Chapitre 2 : L'inconnu du couloir
On né jamais Umbre. Lors de l'accouplement d'une personne Lumini et une autre Umbre; même si c'est complétement interdit par la loi, le nouveau-né né jamais un Umbre puisque tu dois être un sorcier de lumière pour le devenir. Alors comment ça se fait que je suis une dompteuse de magie de magie noir alors que je n'en ai jamais touché ? Une question sans réponse. J'ai longtemps questionné ma grand-mère sur ce sujet mais sans aucune moindre réponse.
Je suis violemment éjectée de mes pensées par les élèves qui se bousculent un à un pour aller à leurs chambres. Mon pass et mes clés à la main. Je passe alors derrière la foule. Puis, après quelques pas, j'aperçois au loin un bâtiment juste énorme avec deux étages. C'est ça les dortoirs ? Bon sang c'était géant ! Impressionnée, j'avance. On ne voyait pas grand-chose avec cette obscurité mais j'arrive à distinguer qu'il s'agit d'un bâtiment pareil au premier mais avec un peu plus de modernité du par son architecture. Eh oui la cérémonie d'ouverture de la nouvelle année scolaire ne passe pas le jour mais la nuit ! Arrivée devant la porte d'entrée, je vois plusieurs filles faire passer leur pass dans une fente. Le voyant rouge devient alors immédiatement vert. Dis donc, c'est bien protégé ici. Un petit clic se fit entendre et une demoiselle poussa la porte. J'entre donc à mon tour et découvre l'intérieur. Ils ont le goût du luxe ici. On ressent tout de suite que l'accent de l'architecte était plus porté sur la lumière. Tout était lumineux et très épuré. Quelle coïncidence !
Après quelques minutes, j'arrive enfin devant ma chambre. Elle porte le nombre 48. Sans attendre, je toque deux petits coups avant d'entrer comme si de rien n'était. Curieuse, je découvris donc mon nouveau petit nid. Cela ressemblait à une chambre universitaire. Deux lits avec un espace pour chacun. Le mien, à gauche, était complètement vide, comportant uniquement mes valises. Je tourne alors mon regard sur la droite et fut assez surprise du décor. L'espace de ma camarade de chambre comportait un mur vert pin avec diverses inscriptions en lettres en or dessus. C'est écrit en Romain ancien je crois. Romain ou grec il me semble, si je me souviens bien de mes cours. On pouvait également y voir une grande étagère remplie de peluches ou autres petites babioles décoratives.
Après avoir rangé tous mes affaires. Je fais face à un problème. Ma colocataire n'est pas encore rentrée et je n'ai rien à faire. Jetant un coup d'œil à ma montre. Je remarque qu'il est 22 :50. Le couvre-feu est à 22 :30. Elle dormira probablement chez une copine.
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Je me trimbale dans les couloirs du bâtiment central, celui qui mène aux dortoirs respectifs des filles et garçons. Il n'y'a personne, je suppose qu'aucun veux se rebeller dès le premier jour. Pour ma part je suis une Umbre alors j'ai l'atout du camouflage, discrétion, souplesse et vision nocturne très développée. Je suis une sorcière de l'ombre alors c'est complétement normal d'avoir un avantage dans l'ombre.
Je croyais vraiment que j'étais seule...Jusqu'à que je me prends quelqu'un en pleine route.
Putain !
Ce torse est plus dur qu'une pierre !
Un gars blond se tient devant moi. Malgré ma vue, je ne peux pas distinguer ses traits correctement, ni même la couleur de ses yeux. D'abords il parut surpris puis me foudroie du regard. Il ne s'attendait vraiment pas à rencontrer quelqu'un lui !
- Qu'est-ce que tu fiches ici toi ?
Merci l'obscurité, il ne reconnaitra pas qui suis-je le lendemain si je le croise.
Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que cette personne n'est pas du tout heureuse de me voir. Oh et puis on s'en fiche ! Qu'est ce qui lui prend de me parler comme ça à celui-là !? ça m'irrite et sans le vouloir mes mots dépassèrent ma pensée.
- Je fais ce que je veux, ce n'est pas chez toi ici !
Il semble étonné par mon agressivité et s'éclaircit la gorge avant de s'adresser de nouveau à moi.
- Tu n'est pas supposé être ici. Alors soit tu vas faire la gentille et docile fille que tu es et se casser d'ici pour rejoindre ta chambre. Soit je t'y emmène de force. Sa voix me parait familière...
Non mais il se prend pour qui ?
Malheureusement pour moi sa voix me rappelle quelqu'un mais aucun moyen de déterminer qui sait. Ne voulant pas obéir à ces soi-disant ordres, je le contourne et continue mon chemin. Je l'entends derrière m'appeler par tous les noms qui existent comme, je cite "Fillette", "La têtu", "idiote" et d'autres.
J'entre précipitamment dans ma chambre qui par ailleurs me convient parfaitement. Je me jette littéralement sur le lit. Je remarque que sur mon lit est posé ce qui ressemble à un uniforme scolaire. Je suppose que je n'aurais pas d'autres choix que le porter.
Très fatigué après cette nuit et surtout après ce con d'inconnu qui m'a obligé à courir, je me laisse aller dans les bras de Morphée.
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