Chapitre 48 - Part 2 - " Aziz et Arame "
Aziz Seye
À quel moment Khadija s'est sentie obliger de me menacer ? Ça se tourne mal, j'ai raté un épisode. Pour une fois elle s'est servie de sa tête. Il faut croire que c'est inhabituel.
Réfléchi, réfléchi !
Elle s'est fait tué si bêtement. Son dernier regard en disait long, un petit sourire malicieux comme si elle en avait rien à faire de crever. Et si (....).
Non Khadija n'est pas une balance. Et puis je la crois pas suffisamment bête. Elle connaissait les risques. Il est clair que je me faisais des soucis pour rien.
J'arrivais enfin au lieu du fichu rendez-vous qui m'a fait reporté l'enterrement de Khadija. Je devais absolument y être, sinon j'aurais un problème encore plus grand que celui que j'ai causé tout récemment.
J'ai toqué à la porte de l'appartement 29, au sixième étage. Celle qui m'a fait reporté mes activités criminelles en est sortie.
— N'ai pas peur, entre !
Sans dire un mot, j'ai suivi son regard , qui m'indiquait de m'assoir. Je n'avais pas le temps, j'ai tout de suite voulu lui remettre ces papiers.
Cette timbrée est l'ex-fiancé de mon frère, Arame Fall . J'ai entendu parler d'elle, vu photo. Seulement je savais pas qu'elle était aussi tarée et si peu renseignée sur moi. Elle me chanter depuis un moment.
— On s'est jamais vu. Prends ton envole et oublies moi.
Je lui remettais en main propre ce qu'elle voulait.
— Wakhi doff! ( tu te fou de moi enfaite) rien que ça et me filer le numéro de cet Agent de la CIA, je ne pense pas que ça puisse me faire taire éternellement . Tout ce qui m'importe en ce moment c'est de voir crever cette pétasse D'Aicha Grey. Je veux la voir morte; ça parait assez clair. Elle est sur mes traces,et si elle arrives à mettre la main sur moi , c'en est fini.
— Arame, je t'ai fourni de nouveaux passeports, m'en demande pas plus. J'ai suffisamment de quoi m'occuper, n'en rajoutes pas.
— Décidément, ce fut une erreur de croire que ( ... ). Enfin peu importe, dis il en penserait quoi ton père si par le plus grand des hasards quelqu'un de relativement déçu lui siffler à l'oreille " Restes sur tes gardes, dans moins de quelques heures, le fils à qui tu as tout donné va s'en prendre à toi " et par " s'en prendre à toi " j'attends par assassiné. Il va mal le prendre tu crois ?
— Tu oses encore remettre ça. On avez passé un accord.
— Qui implique que tu dois m'aider à mettre la main sur Aicha. Ça n'a suffit ce petit tour de passe-passe, < j'ai réussi à te procurer le numéro de ce Jonathan Grey >. Il m'a pas cru, ils m'ont pas crus. C'est un échec.
J'étais fou de rage. Tellement je n'en avais rien à faire de ses histoires. Comment elle a su pour mes plans ? On en serait pas là, si j'étais resté prudent. Merde, je n'ai qu'à l'étrangler pour en finir. Ça devrait faire l'affaire.
— Tu devrais calmez tes envies de meurtre. Chéri , j'ai déjà pris des précautions plus que nécessaire.
— Qu'est tu attends de moi ?
— diam doko am fekk amwa lima beug esk yaguimay degg ( Tant que je n'aurais pas ce que je veux, attends toi à ce que je te pourrisses la vie, tu m'entends). J'ai à finir ce que j'ai commencé, douma kouy délou guinaw. Aziz mane dama niakhe , souffrir louné dadj nako pour yaw damay bayé nonou mou sedd ( J'ai dû galérer pour en arriver là, passer par des épreuves, je me suis sentie humiliée, j'irai jusqu'au bout je lâcherai pas l'affaire). Malick et moi on avait réglé nos différends, parvenu à s'entendre et même adopté Junior mais il a fallu que cette Aicha débarque et réduit à néant tout ce qui j'ai eu tant de mal à construire. J'étais anéanti. J'en suis arrivé à commettre un meurtre. Malick s'est lassé de moi et d'un coup je me suis dis "ce pauvre imbécile me mérite pas " autant que je m'en débarrasse . J'ai tout simplement voulu tester sur lui l'efficacité d'un poison. J''étais déçu, il a tenu encore cinq minutes. Je l'ai vu mourir à petit feu. Il souffrait le martyr, se tordait de douleur, ses poumons se desséchait, il essaie difficilement de mettre la main sur son inhalateur. Il me suppliait de lui venir en aide. Bizarrement, j'ai trouvé le spectacle divertissant , inouï. J'avoue que par moment ce cher Malick me manque.
