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Chapitre X : Complications

Le Jackdaw débarqua le lendemain après-midi à Kingston. Les Assassins avaient troqué leurs habits espagnols pour des tenues britannique. Ils repérèrent le navire d'Ah Tabai et s'amarrèrent à quelques mètres. Côte à côte, Edward pu constater que son brick était beaucoup plus puissant. Avec son éperon en fer, ses nombreux canons et sa coque incroyablement résistante, le Jackdaw pouvait faire face à presque n'importe quel navire ennemi. 

Quand il descendit sur la plage, Edward eu le regret de constater que les matelots d'Ah Tabai n'était pas dans le navire, mais sûrement dans une taverne à faire la fête avec des filles de joie.

- Formidable, maugréa Ricardo toujours aussi souriant. On va devoir se fader tous les recoins de Kingston pour les trouver !

- On aura peut être pas besoin, s'exclama Anne.

- Qu'est ce qui te faire dire ça, demanda William.

Elle tendit la main pour montrer le navire d'Ah Tabai.

- La coque est propre, il a été retapé il n'y a pas longtemps. Donc ils sont passé dans un magasin général.

Edward acquiesça impressionné par le talent d'analyse de son amie.

- Maintenant, il ne reste plus qu'à trouver duquel il s'agit, conclu Azco lui aussi étonné.

- Ça sera pas la peine de chercher très loin, annonça Edward.

A quelques maisons de là, des tuniques rouges avançaient dans les rues. Derrière eux, les Assassins purent voir deux hommes encapuchonner les suivre, allant de l'épaisse végétation aux recoins que leurs offraient les habitations de bois blanc. Ils se fondaient parfaitement dans la foule et étaient invisible pour quiconque ne les connaissaient pas.

- Au moins on pourra dire à Ah Tabai que ces deux là travaille bien, s'esclaffa Kayen.

- Bon on les suit ou on reste là toute la journée à bavarder, grommela Ricardo.

Ils acquiescèrent en levant les yeux au ciel et suivirent les autres Assassins. L'un d'eux les aperçu, un brun aux yeux sombres, ses joues creuses était dissimulées par une épaisse barbe grisonnante. Il semblait âgé.

- C'est Gaspard, le doyen de la Confrérie, l'informa Azco à voix basse.

L'ancien fit signe à son camarade de continuer, puis aussi discrètement que possible, il s'avança vers Edward.

- Vous êtes le capitaine Kenway, lui murmura-t-il.

Sa voix était assurée, il y reflétait comme une sorte de sagesse et Edward lui accorda volontiers sa confiance, presque instinctivement, sans savoir pourquoi.

- Nous devons transmettre un message important à Ah Tabai, nous ne pouvons pas attendre de se retrouver à Great Inagua, expliqua-t-il.

Il lui résuma brièvement la situation, baissant légèrement le ton de sa voix lorsque des passants approchaient. Ricardo et William s'était éloigné pour faire le guet. Kayen, lui, suivait attentivement la discussion entre les deux hommes.

- On a fait des découvertes un peu déroutantes nous aussi, déclara Gaspard.

- Que des problèmes j'imagine, soupira Kayen.

- Oui et non, premièrement on a trouvé des correspondances entre un Georges Blackson et James Berkelay. Ils parlaient des Pierres, ils nous savent en possession de l'une d'elles, j'ignore comment, mais ils ont envoyé des hommes la récupérer.

- Dans ce cas ce ne sont que des ramassis de fous s'ils pensent pouvoir nous les dérober, se moqua Edward.

- Les, interrogea l'ancien.

- Ah oui, quand on a tué Botchelluti on a récupéré une Pierre. D'ailleurs on devrait vous en confier une, c'est pas très prudent de garder les deux dans un seul groupe.

À ce moment, le reste des Assassins, dont Adewalé et Ah Tabai, déboulèrent depuis les toits. Quelques passants poussèrent des cris outrés, et s'éloignèrent hâtivement de l'attroupement, jetant des regards accusateurs ou effrayés.

- Mon frère, se réjouit Adewalé en lançant une accolade à son ami. Que fais-tu à Kingston ?

- On avait un message important pour vous, et du nouveau.

Kayen répéta une fois de plus. Edward regardait les réactions des autres Assassins. Certains étaient complètement absorbés par le récit de Kayen, l'un d'entre eux semblait d'ailleurs lui porter un intérêt tout particulier. 

- Edward, le héla Anne.

Il se retourna vivement, et l'aperçu accompagné de Gaspard. Ses cheveux étaient d'un rouge éclatant sous le soleil des Caraïbes. Edward la regarda, hypnotisé par sa beauté. Il secoua la tête pour revenir à ses esprits, se demandant comment il n'avait pas pu être subjugué par sa grâce plus tôt. Il s'approcha.

- Gaspard m'a dit qu'ils allaient justement s'occuper de James Berkelay ce soir même. Pour lui soutirer des informations. Je lui ai dit qu'on les aiderait.

- Évidemment qu'on va les aider, s'exclama Edward en souriant.

