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— Et vous David ?

— Moi ? dit-il d'une voix surprise. N'avez-vous pas entendu les rumeurs ? Ils semblaient très proches lors du tournage de leur film.

— Cela remonte à un an de cela, le contredit l'une de ses collègues.

— Oh, mais quand la passion est là, Lola, elle ne s'en va jamais vraiment, lui assure David. Ils l'ont fait, c'est évi...

La fin de la phrase est subitement interrompue par l'arrêt de la télévision. J'écarquille grand les yeux avant de lever le regard et de trouver Chris à l'entrebâillement de la porte reliant la cuisine et le salon. Il arbore un sourire triste et toute la culpabilité dans son regard ne s'est pas dissipée depuis notre conversation matinale. J'ai pourtant fait au mieux pour lui faire comprendre que je ne lui en voulais pas et que ce n'était pas de sa faute, mais je crois que c'est quelque chose qui arriverait à chaque fois que les médias s'attaquent à nous, à moi.

— Pourquoi restes-tu devant la télévision ? me questionne-t-il en s'approchant de moi.

— Je n'en sais rien, je lui fais savoir avec un soupir, je crois que j'essaie peut-être de me préparer à ce qui m'attendra lundi matin. Aux questions et aux commentaires auxquels je devrais faire face durant le trajet entre ma voiture et la boutique. Je ne peux pas m'empêcher de vouloir allumer cette télé afin de savoir ce qu'ils peuvent bien dire sur nous, je laisse échapper avec un pincement au cœur.

— Arrête, me prie-t-il de faire en s'installant à mes côtés et en attrapant les mains, ça te fera plus de mal que de bien. Crois-moi. Moins tu liras ou écouteras ce que l'on dit sur toi, plus tu te porteras mieux. Ils ne nous connaissent pas Aby, ils ne savent rien de toute cette histoire ni à quel point je t'aime.

— Ça me rend malade que l'on ne puisse rien faire, je bredouille pleine de rage.

— On peut toujours essayer, me rappelle-t-il notre discussion du matin. Il ne devrait pas tarder à arriver et nous verrons nos options à ce moment-là. Mais, en attendant, plutôt que de se torturer l'esprit avec la malveillance des autres, nous pourrions peut-être faire quelque chose d'autre, qu'en penses-tu ?

— Je te laisse choisir, je crois que je serai incapable de trouver la moindre activité dans mon état actuel.

— Oh ben ça tombe bien, se réjouit-il avec un sourire en coin. Parce que j'avais déjà une idée.

— Et quelle est-elle ? je l'invite à poursuivre avec un air dubitatif.

— Nous avons encore beaucoup de choses à discuter à propos du mariage, continue-t-elle d'un ton très enjoué.

— Chris, je soupire en le regardant dans les yeux, tu ne crois pas que le moment est mal choisi ?

— Pas du tout ! s'indigne-t-il avec amusement. Je crois qu'au contraire, le moment est idéal. C'est la meilleure façon de continuer à vivre, de ne plus les entendre.

J'ouvre la bouche, prête à contester son idée si étrange, jusqu'à ce qu'une lumière ne s'allume en moi et que je me mette à sourire niaisement. Chris a raison, c'est évident. Nous échangeons d'ailleurs un rire d'approbation ainsi qu'un baiser avant de nous retrouver côte à côte, plus proche que jamais dans un moment d'adversité.

Téléphones sur silencieux, nous nous créons une bulle, loin du monde et des langues perfides, le temps d'une petite heure. Soixante minutes où, par un miracle des plus étranges de ma part, je fais disparaître les images de la veille et les peurs qui m'animent depuis que je suis arrivée à Los Angeles, en particulier celle d'être au centre de l'attention.

Trois mille six cents secondes où nous nous projetons d'un avenir pas si lointain que ça et que nous nous mettons d'accord, avec plus ou moins de facilité sur certains sujets qui étaient restés en suspend durant son absence. Comme la salle de réception par exemple.

— Tu n'as pas l'air satisfaite, me fait-il remarquer sans aucun reproche.

— Ce n'est pas qu'elle ne me plait pas, mais avec les événements qui se sont produits depuis que j'ai emménagé, j'ai juste peur...

— De quoi ? s'inquiète-t-il en passant sa main dans mes cheveux.

— Des paparazzis, je lui fais savoir avec tristesse.

— Tu as peur qu'ils arrivent à s'inviter à la cérémonie et à la fête ?

Ma tête déposée sur son torse, il ne me faut qu'un petit mouvement de la tête afin de partager ma réponse à mon fiancé. Ses caresses se font plus présentes durant quelques secondes, avant qu'il ne m'apporte une solution.

— Nous engagerons des gardes de sécurité, me propose-t-il d'une voix rassurante. Je le fais assez rarement. Quand ça arrive, c'est lors des événements mondains et quand il s'agit de du tapis rouge de mes films, bien que ce soit la société de production qui paye. J'ai toujours voulu me débrouiller sans, mais si ça peut te réconforter, je le ferais sans hésitation. Qu'en dis-tu ?

Je laisse un petit « oui » s'échapper, bien que peu convaincue par son idée, mais j'imagine que l'état émotionnel dans lequel je me trouve suite aux rumeurs de grossesse d'Alexandra ne m'aide pas vraiment à relativiser et à réfléchir correctement. Je me sentirai mieux dans quelques, j'en suis persuadée. Il le faut en tout cas, car il ne sert à rien de se laisser aller à des scénarios pessimistes.