Alors où j'en étais je ? Il n'y avait pas que moi sur les lieux drame. Il est mort, dans les bras de cette traînée d'Aicha Grey . J'avais fais venir cette peste , il fallait absolument qu'elle y soit. Tu savais que par le passé Malick et elle ont eu un fils ?
Malick a adopté son propre fils, t'imagines. Quelle ironie ! Ils avaient un fils et ils s'aimaient. Malick m'aurait quitté et arraché Junior. C'est alors que j'ai décidé d'agir en conséquence. J'ai tué Malick et je me suis arrangé pour que Aicha en paie le prix. Une pierre, deux coups. Elle a été arrêté. Seulement j'étais pas tout à fait sûr qu'elle allait rester à l'écart pendant un moment. On vivait encore la maison d'en face de chez vous. Au moment où Aicha se faisait embarqué, une femme derrière moi, sans doute une de vos bonnes a crié : — < wi ki dou Aicha Fall > Je lui ai dis ; — < excusez moi ? > — < C'est bien Aicha Fall , il y'a peu elle travaillait chez nous >. Soudainement je me suis rappelé qu'elle était de la police. ( Une fausse identité - Police). J'en ai déduis facilement qu'elle s'était infiltrée chez vous. J'ai sauté sur l'occasion. Je pouvais faire bien plus que la tenir éloigné, mais la détruire de façon à ce qu'elle ne puisse plus jamais voir la lumière du jour. J'ai demandé à rencontré Kader. Je lui ai dis tout ce que je savais sur elle, il était pas si étonné que ça. Par la suite, il a accédé à ma requête. Il s'est chargé d'elle. J'ignore comment. Et tu aimerais sans doute savoir comment j'ai pu savoir pour tes plans. Eh bien je sortais de vos bureaux. Je m'étais installé sur la siège arrière de ma caisse, je cherchais une boucle d'oreille que j'avais perdu la veille. C'est là que je t'ai entendu au téléphone dans le parking au sous sol planifié dans les détails comment t'allais t'y prendre pour assassiné Kader et lui faire payer sa traîtrise. . Cela dit c'était encore il y'a plus de trois mois. Tu disais " J'attendrais le moment opportun, et tout lui enlever d'un coup ". J'ai su dès lors que ce que j'ai entendu ce jour là allez me servir. Et voilà où nous en sommes.
— T'as eu tout ce qui tu voulais. Qu'est ce qui t'empêche de partir ?
— Pas tant que cette pou-fiasse, rode dans les parages .Elle n'a aucun droit sur Junior. Il n'a qu'une seule mère et c'est moi. Malick a voulu, me l'arracher et je l'ai tué. T'as rien saisi enfaite.
— T'es parano.
— Je l'admets . Tu m'aides ou pas ?
— J'ai peut-être une idée. Mais là il faut vraiment que tu m'écoutes.
— .... vas y.
— Aicha bénéficie d'une protection policière, quand même on parle de la CIA. Tu ne peux tout simplement pas l'approcher. T'as pas de moyens de pression non plus. Sauf si tu te servais de ton fils pour l'avoir.
— Je n'irai pas jusque là, voyons quelle idée. Ou peut-être bien, tu en penses quoi?
— Non, elle saurait que se serait du bluffes. Ce qu'il nous faut vraiment c'est mettre la pression sur quelqu'un qui pourrait l'échanger contre une personne qui a plus de valeur. Je pense à mon frère. Qu'est ce qu'un père ne ferait pas pour ses enfants ? Tu n'as qu'à kidnapper Assad et obliger Habib à te livrer Aicha. C'est une idée des plus tordue mais crois même ça vaut le coup d'essayer.
— Assad le petit garçon ? Et la fille ? les deux ce serait plus ....
— Quoi la fille ? Ne touche pas à un seul de ses cheveux, si tu tiens à revoir ton fils.
J'ai failli à m'en prendre à elle violemment. J'ai su garder le contrôle.
— Qui l'eut crû, dire qu'il existe pire que moi ? Cette Khadija, alors là se glisser sous tes draps. C'est horrible! Vous êtes répugnants.
