𝟦𝟤 | 𝖱𝖾̀𝗀𝗅𝖾 𝗇𝗎𝗆𝖾́𝗋𝗈 𝗎𝗇𝖾 : 𝗍𝗈𝗎𝗃𝗈𝗎𝗋𝗌 𝖽𝖾́𝗌𝗈𝖻𝖾́𝗂𝗋.
🎵 Tɑke Me to Church - Hozier
☆
ೃ⁀➷ — 𝒥e suis ravi de voir que vous suivez les règles DE CETTE PUTAIN DE BARAQUE !
— Elle mérite autant que nous de faire partie du Club !
— Je n'en ai rien à foutre ! Quand je vous donne des ordres, VOUS LES SUIVEZ ! En prêtant serment, vous avez le devoir de m'obéir !
Nous étions tous dans le salon, nous cachant derrière Lindsay qui nous défendait face à la colère noire de Jayden. Évidemment, il avait appris que j'avais effectué mon Baptême, et cela ne lui avait pas du tout plu.
— Morgan, grinça-t-il en serrant les poings. Dans mon bureau. Tout de suite !
Celle-ci grogna des paroles incompréhensibles avant de sortir à son tour de la pièce.
— Ça aurait pu être pire, déclara Palmer en étirant ses jambes sur le canapé. Il aurait pu nous tuer.
— Mais à cause de nous, Evans est dans la merde, souffla Greene en donnant un coup de pied à son ami.
— Jayden ne viendra pas me dire quoique ce soit, leur assurai-je.
Il savait ce qu'il risquait si jamais il croisait mon chemin. Une gifle était tout ce qu'il méritait.
— Bon allez les gars, faut nous préparer pour Washington, lança Josh en donnant une petite tape à Garcia.
Celui-ci bougonna dans sa barbe et attrapa Miller par le bras. Je les regardais s'éloigner, les enviant beaucoup. J'aurais aimé faire partie de cette mission. Mais je ne pouvais pas tout avoir. J'avais déjà le blouson du Club, ce qui était sincèrement incroyable.
— Au fait, où est Elio ? demandai-je à Josh.
— Il s'entraîne, pas de répit pour lui. Ça a toujours été comme ça.
Je jetai un coup d'œil à travers la fenêtre. Le temps n'était pas à son avantage, le ciel était recouvert de gros nuages noirs.
L'humain était un peu comme un nuage. Il prenait sur lui, affrontait les situations les plus difficiles et emmagasinait les émotions négatives. Puis un beau jour, tout explosait et finissait par couler. On se mettait à pleurer. Comme les nuages.
Je n'avais pas l'intention de rester à l'intérieur de la villa toute la journée car Jayden s'y trouvait et je n'avais sûrement pas envie de le croiser. Le meilleur moyen d'y échapper, était de rejoindre Elio au garage, dans la salle de tir. Ce que je fis sans hésiter.
Le jeune homme se tenait debout, une arme à la main, pointée en direction d'une cible. Il tira trois fois, ce qui brisa trois fois mes tympans. Trois tirs. Trois centres. Il se tourna vers moi, comme s'il était au courant de ma présence depuis que j'étais arrivée alors que je n'avais pas fait un bruit.
— Tu viens t'entraîner ?
Sa présence m'intimidait beaucoup. Ses tirs étaient si précis, j'avais peur de sa réaction en voyant les miens. Mais je devais tout de même prendre sur moi.
Je posais un casque sur mes oreilles et attrapais l'une des nombreuses armes accrochées au mur devant moi. Je me plaçais devant une autre cible. Je pouvais le faire. J'avais déjà réussi de nombreuses fois, il n'y avait pas de raison pour que ce ne soit pas le cas aujourd'hui. Je soufflais un bon coup et calmais ma respiration qui devenait bien trop irrégulière. Et je pressai la détente. Trois fois. Trois tirs. Trois centres.
Elio me regardait ébahi. Je l'avais impressionné autant qu'il m'avait impressionnée. J'étais définitivement fière de moi.
— Tu as un sacré talent, me lança-t-il une fois que j'eus retiré mon casque. Fais juste attention à ta position, dans des situations plus délicates tu risquerais d'être imprécise ou même de te blesser.
Il tira à nouveau trois coups puis me céda la place. Je suivais précautionneusement ses conseils et les appliquais à la lettre près. Je pouvais sentir que Elio était ravi de constater que j'apprenais vite.
— Je crois savoir pourquoi tu viens t'entraîner, dit-il tout à coup.
Son regard me transperça de tous les côtés, comme s'il lisait dans mes pensées.
— En vérité, il y a deux raisons, déclara-t-il en rangeant son arme. La première est évidente tu veux t'éloigner de Clark et son humeur. Et la seconde, je pense que tu veux venir à Washington nous aider.
Je tressaillis en entendant ses derniers mots. Parce qu'il avait raison. Maintenant que j'étais un membre officiel des Hell's Angels, je voulais participer aux missions. Cependant, connaissant Jayden, cela était impossible.
— J'en suis capable.
— C'est certain, répondit-il. T'as un vrai talent au tir, tu es précise et réfléchie. Mais la semaine prochaine on va faire face à une situation n'a rien à voir avec tout ce que t'as pu vivre jusqu'à maintenant. La mort marchera à nos côtés. Et dans ces moments, c'est notre force mentale qui compte plus que tout. Mais toi, Liz, tu n'as pas cette force.
Ses mots étaient durs, crus, difficiles à digérer. Il me les tirait en plein cœur sans le moindre remord. Et ce qui m'énervait au plus haut point, c'était qu'il avait raison.
— Alors je dois rester ici et m'entraîner en espérant que le « mental » dont tu parles m'arrive un jour ? grognai-je en croisant les bras.
— C'est avec l'expérience que tu le construiras, m'expliqua-t-il avec un sourire sincère. Mais tu ne dois pas commencer par des cas extrêmes comme Washington, tu comprends ?
Le problème était qu'avoir de l'expérience demandait du temps. Or, je n'avais pas de temps. Le ou les meurtriers de mes parents couraient toujours, et ils n'allaient pas s'attraper tout seuls. Alors je décidais que je viendrais quand même à Washington. Je trouverais le moyen d'y aller, quoi qu'il m'en coûte. Si je restais discrète, je ne me mettrais pas trop en danger.
— N'y pense même pas.
Elio fronçait les sourcils dans ma direction.
— De quoi tu parles ?
— Pas de Washington pour toi.
Alors il lisait vraiment dans mes pensées ?
— Écoute Liz, fit-il calmement en posant une main amicale sur mon épaule. Je te connais depuis longtemps. Peut-être que tu ne te rappelles plus de moi, mais en ce qui me concerne, je me souviens de chacune de tes habitudes et je sais surtout que tu es particulièrement entêtée. Alors ne me fais pas répéter, c'est trop dangereux pour toi.
Je ne savais pas combien de fois on m'avait répétée cette phrase.
« C'est trop dangereux dehors, Liz. Ne sors pas de la maison. »
« C'est trop dangereux là-bas. Ne retourne jamais à l'Euphoria. »
« Il est dangereux pour toi, Eli. Ne tombe pas amoureuse de lui. »
Je ne cessais de me lamenter sur le fait que tout le monde s'inquiétait pour moi et que personne ne me laissait faire ce que je voulais. Mais aujourd'hui, j'avais compris pourquoi. J'étais fragile. Extrêmement fragile. Et il était urgent d'y remédier.
— Alors nous étions de vrais amis, soufflai-je pour changer de sujet.
— On peut dire ça, oui.
—- Et Jayden ?
— Quoi Jayden ? demanda-t-il sans comprendre.
— Quelle relation j'avais avec lui ? insistai-je curieuse.
— Ce n'est pas à moi de t'en parler, déclara-t-il franchement.
— Dis-moi au moins si on était de bons amis ?
— C'était plus que ça. Et vous vous disputiez tout le temps.
— Tu mens ?
Elio esquissa un petit sourire.
