18. | contact
Sans rien dire, Seungkwan observait le reflet de son voisin dans la vitre qui se trouvait à sa gauche. Il ne pouvait s'en empêcher, ses yeux étaient inexorablement attirés par la beauté de son visage. Hansol aurait pu être mannequin que ça ne l'aurait pas étonné. Réellement, chacun de ses traits était tout bonnement parfait.
Le blond n'aurait pu dire lequel il préférait. Ses sourcils parfaitement taillés qui donnaient une incroyable prestance à sa figure parfaite ? Ou alors ses jolies lèvres fines qui exposaient une douce teinte rosée en permanence ? Ou peut être était-ce le minuscule grain de beauté qu'il avait au coin de ces si belles lippes ? Quoique son nez fin, droit et joliment courbé était d'une perfection inimitable.
Seungkwan pensa qu'il aimait ses yeux, foutaises, il les adorait. C'était comme si s'y tenaient toutes les étoiles, supernovas, systèmes solaires et galaxies existants. Ses orbes sombres voilées de malêtre luisaient tout de même, comme si malgré tous les maux dont Hansol pouvait souffrir, leur beauté restait intacte.
Le jeune homme avait alors encore plus envie d'aider le noiraud à se libérer de ce voile gris. Parce que Seungkwan voulait avoir l'occasion d'admirer Hansol dans toute sa splendeur. Il était prêt à devenir aveugle tant le vrai métisse devait être radieux.
Ce dernier se sentit probablement observé. Alors, lentement, il leva les yeux de l'écran de son téléphone, se dirigeant vers la paire de ceux qui semblaient le dévisager. Seungkwan battit des paupières, pris en flagrant délit, il détourna le regard et porta rapidement ses doigts gelés à ses lèvres tièdes pour souffler dessus, tentant de faire diversion.
Hansol le regarda longuement, lèvres closes, sans vraiment savoir quoi faire. Il observa les phalanges rougies par le froid de son compagnon de bus - sans remarquer la teinte cramoisie de ses joues rebondies - et se pinça doucement les lèvres. Toujours aussi silencieux, il glissa une de ses mains dans une des poches de sa fine veste de jean avant d'en sortir un petit hot-pack toujours assez chaud.
Timidement, il le tendit à son aîné et le posa contre ses doigts - de nouveau posés sur ses genoux - tout en cherchant son regard du sien. De nouveau, leurs pupilles s'accrochèrent. Et, attrapant délicatement la compresse chaude à l'aide d'une de ses mains, Seungkwan en profita pour entourer les phalanges de Hansol des siennes.
Le noiraud cligna des yeux, n'osant même pas retirer ses doigts de ceux du blondinet tandis que ce dernier lui souriait légèrement mais juste assez pour faire ressortir ces petits plis aux coins de ses yeux que le métisse aimait tant.
« Merci, Hansol. »
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro