Attention, il y a présence de lemon 🍋🍋🍋(détaillé) dans ce chapitre, vous êtes prévenus ! Vous aurez la possibilité de le passer si vous ne souhaitez pas le lire. Bonne lecture !

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Assise sur le matelas de son lit, Sakura observait l'argenté, depuis plusieurs minutes. Alors qu'il semblait si joyeux, elle avait vu son regard s'assombrir, un légère teinte de tristesse dans ses yeux onyx. Cette bataille d'oreiller avait réveillé de bons souvenirs. Cela leur avait rappelé la complicité qu'ils avaient entre eux, une complicité qui s'était réinstallée plus rapidement qu'elle ne l'avait imaginé. La rose était persuadé que ce lien qui l'unissait à l'Hatake s'était brisé, ces cinq dernières années. Or, cela semblait être tout le contraire. Elle ressentait que ce lien était devenu plus fort et quand bien même elle aurait tout fait pour l'en empêcher, elle ne faisait pas le poids contre lui. Ce lien était là, l'avait toujours été et le sera toujours, qu'elle était en couple avec Kakashi ou non. Après tout, il partageait un être en commun : Ai. Ils se devaient d'entretenir une bonne relation pour elle. 

Cependant, cette bataille d'oreiller ne semblait pas avoir seulement réveillé de bons souvenirs. Elle semblait avoir fait ressurgir des souvenirs plus que douloureux au jeune homme. Kakashi n'avait pas besoin de le dire pour que la fleur le sache. Son expression faciale le trahissait. Elle ne pouvait imaginer comment Kakashi s'était senti, les premiers mois après son départ. Elle n'avait pas demandé à Sasori de lui donner trop de nouvelles concernant l'argenté parce que s'il le faisait, la jeune femme savait qu'elle aurait fait demi-tour et, à cette époque, elle avait besoin de s'éloigner de lui et de tous les problèmes.

Le cœur serré, la rose déposa une main sur sa poitrine. Voir que son ancien amoureux souffrait par sa faute lui faisait mal. Elle désirait le serrer dans ses bras, lui chuchoter que tout irait bien et que plus jamais elle ne le ferait souffrir. Cependant, lui faire une telle promesse serait lui mentir en plein visage. Kakashi éprouvait toujours des sentiments envers elle, mais de son côté, elle avait donné son coeur à un autre homme. Elle ne pouvait pas lui promettre qu'elle ne le ferait plus souffrir, car elle le faisait encore. Elle n'osait pas avoir une proximité avec lui comme lorsqu'ils étaient en couple. Même s'il lui avait dit qu'il n'aurait que lui à blâmer, la jeune femme ne voulait pas faire exprès d'amplifier les sentiments de son ancien amant. Elle ignorait si le serrer dans ses bras était la meilleure chose à faire. Or, les paroles de Kakashi hantaient son esprit. Les amis pouvaient se serrer dans les bras pour apporter du réconfort, cela ne faisait aucun doute mais ce qui l'inquiétait, c'était la réaction que l'argenté aurait. Si elle le serrait dans ses bras, deux choix s'offraient à elle : soit il allait mettre de la distance entre eux puisqu'elle lui avait elle-même demandé la veille. Si c'était le cas, peut-être que c'était la meilleure chose à faire. L'autre option qui s'offrait à elle était qu'il allait accepter ce contact sans poser de question, sans la repousser. Connaissant Kakashi, elle se doutait fortement que l'option deux était celle qu'il opterait. Par les paroles qu'il avait prononcé la vieille, il lui avait fait savoir qu'il refusait qu'une distance permanente s'installe entre eux. Il voulait la serrer dans ses bras, en tant qu'ami, malgré les sentiments qu'il éprouvait pour elle mais la fleur hésitait à en faire autant. Pourquoi est-ce que tout devait être si compliqué ? 

Un soupir s'échappa des lèvres de Sakura. Au diable la raison ! Kakashi semblait avoir besoin de réconfort et elle était la meilleure personne, en ce moment, pour le lui procurer. C'était de sa faute s'il était dans cet état, le réconforter était la moindre des choses qu'elle pouvait faire. La jeune femme avança son corps en direction de celui de l'Hatake. Lorsque ceux-ci étaient à quelques centimètres de se toucher, elle tendit les bras vers lui avant de les placer autour de son cou. Sous le choc par le geste de la rose, Kakashi sortit de ses pensées et tourna le regard vers elle.

— Sakura ? 