— Tu essaie de me faire sentir coupable ? Ça n'a pas l'air de marcher. Bref, qu'en dis tu du plan ?
— Je marche, j'espère au moins que ton frère ne tient pas à Aicha tant que ça?
— Qui mon frère, pas elle. C'est les croqueuses de diamants qui l'attire. Pas besoin de te faire un tableau.
Pour ce qui est d'Aicha c'est les badboys aux moralités un peu douteuses.
Tient j'oubliais ton cher mari en était un et les deux ont bien su profiter du temps qu'ils ont passés à se gaver de câlins, de baisés fougueux, nuits torrides . Je passerai les détails bien sûr. Du temps où tu étais avec mon frère qui te manipulait, un homme qui disait t'aimer. Seulement suffisamment pas assez pour ne pas épouser Khadija.
Malick s'est aussi foutu de toi, comme d'ailleurs tous les hommes de ta vie. C'est à la suite d'un arrangement qu'il t'a séduit pour permettre à Habib et Khadija de vivre épanoui . Oh ma pauvre !
Désolé j'en ai dis petit peu trop. Ça va là ?
— Ça a l'air d'aller ? Qu'est ce que tu essaie de faire au juste ?
— Rien à part te rappeler qu'il n'y a pas que Aicha qui mériterait de mourir, la liste devrait s'allonger d'au moins d'une personne.
— J'en dis que j'en ai rien à faire de ton frère. Qu'il vive ou qu'il meurt ça m'importe peu. Aziz, ce petit coup de manip t'a peut-être réussi une fois ou deux, seulement crois pas que je puisse être assez bête, pour te faciliter la tâche. J'ai mieux à faire ! Règle ce problème par toi-même chéri, tuer ton frère ça devrait pas être si difficile. On a passé un deal et là je crois que c'est le moment de se dire au revoir.
Je me rapprochais d'elle. Il fallait absolument que je parvienne à la convaincre. J'allais tenter une approche plus susceptible de lui faire baisser sa garder quand elle a soudainement touché à ma veste.
— Il y'a du sang sur ta veste.
— Quoi ?
— du sang, c'est à ça que sert les vêtements de rechange. Tu n'en a pas? il faudra brûler le tout.
Elle m'a aidé à me défaire de mes vêtements jusqu'à ce qu'il n'en reste qu'un petit short serré et un sous vêtement qui rendait visible mes muscles . J'étais pas pour le moins gêné.
— Pourquoi tu m'aides ? lui demandais- je
— Ne te fais pas des idées, je me vois te (... ). Enfin bref, vois-tu je prends soin à ce que mon associé ne se retrouve pas derrière les barreaux. Tu pourrais me balancer, alors autant éviter un scénario aussi déplaisant.
— Et tu ne cherches même pas à savoir d'où vient ce sang ?
— Non, moins j'en sais et mieux ce sera. Crois moi je sais de quoi je parle.
Cette femme me fascine. Elle est maniaque, perspicace , sexy, sans foi ni loi. J'avoue qu'en ce moment tout ce dont j'ai envie c'est de lui sauter dessus.
Elle s'est éclipsée un moment, j'ai à peine sentie son absence. Elle est revenue avec d'autres vêtements qui semblait appartenir à son mari qu'elle a froidement assassiné. Décidément je la kiffe. C'est mon truc de vivre avec le danger.
— Malick n'a jamais eu l'occasion de le mettre alors autant que ça sert à quelqu'un de vivant.
— Je crois que ça peu attendre.
D'une main je l'ai tiré vers moi. l'autre je l'ai entouré au tour de sa taille. Collé l'un à l'autre, j'ai senti sa respiration s'accélérer. Elle essaie tant bien que mal de résister. J'ai entrepris de la caresser, seulement elle s'est retiré.
— Autant que tu saches, il ne s'est jamais rien passé entre Habib et moi. C'était un type bien ; sans doute trop bien pour moi m'a - t - elle avoué.
— C'est bien son genre, il attache une attention particulière à la moralité, le respect et tous ces trucs débiles. Je suis à l'opposé de ce bon à rien.
Quand une femme me fait fait envie je la prends. Et là à cet instant , tout ce dont j'ai envie c'est de te prendre.
— Pourquoi pas, pour conclure cet arrangement.
