Aziz

J'enfilais mon pyjama quand tout d'un coup j'ai été pris d'assaut par un drôle de bruit sourd et vif . Ça venait du couloir. J'ai serré le pantalon que j'avais mis et je me suis dépêché d'aller voir.

j'ai trouvé ma mère sur les lieux accroché au bord des escaliers.
J'ai détourné le regard en suivant le sien qui fixait un endroit à la fois et je suis tombé sur Dalanda inerte au sol , il y'avait du sang partout. Les mots m'étaient collés à la gorge. Elle avait peu de chance de survivre à une telle chute. J'ai trouvé le courage d'aller vérifier Rien qu'en la regardant j'ai su qu'elle était décidée.

— C'était un accident , crois moi je voulais pas. Je voulais tout simplement lui faire peur et récupérer cet enregistrement..

De quoi est ce qu'elle parle ? Quel enregistrement ? Petit à petit j'arrivais à faire le rapprochement entre notre récente conversation et ce qui se passe.

—.... Tu l'as poussé ?

— C'était elle ou moi je n'avais pas le choix. Elle disposait d'un enregistrement , rassures toi qu'elle savait tout.

J'ai toute de suite voulu m'en prendre à ma mère. Comment est ce qu'elle a pû ? Je lui en veux énormément. De quel droit elle s'est permis de....En plus d'elle j'ai perdu mon enfant. MON ENFANT !!!

C'est absurde , il y'a un moment je projettais de me racheter de mes erreurs. Et là je me rends compte que je n'ai plus rien qui me donnerait le courage de m'accrocher à cette vie.

— Aziz !

— Tais-toi. Je veux plus t'entendre. Dégage

—.... Aziz, tu oublies que je suis ta mère.

— J'essaie de t'éviter la prison. Si ça avait été quelqu'un d'autre je l'aurais tué de sang froid.

— J'ai cru faire ce qui était nécessaire. Et si c'était à refaire je n'hésiterai pas une seule fois. C'est la famille qui passe avant tout. J'ai pas hésité à me salir les mains pour te venir en aide et c'est de cette manière que tu me remercie.

— Mais qu'est ce qu'elle est devenue de ma mère? Je peine à te reconnaître. Dalanda méritait de vivre plus que n'importe qui et tu l'a sauvagement assassiné, et l'enfant qu'elle attendait par la même occasion. Franchement de nous trois tu es le pire. Je préfère de loin cet enflure qui me sert de père lui au moins il ne s'attaquerai pas à sa propre famille.

— Arrête ce numéro ça te va pas du tout. Je suis loin d'être comme ton père et entre nous tu sais très bien qu'il a eu à faire bien pire que de s'attaquer aux siens. Et à ta place j'éviterai d'avoir les mains liés à ces ennemis et ta femme en était une.

— Je m'en tape. Qu'il aille se faire foutre.

Il a débarqué de nul juste après pour me faire la leçon.

— C'est une bien mauvaise idée. Tu ferais bien d'écouter ta mère. Ne laisse pas tes émotions altérer ton jugement. On est une famille on se protège mutuellement et ceux quoiqu'il arrive.

— J'ai fais venir ton père pour qu'ensemble on trouve une solution et régler ce problème.

— Ce sera sans moi.

— Aziz tais toi !

— Toi tu n'as pas d'ordre à me donner. Et toi maman quand il en aura plus rien à faire de toi et au moment où tu décideras de lui causer des ennuis , il va faire de ta vie un raccourci, bloquer toutes les portes jusqu'à ce qu'il en reste une ; celui de l'enfer et ce sera un aller direct. Tu ne le connais sûrement pas, vous êtes marié depuis plus de 30 ans. Enfaite j'oublie tu as était sa maîtresse , disons 15 ans.

— Si tu fais allusion à la tragique et funeste destin de Myriam c'est ta mère qui m'en a donné l'idée. Ça y est tu as repris toutes tes esprits. On se concentre sur ce qu'il y'a de plus urgent.

Quoi ? Bon sang ma mère ?

— Je pourrais bien prendre ces talons détaché le bout et faire passer cela pour un accident . La police n'y verra rien il suffit de placer les pièces au bon endroit.

Cette idée diabolique venait de ma mère qui reste insensible face à ce qu'elle a fait.

— Cela risque de ternir mon image. Je serai le maire dans exactement 15heures. J'ai une bien meilleure idée ;

Il a passé un appel.

— Bachir , tu sais où me rejoindre.

C'est dans ses méthodes mon père fait venir les autres pour faire le sale boulot. En quelques secondes Bachir son chien de chasse s'est présenté avec tout un matériel.

— Tu sais ce que tu as à faire. Veilles à ce que Dieu lui même ne sache où trouver le corps.

— Qu'est ce que vous comptez faire d'elle ? La jeter au fond d'un ravin. Elle mérite de se faire enterrer et sa mère devrait être au courant. Je regrette mais sur ce coup je vous suis pas.

Je me suis opposé à cette idée.

— Cette catin m' a causé bien trop de problème. Rama ramène ton fils à la raison. Et rappelle lui ce qu'il a à faire. On ne dirige pas en étant trop faible.

J'ai voulu partir et mon père m'a retenu. Il a collé sa bouche à mon oreille pour me menacer sans que ma mère ne puisse l'entendre.

— Ne t'en mêle pas si tu tiens à ce que ta mère vive autant sans mettre les pieds dans une cellule. Et pour finir il y'a ta sœur qui demande à diriger Glass construction , elle a fait ses preuves et j'avoue qu'elle a pas mal acquis de l'expérience en qui est du domaine . Ce serait vraiment regrettable si elle venait à te remplacer.

—.... On en est là.

— Aziz tu me laisse pas le choix. Et j'avoue que tu ne m'es d'aucune utilité si tu prétends à te comportes de la sorte . Tient et si je te payais un billet d'avion. Cela te ferais du bien de voyager.

— Ce billet tu peux le mettre là où je penses.

— Un peu de respect.

— Et toi il est temps qu'on te dise que tu es laide et que papa se tape tout ce qui a la forme d'une bouteille d'orangina . Ça aussi tu le savais. Bien sûr il est plus évident qu'il te trompe

Non mais quel culot ma mère ose me parler de respect.

Alors que je partais j'ai entendu ma mère dire à voix basse .

— Il se passe qu'il y'avait quelqu'un au moment où je l'ai poussé. Mais je sais pas qui sait.

— Il va falloir qu'on essaie de découvrir qui sait.

Mouna

Grand mère Mattel est partie à jamais . Et Rien que le fait de savoir que je la reverrai plus me bien rend triste. Il s'est passé beaucoup de choses depuis par exemple Assad qui s'est installé chez papa. J'aurais voulu le suivre mais non qu'il reste avec si c'est bien ce qu'il veut. N'empêche je me sens seul.

J'arrivais pas à dormir en plus j'avais faim. J'avais alors décidé de me rendre en cuisine; trouver de quoi manger dans le frigo. Il faisait sombre mais j'ai quand même réussi à l'atteindre. Je connaissais le chemin par cœur.

J'ai pris deux bananes, j'ai trouvé du lait et je me suis servi. J'avais prévu de finir la bouteille que j'ai pris avec moi. Sur le chemin de retour j'avais vu tante Dalanda et grand Rama se parler du haut des escaliers. Je n'entendais rien de ce qu'elles se disaient mais une chose est sûre s'était tendu entre les deux. Par la suite elles ont eu une altercation . Je savais pas quoi faire ni qui faire venir alors je suis restée à les regarder jusqu'au moment où Grand-mère Rama a brutalement poussée tante Dalanda. Juste avant de tomber nos regards se sont croisés. Sa tête s'est fracassé au sol. Il y'avait du sang partout. J'ai pris peur et j'ai lâché la bouteille que j'avais entre les mains.

