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31. Le départ

À travers les rues de la ville, les jambes de la jeune femme s'enjambaient, le plus rapidement qu'ils le pouvaient. Son coeur martelait sa poitrine avec force et ses poumons en feu lui ordonnaient d'arrêter mais la jeune femme refusait d'abdiquer. Elle savait qu'elle pouvait se rendre jusqu'à chez lui, peu importe la distance qu'elle devait parcourir pour y arriver. À plusieurs reprises, elle avait franchi les rues bondées de voitures, sans même attendre la lumière qui autorisait les piétons à traverser. Bien entendu, elle n'avait pas manqué de se faire klaxonner par les voituriste. Or, c'était le cadet de ses soucis. Tout ce à qui elle pensait, c'était Sasuke. Elle pouvait revoir son visage dans son esprit, ses cheveux ébènes qu'elle avait eu l'occasion de caresser à quelques reprises, ses muscles bien dessinés sur l'entièreté de son corps. Sa voix grave, une douce mélodie à ses oreilles. Comment avait-elle pu être aveugle, une nouvelle fois ? Comment avait-elle pu recréer les mêmes erreurs que par le passé ? Pourquoi s'était-elle entêté à reconquérir Kakashi, aussi longtemps, au risque de briser une futur relation qui n'avait pas eu la chance de naître ? Aujourd'hui, elle frappait un mur de béton de plusieurs mètres de haut. La brunette se demandait comment elle pouvait bien l'escalader, sans risquer de retomber comme il s'était produit avec Atsuo ?
Sasuke avait eu raison sur toute la ligne. Ils avaient réussi à séparer Sakura et Kakashi durant cinq années, alors qu'ils ne le méritaient pas. Pendant cinq ans, elle avait essayé de séduire l'argenté, tout en s'amusant avec Sasuke se moquant bien qu'il pouvait développer des sentiments face à elle. Elle était si entêtée qu'elle avait refusé de lâcher prise sur l'Hatake tandis que c'était déjà voué à l'échec, à partir du moment où elle l'avait laissé tomber pour la première fois. La meilleure des choses qu'elle aurait dû faire, c'était de passer à autre chose, comme Sasuke avait été en mesure de faire. Il avait accepté le fait que plus rien n'allait revenir comme avant et il avait laissé partir la rose, bien qu'il en avait souffert intérieurement. Elle aurait dû suivre ses traces, dès le départ.
Arrivée devant l'immeuble, Emiko pénétra à l'intérieur du hall. Rapidement, elle se dirigea vers l'ascenseur et attendit qu'un se libère pour monter jusqu'au douzième étage pour rejoindre l'appartement des Uchiwa. Devant la porte, la jeune femme bloqua. Elle mourrait d'envie de cogner sur celle-ci mais elle craignait qu'il n'ouvre pas la porte. Puis, comment allait-elle lui dire tout ce qu'elle avait réalisé ? Ne trouverait-il pas étrange qu'elle viendrait lui déclarer « sa flamme » alors que la veille, elle était encore en train de courir après Kakashi ? Définitivement, elle allait faire une folle d'elle. Non, peut-être que ce n'était pas le moment de lui en parler.
La tête basse, elle fit demi-tour mais, au moment où elle commençait à s'éloigner de la porte, une voix qu'elle connaissait très bien l'intercepta.

— Emiko.

Le coeur qui bat la chamade, la femme se retourna vers la porte de l'appartement. Sasuke la regardait d'un air sérieux, à la fois interrogateur.

— Que fais-tu ici ?
— Je suis désolé, je ne voulais pas te déranger…
— Tu veux me parler ? (Elle hocha la tête.) Dans ce cas, j'allais prendre une marche. Tu veux m'accompagner ?
— Bien sûr.

L'Uchiwa referma la porte derrière lui et marcha d'un pas déterminé vers la jeune femme. Lorsqu'il passa à côté d'elle sans même s'arrêter, Emiko eut un pincement au cœur. Il ne faisait aucun doute qu'il était toujours en colère contre elle. Cependant, elle n'était pas en mesure de le blâmer puisqu'il en avait le droit. La brune le suivit jusqu'à l'extérieur où elle se dépêcha de se placer à ses côtés. En silence, ils marchèrent dans les rues bondées de Konoha. Emiko sentait l'anxiété monter dans son corps. Était-elle prête à tout lui avouer ? Une partie d'elle lui disait que non. Pourtant, il fallait bien qu'elle le fasse, un jour ou l'autre.