Sans que je ne la vois venir , elle s'est jetée sur moi m'arrachant par la même occasion le peu de vêtements qu'il me restait. Sous le feu de l'action je l'ai soulevé, enlacé, c'était intense. En nous déplaçant, tout en profitant d'un baisé si savoureux on s'est retrouvé dans une chambre.
Arame
Je vois maintenant pourquoi Khadija s'est glissé sous les draps de Aziz . J'avoue que je m'attendais pas à ça. C'était pour le moins intéressant.
Il faisait déjà jour. Je me retirais du lit, quand Aziz m'a prit la main pour m'implorer de rester un peu petit plus.
— Reste là, allez rien qu'un petit moment.
— J'ai une longue journée qui m'attend. Et si toutefois l'occasion se présentes je m'occuperai peut-être bien ton frère.
— Pourquoi ce revirement ?
— Disons que j'ai apprécié, ce petit moment d'égarement.
— D'égarement ? On pourrait remettre ça.
— Ne t'attaches pas trop. Disons que c'était un cadeau d'Adieu.
— .... autant remettre ça alors , sous la douche.
Je me suis dis < Pourquoi pas >.
Aziz s'est empressé et il y est allé sans même se couvrir. Je l'ai fixé un long moment. Finalement je me suis ressaisi. Je commence déjà à regretter ce qui s'est passé.
Le temps de retirer les draps j'ai allumé la télé ; c'est là que j'ai vu passé à travers les journaux une nouvelle déconcertante. La mère d'Aziz a été arrêté .
— Alors tu viens ?
De là où il était, il a aperçu la photo de sa mère sur le grand écran. Il s'est couvert rapidement et s'est hâté de venir voir.
— "Ramata Séne, la seconde épouse du maire de la ville de Dakar a été arrêté ce matin pour tentative de meurtre. Crime qu'elle a avoué hier lors d'une ses expositions dans une galerie d'art en ville .. Alors qu'on l'a croyait morte Dalanda Monteiro, s'est montré lors de cet événement ce qui a suscité la réaction scandaleuse de sa belle-mère.
En ce moment même les vidéos font le buzz sur internet. On vous passe les images. ( .... )
C'est assez choquant ! On se demande encore quel autre drame, se cache tout au fond du tiroir des Seye , alors que le procès du fils aîné Habib Seye approche à grand pas.
Aïda Bathily.
Aziz se retenait de ne pas perdre les pédale. Il était dévasté.
Dans d'autres circonstances je lui aurais dis " Tout va rentrer dans l'ordre ". Je préfère me retenir pour cet fois. Je n'ai pas à me mêler à ses histoires de famille complètement tordue. Surtout les leurs, on finit à tout les coups dans un cercueil.
— Je devrais y aller, si tout se passe pas comme prévu appelle-moi!
Il s'est vêtu et au moment de partir il a machinalement enrôler son index, avec un petit sourire comme pour signifier qu'il avait eu une sale idée.
— Plutôt enlèves les deux gosses. On se capte au plus tard ce soir.
Je me demandais.
Qu'est ce qui lui passe par la tête ? Avant que je n'ai le temps de réagir, il était plus là . J'étais consterné !
J'ai crû bon de m'en tenir à ce plan. Au moins, j'aurais la fille.
J'ai fini ma toilette vers 11 heures, de tout ranger et de faire mes valises. J'avais confié Junior à Maï la sœur de Malick. J'irai le récupérer plus tard.
J'ai contacté Ibrahim, un raclure de la pire espèce. Je l'aurais contacté sous aucun prétexte si j'étais pas si désespérée.
— Allô Ibrahim.
— Oui poupée, je te manque c'est ça. Allez avoue, ce cher Malick n'assurez pas assez sinon tu l'aurais pas (.... ) . Je me trompe peut-être ?
Cette ordure m'a fourni le poison qui a servit à me débarrasser de Malick. Il en sait beaucoup trop. Ce n'est qu'une question de temps. Quand j'en aurais fini avec lui. Il n'en restera que poussière.
— C'est envisageable, si tu m'aides disons à kidnapper des gosses. J'ai un compte à régler avec leur papa.
— (.... ) des gosses ?
— 3 millions.
— C'est quand tu veux, files moi l'adresse loum geuneu gawé rk amoul poukalérou.
J'avais noté l'adresse sur un bout de papier.
— C'est au 2178, aux maristes.
J'ai raccroché. Un peu plus tard, 4 heures tout au plus j'ai eu de nouveau Ibrahim au téléphone.