J'ai couru rejoindre ma chambre sans qu'on me voit et depuis je suis resté sous la couverture toute la nuit jusqu'au petit matin. À un moment je me suis dis c'était juste un mauvais rêve mais pour rêver il faut dormir et je n'ai pas dormi de la nuit. J'ai assisté à un meurtre et je sais pas qui en parler. Et si je décide d'en parler à qui que se soit grand mère pourrait s'en prendre à moi ou à cette personne . Si seulement grand mère Mattel avait été là.

— Jeune fille c'est l'heure d'aller à l'école. Allez va prendre une douche.

C'était tante Marém.

— Qu'est ce que tu fais sous la couverture ?

— Non j'ai rien vu je te jure. J'ai rien vu.

— Mouna? Qu'est-ce qui ne va pas ? Et ces cernes tu as au moins dormi j'espère ?

— Rien je veux partir d'ici S'il te plaît.

— Non mais pour aller où ?

— Chez papa. Je veux vaudrait m'installer définitivement là bas.

— Ok , c'est sûr que ça va ?Tu n'a pas de fièvre ?

— Je veux plus vivre ici.

Je l'ai supplié de faire venir papa. Elle a finalement cédé parce qu'elle n'en pouvait plus.

— D'accord.

J'ai commencé à faire mes bagages pendant qu'ils étaient au téléphone.

— Ton père est en route. Tu peux m'expliquer ce qui se passe ? Tu peux me faire confiance je dirais rien à personne.

—....Non

— D'accord j'enverrai Germaine t'aider un peu à ranger tes bagages. Tu t'y prends mal un peu d'aide cela ne serait pas de refus. Si tu as besoin de quoique se soit je suis à côté.

Je voulais pas me retrouver seul.

— Tu peux rester jusqu'à l'arrivée de papa.

— J'ai du travail désolé à moins que tu veuilles me dire ce qui se passe.

—.....

— Bon j'y vais.

J'ai fermé la porte à clé après elle et je me suis réfugiée à nouveau sous la couverture. Germaine est passée et j'ai même pas voulu lui ouvrir .Je suis restée disons 20 à 25 min jusqu'à l'arrivée de papa. C'était le seul en qui je pouvais avoir confiance malgré le fait que je nele connais pas assez. Je m'en tiens à ce que disait Assad ; on l'a peut être mal jugé .

— Qu'il y'a -t- il ma chérie ? J'ai fais aussi vite que je pouvais

— Enfin t'es là papa. Rien j'ai changé d'avis.

— Je comprends pas.

— Je veux plus vivre ici. Sans Mamie et Assad cette maison à l'air complètement vide.

— C'est le plus beau jour de ma vie. T'imagines même pas à tel point ça me fait plaisir. Rien de mieux que de retrouver mes deux enfants après tant d'années , vous voir grandir à mes côtés.

— Ça y est on peut y aller.

— Quoi maintenant ? Où sont tes affaires ?

— On reviendra les récupérer plus tard.

— Ok, je pars après toi. Je tiens à m'entretenir avec grand-père.

Sûrement pas lui sinon je serai obligée de la revoir.

— Non.

— Quoi non ? Mouna il y'a quelque chose que tu me dis pas ?

— Rien ? Il faut pas que tu vois grand père.

J'ai insisté et il a fini par accepter sans poser trop de questions. On s'est pris le bras et on s'apprêtait à partir. Sauf qu'en sortant des couloirs on a eu à croiser grand-mère et elle se tenait au même endroit qu'hier soir . Tante Dalanda n'était plus là , il n'y avait plus rien. Il m'est arrivé de revoir la scène qui se multiplier sans cesse. C'était insupportable. J'ai tout de suite voulu que ça cesse mais j'y arrivais pas c'était trop dur.

— Eh ça va ? Tu as mal quelque part ? Se demandait mon père

J'ai couru rejoindre sa voiture. Je n'en pouvais plus.

