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Chapitre Vingt-Six

-Tu attendais quelqu'un ? demandai-je tout de même curieuse.

-Non, répondit-il en jetant un regard à sa montre. Le livreur doit passer dans deux heures et les invités doivent seulement arriver dans quatre heures. Ou alors le livreur s'est trompé d'heures. C'est plausible.

Chris m'adressa un sourire avant de sortir de la cuisine et de rejoindre la porte d'entrée. Quant à moi, je continuai ce que je faisais : me préparer un délicieux sandwich à la dinde. De là où j'étais, j'entendais seulement la voix de mon ami, mais impossible de réellement distinguer ce qu'il pouvait bien dire. J'en déduisis rapidement qu'il ne s'agissait pas du livreur, sinon il serait certainement venue jusque dans la cuisine pour déposer les sacs de remplis de nourriture en tout genre...

Une minute passa, durant laquelle je ne touchais pas à mon repas et tendis l'oreille. La curiosité était un vilain défaut pour certains, mais pour moi c'était absolument nécessaire. Je me levai doucement et m'approchai le plus possible de la porte de la cuisine qui donnait sur le hall d'entrée. J'entendais désormais la conversation.

-Je t'ai dit qu'on se verrait dimanche, informa Chris à son interlocuteur.

Je compris rapidement à qui il avait à faire ou, en tout cas, une seule hypothèse s'était imposé à moi : son manager. Chris m'avait dit qu'il devait le voir après mon départ.

-Je n'ai même plus le droit de venir te voir ? questionna son interlocuteur en colère.

-Ne dis pas de bêtises ! s'exclama Chris très en colère lui aussi.

-C'est parce qu'elle est ici ? demanda-t-il. Tu ne veux pas que je la voie ?

-Non je ne veux pas que tu la voies, répondit Chris sèchement.

-Donc, parce qu'elle est là, je me fais éjecter ? résuma l'homme.

-Tu en fais tout un plat !

-Bien évidemment que j'en fais tout un plat ! s'écria l'homme. En un mois, tu as fait trois conneries. Et, bizarrement, ça coïncide avec l'arrivée de cette pétasse !

Je rêvais ou... il m'avait traitée de pétasse ?

Ce fut à ce moment-là que je décidais de faire mon apparition. Au pire moment. En même temps que je passais ma tête derrière la porte, je vis Chris qui empoignait le col de son manager et qui le collait au mur brutalement.

-Retire ce que tu as dit ! l'avertit Chris en criant.

Mon ami continuait d'empoigner avec rage son manager et je restai stoïque pendant plusieurs secondes. Lorsque l'on était fleuriste, on ne voyait que très rarement de la violence. Cette scène me rappela ce que j'avais vécu et me figea sur place. Je n'arrivais plus à bouger. Les souvenirs pénibles de ce moment refirent surface pendant de brefs secondes et ce fut suffisant pour que je fus morte de peur.

Mon regard ne pouvait pas quitter les deux hommes, en particulier la tête de son manager qui était en train de virer au rouge.

-Retire ce que tu as dit, répéta Chris encore plus en colère.

-Chris ! finis-je par crier totalement paralysée.

Au son de ma voix, mon ami desserra son emprise et laissa retomber l'homme. Ce dernier toussa plusieurs fois avant de se relever. Chris, quant à lui, était à son tour stoïque.

-T'es viré, finit-il par dire sous les yeux choqués de son manager. Je ne veux plus te voir, dégage.

Son interlocuteur ne se fit pas prier et regagna la sortie en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. Chris se retourna à ce moment-là et fit quelques pas en ma direction.

-Ne t'approche pas ! l'avertis-je d'une voix branlante.

J'étais tremblante de la tête au pied et il ne me faudrait pas longtemps avant d'éclater en sanglot et de me faire une crise d'angoisse.

-Aby..., murmura-t-il en tentant de faire un pas.

-Je t'ai dit de ne pas t'approcher ! criai-je en me reculant et en laissant couler une larme.

Je fis de nouveau quelques pas en arrière avant de rejoindre l'escalier et de les monter quatre à quatre aussi vite que possible. J'arrivais rapidement dans ma nouvelle chambre avant de fermer la porte à double tour. Mes jambes me lâchèrent alors et je tombai sur le sol de la chambre la seconde d'après.

