du toit et alors qu'elle se hâtait de fermer la porte, je criai un :

« NOOOON.. !! »

Trop tard.

Le nouveau venu s'adossa contre le mur, visiblement soulagé.

Il ne devrait pas... Car j'avais bien envie de le balancer dans le vide d'un violent coup de pied bien maitrisé dans le cul...

T-shirt noir col v, Jean bleu délavé et des vieilles Timberlands noires au pied.

Il ne manquait pas de style, certes.

Mais de matière grise, oui, peut-être.

Il passa une main à travers ses cheveux indisciplinés et tourna son visage vers moi, semblant enfin remarquer ma présence.

Il portait un masque anti-poussière.

Je vis ses yeux s'écarquiller, d'abord de surprise puis d'affolement.

Il se précipita vers moi en hurlant :

« Non ! NE FAIS PAS CA ! »

Je lui jetai un regard interrogateur, ne sachant comment interpréter son étrange réaction :

« Ecoute, dit-il d'une voix inquiète en s'approchant prudemment de moi, quoi qu'il se passe dans ta vie, ça n'en vaut pas la peine, pense à tout ce que tu es en train de rater... »

Ah d'accord.

C'est vrai que ma vie n'avait pas été facile ces derniers temps mais de là à penser à me suicider...

Enfin, soyons honnête, j'aurais utilisé une balle de pistolet pour ça ou du moins un coup de couteau de cuisine entre les côtes...

Me jeter du toit d'un immeuble ?

Bien trop dramatique pour moi, voyons... Et puis vous imaginez la scène que je donnerais en bas, avec tous mes organes éparpillés sur le sol, baignant dans une marre de sang ?

J'avais, tout de même, encore une fierté en jeu.

Je pensai d'abord à démentir ses propos quand me vint l'idée de lui jouer un petit tour...

Je pris un air affligé et me rapprochai un peu plus du vide en clamant à la manière d'une tragédie d'Homère :

« Hélas ! Je n'ai plus de raisons de vivre...NON ! N'APPROCHE PAS SINON JE SAUTE ! »

Il hésita un moment, visiblement inquiet.

Je jubilai intérieurement.

« Pense à ta famille...

- Mes parents sont morts ce matin... »

Pure mensonge.

Je pus voir dans son regard qu'il était mortifié.

« Tu vas réussir à dépasser tout ça, dit-il en enlevant son masque, crois.. »

Je fus tellement surprise en le reconnaissant que je perdis mon équilibre.

Adieu, monde cruelle !

Ma dernière pensée allait être pour ce petit fondant au chocolat que j'avais laissé ce matin-même dans le réfrigérateur.

Je n'allais fatalement pas pouvoir le déguster ce soir, ni lui, ni aucun d'autres d'ailleurs...

Je sentis une main se saisir de mon bras alors que je pendais, comme une poupée chiffonnée, dans l'air.

« Tiens bon, dit-il en me hissant presque sans efforts sur le toit. »

Je tentai de calmer mon cœur mais il ne m'en laissa pas vraiment l'occasion.

Il me serra fort dans ses bras.

Je me sentis presque défaillir alors que mon corps pouvait agréablement constater les caractéristiques avenantes de celui contre lequel il était intimement plaqué. Je tentai, malgré moi, de le repousser mais il accentua son étreinte, me faisant quelque peu gémir de douleur.

« Non, je ne te lâcherai pas, tonna-t-il, pas pour être témoin de ton suicide, Non ! »

Je tentai de lui faire entendre raison :

« Mais ce n'est pas ce que tu crois, avouai-je, je ne voulais pas du tout me suicider...

- Mon cul ouais ! tu vas me dire que t'étais en train de vérifier si tu savais voler c'est ça ! »

Mais est-ce qu'il était con ou con ?

Bon, c'était vrai que je m'étais quelque peu jouée de lui, mais savoir qu'il était Park Jimin, le sex symbol de BTS, m'avait quelque peu chamboulée les émotions, à vrai dire...

Je réussis enfin à m'écarter de quelques centimètres de lui pour pouvoir m'adresser directement à son visage.

Je fus happée par sa beauté ingénue.

« - Non mais c'est vrai... J'étais simplement en train de te faire une blague, je te jure, mais te reconnaitre m'a un peu surprise, c'est tout... »

Il desserra un peu son emprise, à ma grande déception, mais garda un bras sur mon épaule.

« - Ah bon ? »

Je hochai de la tête.

« - Tu m'as reconnu, c'est vrai ? dit-il avec un petit sourire carnassier au coin des lèvres. »

Je hochai encore de la tête.

Il m'ébouriffa les cheveux.

Je le regardai avec des yeux de chien battu.

« Pourquoi tu courais comme ça au fait ? Demandai-je en lorgnant avidement sa pomme d'Adam. »

-J'ai perdu mon manager en route, on m'a ensuite reconnue et j'ai essayé d'échapper à une horde de fans hystériques en courant jusqu'ici... »

Il expliquait tout en se dirigeant vers la porte avant de constater que celle-ci ne voulait plus s'ouvrir.

« Au fait, répondis-je à ses sourcils froncés, ça ne s'ouvre que de l'intérieur...

- Et merde. »

Quelques heures plus tard, nous étions toujours coincés sur le toit.

Il faisait nuit noir et nous étions uniquement éclairée par les lumières d'une Séoul qui ne dormait pratiquement jamais.