— Où est-ce qu'on va ? demanda-t-elle.
— Il y a un parc pas loin d'ici. J'aime bien m'y rendre pour me relaxer.
— Ah, je vois.
— De plus, nous pourrons parler tranquillement.

Il n'avait pas tort sur ce point. Avouer ses erreurs en pleine rue, autour d'une grande quantité de population n'était pas la meilleure des options. La dernière des choses qu'elle souhaitait, c'était attirer le regard des étrangers sur elle. Elle espérait seulement que Kakashi et Sakura ne l'attendaient pas longtemps.
Une fois sur le lieu, Sasuke marcha sur l'allée d'asphalte, entourée de magnifiques fleurs de toutes sortes. Les yeux azur de la femme regardèrent les pétales roses des arbres s'envoler dans les airs, attirant l'attention de plusieurs enfants qui s'amusaient à les pointer du doigt. Le garçon s'arrêta devant un banc et invita Emiko à s'y asseoir. D'un hochement de tête, elle le remercia et s'installa, suivi de l'Uchiwa. Il dévia ses prunelles noires vers elle, après quelques secondes silencieuses.

— Alors, qu'est-ce-que tu souhaitais me dire ?
— Sasuke, tu avais raison.
— À propos ?
— Je n'aurais pas dû m'acharner sur Kakashi. Il n'y avait aucune chance que je puisse le récupérer, que Sakura soit dans le décor ou pas.
— Je suis tout autant fautif. Nous avons monté un plan ensemble pour les séparer, afin que nous puissions les récupérer. Il s'est avéré que notre plan n'a fonctionné qu'à moitié.
— Oui mais la différence, c'est que tu as su voir la réalité en face. À la minute où tu t'es rendu compte que Sakura ne voulait plus de toi, tu l'as accepté et tu as passé à autre chose.
— Je me suis dit que l'avoir comme amie c'était mieux que ne plus l'avoir dans ma vie, tout court.
— J'aurais dû suivre tes pas. À la place, j'ai préféré donner toute mon énergie à un garçon qui ne me regardait plus comme avant. Il ne le fera plus jamais…
— Emiko, c'est difficile d'accepter la réalité mais tu vas t'y faire. Tu ne crois pas que c'est pour le mieux ?
— Oui, je crois…
— Quand j'ai réalisé que mon couple avec Sakura était fini pour de bon, j'ai pris du temps pour penser et je me suis dis que c'était pour le mieux. Notre couple n'allait plus bien et, malgré que j'ai rejeté la faute sur Kakashi, je suis plus coupable que lui. Tu sais, il n'a fait que saisir une opportunité dont il a aperçu une ouverture. Il a bien vu que je ne la rendait plus heureuse. En fait, je crois bien que tout le monde s'en était aperçu mais ils refusaient de nous le dire, par peur de nous blesser. C'était mon rôle de prendre soin de Saku et de préserver notre couple et je n'ai pas su le faire. Au final, elle n'était peut-être pas la femme de ma vie, comme je le pensais.
— Mais je croyais que vous étiez fiancés.
— Oui et non. Nous ne l'étions pas officiellement mais éventuellement, j'allais lui faire une demande. Depuis notre naissance, nos parents avaient décidé que moi et Sakura allions être mariés, afin que nos deux familles soient unies.
— Ils n'ont pas dû être heureux de voir que votre relation s'est terminée.
— Absolument mais tout ça c'est le passé.

Un léger silence s'installa entre les deux jeunes adultes. Nerveuse, Emiko ne cessait de toucher la bague qu'elle possédait à son index droit, un héritage qui lui provenait de sa grand-mère du côté paternel. Sa grand-mère était morte pendant qu'elle était encore un bébé mais celle-ci avait demandé à son fils de donner cette bague à Emiko, lorsqu'elle serait en âge de la porter. Depuis le jour où elle l'avait reçue, elle ne s'en était jamais séparée.

— Pourquoi es-tu si anxieuse ?

Bon, elle ne pouvait pas l'éviter toute sa vie. Il fallait bien qu'elle lui dise ce qu'elle avait sur le cœur, que ça la terrifiait ou pas.

— Je tiens à m'excuser de la manière dont j'ai agi face à toi. Je n'ai pas pris tes sentiments en considération. Dans ma tête, je me disais que ça ne serait rien de plus que du sexe, aucun sentiment.
— Tu n'as pas à t'excuser. Ce n'est pas ta faute.
— Un peu, quand même. Je n'avais pas à être si insensible face à tes sentiments.
— Ce n'est rien.
— Non, ce n'est pas rien !