Des flashs m'arrivèrent très rapidement et j'essayais, en vain, de me concentrer sur ma respiration ou sur un souvenir heureux pour les chasser de mon esprit. Mais la violence de la scène qui avait précédé m'avait ramenée quatre ans en arrière. La peur m'avait envahie en l'espace d'une seconde et j'avais désormais des difficultés à respirer à cause de la crise de larmes qui étaient en train de se dérouler.

La seule chose dont j'avais besoin en ce moment, c'était de Lily. Seule elle aurait le pouvoir de me calmer et de me rassurer, mais elle n'était pas là pour me serrer contre elle et pour sécher mes larmes. Ici, dans cette grande maison avec cet inconnu, j'étais prise au piège et j'étais seule.

-Aby, entendis-je de derrière la porte.

Je me reculai spontanément de cette dernière en étouffant un sanglot.

-Je suis sincèrement désolé.

Je ne répondis rien, je n'avais pas la force de faire quoi que ce soit en ce moment.

-Je ne te ferais jamais de mal, m'assura-t-il doucement.

Mon ex le disait aussi. Lui aussi m'avait promis de ne jamais me faire de mal avant... avant ce jour horrible.

-Ouvre la porte Aby..., me supplia-t-il.

Mon regard se posa sur cette dernière, mais je n'avais pas encore la force de me lever et encore moins de le voir.

Je continuais à pleurer, pendant au moins dix bonnes minutes, avant de trouver la force nécessaire pour m'arrêter et pour sécher mes larmes. La crise d'angoisse était désormais passée, mais ce n'était que le début de mes emmerdes. J'étais censée me préparer pour une fête et être en sa compagnie toute la soirée, malgré cette violence dont il venait de faire preuve.

Je me levai doucement : il fallait que j'y aille par étape.

« Tous les hommes ne sont pas comme ton ex » tentai-je de me convaincre en répétant cette phrase à plusieurs reprises. « Tous les hommes ne sont pas violents. Tous les hommes peuvent perdre leur sang-froid pendant une seule petite seconde sans forcément devenir des gens violents ».

Je fis un pas vers la porte et entendit ces phrases dans ma tête une nouvelle fois, mais avec la voix de Lily.

« Personne n'est parfait » me disait-elle. « Tu n'as pas le droit d'exiger des autres la perfection et l'absence de colère Aby ».

Je fis un autre pas et puis un autre jusqu'à arriver finalement devant la porte.

« Que ferait véritablement Lily dans ce cas là ? » me questionnai-je sans réellement trouver la réponse tant mon cerveau était embrouillé en ce moment.

Ma main se leva machinalement vers la poignée qu'elle attrapa et qu'elle tourna. La seconde d'après, la porte était ouverte et je vis Chris, assis contre le mur d'en face. En me voyant, il se releva précipitamment et resta silencieux. Il semblait vraiment accablé par ce qui venait de se produire et il avait probablement compris pourquoi j'avais réagi de la sorte. Il avait du mal à soutenir mon regard et, bizarrement, c'eut pour effet de me faire avancer d'un pas et de croire en lui.

-J'étais comme un soldat traumatisé qu'on renvoyait de force à la guerre, essayai-je d'expliquer calmement.

Chris releva le regard vers moi et hocha doucement de la tête, sans rien rajouter de plus. Il avait vraiment une mine abattue et ça aurait pu me briser le coeur si le mien ne l'était pas déjà.

Mais cela me poussa à faire quelque chose que je ne pensais pas pouvoir faire après cinq jours : je m'avançai vers lui, entourai sa taille et déposai ma tête sur son torse. Cela l'étonna, du moins c'est ce que je pensais car il prit trois bonnes secondes avant de m'enlacer à son tour.

Lily serait fière de moi, c'était certain. Si je n'arrivais pas à faire un peu confiance à un homme que je ne verrais même pas une fois par semaine, comment pourrais-je imaginer un seul instant rouvrir mon coeur à un autre ?

-Cela ne se reproduira plus, me promit-il en me serrant un peu plus.

-Il faut qu'on prépare la fête, dis-je finalement en me reculant et en lâchant un rire et une larme en même temps.

Je rejetai cette dernière d'un geste de la main avant de sourire maladroitement en regardant le sol.

-Je ne sais même pas comment m'habiller, avouai-je ennuyée.

-Habille-toi normalement, c'est une soirée entre amis, on ne va pas se mettre sur notre trente-un.