— Absolument pas, dit-il. Vous étiez d'insupportables gamins mais on pouvait pas vous séparer
— Tu as l'air doué pour lire les gens, murmurai-je en jouant nerveusement avec mes doigts.
— Je le suis, et ce n'est pas forcément une bonne chose, avoua-t-il finalement.
— Pourquoi ?
Elio se laissa lentement glisser contre le mur glacé, à côté des armes.
— Je suis capable de déterminer si une personne ment ou non. Et parfois, je préfère croire au mensonge plutôt que de faire face à la vérité, parce que la vérité a le pouvoir de blesser profondément.
Je ne comprenais que trop bien ce qu'il disait. J'avais toujours vécu ainsi, jusque-là. Comme me l'avait dit Moreno, « La vérité fait parfois si peur que l'on préfère vivre avec des œillères jusqu'à ce que l'on y soit réellement confronté ».
Se complaire dans un rêve était finalement similaire à vivre dans le mensonge. Au bout du compte, on n'avait rien à y gagner. Alors autant retirer ces œillères tout de suite. Il fallait que ça change. J'avais besoin de ce changement. Je voulais devenir plus forte, plus résistante. Je voulais être une fierté pour le Club et prouver à mes amis qu'ils avaient fait le bon choix en me baptisant. Et pour commencer, je devais cesser d'agir sans réfléchir.
Une fois de retour à l'intérieur de la villa, je montais rapidement dans ma chambre, histoire de me retrouver au calme. Je devais réfléchir. Je m'allongeais sur mon lit, les yeux rivés vers le plafond. La lampe m'éblouissait complètement, mais je n'y prêtais guère attention. Un seul mot me rongeait l'esprit.
Washington.
Si l'on admettait que je m'y rende, que risquais-je exactement ? Numéro un, les foudres de Jayden. Il ne me tuerait pas, mais il serait capable de m'enfermer dans ma chambre pendant des semaines. Ce que je préférais éviter. En revanche, le problème principal résidait dans le fait que je n'avais presque aucune connaissance sur la mission. Tout ce que je savais, c'était que les Hell's Angels devaient rapporter à la famille Genovese les gains faits sur le trafic de stupéfiants. Parce que c'était leur pacte. Mais comment allait se dérouler la remise de l'argent ? Je n'en avais aucune idée.
Washington.
L'avantage de la capitale, c'était que l'on pouvait y accéder à moto. Elle se situait à environ deux heures et demie de Philadelphie, ce qui était largement faisable. Et puis, mon intuition me disait que je trouverais certaines réponses. A quelles questions ? Je ne le savais pas encore.
Toc toc toc.
Je me relevai et ouvris la porte de ma chambre. Mes yeux se portèrent sur Garcia qui avait une mine affreuse et Miller qui l'accompagnait.
— Toi tu t'es fait taper dessus par ton Chef, dis-je sarcastiquement.
Je les fis entrer à l'intérieur de la pièce. Miller s'extasia devant le bazar qui se trouvait sur le sol, mais Garcia restait figé à l'entrée.
— Tu peux me dire ce qui ne va pas, lui assurai-je.
Il frotta mon crâne et ses bagues me firent un peu mal.
— Je me fais vieux, Crevette. Et je commence à me poser beaucoup de questions sur les choix que j'ai faits durant ces cinquante dernières années.
— T'as toujours été parano, lança Miller qui farfouillait dans mes affaires.
Je lui attribuai un regard noir et il s'arrêta immédiatement.
— C'est à propos d'Orlando, reprit Garcia en jouant avec ses bagues. Je m'entendais très bien avec lui à l'époque. Puis y a eu cette histoire avec Mael qui voulait revenir dans le Club et la lettre concernant le Châtiment. Je crois qu'on lui en a tous voulu d'avoir choisi le camp adverse. Mais peut-être qu'il avait finalement fait le meilleur choix. Les Rebels étaient des Hell's Angels. Et Elio était avant tout le meilleur ami du Chef.
— Tu devrais lui en parler.
