Clarke

Ca faisais une semaine que j'avais commencé cette foutu réeducation mais toujours rien. Mes jambes étaient toujours trop faible pour porter mon poids. J'était obliger de me déplacer en chaise roulante et je ne supportais pas ça. La sensation que mon corps qui, malgré mon réveil, continuait de me lâcher, me rendant inutile.
Bell était le seul qui arrivait à s'amuser de la situation. Il disait que c'était la seule période de calme que ce bébé connaîtrait. Il avait peut-être pas tout à fait tort.
La découverte du fauteuil à été plus drôle pour Monty et Jasper que pour moi. Dès que je partais me coucher où que je m'installais sur un canapé, une chaise, ses deux-là me piquait le fauteuil et s'amusais à prendre de la vitesse pour dévaler l'immense couloir. Il sont d'ailleur tomber pas mal de fois, on a tous cru que Monty s'était casser le bras à un moment !

Enfin bref. Je passais mes journée soit à la bibliothèque soit dans la salle commune selon mon humeur. Mais depuis peu, j'évitait cette dernière. Des bruits commençais déjà à courir sur le fait que j'avais "étrangement grossis durant ma maladie" et Bell et moi avions bienôt épuiser le stock d'excuses allant d'un effet secondaire des médicaments à une nourriture très grasse pour me redonner des forces.
Une chose était sûre : il ne me restait plus beaucoup de temps avant que tout le monde découvre pour ma grossesse.

La porte s'ouvrit et je vis Octavia passer sa tête dans l'embrasure.
- Coucou !
- Salut ! m'exclamais-je
- Je te dérange ?
- Non, non ! Vas-y entre !
Elle s'executa.
- Je passais pour dire au revoir, expliqua-t-elle
Je fonçais les sourcils
- Quoi ? Comment ça ?
- Je m'en vais. Lincoln me manque et trop de gens se blessent et atterissent ici. Il n'y a plus assez de gardes.
Je me redressais et tendis mes bras. Elle me fis un calin.
Toujours dans les bras l'une de l'autre, elle me dit :
- Tu sais, tu pourrais venir avec moi au camp.

Je me reculais et lui répondit :
- Tu as vu dans quel état je suis ! Je ne peux même pas marcher !
Elle haussa les épaules.
- On te pousserais ou te porterais selon le terrain !
- On ?
Elle parut amusée.
- Tu crois vraiment que mon frère va te laisser là ?
Je souris à mon tour
- Un point pour toi !
Elle se dirigea vers la porte.
- Je termine de préparer mes affaires et de dire au revoir à tout le monde, parle en vite à Bell. Dans une heure je m'en vais avec ou sans vous !

Je reposais mon livre et me dépêchais de rouler vers la salle commune pour y retrouver Bellamy. Je manquais de foncer dans au moins de personnes. Je contrôlais toujours pas ce truc. Jasper fut le premier à me voir arriver et ce mit à rire. Tout la table se retourna et rit avec lui. Je levais les yeux aux ciel et une fois assez près pour me faire entendre, je dis à Bellamy :
- Je peut te parler ?
- Oui, tout va bien ?
- Oui, t'en fais pas mais viens vite, m'impatientais-je
Il finit par se lever et s'approcha de moi. Je m'éloignais un peu et commençais à lui expliquer ce qu'Octavia m'avait proposer.
Après avoir finis, j'attendis sa réponse.

- Alors ? insistais-je
Il souffla.
- Je sais pas trop Clarke, tu es sûre que c'est une bonne idée ?
- Bell, s'il te plaît. Ma mère me manque, Raven me manque Lincoln et Wick aussi. J'ai besoin de pouvoir sortir et un peu respirer. Je supporte plus de rester enfermer !
Son visage changea d'expression et je sentais qu'il était désoler.
- Je veux pas te ta pitié. Je veux sortir d'ici et je le ferais avec ou sans toi, terminais-je
Il baissa les épaules et souffla à nouveau.
- C'est bon, je vais préparer nos affaires.
Je me dépêchais d'aller annoncer la bonne nouvelle à Octavia.

Bellamy

Je déteste quand Clarke me met la pression comme ça. Elle savait que je n'allait pas la laisser seule et elle en jouait.
Je ne dit pas que rester coincé au Mont était amusant mais j'aurais apprécier qu'elle me laisse au moins le choix. En plus, en partant, Clarke s'éloignait de tout les traitements disponibles ici que ce soit pour sa réeducation ou pour le bébé.
Japser entra dans la chambre tandis que je continuais de préparer les affaires.
- Alors comme ça vous vous faites tous la malle ?
Je le regardais bizarrement.
- Quoi ?
- C'est un gars qui a lu cette expression dans un livre, j'l'ai trouvé cool !
- Mouais, si tu le dis, répondis-je pas très convaincu