En silence, la rose continua à le serrer fortement dans ses bras et déposa délicatement sa tête sur l'épaule de l'argenté. Les paupières fermées, elle huma le doux parfum de Kakashi qu'elle avait toujours adoré. En cinq ans, il n'avait pas changé. Il était toujours cet homme ténébreux, gentil avec un grand cœur sous ses allures de bad boy. Il était toujours cet homme dont elle était tombée follement amoureuse lors d'un été. 

— Est-ce que tout va bien ? 

— Je suis désolé, Kakashi. 

— Tu es désolée pour quoi ? 

— De t'avoir fait plonger dans de sombres souvenirs. 

— Mais de quoi est-ce que tu parles ? 

— Ne fait pas semblant. Je te connais tout comme tu me connais. Cette expression que tu avais sur le visage. 

L'expression de surprise que Kakashi avait sur son visage céda sa place à un léger sourire avec une teinte de tristesse, caché sous son masque. 

— Je me doute bien que d'horribles souvenirs ont dû ressurgir dans ta mémoire par ma faute.

— Tu n'as pas à t'excuser et encore moins à dire que c'est de ta faute. 

— Mais ça l'est ! Tout ce qui s'est passé, c'est de ma faute. Tout depuis le début… 

— Sakura. 

L'argenté déposa ses deux mains sur les épaules de la jeune femme avant de la repousser gentiment de lui. 

— Quand arrêteras-tu de tout mettre sur ton dos ? Certes, tu as fait des choix qui ont engendré des situations difficiles, autant de ton côté que du mien. Cela dit, je ne t'en tiens pas responsable pour autant. Je t'ai déjà dit que peu importe ce que tu ferais, je ne pourrai jamais te haïr. 

La main du jeune homme se déposa dans les cheveux roses de la fleur avant de se mettre à les caresser avec douceur. À ce contact, Sakura referma les yeux et se laissa bercer par les douces caresses de son ancien amant. Bien qu'elle était en couple avec Juro, ces moments intimes avec l'argenté lui manquaient. De ses relations, Kakashi avait été le seul qui avait été en mesure de lui montrer le véritable amour. Certes, elle avait aimé Sasuke pendant trois ans mais le fait qu'ils étaient meilleurs amis avait créé un amour à part. Un amour qui n'était en rien identique à celui qu'elle avait partagé avec l'Hatake. Un amour qui, vraisemblablement, était moins puissant que celui qu'elle avait partagé avec Kakashi. 

Le bad boy lui avait fait vivre un amour puissant. Il avait été le seul à la faire sentir unique au monde. Par dessus tout, il avait été le seul à la faire sentir comme une femme. Peut-être était-ce le fait qu'il avait plus d'expérience avec les femmes que Sasuke en avait eu ? Après tout, la rose avait été le premier amour de l'Uchiwa et tous deux avaient vécu leur première expérience de couple ensemble. Toute leur enfance, ils avaient avancé main dans la main, en compagnie de Naruto. Sans parler de leur famille qui étaient très proches et qui avaient souhaité leur union, alors qu'ils n'étaient encore que des enfants. Toute leur vie avait été tracée d'avance et pourtant, il n'avait fallu que l'arrivée d'un magnifique homme aux cheveux argentés pour venir changer le cours des événements. En l'espace d'un été, Kakashi avait réussi à briser son couple qu'elle croyait solide. Il lui avait montré ce qu'était l'amour ; le vrai. Un amour pour lequel elle avait été prête à arracher son cœur, lorsqu'elle avait pris la décision de le quitter. 

— Que tu me détestes, c'est tout ce que je mériterais et pourtant, tu es toujours là, dit-elle à faible voix. 

— Je le serai toujours, Sakura.

— Pourquoi ?

La main de Kakashi descendit le long du visage de la rose avant qu'elle ne s'arrête sur sa joue. De son pouce, il la caressa et ancra son regard dans celui de la jeune femme. 

— Tu me poses vraiment la question ? Tu fois fortement te douter de la réponse, je me trompe ? 

Bien sûr qu'elle se doutait de sa réponse. L'argenté avait toujours des sentiments pour elle et il ne faisait aucun doute que c'était pour cette raison qu'il était toujours auprès d'elle, malgré tout ce qu'elle lui avait fait subir. 

— Ton silence en dit long. 

— Je me doute de la réponse. Néanmoins, une partie de moi ne comprend toujours pas pourquoi tu ne me détestes pas. Je t'ai largué sans même te laisser une chance de t'expliquer. Je t'ai fait vivre un enfer, je l'ai vu par ton regard et je t'ai caché la naissance de ta fille pendant cinq ans. 