Surpris, Sasuke regards la jeune femme qui avait haussé la voix. Quelque chose le contrariait mais elle semblait garder ça pour elle.

— Je suis désolée, s'excusa-t-elle.
— Tu veux bien m'expliquer ce qui se passe dans ta tête ?
— Ça serait trop long à expliquer.
— J'ai tout mon temps.
— Pas moi. Je dois retrouver Kakashi et Sakura…
— Ah bon ? (Il rigola.)
— Qu'est-ce qu'il y a de drôle ?
— Rien du tout.
— Menteur !

Voir les joues d'Emiko devenir rouge ne fit qu'amplifier le plaisir du garçon. Il continua de rire de plus bel, tandis que la femme contrariée détourna le regard. Les bras croisés contre sa poitrine, elle refusa de le regarder dans les yeux. Or, en cet instant, elle repensa à Atsuo. La femme ne pouvait s'empêcher de se demander comment il allait. Était-il toujours en train de faire des études, comme son père le souhaitait, ou avait-il réussi à entrer dans l'armée ? Était-il toujours fiancé avec Aya ?
Son visage s'effondra. Les larmes commençaient à s'immiscer dans ses yeux azur, ce qui attira le garçon vers elle.

— Emiko, qu'est-ce qui ne va pas ?
— C'est ce, cet instant me rappelle un ancien ami avec lequel j'avais du plaisir à passer du temps en sa compagnie.
— Je te fais rappeler ce garçon ?
— Non, pas complètement. Vous êtes bien différent, sur plusieurs points. Nous avions l'habitude de nous taquiner de la sorte.
— Tu veux bien m'en parler ?
— Il n'y a pas grand chose à dire.
— Vous n'êtes plus ami ?
— Non…
— Pourquoi ?
— Parce que je n'ai pas su être présente pour lui. Je n'ai pas été là pour le soutenir quand il en avait besoin. Il avait des sentiments pour moi et je l'ai rejeté par crainte de perdre notre amitié mais ça n'a pas été le pire.
— Dis-moi.
— Son père m'a payé une grosse somme pour sortir de sa vie et j'ai accepté.
— Dans quel but ?
— Parce que tout ce que je sais faire, c'est penser qu'à moi. La seule personne dont j'ai toujours passé la priorité avant moi, c'est mon père.
— Mais il y a une raison précise pour laquelle tu as accepté l'argent ?
— Malheureusement, oui mais Atsuo l'ignore. Je n'ai jamais osé lui avouer la vérité parce que je savais qu'il allait se rebeller contre son père. Son père m'avait bien fait comprendre que si j'interférais dans sa vie de nouveau, il allait y avoir des conséquences. J'ai eu peur et tout ce que je pensais, c'était à la santé de mon père. Je l'ai passé en priorité et j'ai délaissé Atsuo. Je lui ai dit des choses méchantes dans le but qu'il me déteste. Ainsi, il ne serait plus porté à venir me voir.
— Emiko…
— J'ai l'impression de reproduire les mêmes erreurs que par le passé avec toi. Cependant, je veux que ça cesse. Sasuke, je veux retrouver ce bonheur que j'ai perdu, il y a bien longtemps. Je veux rire, sourire et avoir des amis sur qui je pourrai compter et je veux pouvoir instaurer un climat de confiance envers moi. Je n'ai plus envie d'être cette personne qui va faire souffrir les gens autour de moi. Puis, il y a autre chose…

La brunette prit une grande respiration et déposa sa main sur sa poitrine. Elle tentait de calmer son cœur qui battait à tout rompre.

— Tu voudrais bien me laisser une chance… ?
— Quoi ?
— Tu as compris, ne me fais pas répéter, s'il-te-plaît.
— Je suis désolé, il va falloir que tu précises.

La femme dirigea ses yeux vers l'Uchiwa dont le visage était resté neutre. Dans un soupir, elle passa sa main dans ses cheveux bruns, les jambes molles.

— Ce que je veux, c'est que tu m'aides à changer. Tu es la seule personne qui m'a acceptée lorsque je suis arrivée ici. Tu es celui qui a été présent pour moi, tu m'as écouté à chaque fois que j'en avais besoin. Je sais, je n'ai rien fait pour m'aider. Tout ce que j'ai su attirer c'est le mépris de tes amis parce que j'ai été celle qui a foutu le couple de Kakashi et Sakura en l'air.
— Oh, tu sais, ils m'en ont voulu aussi. Cependant, ils ont fini par me pardonner, grâce à Sakura. Je ne doute pas du fait qu'ils puissent te pardonner aussi.
— Tu le crois, sincèrement ?

