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𝟦 | 𝖤́𝖼𝗁𝖺𝗉𝗉𝖾́𝖾 𝖺̀ 𝟣𝟢𝟢𝟢 𝗆𝗉𝗁.

♫ Ride - twenty one pilots

« 𝐼'𝑚 𝑓𝑎𝑙𝑙𝑖𝑛', 𝑠𝑜 𝐼'𝑚 𝑡𝑎𝑘𝑖𝑛' 𝑚𝑦 𝑡𝑖𝑚𝑒 𝑜𝑛 𝑚𝑦 𝑟𝑖𝑑𝑒 »







ೃ⁀➷ 𝔏a pluie glissait le long de la baie vitrée, noyant ainsi le paysage extérieur. Le martèlement des gouttes d'eau au contact du verre pianotait un air lugubre, qui se répandit autour de moi comme un ruisseau paisible. Le jour était levé depuis plusieurs heures, pourtant, je dus allumer les spots pendus plafond.

J'enfilais les vêtements déposés sur une chaise durant mon sommeil. Le jean pailleté baillait au bas de mon dos et menaçait de tomber sur les mètres qui me séparaient du salon. Les jambes croisées sur le canapé, Lindsay lisait un journal, une tasse à la main.

— Jay devrait bientôt revenir, m'annonça-t-elle en jetant un coup d'œil à son téléphone.

Ce dernier fit aussitôt irruption sous l'arche en pierre, la mine préoccupée. Le début d'un tatouage apparaissait à la base du col déboutonné de sa chemise noire. Quant à son jean, je doutais que les tâches rouge sombre qui le parsemaient fussent volontaires.

— Mes hommes ont récupéré des vidéos de caméras de surveillance et des enregistrements d'appels téléphoniques, déclara-t-il en lançant une clé USB à Lindsay. Ton histoire ne tenait pas debout à première vue, mais j'ai fait fausse route. Tu pourras repartir ce soir dès qu'on aura définitivement bouclé cette histoire. Ah et deux points importants : primo, ne t'attends pas à entendre des excuses de ma part et deuzio, ne remets plus jamais les pieds ici parce que si tu recommences, je t'arrache les membres un par un, c'est clair ?

Il ne me laissa pas le temps d'ouvrir la bouche et se dirigea d'un pas ferme vers la grande porte d'entrée qu'il claqua dans une déflagration métallique.

Je me retournai vers Lindsay qui enfonça la clé USB dans sa poche et alla à la cuisine nourrir les poissons de l'îlot central. Tout s'était passé si vite, mon cerveau n'assimilait pas correctement les événements. Il y avait quelques heures encore, j'étais sur le point de mourir d'une balle dans la tête, et voilà que désormais j'étais libérée.

Ce Jay se comportait comme un parfait malade mental et je me demandais si je n'étais pas tombée dans l'une des histoires d'Edgar Allan Poe. En revanche, cela me soulageait de savoir que cette espèce de taré me laissait partir. Ce qui s'était produit cette nuit-là résonnait dans mon esprit comme une ritournelle qui sonnait faux.

Jay. Songer à ce nom me glaça le sang. Il possédait désormais une certaine connotation malsaine, ce qui le rendait tabou à mes yeux. C'était la version moderne et bien plus machiavélique de Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom.

— Tiens, fit Lindsay en me tendant un portable. Appelle tes parents, ils doivent s'inquiéter.

Je composais le numéro de ma mère à toute vitesse en réfléchissant à une excuse plausible. Comme je n'en avais pas, je m'attendais à subir les ravages de sa colère foudroyante d'un instant à l'autre. Je finis par tomber sur la messagerie vocale et me résignai à laisser un message.

— Hum... Salut M'man, je suis chez... désolée, soufflai-je honteuse. Je rentre à la maison dans quelques heures, je t'expliquerai tout. Demande juste à Papa de ne pas trop s'énerver s'il te plaît. Et ne t'inquiète pas, je vais bien. À ce soir, je t'... Bisous.

Je rendis le portable à Lindsay, la boule au ventre. Celle-ci me fixait intensément, me figeant sur place. Le salon sombre devint subitement une prison suffocante, qui comprimait ma poitrine jusqu'à l'asphyxie. Je marchais sur des charbons ardents, enfermée à l'intérieur d'un cauchemar provoqué par les iris émeraude de la jeune femme. Peut-être que je ne devais pas lui faire confiance. Peut-être qu'elle aussi était tarée.

La silhouette de Josh se dessina sous l'arche, éclairé par un reflet rougeâtre. Il remua sous notre nez les sacs en plastique enroulés entre ses doigts avant de déposer l'un d'eux sur la table vermillon et me fusilla du regard.

Je peinais à les distinguer les deux compères dans l'ombre, l'un d'eux pouvait aisément se glisser derrière moi et me trancher la gorge. Alors je ne prononçai pas un mot et mis tous mes sens en alerte. Les volets étaient fermés, mais l'horloge numérique indiquait dix-neuf heures ; la nuit était déjà tombée.