« Encore heureux, je n'avais pas prévu quelque chose de très habillé dans ma valise ».

Chris et moi-même nous rejoignîmes le rez-de-chaussée, un peu en silence et toujours gênés. Mais l'ambiance se détendit assez rapidement au bout de quelques minutes.

-Le jardin fera donc office de piste de danse ? récapitulai-je.

-Tu y vois un inconvénient ? me questionna-t-il très à l'écoute.

-S'il avait plu, ça aurait pu en l'être. Enfin, si y a des invitées avec des talons aiguilles qui s'enfoncent dans ta pelouse, ça risque d'être marrant, rigolai-je en imaginant la scène.

-Je pense que pas mal d'invitées éviteront les talons, m'affirma-t-il très sûr de lui.

-Comment tu peux le savoir ?

-Les enfants, répondit-il simplement. Tu imagines les mères porter ce genre de chaussures, alors qu'elles n'y sont pas obligées, en présence de leurs enfants ?

-Tu ne m'avais pas dit qu'il y aurait des enfants, m'étonnai-je en m'asseyant sur une chaise haute de la cuisine.

-Tu n'aimes pas les enfants ?

-Tu veux rire ? J'adore les enfants ! C'est bien ça le problème, je risquerai de m'occuper d'eux au lieu de rester avec les adultes.

Chris ne put s'empêcher de rire.

-Chris..., dis-je un peu en murmurant.

-Oui ?

-Pourquoi tu as décidé d'organiser cette fête en ma présence ?

-Pour deux raisons. La première, c'est que je sais que tu aimes les films de super-héros. La deuxième parce que... Parce que si on veut être amis, il faut que tu vois une partie de ma vie. Quoi de mieux qu'une fête pour t'immiscer un peu dedans ?

-Ce sont deux très bonnes raisons, conclus-je avec un sourire.

L'heure qui suivit fut assez calme car il nous fallait surtout la nourriture et les boissons pour dire de tout préparer. La seule chose que nous pûmes faire...ou plutôt que Chris fit, ce fut de monter les enceintes et de les placer dans le jardin, ainsi que de placer quelques tables hautes un peu partout dehors. Heureusement, le livreur arriva à l'heure, ce qui ne m'empêcha pas d'avoir une certaine appréhension lorsque Chris partit ouvrir la porte.

Je me chargeai de sortir les verres à soda et à champagne pendant que mon ami s'occupait de couper le fromage. Je ne pus m'empêcher de sourire en le voyant faire.

-Qu'est-ce qui te fait rire comme ça ? me demanda-t-il très concentré sur sa tâche.

-Rien du tout ! tentai-je de le convaincre.

-Oh non, j'ai compris à quoi tu pensais, dit-il finalement en fronçant les sourcils.

-Ah bon ? m'étonnai-je souriante. À quoi je pense ?

-Tu t'imaginais sûrement qu'il y aurait des serveurs pour faire ça à ma place et sûrement un ou deux barmans.

Aïe, touchée.

-Je suis si prévisible ? demandai-je à moitié chagrinée.

-Pas spécialement, je suis juste perspicace.

-Je vous laisse monsieur perspicacité, annonçai-je, je vais me changer.

-Mais tu es très bien comme ça voyons ! s'exclama-t-il alors que je quittais la pièce.

Je rejoignis ma chambre et ouvris ma valise. Hors de question pour moi de rester habillée avec un simple t-shirt, un jeans et des baskets. Heureusement, je m'étais quand même plus ou moins parée à toutes éventualités. Je me changeai donc et optai pour un chemisier beige et un pantalon noir. C'était décontracté mais habillée à la fois, parfait pour ce genre de soirées... Selon moi.

Quant à mes cheveux, je les laissais tels quels. Non pas à cause d'une flemme soudaine, mais simplement parce qu'il s'agissait d'une des choses que j'aimais le plus chez moi (la liste était d'ailleurs assez courte) et qui me mettaient, en quelque sorte, en valeur.

Il ne me fallut donc pas longtemps pour être prête, à peine dix minutes, et pour rejoindre à nouveau Chris. Ce dernier me regarda un instant, s'apprêta à dire quelque chose, avant de finalement continuer à compter le nombre de verres que j'avais sortis juste avant de monter. Il m'informa ensuite qu'il allait également se changer.