Notre bulle éclate en mille morceaux lorsque la sonnerie du portail retentit, me faisant replonger dans mes démons du moment et me poussant à vouloir rallumer la télévision. Mais je ne le fais pas, surtout parce que Chris est parti ouvrir avec notre invité en la tenant fermement dans sa main. Je pourrais très bien me rabattre sur mon téléphone, mais je reste forte face à la tentation de savoir ce qui peut bien se dire encore à notre sujet.

Dire qu'avant tout ça, qu'avant cette vie que j'ai accepté en connaissant de cause, j'en avais que faire de la presse à scandales. J'imagine que c'est tout autre chose lorsqu'on en est personnellement touché, comme c'est mon cas depuis plusieurs mois.

Chris ne tarde pas à revenir, cette fois-ci accompagné par son attaché de presse, l'adorable Adam qui me gratifie d'une étreinte pleine de chaleur et de soutien. Ce gars est en or et j'ai été bien soulagée de voir qu'il n'était pas comme l'ancien manageur de Chris. Très mauvaise expérience que j'espère ne plus jamais revivre...

— Comment vas -tu Aby ? me questionne-t-il une fois reculé de quelques pas. Chris m'a dit que tu avais regardé un peu la télévision...

— Je sais que c'est une mauvaise idée, j'admets un peu à contrecœur. Je tenterai de ne plus le faire, mais c'était plus fort que moi...

— Nous nous laissons tous avoir de temps à autre, compatit-il. Enfin, dans mon cas, c'est tout le temps, j'en suis bien obligé. Mais tu verras, au fil du temps, que ça ne t'apportera absolument rien de bon.

— Chris m'a tenu le même discours, il y a plus ou moins une heure, alors nous pouvons passer à autre chose...

Ayant compris où je voulais en venir, Adam approuve d'un signe de tête avant de s'installer sur le fauteuil en face du nôtre, où nous nous sommes installés par la même occasion.

— Dis-nous tout, l'invite à faire Chris un peu anxieux. Quelles sont nos options ?

— Tu sais qu'il y a toujours deux options à ce genre de situations, répond-il avant d'ajouter d'une voix des plus ennuyées, en tout cas j'ai déjà essayé la troisième, mais ça n'a pas marché.

— La troisième option ? je m'exclame avec surprise. Qu'as-tu fait ?

— J'ai contacté son attaché de presse, j'espérais arriver à un arrangement à l'amiable où, de son côté, elle aurait nié les rumeurs et bien évidemment, avoué que son bébé n'était pas celui de Chris.

— Tu voulais qu'elle dise la vérité ? je résume avec un rire jaune. J'imagine que ça n'a pas marché ? Rien d'étonnant à ça, cette femme est une véritable vipère, elle...

— Elle a refusé, m'interrompt Adam en préférant mettre ma colère en veille le temps d'un instant. La balle est donc dans notre camp et...

— Attend ! je le coupe à mon tour en me repassant ses mots dans ma tête. Qu'entends-tu par un arrangement à l'amiable ? Tu parles de son côté, mais quel était le nôtre ? Qu'aurions-nous donc dû faire ?

— La chose la plus courante aurait été de la payer, m'apprend-il très calmement.

— La payer ? je répète presque en criant. Non, mais tu me fais une blague Adam ! Tu voulais que l'on paye quelqu'un pour lui faire dire la vérité ? C'est le monde à l'envers ! je commente avec dégoût.

— C'est comme ça que ça se passe ici Aby, me rappelle-t-il avec difficulté.

— Si un jour, nous nous retrouvons dans une situation similaire, je leur fais savoir à tous les deux, je refuse qu'on paye pour calmer les choses, surtout si ce sont les autres qui sont en tort, je rajoute en tournant mon regard vers Chris.

— Je voulais simplement étouffer l'affaire, se défend ce dernier d'une voix basse, je voulais que tu n'aies plus à te tracasser...

— Le mal est déjà fait, je lui dis en lui prenant la main avant de poursuivre d'une voix douce, ne laissons pas gagner les pourritures de ce monde en plus...

— Il nous reste donc les deux options, intervient Adam.

Il n'y aura donc pas de remèdes miracles pour cette fois-ci. Si elle ne souhaite pas se rétracter et avoue qu'elle a menti, ce qui, il faut l'avouer, n'arrivera pas, il nous reste le silence ou notre voix. Adam nous a clairement exposé les conséquences des deux plans qui s'offraient à nous. Dans tous les cas, les médias continueraient à parler de nous, mais si nous décidions de nier et de donner notre version des faits, les titres pourraient être en notre faveur au petit matin. Pour moi, ça ne change rien, pour Chris ça peut aider, ou non, sa carrière. Certaines sociétés de production mises beaucoup sur l'honnêteté et une vie avec le moins de scandales possibles, ce que mon fiancé s'est toujours efforcé de faire : pas de problèmes de drogues, d'alcool, de violences. Non, hormis les photos de lui avec des femmes différentes, il n'a jamais eu de gros esclandres, jusqu'à l'arrivée de mon ex et aujourd'hui.

* . *

Désolée, je trouvais ce gif assez marrant ahah ! 

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