— Oui mais c'est plus difficile que tu ne le crois, Crevette
Garcia me faisait beaucoup de peine. Nous nous étions rencontrés il y a quelques semaines et il avait plusieurs dizaines d'années de plus que moi. Pourtant, je m'étais beaucoup attaché à lui. Il se souciait énormément du bien-être des membres du Club.
Miller nous fixait avec des yeux ronds depuis plusieurs minutes. Contrairement à Garcia, lui se fichait de ce que son entourage pouvait ressentir. Nous pourrions tous mourir du jour au lendemain, il continuerait sa vie comme si de rien était et peut-être même se ferait-il un nouveau piercing en l'honneur de notre mort.
— Si un jour je quitte les Hell's Angels, de n'importe quelle façon, je veux être sûr que tu ne ferras pas les mêmes conneries que moi, murmura à nouveau Garcia. Réfléchis bien à trois fois avant de faire quelque chose.
— Ne dis pas ça, je suis persuadée que tu trouveras une solution.
— Promets-le moi, Crevette, fit-il en me tendant l'une de ses bagues.
— Je ne peux pas l'accep-
— Promet-le.
Je poussai un faible soupir et attrapai la bague. D'habitude, il la portait à l'annulaire gauche. Mais cette bague était bien trop grande pour mon petit doigt alors je la passai autour de mon pouce.
— Bien, Garcia. Je te le promets.
Il me serra dans ses bras, satisfait, et je crus presque m'étouffer.
☆
La douleur. C'était l'état dans lequel j'étais depuis six jours. J'avais maximisé mes entraînements en cachette. Parce que ma décision était très claire : j'irais à Washington. Jayden partirait ce soir vers dix-huit heures et je le suivrais quelques minutes derrière. Ensuite, j'improviserais. Mais je devais absolument rester cachée.
Je soulevai mon corps endolori du matelas. Ce n'était que des courbatures mais elles me faisaient atrocement mal.
Lorsque je sortis sur le palier, je croisais Lindsay et Josh qui couraient dans tous les sens pour préparer leurs affaires.
— On devrait être de retour demain, m'informa mon amie en rangeant des balles dans une pochette en cuir. En attendant, occupe-toi d'innocenter Palmer. Il est toujours en liberté conditionnelle et soupçonné de meurtre. En fait, on est tous des coupables potentiels.
— A ton retour, je te parlerai de quelque chose, lui avouai-je.
— Ne me dis pas que ça concerne Jayden ?
— Non, la rassurai-je en riant. C'est en rapport avec ce qui est arrivé à Owens durant l'attaque des Rebels.
— C'est d'accord. Pas de bêtise et de prise de décision inutile pendant mon absence, n'est-ce pas Eli ?
— Bien sûr, mentis-je en affichant mon plus beau sourire.
J'avais gardé pour moi ce que Owens m'avait confié il y avait quelques semaines. Tout venait de rentrer dans l'ordre à Philadelphie, et je ne voulais pas de nouvelle pagaille. La personne à laquelle j'aurais dû en parler était Jayden, mais je ne voulais pas lui adresser la parole. Alors j'avais décidé d'en parler à la seule personne en qui j'avais entièrement confiance, c'est-à-dire Lindsay.
Je descendis les escaliers aux miroirs et atterris dans le hall, là où tout le monde avait été rassemblé. J'aperçus Garcia et Elio l'un à côté de l'autre, mais n'échangeant aucun regard. Je me demandais s'ils avaient parlé. Du côté du salon se trouvaient Palmer, Greene et Owens, bras dessus, bras dessous et qui affichaient un sérieux inhabituel.
Il était déjà plus de dix-sept heures, alors c'était le moment d'organiser les derniers préparatifs. Un silence de plomb régnait dans la villa, en attendant l'arrivée de Jayden. L'ambiance était tendue. On entendait à peine les respirations, comme si tout le monde retenait son souffle. La virée à Washington s'avérait plus complexe que ce que je pensais.
« La mort marchera à nos côtés ».
Je pouvais déjà la sentir.