— J'ai été en colère contre toi et j'ai voulu te détester mais j'en ai été incapable. La vérité c'est que je t'aime trop pour te détester pour quoi que ce soit. Même pour m'avoir caché Ai. 

Les larmes aux yeux, la rose continua de fixer l'Hatake. Cet homme était bon, il ne faisait aucun doute. Qu'est-ce qui lui était passé par la tête, cinq ans auparavant ? Pourquoi avait-elle prit la fuite, bêtement, sans même lui avoir laissé la chance de s'expliquer ? Pourquoi fallait-il qu'elle soit aussi lâche et trouillarde ?! Si elle n'avait pas posé de telles actions, tous deux seraient encore ensemble, aujourd'hui. Ai n'aurait pas grandi sans son père et lui, il l'aurait vu grandir. Il l'aurait regardé dire son premier mot qui fut : « papa ». Il l'aurait aidé à faire ses premiers pas et il oui aurait raconté une histoire avant qu'elle ne s'endorme. 

La jeune femme avait toujours regretté la décision de partir, bien qu'elle avait tout fait pour tenir son point qu'elle avait besoin d'une distance avec lui. Or, ce n'était pas vraiment de lui qu'elle avait besoin de se distancer. C'était de Emiko et Sasuke mais larguer l'argenté et prendre la fuite avait été la solution la plus simple à ses yeux.

— Je te remercie, Kakashi. 

— Non, c'est à moi de te remercier. 

— En quel honneur ? 

— Je te remercie de rester avec moi pendant trois semaines pour que je puisse passer du temps avec Ai. Tu aurais très bien pu prendre la décision de repartir avec elle… 

— Kakashi, je te l'ai déjà dit. Je n'ai pas l'intention de te priver d'elle, elle est tout autant ta fille que la mienne. Cependant, j'avais peur et je redoutais de te revoir. J'ignorais comment cela se passerait et je m'attendais encore moins à ce que cela soit aux funérailles de Kankuro. J'aurais préféré que cela se passe dans un autre contexte. 

— Moi aussi… 

En cet instant de silence, les deux adultes prirent le temps de penser au frère de Temari, les mains liées. Leurs yeux fermés, seules leurs oreilles pouvaient percevoir le bruit de leur respiration lente. Lorsque la rose ouvrit les yeux, plusieurs secondes plus tard, elle remarqua que l'argenté la fixait toujours. Elle aimait son regard doux et aimant qui ne pouvait détourner ses yeux des siens. Sentant ses joues se réchauffer, celle-ci détourna ses yeux émeraudes afin de le fuir. Cependant, la main de Kakashi se déposa délicatement sur sa mâchoire et il fit tourner son visage vers lui. 

— Ce que tu es belle, lui chuchota-t-il à l'oreille. 

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Instantanément, des frissons parcoururent le corps de la jeune femme. Avec vivacité, elle sentait le bas de son ventre se contracter tandis que Kakashi descendait ses lèvres le long de sa joue. Ses mains posées sur les larges épaules de l'Hatake, ses doigts se crispèrent sur le fin tissu de la chemise blanche de celui-ci. Délicatement, les lèvres de Kakashi se déposèrent sur son cou et la parsema de plusieurs baisers. Le souffle haletant, la fleur de cerisier ne put s'empêcher de fermer les yeux. Avec sa langue, le garçon descendit sa bouche en direction des seins de son ancienne amoureuse qui étaient recouvert d'une camisole que la rose utilisait en terme de pyjama. Avec sensualité, ses doigts descendirent les bretelles et le jeune homme redoubla ses baisers, au fur et à mesure que la camisole descendait. Dans un soupir d'excitation, la fleur cambra son corps vers l'arrière. Dans l'élan de la jeune femme, l'argenté se laissa emporter et se posta au dessus d'elle.