Marém

Je vois pas pourquoi Mouna aurait eu l'envie soudaine de partir d'ici et rejoindre son père . Il y'a anguille sous roche mais je n'essaierai pas d'en savoir plus. Ça m'arrange qu'elle décide finalement de ne plus vivre ici. Je n'aurais plus à m'en faire pour elle. Et moi en ce qui me concerne il n'y a plus rien qui me retient ici. Zack et moi allons partir d'ici peu . On prévoit de quitter le pays et profiter de l'argent que j'ai reçu de la part du père de Dalanda en échange des informations que je lui ai fourni. Malheureusement pour lui ça n'a servi à rien. Il est mort le jour même où il avait toutes les cartes en main. Il projetais de s'en prendre à mon père qui a sûrement su ce qui allait se passer à l'avance et s'est débarrassé de lui. Voyant le genre de monstre qu'est mon père je préfère fuir le plus loin possible. S'il venait à découvrir que j'ai conspiré pour mettre en terme à sa gouverne rien de l'empêcherait de me faire la leçon. Ses intérêts sont menacés , et il est le genre qui n'hésiterai pas à s'en prendre à sa famille. Je sais de quoi je parle. J'ai consulté les documents que m'a fait voir Raphael juste avant sa mort . J'avoue que j'ai pas bien assez connu mon père qui n'est qu'une ordure. Je me demande si ma mère savait pour lui sinon ça changerait la donne. Non pas qu'un mais mes deux parents seraient des assassins si on dit les choses telle qu'elles sont. Et si je me rappelle bien ma mère a été accusé d'avoir tué son premier mari . Et mon frère dans tout ça , a-t- il réellement à l'origine du meurtre de Khadija ? J'avoue que je sais plus en qui je devrais faire confiance.

Je finis de me préparer. J'ai prévu d'aller voir Zack. Il n'y pas lieu de dire que c'est un risque vu que ma jeune sœur et moi partageons ce même homme mais plus pour longtemps. On a plus besoin d'elle du coup Zack compte bien mettre en terme à leur relation. Pauvre Kiné, elle s'en remettra !

Je suis allé au garage. J'ai eu à remarquer que ma voiture était en panne du coup j'étais obligé de prendre un taxi qui a sur le chemin duré un quart d'heure. J'étais épuisée pour ne pas dire complètement faible. Je crois qu'un massage ne serait pas de refus et Zack savait très bien s'y pendre.

Une fois à la résidence j'ai eu à remarquer que l'ascenseur était en panne. J'ai été obligé de prendre les escaliers. Je dirais que c'est pas mon jour en tout cas avec toutes ces pannes.

J'ai réussi à atteindre avec difficulté le 6 ème étage. Et j'ai utilisé mes clés pour y accéder sans lieu de vérifier si Zack était vraiment là.

J'ai eu à dépasser quelques pièces , Zack devait sûrement se faire un match.

— Zack

J'ai poussé brutalement le rideau. Et je suis tombé sur ma sœur qui l'entourait de ses bras et Zack semblait plutôt réceptif vu les regards qu'ils s'échangeaient . J'ai eu à peine à réaliser ce qui se passait quand j'ai vu mon père à côté ; confortablement installé .

– Papa.

Je pouvais pas comprendre , j'ai analysé tous les scénarios possibles et ce qui se passait là sous mes yeux me dépassait. Zack , Kiné et pour finir papa je me disais que ça devait être une illusion. Je me suis secouée la tête pour reprendre mes esprits mais hélas c'est bien réel.

— Mais....

— Ce qui se passe Marém c'est que t'es dans le beau draps. Tu t'attendais à quoi ? Zack tu me permets ? Fit ma Kiné sans que je puisse comprendre.

— Marém je sais c'est dur à avaler mais depuis le début on te mène en bateau. Zack est de mon côté et c'est le cas depuis toujours Il ne t'a jamais aimé si je peux me permettre.

— Mais Qu'est ce qu'elle raconte. Zack dis lui c'est moi que tu aimes. On allait même.....

— Fuir ?