Jayden fit son arrivée quelques secondes plus tard, avec une démarche sûre mais détendue. Et il mangeait... des bonbons. Encore ? C'était un très mauvais signe.
Il s'avança vers nous et prit place au centre du cercle que nous avions formé sans même nous en rendre compte.
— Le rendez-vous est à vingt-trois heures, déclara-t-il en continuant de piocher des friandises. Ça nous laisse quatre heures pour nous y rendre et changer de plan si ça tourne à la catastrophe.
Je vis Garcia déglutir, ce qui ne me rassurait pas du tout.
— Si vos armes sont rechargées et que vos motos sont prêtes, je vous laisse attendre dehors.
Garcia, Miller et Elio sortirent de la villa. Garcia esquissa un petit sourire dans ma direction et je me surpris à serrer sa bague entre mes doigts.
— Quant à vous, reprit Jayden en se tournant vers le reste du groupe. Ne cherchez pas à nous contacter. On ne peut pas prendre ce risque.
Il ne m'adressa pas un seul regard et s'en alla. Lindsay et Josh descendirent les escaliers et prirent à leur tour le pas de la porte. Ils paraissaient moins angoissés que Garcia, mais ils gardaient tout de même leurs poings serrés.
Lorsque les concernés par le plan Washington furent tous sortis, je repris la direction des escaliers. J'avais préparé mes affaires ce matin, mais je n'étais pas habillée. De plus, je devais sortir de la villa sans me faire repérer. J'enfilai un vieux jean noir ainsi qu'un gros blouson en cuir. Je ne pris pas celui du Club car cela enlèverait toute discrétion. J'attrapai mon arme ainsi que la lame que Josh avait utilisée lors de mon Baptême. Je devais pouvoir faire face à n'importe quelle situation et on n'était jamais trop prudent. Ensuite, j'envoyai un message à Palmer afin qu'il me rejoigne dans la chambre.
— Comment t'es sapé Evans ? s'exclama celui-ci en entrant. Tu vas... C'est de la folie !
— Écoute-moi attentivement. Ne parle de ça à personne, c'est clair ?
— Tu vas droit vers la mort là ! s'écria-t-il en agitant les bras.
— Palm ! Tu ne diras rien. Et surtout, tu vas m'aider à sortir d'ici.
— Je ne peux pas, désolé.
— Si tu es vraiment un ami, tu devrais faire ce que je te dis.
— Je suis ton ami et c'est pour ça que je refuse.
Je poussais un long soupir. J'étais pratiquement sûr qu'il accepterait.
— Bien, je vais me débrouiller toute seule.
J'ouvris la fenêtre de ma chambre et passai une jambe par-dessus le rebord. Le premier étage était en fait assez haut, et la villa étant surélevée, il y avait bien cinq mètres qui me séparaient du sol.
— Saute pas, putain, tu vas te tuer ! Ok, ok ! Je vais t'aider mais saute surtout pas !
Je me retournai vers Palmer ; des sueurs froides coulaient littéralement sur son front. J'affichais un sourire satisfait et le rejoignis près de mon lit. Je n'avais pas l'intention de sauter, seulement de lui mettre un petit coup de pression.
— Il faut que tu me fasses sortir d'ici. Trouve une excuse pour rassembler tout le monde à la cuisine dans dix minutes.
Mon ami plaqua une main sur son visage exaspéré.
— Je sens que je vais regretter très fort ce que je vais faire.
Il sortit rapidement de ma chambre, non sans claquer la porte. Parfait. J'avais mon issue et Medusa m'attendait bien sagement de l'autre côté de la villa.
Je ramassais mes quelques affaires sur le sol et les fourrais négligemment dans mon placard. Une fois que tout fut en place, je sortis de la pièce et refermai la porte à clef. Si Palmer m'avait obéi, je ne devrais croiser personne jusqu'au jardin.
Ce qui fut le cas. Je courus précipitamment de l'autre côté de la villa. Jayden et les autres devaient être partis depuis quinze bonnes minutes maintenant. J'allais devoir foncer si je voulais les rattraper. Je montai sur Medusa et démarrai en trombe.
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