— Guisgua yaw soma moytouwoul na lékk say fane. J'ai pris autant de risque cette villa était truffée de caméra, en plus des gardes. Il va falloir que tu reconsidères ton offre. J'ai dû sang sur les mains. Fawe ma guen taound bi. Boul doff khamgua loumala wakhoul. ( Je dois quitter le pays, et j'ai besoin d'un peu plus de fric ). disait Ibrahim, d'un ton sévère.
— Tu les as ?
— J'ai les deux gosses. Files moi plus.
J'ai crû comprendre que leur père est extrêmement riche. Il serait prêt à donner une somme assez conséquente pour récupérer ses petits toutous.
— Je t'en donnerais 15. C'est tout ce que j'ai sur moi Ibrahim.
— Ne me l'a fait pas à l'envers, pas de coup foireux . Rendez à 23 heures à la sortie de la VDN. Je t'enverrai l'adresse.
Il a raccroché. Ça se présentait vraiment mal là pour la suite. Ibrahim, se trouve être un bien plus gros problème. J'ai dû me résoudre à contacter Aziz. Il fallait absolument qu'il me vienne en aide. Je ne sais combien de fois, j'ai essayé de le joindre et à tout les coups je tombais sur le < Bienvenue chez votre opérateur, veuillez ne pas quitter votre correspondant est en communication. Dalal ak jaam sisa opérateur kiguay woo mogui djokok kén négueul touti mou dieul la >. C'en était énervant, ça a duré plus de 15 minutes.
Cette tournure ne me plaisait guère. Si j'y vais seul je ne parviendrai pas à neutralisé Ibrahim.
J'ai laissé une note vocale à Aziz espérant qu'il me rappelle dès que possible.
Habib
Le temps de prendre une douche, j'ai retrouvé l'intérieur de ma maison en pagaille, tout était sens dessus dessous. J'ai filé tout droit au rée de chaussé où j'avais laissés mes enfants. Ils étaient malheureusement plus là. Je savais ça arriverait. J'ai baissé ma garde , rien qu'un petit moment d'inattention et tout est parti en vrille. Ma salle de bain, est insonorisée, j'ai pas pu entendre tout ce vacant. J'ai aperçu au dehors Halil l'un des gardes par terre . Il était inconscient, et un peu plus loin il y'avait les deux autres. Lamine a succombé à ses blessures et Meissa a repris conscience.
— Qu'est ce qui s'est passé ? Où sont mes enfants ? Yaw lay ndeyi wakhal doma wouyou.
— ils étaient armés à peine on les a vu venir.
— Qui ça ils ? S'il arrive quoi que se soit à mes enfants je vous en tiendrai pour responsable.
Je ne sais pas ce qui m'a pris. Je l'ai cogné si fort qu'il en avait le nez qui pissait le sang. J'en oubliais même que l'un d'entre eux n'était plus. Il a sûrement été tué en essayant de protéger mes enfants. Et moi j'agis comme un imbécile.
J'ai dirigé accidentellement mon regard vers les caméras. Elles ont toutes étaient couvertes. J'ai quand même pris la peine de jeter un coup d'œil aux récemment enregistrements. Ils portaient des cagoules. Ils ont crû couvrir toutes les caméras seulement ils en ont oublié une à côté du garage. L'un d'entre s'est rendue là-bas, il a retiré son masque le temps de fumer un joins. J'ai pu voir son visage. J'ai pris une photo de lui. Et puis sans attendre j'ai contacté Lisa.
— Lisa, n'est-ce pas tu disais qu'Aicha était sorti de prison ?
— D'abord qu'est ce qui se passe ?
— Mouna et Assad ont été enlevés.
— Shutt, dire qu'il y'a pire que ce qu'on a là ? Khadija a été tué. Et cet fois ci pour de vraie.
— Cette garce n'aura eu que ce qu'elle mérite. Excuse moi d'être insensible à ce point. Je crois qu'il y'a plus urgent. Où est Aïcha ?
— Je l'ignore, Dalanda n'a rien voulu me dire de plus.
— Dalanda?
— Moi même j'ai eu dû mal à le croire. Le temps presse. Essaie de voir du côté de la police. J'ai une idée. Je te rappelle.
Lisa a raccroché. J'ignorais ce qu'elle avait en tête. Mais une chose était sûr. Je pouvais compter sur elle.
J'ai signalé à la police par la suite l'incident qu'il y'a eu chez moi. Et ils ont entamé les recherches.