*****

Adewalé, Edward et Anne avançaient côte à côte dans la pénombre du soir. Le soleil s'était couché il y a peu de temps et l'on pouvait désormais voir la lune briller entre les larges feuilles des palmiers de Kingston. Le vent qui s'était subitement levé avait ramené d'épais nuages, lourds d'humidité. La pluie battante avait alors soulevé des senteurs de terres qu'Edward n'appréciait guère. L'odeur était plus marqué près des plantations de canne à sucre, et à son plus grand malheur, c'était là qu'ils étaient.

Cachés derrière un petit pâté de maison, ils observaient les allers et venus des tuniques rouges. Edward leva lentement les yeux vers les toits. Ah Tabai, Ricardo et un autre Assassin s'y trouvait. Ce premier regarda Edward, et lui fit un petit signe de tête pour lui indiquer qu'ils étaient près eux aussi.

Les trois Assassins se hâtèrent de traverser le chemin de terre mouillé pour se fondre au milieu des plantations. Ah Tabai avait sauté dans un arbre suivi de près par Ricardo. Le tronc qui se dédoublait leur permettait de se stabiliser tout en restant camouflé par le feuillage. L'autre Assassin restait sur le toit pour faire le guet.

Edward, Anne et Adewalé étaient eux accroupi au milieu des plantations. Il y avait parfois quelques esclaves qui s'écartaient de leur chemin en les voyant, mais ils n'alertaient pas les soldats britanniques. Ah Tabai et Ricardo progressaient depuis les hauteurs quand ils s'arrêtèrent pour observer les alentours. La pluie battaient devant leurs yeux et l'obscurité n'arrangeait rien. Finalement, ils durent desceller quelque chose puisqu'ils firent signe aux Assassins.

Ils prirent la direction indiquée. Slalomant entre les tuniques rouges et les éliminant si besoin était. Ils arrivèrent finalement devant une grande maison de bois blanc, comme la plupart des habitations de l'île. En scrutant l'intérieur du bâtiment, Edward vit qu'il y avait de l'agitation.

- On devrait essayer de s'introduire à l'intérieur par les fenêtres à l'étage, chuchota-t-il à ses compagnons.

Anne hocha la tête avant de faire signe à Ricardo. Celui ci opina et se jeta sur la façade de la maison, Ah Tabai sur ses talons. Edward s'apprêtait à sortir de sa cachette quand un homme, un politicien britanniques, déboula sur le perron en claquant la porte derrière lui.

- C'est lui, c'est James Berkelay, s'exclama Adewalé en posant une main sur la garde de son sabre.

Les deux Assassins avaient cessé leur ascension sur les murs, malheureusement la pluie fit glisser le pied d'Ah Tabai qui décrocha une planche de bois au passage.

Le politicien leva la tête avant d'écarquillés grand les yeux. Ils ne devaient pas douter un instant de la nature des intentions de ces hommes, et visiblement, il visait juste.

- Alerte, intrusion ! Il y a des meurtriers sur le toit, s'égosilla-t-il.

Des tuniques rouges déboulèrent de toutes parts avant de se ruer près de la maison. Berkelay prit ses jambes à son cou et s'enfuit vers la plage. Ah Tabai et Ricardo se jetèrent à terre et coururent à sa suite.
Adewalé se leva dégainant enfin son sabre et Anne l'imita.

- Il faut qu'on aille les aider !

- Allez y, je vais chercher des documents à l'intérieur, fit simplement Edward.

Les deux autres ne perdirent pas une seconde de plus et se ruèrent à la suite des tuniques rouges.

Edward vérifia que le champs était libre et sortit des broussailles pour rentrer à pas de loup dans la maison.

Il n'y avait pas un bruit, personne, en regardant dans ce qui semblait être une salle à manger, il constata que des assiettes à moitié remplies avaient été laissée là. Les occupants avaient dû quitter les lieux précipitamment au signal de Berkelay.

Il se rassura tout en restant vigilant. Il chercha le bureau et constata qu'il y avait autant de paperasses qu'avec Botchelluti.  Il grommela quelques injures et se mit à fouiller. Il tomba sur une lettre signée de Rogers. Enfin des nouvelles à son propos.

Alors qu'il commençait à lire, un violent coup s'abattit dans son dos.  Il hurla de douleur. L'Assassin voulu se retourner mais il se prit le même puissant coup dans la tête. Il chavira. Puis tomba. Tout était devenu flou pour lui, ses oreilles qui sifflaient étaient comme sourdes. En regardant devant lui il discerna tout de même des pieds, de pieds bottés. La silhouette s'approcha de lui pour lui arracher la lettre des mains. Edward tenta de se défendre, mais quand il leva les yeux, la seule chose qu'il eu le temps de voir c'est un poings qu'il reçu de plein fouet au visage. Il s'effondra, puis tout devînt noir.

*****

Hey tout le monde, j'espère que vous avez bien aimé ce chapitre, dites moi en commentaires ce que vous en pensez et n'hésitez pas à voter 😉. À plus pour le prochain chapitre et préparez vous, il y aura de l'action.

SosoZelda17

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