Zack se moquait complètement de ce que je pouvais dire.

— Tu ne saisies toujours pas ce qui se passe ? Marém tu as voulu te servir de moi , de ta petite sœur pour arriver à tes fins. Et pas une fois tu ne t'ai dis que tout l'argent qu'on te proposait n'en valait pas la peine. Et tu as eu l'audace de poser les yeux sur Zack mais aussi tu as voulu t'en prendre à la bouche qui te nourrit. Tu as voulu faire couler ton propre père en t'associant avec son ennemi jurée. Ta seule erreur a été de croire que Zack allait t'aider à détruire papa. C'était une infime erreur de ta part quand on sait qu'il gagne toujours.

Quand j'ai compris ce qui se passait j'ai reculé d'un pas et l'un des gorilles de papa m'a bloqué la route. J'étais complètement prise au piège.

— Que comptez vous faire de moi ?

— Tu verras.

Peu à peu je commençais à me dire que s'en était fini pour moi. J'ai eu à peine à réaliser que Zack et ma sœur étaient plus de la partie , il ne restait plus que moi et papa.

— Papa ? Si tu savais comme je regrette.

— Tu sais ce qui est arrivé à ta mère ? Je l'ai tué ! Cela dit je me demande s'il n'est pas préférable que je te fasse souffrir des heures durant avant de t'éliminer définitivement.
Bachir tu sais ce que tu as à faire d'elle.

— Non , wouy sama wouy. Ay si louma dougou.

PVE

Aïcha était avec Lisa , tous deux s'était donné rendez vous cet après-midi . Elle a pris soin de mettre ses parents à l'abri vu ce qui se passe actuellement.Chacun jour d'un peu plus elle se fait de nouveaux ennemis. Arame était la dernière en qui elle aurait pensé. Elle a bien caché son jeu. Et Aïcha se sent obligé de tout faire pour se tirer d'affaire.

— Et que dit l'autopsie ? Demandait elle.

— Rien de plus que ce qu'on sait déjà. Il y'a un truc qui ne colle pas dans cette déposition. D'après elle tu détenait l'inhalateur cependant on y trouve pas tes empreintes. Mais ça ne suffit pas pour convaincre un jury.

— Là je vais mal. Attends je vais l'obliger à aller tout raconter à la police.

— En aucun cas tu ne dois l'approcher. Cela pourrait se retourner contre toi.

— Mais cette cinglée retient mon fils.

— Jamais elle ne pourrait s'en prendre à Junior. N'oublie pas qu'elle est sa mère adoptive disait Lisa à l'encontre d'Aïcha qui n'arrivait pas à garder son calme.

— Et Malick dans tout ça? Arame n'a pas hésité à l'éliminer et m'accuser du crime. Si son plan ne se tourne pas très bien , elle irait jusqu'à...

— Aïcha calmes toi , je sais ce que tu ressens en ce moment. Essaie de garder ton calme.

Lisa tenait à la rassurer , elle allait lui chercher à boire quand sur le chemin elle a croisé son mari qui rentrait plutôt que d'habitude.

— Pape.

— Guisgua ioe li yepp wakhone nalako ( Lisa je t'avais prévenu ) s'il arrive quoi que se soit aux enfants je t'en tiendrai pour unique responsable. Kader est une ordure et bien des fois il a réussi à nous le prouver.

— Expliques moi au moins ce qui se passe.

— Il fait jouer de ces relations et m'a fait virer. Ça t'étonnes ?

— Mais ki est ce niit leuhhh ?

— Kou raylou sa baye guay ladjté ndakh niitt leuhh ki mo raaw deum sakh ( Il est pire qu'un démon ) S'enquit Aïcha qui venait d'apparaître en plein milieu de conversation.

— Lisa je t'avais dit que de prendre tes distances avec elle. C'est à cause d'elle qu'on en est là.

Lisa allait prendre La Défense de son amie quand elle a reçu un coup de fil du cabinet.