Pendant tout ce temps, Jimin avait essayé de défoncer la porte.

Il était certes doté d'une musculature à faire baver d'envie le plus innocent des hommes mais pas au point d'éclater une porte en fer, non.

Je n'essayai pas de le lui faire rappeler, non, trop occupée à admirer d'un coup d'œil discret ce bel étalon en action.

Je frissonnai. Il commençait à faire froid.

Il glissa contre le mur et vint s'asseoir à côté de moi, abattu.

Je lui tapotai affectueusement l'épaule :

« Fallait pas être con alors... »

Il me jeta un regard qui tue.

« Tu veux mourir ? »

Puis en se radoucissant :

« Tes parents ne sont pas morts alors ? Tu te foutais de ma gueule ?

- C'était trop tentant..

- Petite coquine, va... »

Il émit un petit rire cristallin qui raisonna de façon agréable tout au long de mon corps, jusqu'à atteindre des parties dont je ne soupçonnais même pas l'existence jusqu'à maintenant.

Sans crier gare, il passa un bras autour de mes épaules et me força d'une main ferme à poser mon visage sur lui.

« J'ai remarqué que tu avais froid... »

Je lui souris en me rapprochant avec reconnaissance de son corps de braise.

« Tu t'appelles comment au fait ? demanda-t-il nonchalameent en regardant le ciel. »

- Fanny... Je suis d'origine française.

- Ah c'est cool ça ! C'est comment la France ?

- Ça me manque, répondis-je amèrement, c'était tellement facile avec ma famille près de moi...Mais grâce à une certaine personne qui s'avère, à ma plus grande surprise, être plus conne que célèbre, je ne pourrais peut-être plus jamais les revoir...Vu qu'on s'apprête à mourir de froid ici... »

Il me regarda, étonnamment amusé.

« Et puis, poursuivis-je encouragée par son sourire avenant, j'aurais tragiquement quitté ce monde sans avoir même eu à expérimenter mon premier baiser... »

Je me figeai.

Un rasoir... S'il vous plait... Que je puisse couper ma langue...

Je jetai un regard réticent à Jimin dont les yeux scintillaient dans la pénombre :

« -Tu n'es pas sérieuse, si ? »

Je ne répondis pas.

Il sourit et se pencha dangereusement vers moi :

« Que dis-tu de remédier à cela.. »

Je hoquetai de surprise.

« On va dire que c'est du fan service, ajouta-t-il en rapprochant son visage du mien.

- Du fan service un peu spécial alors... chuchotai-je contre sa bouche. »

Ses lèvres effleurèrent légèrement les miennes et commencèrent à graduellement se mouvoir contre celles-ci, doucement d'abord, puis avec une frénésie progressive. Sa main glissa sur mon bras pour venir se nicher derrière ma nuque, ce qui provoqua en moi des ondes pas si désagréable que ça tout au long de ma colonne vertébrale.

Il s'arrêta, haletant, et me susurra à l'oreille :

« - En profondeur maintenant... »

En profondeur ? Comment ça ?

Ah d'accord... Je comprenais mieux maintenant.

En me mordillant délicieusement la lèvre inférieure, il me força implicitement à entrouvrir ma bouche. Je me laissai faire alors que nos deux langues se rencontraient langoureusement dans une danse enfiévrée. Je gémis quand je sentis ses mains se balader sous mon t-shirt, ses doigts courant voluptueusement sur ma peau.

Je me retrouvai à califourchon sur lui. Il se saisit de mes fesses et je me cambrai contre lui.

Il gémit.

Heureusement pour lui, j'apprenais vite.

Je me rapprochai un peu plus de son intimité et le chevauchai, me frottant intimement à sa personne.

« Et tu me dis que c'est ta première fois ? grogna-t-il.»

Il s'empara à nouveau de ma bouche mais de façon plus sauvage cette fois-ci. Nos lèvres progressaient harmonieusement avec le bas de nos corps alors que mes mains baladeuses s'aventuraient avidement dans les contrées montagneuses de ses abdos en fer.

Il fit pleuvoir une cascade de baisers sur mon cou dénudé et je m'accrochai comme une amazone à ses cheveux décoiffés.

Nous entendîmes la porte s'ouvrir.

Et tout se passa très rapidement.

Le gardien nous pointait de sa lampe en nous instultant de tous les noms alors que Jimin m'empoignait fermement la main, m'entrainant dans sa course.

Nous dévalâmes les escaliers comme des fugitifs en fuite et nous arrêtâmes dans le vestibule du bâtiment.

« Merde ! Elles sont encore là ! Constata Jimin en voyant des fans devant la porte d'entrée.

Il m'enlaça presque amoureusement et m'embrassa avidement avant de lancer dramatiquement un :

« Je te retrouverai ! »

Il remit son masque, me fit un clin d'œil lourd de sous-entendus, et se précipita vers la rue en courant comme s'il avait été poursuivi par une horde de zombies déchainés.

Je retrouvai dans la poche de mon jean un petit bout de papier :

Son numéro !

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Voilà ! J'espère que tu as apprécié le lire :D

Moi en tout cas j'ai adoré l'écrire :3

Encore Joyeeux anniversaiire Fanny <33 !!

Éternellement vôtre,

Hajar La dévergondée <3 <3 <3



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