Il acquiesça et prit la main de la femme dans la sienne.

— J'en suis persuadé.
— Donc, tu vas m'aider ?
— Bien sûr et je vais te donner une chance.

Surprise, Emiko regarda l'Uchiwa dont les yeux noirs ne pouvaient se détacher de son regard. Il déposa la paume de sa main sur sa joue rosée et la caressa avec le pouce. Tranquillement, il commença à approcher son visage du sien. Au moment où leurs souffles s'entremêlaient, la brune sentit son coeur arrêter de battre, une fraction de seconde. Figée sur place, elle laissa le garçon déposer ses lèvres sur les siennes avec douceur avant de répondre à son baiser. Lorsqu'ils se séparèrent, elle ne put s'empêcher de détourner le regard, par gêne. Sasuke sourit.

— Dis, tu ne devrais pas retourner voir Kakashi et Sakura ?
— Oh, c'est vrai ! J'espère qu'ils sont toujours à la plage.
— Ne t'inquiète pas. Saku n'est pas le genre de personne à partir sans le dire. Si elle avait eu un imprévu, qu'elle t'aurait envoyé un message texte.
— Ça me rassure, dit-elle en déposant sa main sur le cœur. Le seul problème, c'est qu'elle n'a pas mon numéro.
— Dans ce cas, elle aurait demandé à Kakashi de t'en envoyer un.
— Oui, probablement. Dis, Sasuke.
— Hm ?
— Est-ce que tu veux venir avec moi ?
— Eh bien…
— Dis oui, s'il-te-plaît !

Le garçon aux cheveux ébènes lâcha un faible rire avant de passer sa main sans les cheveux de la brune.

— Je dois passer chez moi prendre un maillot, d'abord.
— Pas de problème.

Main dans la main, ils marchèrent dans les rues de Konoha pour retourner à l'appartement de l'Uchiwa où il enfila ses shorts de plage. Une fois arrivé, Sakura qui était assise sur sa serviette retourna son visage vers eux. Elle leur envoya la main, un large sourire sur son visage digne d'une poupée. Or, son visage changea pour de la surprise lorsque ses yeux émeraudes aperçurent leurs mains entrelacées.

— Je me suis permise d'inviter Sasuke, ça ne vous dérange pas ? demanda Emiko en parcourant les derniers mètres qui la séparait du couple.
— Bien-sûr que non ! Cela dit, je suis curieuse de savoir ce qui s'est passé.
— Disons que Sasuke était l'urgence pour laquelle je suis parti.
— Non… ?

Sous le choc, la fleur regarda son amoureux qui gardait Ai dont la tête était déposée sur sa large épaule, le visage assoupi. Tout comme elle, l'argenté ne comprenait pas ce qui se passait.

— Des explications, s'il-vous-plaît ? demanda Kakashi.

Emiko dirigea son regard vers Sasuke qui celui-ci haussa les épaules.

— Tu leur raconte, dit-il avec un sourire en coin.
— Très bien mais en échange, vous devez me dire comment vous êtes devenu un couple. Je suis parti rapidement que vous n'aviez pas eu le temps de m'en parler.
— Bien-sûr, sourit l'argenté. Ça va nous faire plaisir de te le raconter.
— Surtout pour lui ! ajouta la rose. Il ne va pas hésiter à avoir le malin plaisir de parler de tout ce qui s'est passé.

Les jeunes rirent en cœur. Alors que les deux couples partageaient leurs histoires, le temps avait défilé à grande vitesse. Les unes après les autres, les familles commençaient à quitter la plage pour retourner chez eux. À l'horizon, le soleil commençait à descendre, créant un ciel de couleur orangé de toute beauté. Alors que les deux couples continuaient leur conversation, la fillette se réveilla de son roupillon.

— Maman, j'ai faim…
— Oui, on retourne à la maison. On va te préparer un bon repas.
— Pas la peine, assura l'Hatake. Connaissant mon père, il nous a sûrement laissé des restes dans le frigidaire.
— Dans ce cas, on va prendre soin de le remercier en arrivant.