Allongée sur le matelas, Sakura observait l'homme parsemer son corps de baisers. Elle sentit les mains de celui-ci se faufiler sous son débardeur avant qu'il ne l'enlève. Ce qu'elle était en train de faire était mal. Sa raison lui hurlait qu'elle devait mettre un terme à cette situation. Elle ne pouvait pas se permettre de faire un tel acte, pas une seconde fois ! Aujourd'hui, elle était en couple avec Juro. Elle avait accepté de lui laisser une chance, dans l'espoir que cela pourrait l'aider à oublier Kakashi. C'était un homme gentil et elle se sentait bien en sa compagnie. Elle ressentait qu'une bonne relation pouvait s'installer entre eux. Néanmoins, même si la rose se sentait bien à ses côtés, elle ne pouvait pas oublier la crise de jalousie qu'il lui avait faite. C'était un facteur qui la préoccupait. Leur relation ne faisait que commencer et il avait déjà fait preuve de jalousie, ce qui n'augurait rien de bon. Avant son départ pour Konoha, elle avait été franche avec lui. S'il n'était pas prêt à comprendre que la rose allait être amenée plusieurs fois à croiser le chemin de son ancien amoureux, alors peut-être qu'ils n'étaient pas fait pour être ensemble. Si elle venait à former un couple avec Juro, il ne faisait aucun doute que les deux hommes seraient amenés à se croiser par occasion. La jeune femme comptait bien permettre la garde partagée d'Ai avec Kakashi et elle espérait plus que tout que Juro puisse comprendre sa décision. 

Par contre, il se pouvait que le blond avait raison depuis le début. La fleur de cerisier avait fait comprendre à son futur amoureux que s'il n'était pas prêt à lui accorder sa confiance, il était inutile de continuer cette relation. Pourtant, c'était elle qui lui était infidèle, en cet instant précis. Malgré la dispute qu'elle avait eue avec Juro, il n'en restait pas moins qu'ils étaient toujours ensemble et que la moindre des choses qu'elle lui devait, c'était de lui être loyal. Bien que son esprit lui disait de mettre un terme à ces rapprochements avec Kakashi, son corps lui hurlait tout le contraire. Quand bien même elle tenterait de lutter contre son désir, elle ressentait le besoin de s'unir à lui. Elle voulait de nouveau se retrouver dans ses bras, dans son lit. Elle voulait plus que tout qu'il la prenne ici et maintenant. Sakura voulait que l'argenté la fasse sentir de nouveau comme une femme. 

— Kakashi…, soupira-t-elle. 

— Je t'en prie, ne dis rien.  

L'Hatake déposa de nouveau des baisers dans le creux du cou de la jeune femme qui soupira de plaisir. Soudainement, la rose sentit la verge dure de son amant frôler sa partie intime et elle sursauta. Elle remarqua que plus aucun vêtements les séparaient l'un de l'autre. Il ne faisait aucun doute que Kakashi avait pris soin d'enlever ses vêtements, alors qu'elle était plongée dans le fond de sa pensée. Elle n'avait rien vu venir.

— Ce que tu m'as manqué, ma fleur de cerisier. 

— Kakashi… 

Les mains du jeune homme se dirigèrent vers les cuisses de la rose. Avec douceur, il les écarquilla et descendit ses baisers le long de son corps. D'une main, il introduisit ses doigts dans la partie de la rose et fit des mouvements de vas-et-vient. Dans un profond soupir, la jeune femme cambra son corps, ce qui incita l'argenté à poursuivre de plus belle. Un sourire perché sur ses lèvres, il continua ses mouvements tout en augmentant la rapidité, ce qui provoqua un cri chez la femme. Alors qu'il sentait que Sakura devenait de plus en plus mouillée, il dériva ses doigts en direction de son clitoris. Il s'amusa à jouer avec celui-ci, le lécha avec sa langue. 

La fleur frissonna de plaisir. Ses mains glissèrent le long de son corps avant de rejoindre les cheveux de son amant. Elle appuya doucement pour la tête de Kakashi, tout en tirant légèrement sur ses cheveux, le suppliant de continuer. Le corps en ébullition, elle ne pouvait s'empêcher de crier tellement c'était bon. L'Hatake avait toujours su comment s'y prendre avec les femmes. Il était en mesure de lui faire perdre la tête sans parler du fait qu'il était très doué au lit, ce qui n'était guère surprenant. Après tout, il avait été un homme qui avait enchaîné conquête par-dessus conquête, avant qu'il ne tombe amoureux de la jeune femme. Elle avait été chanceuse qu'un homme aussi attirant et mystérieux que lui ait ouvert son cœur de pierre pour elle. Elle se doutait que l'argenté faisait rêver plus d'une femme et pourtant, c'était elle qu'il avait choisi et elle lui avait brisé le coeur en milles morceaux.

Kakashi déposa ses lèvres sur la bouche de la rose et l'embrassa mielleusement. 

— Est-ce que tu vas bien ? Tu semblais ailleurs, pendant un court instant. 