— Allô Binta, je pourrais te rappeler.

— Lisa , il faut que tu viennes et vite. Je sais pas ce qui se passe mais Goudiaby , Birame et un autre qui ne m'aspire pas confiance se concertent. Je ne sais pas ce qu'il en ai mais d'après ce que j'ai crû entendre ils essaient sûrement de salir ta réputation et mettre fin à ta carrière.

— Je te rappelle.

Lisa a raccroché sur le champ.

— Chéri qu'est ce qui se passe.

— C'est Kader, il a l'intention de bousiller ma carrière.

— Là s'en ai de trop s'énervait Aïcha qui ensuite se dirigeait vers la sortie et quand elle a ouvert la porte qu'elle a failli décroché , elle est tombée sur deux agents de la police.

— Lieutenant Grey vous êtes une fois de plus en état d'arrestation. Suivez moi vous connaissez déjà le protocole.

– Mais c'est absurde.

— Et de quoi elle est accusée leur demandait Lisa

— Pour détournement , suite à une plainte déposé par le nouveau maire.

Par le nouveau maire, il attendait dire Kader qui avait fini par remporter les élections suite au retrait de l'autre parti.

— Gardes ton calme. On trouvera une solution.

Dans un mouvement de panique Lisa a tout de suite voulu mettre son frère au courant de ce qui se passait. Habib devait savoir. En voulant composer son numéro, elle a fait tomber son téléphone et Darius l'a ramassé d'un mouvement .

— Je viens de voir Aïcha se faire arrêter. Mais encore et pourquoi?

— Darius il y'a plus urgent que de procéder à des explications.

Et d'un coup il leur dit.

— Plus urgent que Khadija qui a reprit conscience et semble avoir retrouvé une partie de sa mémoire.

— Quoi ?

— Il n'y as pas que ça. Dalanda est introuvable. Je viens d'avoir Issa au téléphone.

Habib

Il est arrivée quelque chose à ma fille. Elle n'est pas dans son état normal. Et elle cherche à m'éviter sous prétexte qu'elle ne se sent pas très bien. J'arrive pas a croire à cette histoire, je continue de croire qu'il lui ai arrivé quelque chose. Elle a dû voir ou entendre quelque chose. Et j'ai ma propre idée de qui en ai le responsable.

Arrivée au bureau ses assistants ont voulus m'arrêter et je leur ai tous donné ce qu'ils méritaient. Plus rien ne pouvait m'arrêter dés l'instant où j'ai défoncé la porte de son bureau.

— Kader. Qu'as tu fais à ma fille ?

— Est ce une façon de parler à son père.

– Je ne me répèterai plus. Qu'avez vous fait à ma fille ?

— Je ne vois pas de quoi tu parles. Je vois que tu perds pas espoir . Voir une telle colère se refléter sur ton visage ne me rendrait pas plus fier.

— Sale ordure dis moi ce que tu lui as fait sinon ce poings irait jusqu'à perforer ton œil.

— Vas y.

J'ai pas pu me retenir. Je l'ai empoigné d'un bras et de l'autre je l'ai frappé si fort qu'on pourrait l'entendre depuis le bureau d'à côté.

— Qu'a -t- elle pu entendre ou voir pour se mettre dans cet état ?

— Tu devrais te poser la question à savoir est ce qu'elle est réellement ta fille. Cette petite, il suffit de la regarder de près pour savoir qu'elle est le portait craché de ton frère. Ce petit nez, ce visage qui dégage de l'assurance, ce regard audacieux.

J'arrivais pas à saisir où il voulait en venir exactement ou du moins je voulais m'en dissuader. Rien n'est vrai dans ce qui sort de sa bouche.

— Elle n'est pas ta fille, mais celle de ton frère.

Cela ne pouvait être vrai. J'ai voulu lui enfoncé un poings mais j'avais perdu l'usage de mes membres ; le choc était terrible . J'avais même pas pu voir qu'Aziz était là.

— Mais qu'est ce que tu racontes papa ?