-T'as mis un chemisier, je mets une chemise ! s'exclama-t-il en soupirant un peu avant de rajouter, pourquoi a-t-elle décidé de se changer enfin ?

Je remuai doucement la tête, plus détendue et joyeuse que jamais. Durant sa courte absence (parce que c'était connu : les filles prenaient plus de temps à se préparer ), je commençais à répartir chips, petits fours, fromages ou mets en tout genre sur les différents plateaux. Cinq minutes s'étaient écoulées depuis son départ que le stress m'avait déjà envahie.

-T'as une petite mine, me signala-t-il en revenant.

-Je t'avais dit que je n'étais pas très fête ? dis-je en sentant l'angoisse s'emparer de mon corps.

-Au moins une fois par jour depuis que je te l'ai annoncé, répondit-il. Sauf que tu n'as aucune raison de l'être.

-C'est facile pour toi de dire ça ! m'exclamai-je pas du tout rassurée. La sociabilité est une qualité indispensable dans ton métier.

-Il faut être sociable pour avoir un magasin de fleurs aussi non ?

-C'est différent voyons ! J'écoute simplement ce que veut le client, je ne suis pas obligée de lui taper la discussion... Faut avouer que c'est souvent l'inverse, les clients adorent me raconter leur vie.

-Je suis certain que ça va bien se passer.

-Pourquoi tu es toujours aussi sûr de toi ?

-Oh je suppose que c'est le métier qui veut ça, plaisanta-t-il.

Durant l'heure qui suivit, Chris arriva à me détendre et à me faire penser à autre chose... Jusqu'à ce que la sonnerie ne retentît.

-Il reste pourtant quinze bonne minutes avant l'heure, fis-je remarquer en me levant.

-C'est Scarlett, m'informa-t-il avec un grand sourire.

-T'es encore sûr de toi.

-Scarlett arrive toujours en avance.

Chris me fit signe de le suivre et nous arrivâmes dans le hall d'entrée. Tandis qu'il s'approchait de la porte pour l'ouvrir, je préférais rester en retrait de quelques pas.

Comme il l'avait dit, ce fut Scarlett, accompagnée de son époux et de sa petite fille d'environ un an et demi, qui était à la porte. Après que Chris leur eût fait la bise, il s'approcha de moi.

-Je vous présente Abigail, annonça-t-il toujours avec ce grand sourire.

-Abigail ? répéta Scarlett un peu perplexe avant de s'approcher de moi, celle d'internet ? demanda-t-il en jetant un regard à Chris.

Chris hocha doucement de la tête.

-Je suis ravie de te rencontrer enfin, m'avoua-t-elle très sincèrement, cela fait plusieurs mois que Chris me parle de toi et que...

Scarlett s'arrêta soudainement de parler et se retourna vers son mari et sa fille un peu gênée.

-Et voici mon mari Romain et notre fille Rose, m'introduisit-elle joyeusement.

De tous les invités qui arrivèrent dans la demi-heure qui suivit, ce fut probablement Scarlett qui fût la plus heureuse de me rencontrer. Sûrement parce qu'elle semblait être la seule à avoir entendu parler de moi avant aujourd'hui. Certains me jetaient des regards un peu curieux avant de rejoindre la cuisine et le jardin, rejoignant ainsi les autres invités.

-Rappelle-moi il reste combien d'invités ? demandai-je alors que Chris Hemsworth et sa femme venaient de nous quitter.

-Je pense qu'il manque..., commença Chris.

-Chris ! s'exclama une voix en franchissant la porte d'entrée.

Mon ami alla serrer la main du nouvel invité avant de me rejoindre à nouveau.

-Tom, je te présente mon amie Abigail.

Tom Hiddleston, avec ses cheveux blonds cuivrés, son presque mètre quatre-vingt dix et ses yeux d'un bleu éclatant, m'adressa un large sourire. Un sourire absolument divin et renversant. Il me tendit ensuite sa main, que je m'empressai d'attraper et de serrer largement.

-Absolument enchanté, me dit-il alors en ne lâchant pas mon regard une seule seconde.

C'est moi ou... il faisait chaud ?

**

OH MON DIEU TOM EST ENFIN ARRIVÉ ! :D

Du coup, va falloir que vous trouviez une autre question à me poser à chaque chapitre x)

Enfin bref, j'espère que cela vous a bien évidemment pu ! 

On se retrouve demain pour la fin de la semaine spéciale ♥

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