— Oui, tout va bien. 

Dans un second baiser, Kakashi remonta légèrement son corps au dessus de celui de la jeune femme. À l'aide d'une main, il positionna sa verge avant de pénétrer à l'intérieur de la rose, sans être trop brutal. Le garçon commença à faire des vas-et-vient et Sakura glissa ses mains sur le dos musclé de celui-ci. Alors que leur corps s'unissaient de nouveau, les ongles de la fleur se mirent à pénétrer la peau du garçon. L'argenté lâcha un grognement et redoubla de vitesse. Entre plusieurs cris de jouissance, la jeune femme entoura le corps de son amant à l'aide de ses jambes. Elle déposa ses mains sur les fesses de son partenaire et fit une pression. Sachant que la rose voulait, l'argenté se mit à lui donner des coups de reins. Le souffle court, la rose sentait le membre de l'argenté entrer plus profondément en elle, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Au contraire, elle se délectait de ce moment et elle ne voulait pas que cela se termine de sitôt. 

Vivement, la rose retourna l'argenté sur le dos et se plaça au-dessus de lui. Elle continua les mouvements de vas-et-vient tandis que Kakashi déposa ses mains sur ses seins. Il les malaxa tendrement, afin d'éviter de lui faire trop mal, avant de relever le haut de son corps et de les lécher et les mordiller avec sa bouche. Puis, il se mit à lui donner de nouveau des coups, faisant légèrement sauter la jeune femme qui jouissait de plus en plus fort. Ce n'était qu'une question de temps avant qu'ils n'atteignent le paroxysme. 

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Dans la maison des Haruno, Kizashi et Mebuki préparait tranquillement le déjeuner tandis que Sasori et Ai étaient assis à la table. Le rouge s'amusait à écouter les péripéties que sa nièce lui racontait, à propos des moments qu'elle passait à la garderie et ses amis. D'une oreille attentive, les grands-parents écoutaient avec joie Ai. 

— Et puis, elle était tellement offensé qu'elle a lancé un jouet sur la tête de Kenzo. 

— Aie ! dit le rouge en rigolant. 

— Ce n'est pas gentil de lancer un jouet sur un ami, ajouta la blonde. 

— C'est vrai… mais ce n'était qu'un toutou, alors il n'a pas eu mal. Enfin, je crois. 

Sasori rit de plus belle face à la réaction de la fillette. À leur tour, les grands-parents le suivirent.

— Même si je dois avouer que cette histoire est drôle, je doute que ses parents aient été en accord avec son geste.

— Si cela venait à arriver, tu crois que tes parents te laisseraient lancer un jouet sur tes amis ?

— Sasori ! le réprimanda Kizashi. 

— Quoi ? C'est une question comme une autre. 

— Je ne sais pas, avoua Ai. Où sont papa et maman ? Vous aviez dit que vous les inviterez à déjeuner. Grand-papa Sakumo, où est-il ?

— J'ai vu Sakumo ce matin, parla le grand-père. Il aurait bien aimé manger avec nous mais il ne peut pas s'absenter du travail. Il a dit qu'il passerait te voir ce soir. 

— Oh… et papa et maman ? 

— Je vais aller voir s'ils sont réveiller, dit la femme. Sasori tu veux bien prendre ma place ? 

— Bien sûr. 

Mebuki sortit de la cuisine et, une fois dans le rez-de-chaussée, elle enfila ses chaussures. Au moment où elle s'apprêtait à sortir de la maison, elle entendit des petits pas courir dans sa direction. 

— Est-ce que je peux venir avec toi ? 

— Eh bien, le repas sera bientôt prêt et ne t'inquiète pas, je n'en ai pas pour longtemps. Tes parents seront bientôt là. 

La femme passa une mains dans les cheveux argenté de la petite fille avant de sortir de la maison. Elle marcha jusqu'à la maison voisine où elle s'arrêta sur le perron de la porte d'entrée. D'une main douce, elle toqua contre la porte et attendit que quelqu'un vienne lui ouvrir. Or, ce ne fut pas le cas. Curieuse, la blonde pénétra dans la maison et referma la porte délicatement derrière elle. Au moment où elle s'apprêtait à appeler leurs noms, elle entendit des cris provenant de sa fille. Un sourire se dressa sur ses lèvres.

Eh bien, il n'aura pas fallu de temps pour qu'ils se remettent ensemble, pensa-t-elle. 

Avec discrétion, elle quitta la maison afin de les laisser dans leur intimité.