Le couple Hatake se releva, suivi de près par Sasuke et Emiko. Toujours sa fille dans les bras, Kakashi et Sasuke cognèrent leurs poings l'un contre l'autre, en guise d'au revoir. La rose prit la brune dans ses bras.

— Je suis contente pour toi, Emiko. Tu mérites quelqu'un de bien, comme Sasuke.
— Tu le crois ?
— Bien sûr ! Tout le monde peut avoir droit au pardon. (Elle défit son étreinte.) Vous avez tous les deux commis des erreurs, par amour. Certes, ce sont des erreurs qui n'auraient pas eu lieu d'être mais elles n'en sont pas moins impardonnables. Ce qui fait une différence, c'est si la personne qui les commets a envie de changer. En ce qui concerne toi et Sasuke, je n'ai aucun doute là-dessus. Vous deviendrez de meilleures personnes, ensemble, et nous serons toujours là pour vous épauler.
— Merci, Sakura.

La rose se retourna vers l'Uchiwa et l'invita à lui faire un câlin. Le sourire aux lèvres, il accepta et la blottit contre son large torse. Ressentir cette chaleur qu'il avait été habitué depuis sa plus tendre enfance lui faisait du bien. Elle lui apportait tant de douceur mais, plus particulièrement, du réconfort. Même s'il n'était plus en couple avec elle et même s'il ne ressentait plus aucun sentiment amoureux face à elle, sa chaleur était une chose dont laquelle il ne pourrait vivre sans.

— Sasuke, faisons notre possible pour ne pas commettre les mêmes erreurs une deuxième fois.
— Je te promets que je ne la ferai pas souffrir comme je l'ai fait avec toi.
— Je sais que tu ne le feras pas.

Elle s'écarta de lui avant de rejoindre son amoureux. D'un dernier signe de la main, le couple salua leurs amis avant qu'ils ne disparaissent dans l'horizon.

****

Aussi vite la rose était arrivée à Konoha, les vacances d'été tiraient déjà à sa fin. Ces dernières semaines avaient été émotives pour elle, bien que tout aussi amusantes. À plusieurs reprises, elle ainsi que tous ses amis avaient passé du temps en groupe, afin qu'ils puissent profiter de sa présence ainsi que celle d'Ai avant leur départ. Avec l'aide d'Hidan, Itachi ainsi que son père, la fillette s'était grandement améliorée au surf. Certes, elle n'était pas capable de tenir une vague plus de dix secondes mais elle était capable de se tenir debout sur sa planche et ramer convenablement. Voir sa fille rire malgré chaque échec réchauffait le cœur de la jeune mère.
Il ne restait plus que cinq jours avant le retour en classe et avec deux journées de route à faire pour retourner au Pays des Rivières, il était temps pour Sakura de partir. Bien entendu, ceci était au plus grand regret de l'Hatake qui ne pouvait pas la suivre.

— Tu m'appelles aussitôt que tu es arrivée, d'accord ?
— Oui, c'est promis.

Les valises installées, Sakura referma le coffre de sa voiture. Elle parcourt la distance qui la séparait de son amoureux avant de l'enlacer dans ses bras.

— Je t'aime, dit-elle.
— Moi aussi. De tout mon cœur.

L'argenté lui donna un doux baiser, le cœur serré dans sa poitrine. Bien qu'il savait que ce ne serait pas le cas, il avait l'impression qu'il devait lui faire ses adieux, une nouvelle fois. C'était à croire qu'il avait peur qu'elle ne revienne jamais. Il ne pouvait s'empêcher de resserrer son emprise.

— Kakashi, je…
— Non, ne dis rien. J'ai tellement peur que tu disparaisse encore.
— Kakashi, en général, j'adore tes câlins. Par contre, tu m'étouffe là.
— Oh, je suis désolé, s'excusa-t-il en lâchant son emprise.
— Tu n'as pas à avoir peur, d'accord ? Je vais essayer de faire mieux cette fois. 
— Je vais m'ennuyer de toi.
— Moi aussi mais tu sais bien qu'on va rester en contact.

L'argenté lui sourit avant de remonter son masque noir sur son visage. Alors que la rose profita d'un cinq minutes pour saluer tous ses amis qui étaient présents, l'argenté dit au revoir à sa fille. Une fois qu'elle était prête, Sakura embarqua dans sa voiture avant de la démarrer. Avant de quitter la cour de la maison des Hatake, elle leur fit une dernière salutation de la main, puis se mis en route vers le pays des Rivières, ignorant que Kizashi l'avait regardé partir, pour la dernière fois.

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