Je fermais mon sac et continuais celui de Clarke.
- Non, sérieusement. Vous allez tous vous casser ? insista-t-il
- Oui.
- Vous faites chier ! En plus vous embarquer le fauteuil roulant ! On va faire quoi de nos journées nous ? me demanda-t-il
- Venez avec nous alors ! Plus on est de fou et plus on rit non ?
Je visage de Jasper perdit son sourire
- Tu sais bien que je peux pas. Même ici c'est dur. Tout me la rappelle...
Je savais ce qu'il endurait. Il y a un mois encore on partais tout les deux chasser pour éviter de penser aux filles que nous aimions et que nous avions tout les deux perdu, d'une façon ou d'une autre. Maintenant j'avais retrouvé Clarke et j'avais laisser Jasper seul face à son chagrin.
- Je sais ... Désoler. Mais si tu veux rentrer, tu sera le bienvenue !
Je le serrais dans mes bras. Il me remercia d'un petit sourire et me dit :
- Merci Blake. J'espère que tu passera nous voir de temps en temps quand même !
- Pas de problème, dis-je avec un petit sourire.
Je fermais le sac de Clarke et sortis de la pièce nos bagages en mains. Je me retournais une dernière fois vers Jasper et lui annonça :
- Tu sais, je crois avoir vu un autre fauteuil dans le sous-sol. Il était un peu casser mais à mon avis vous pouvez le réparer.
Le visage de Jasper s'illumina
- Non, serieux ? Trop bien ! Merci Bell !
Il sortis à tout vitesse et partis je-ne-sais-où. Une chose était sur : si Jasper n'existait pas, il faudrait l'inventer !

Après avoir dis au revoir à tout le monde et écouter les recommandations de Jackson pour le trajet, je retrouvais Clarke devant la porte. Sans un mot je posais les sacs sur ses genoux et tandis que Octavia déverrouillais l'immense porte.
Pousser Clarke avec tout les obstacles (pierres, racines, boue ...) n'était pas facile et on fut obligé de faire plus de pause que d'habitude. Avec O, nous allèrent chercher un peu d'eau, laissant Clarke avec les sacs.

- Bell, arrête tes conneries tout de suite.
- De quoi tu parle ? demandais-je à ma petite soeur
- Toi et Clarke. Vous êtes fachés et sa se voit.
Je lui tournais le dos et lui répondit :
- Tu délires.
Elle me força à me retourner et la regarder en face.
- Moi je délire ? C'est plutôt toi ! Tu attend pendant des mois une fille et quand elle revient tu trouve le moyen de t'embrouiller avec ! Attend, je dis pas que ta princesse est parfaite ! se reprit-elle. Juste que, pour une fois, dit à ton égo de te la fermer et va l'embrasser.
Je ne répondit pas. Je me contentais d'aller remplir les gourdes puis d'aller retrouver Clarke.

Pendant tout le voyage Octavia essayais tant bien que mal de me faire des signes pour que je fasses un pas vers Clarke. Je n'en fis rien. Enceinte ou pas, elle n'avait pas à me manipuler. Je sais. J'était têtu.

Au bout de 5h ( en comptant toutes les pauses et les ralentissements) nous arrivèrent enfin au camp. Imaginez vous la tête de Abby en voyant sa fille arriver en fauteuil roulant ! J'ai cru qu'elle allait me tuer. Clarke lui raconta ( encore ) tout au sujet de la maladie et de la réeducation mais malgré l'inquiétude de sa mère, je la sentais aussi rassurer d'avoir sa fille près d'elle.
Pendant que Abby et Clarke partaient pour l'infirmerie, je déposais les sacs dans ma tente et commençais à déballer. Raven entra.
- Alors beau gosse, on préviens même pas sa meilleure amie quand on revient au camp ?
- Et si je te disais que je voulais te faire une surprise ? essayais-je
- Je te croirais pas ! s'exclama-t-elle
Elle se mit à rire et je l'imitais.
- Allez, je vais aller voir Clarke, la dernière fois que je l'ai vue, elle était allonger sur son lit d'hôpital !
- Ca marche. En plus, si tu veux il y a un fauteuil roulant à réparer, il a mal supporter la route !
Elle leva les yeux au ciel et dit :
- Je crois que si vous n'étiez pas là, je serais au chômage !
Je rit et elle sortie de la tente.

Clarke

- Tes pupilles réagissent normalement ... Tu as des maux de tête ou ... ?
- Maman ! Je te l'ai déjà dit, Jackson m'as fait passer tout ses tests depuis longtemps. Je vais bien. C'est juste mes jambes qui ne tiennent pas le coup.
- Je sais. C'est juste que je ...
Elle s'arrêta en plein milieu de sa phrase.
- Clarke, comment ça se fait que tu ai pris autant de poids en quelques semaine ?
L'heure de vérité était arrivé. Je sais pas si la présence de Bellamy à ce moment m'aurais rassurer ou si j'aurais encore eu plus peur mais pour sa vie cette fois.
- A ce propos maman ... Il faut que je te dise quelque chose ...
Elle plissa les yeux, redoutant ce que j'allais lui annoncer.
- Je ... Je suis enceinte.

- Quoi ?
Ce n'était pas ma mère qui venait de prononcer ça. La voix venait du fond de la tente. Raven.
Génial. Je n'allais pas me faire tuer une fois mais deux d'un coup. Au fond, je crois que j'aurais aimé un peu de soutient de la part de Bell.

Voilààà !

J'espère que ce chapitre vous a plu :D

J'aimerais vous posez quelques petites questions :
- Vous pensez quoi de la "dispute" entre Clarke et Bellamy ?
- Vous pensez que ca va s'arranger avec l'annonce de Clarke ?
- Selon vous comment Raven et Abby vont réagir ? Bien ou pas bien ?

Je voulais aussi faire un peu de pub à des fiction Bellarke absolument géniales comme celles de :
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Et même si c'est pas une fiction Bellarke, faites aussi un tour sur celles de FanfictionManon :)

Bisous a vous tous et merci pour vos votes et commentaires ! Ils me font super plaisir :D
J'vous aimes !!