Aziz
Qu'est ce qui pouvait arriver de pire ? Pour si peu ma mère a été incapable de se retenir de faire un scandale. Tout m'échappe, absolument tout. Dalanda, ne devait nullement s'en prendre à ma mère.
Bachir a fait son choix on dirait. Il n'a qu'à en subir les conséquences.
.
J'allais récupérer puis enterrer le corps de Khadija. Il n'y avait pas de risque à ce qu'on l'a retrouve. J'ai donné congé aux personnels ; l'endroit était reculé. Personne n'irait s'aventurer là-bas. C'est ce que je disais pour rassurer. Seulement j'étais pas préparé à ce que j'allais trouvé à 100 mètres de ces lieux. J'ai vu un peu plus loin des voitures de polices. J'ai garé ma voiture. Je me demandais. Qu'est ce qui a dû se passer ?
Une jeune femme qui semblait revenir des lieux passait à côté de moi. Je l'ai discrètement interpellé.
— Grand lou kheww fé ( Qu'est ce qui s'est passé) ?
— Apparemment bén femme nagnfa raye, 5 balles nagn trouvé si mom . ( ils ont retrouvés le corps d'une femme tué à coup de balle)
— Ils ont pu l'identifier ?
— Je n'en sais pas plus. Ils intéresse l'accès.
— Yaw amal jamme . Deuk bi woratoul , boyabo kouné dieul say matouwaye. ( l'insécurité qui règne dans ce pays me sidère , chacun devrait songer à prendre des précautions)
Je n'en pensais pas un seul mot. J'ai dû faire demi tour. Sur le chemin de retour, j'ai pensé à tous les scénarios susceptibles de se produire actuellement. Le mieux serait de ne pas trop m'approcher de la police.
J'ai vu sonné mon téléphone. J'ai décroché, c'est l'avocat que j'avais envoyé à ma mère.
— Votre mère veut vous parler ?
— La ligne est sécurisée?
— Oui.
— Donnez lui le téléphone.
— Aziz, fais moi sortir d'ici. Je n'en peux plus. Cette prison est sale, pleins de microbes. La nourriture est dégelasse.
Ton père m'a lâché, il ne réponds même pas à mes appels. C'est un homme cruel, c'est un monstre que j'ai épousé.
— J'essaie de faire ce que je peux d'accord. Essaie de tenir le coup. Et puis même , les preuves sont tangibles, le nombres considérable de témoins. Il faut croire qu'aucun jury ne te relâcherait. Tu le sais très bien.
— Fait ce qu'il faut. Passer la nuit dans cette prison me serait fatal.
— Tu sais que c'est impossible ?
— Tu aimerais me voir souffrir dans ce taudis. Tu veux me punir c'est ça. J'aurais pas poussé Dalanda si j'avais qu'elle attendais ton enfant.
— Rien de tel. Il n'y qu'un seul issue, ...
— Plutôt mettre fin à mes jours ? Tu me parles d'évasion, vivre en cavale. C'est ridicule, j'ai une vie, une carrière, des amis.
— Par moment tu me fais pitié. Où sont tes soit - disants amis? Pas un seul d'entre eux n'est venu te voir. Tu sembles ne pas réalisé que t'es foutu.
— Pas toi, Aziz pas toi.
Elle pleurait. Je ne sentais mal pour elle. Seulement les choses s'avèrent être plus compliqué que ça. J'essaie de la raisonné mais elle m'écoutes vraiment pas. C'est à croire que c'est sa réintégration dans la société lui importait le plus. J'aurais quand même essayé.
— Vous êtes encore là ?
Elle a remit le téléphone à l'avocat.
— Oui, essayez de la raisonner. Je vous rappelle.
J'ai raccroché. à cet instant, j'ai vu affiché plusieurs appels manqués sur mon écran. C'était Arame, elle m'a même laissé une note vocale < Rappelle-moi moi, c'est urgent >.
Vu que j'avais nul part où allait en plus, j'allais la rejoindre plutôt.
Samedi, 20 Novembre 2021, 16h15'
Palais de justice de Dakar
— Ici à Dakar en direct au palais de justice où à lieu en ce moment même l'un des procès médiatisés les plus attendus de l'année 2021 au vu des récents événements ,et en raison du crime qui a été commis des voies de fait sur la personne de Khadija Esther Ndiaye
Le juge vient de faire son apparition. La moindre évolution vous sera retransmise en temps réel.
.....................
À suivre .......
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