— Tu ferais mieux de manger Evans, j'ai acheté des hoagies, dit Josh en se servant un sandwich fait avec un drôle de pain long. Toi aussi Lindsay, t'es restée avec cette petite toute la journée. D'ailleurs, t'as pas autre chose à faire ?

Je fis mine de chercher la nourriture au fond du sac, mais je n'avais pas faim.

— Joshua Griffin, par pitié, ce n'est pas du haut de tes vingt ans que tu dois me dire quoi faire, s'énerva la jeune femme. Jay m'a demandé de la surveiller alors cesse ce ton grincheux avec moi.

Je les observais tour à tour attentivement, leurs peaux caressées par la lueur de quelques bougies. Josh était plus grand que Lindsay. Ses cheveux étaient d'un brun particulier, presque grisâtre et l'on pouvait apercevoir ses yeux nuageux cachés derrière quelques boucles rebelles. Son visage doux, presque enfantin, contrastait avec l'air dur qu'il avait collé à la figure.

Contrairement à Lindsay et Jay, il ne possédait aucun tatouage sur le corps, ou du moins, ils n'étaient pas apparents. Et s'il y avait bien une chose dont j'étais certaine, c'était qu'il n'appréciait pas ma présence. En fait, je n'aimais pas la sienne non plus.

— Tu sais quand je pourrai sortir d'ici ? Jay m'a dit que...

— Pour toi, ce sera « le Chef », pas « Jay », me coupa-t-il, les sourcils froncés. Tu ne le connais pas et tu lui dois le respect.

Je me retins de lever les yeux au ciel.

— Le Chef m'a dit que je repartirais ce soir, mais ça n'est toujours pas le cas. Puis-je savoir pourquoi ? répliquai-je d'un ton faussement poli.

— Écoute Evans, t'es pas le centre du monde. Il fait ce qu'il peut pour boucler cette histoire alors apprends à patienter et contente-toi du fait qu'il te laisse partir sans rien demander en retour.

Je ne répondis rien et m'enfonçai un peu plus dans le canapé. Désormais, Lindsay me faisait flipper et Josh me tapait sur les nerfs. Malgré tout, celui-ci avait raison sur un point ; je devais me réjouir de ma situation. Une fois de plus, la mort m'avait frôlée, puis rejetée.

Josh parut regretter ce qu'il venait de dire à la vue de mon expression affligée.

— Le Respect est une valeur très importante ici, reprit-il en étendant ses jambes devant lui. Je suis le bras droit du Chef, alors je me dois de la transmettre. Puis je te rappelle que tu t'es quand même introduite chez lui.

— C'est une bonne chose, Josh, répliqua tout à coup Lindsay. Je pourrais peut-être en faire un article sur notre blog, tu crois pas ? Par exemple, une jeune fille entre par effraction chez l'homme le plus craint de Pennsylvanie, se moqua-t-elle.

— Je trouve que tu lui fais un peu trop facilement confiance, rétorqua son ami en croisant les bras.

— Et toi, pas assez.

— Si tu veux faire quelque chose d'elle, le plus intelligent ce serait de lui apprendre à tirer, suggéra Josh en levant un sourcil. Au moins, ça nous serait utile, contrairement à ton blog.

— T'es complètement obsédé par tes armes ! râla Lindsay en plaquant une main sur son front. Trouve-toi une occupation plus normale !

— T'es culottée quand même, je te rappelle que tu passes tes journées au bar et sur internet. Intéresse-toi un peu plus à la vie réelle.

Je ne revenais pas du calme que Josh pouvait garder dans cette situation. Tandis que Lindsay lui criait dessus, lui restait de marbre, utilisant un ton glacial pour lui répondre. On pourrait presque croire qu'ils étaient des êtres humains comme les autres.

Je songeais à mes parents qui passaient leurs journées à se disputer. Et lorsque c'était le cas, je m'enfermais le plus vite possible dans ma chambre.

Agatha, tu sais combien je t'aime ! Ne fais pas ça, tu vas le regretter !

C'est vrai que tu es très bien placé pour dire ça George ! Alors, maintenant, laisse-la tranquille !

Je n'ai jamais su de quoi ils parlaient, ni même quel était l'élément déclencheur de leurs querelles. Je continuais de croire ça ne me concernait pas.

Mes yeux étaient sur le point de se fermer lorsqu'un ronflement assourdissant me fit sursauter. Lindsay et Josh se levèrent d'un bond et sortirent tous les deux de la pièce d'un pas de course. Je les suivis, à la fois curieuse et légèrement affolée, afin de comprendre ce qu'il se passait. Arrivée à la porte d'entrée, mes sens se mirent à bouillir.

Une horde de motards traversa l'allée centrale, leurs moteurs crachant une fumée noire. Les phares éblouissants m'obligèrent à me couvrir les yeux d'une main. Ils s'arrêtèrent à quelques mètres de nous et l'individu à la tête du groupe retira son casque.

Je reconnus Jay qui ébouriffa ses cheveux blonds puis les autres firent de même. Ils devaient être une dizaine, et portaient tous un blouson au dos duquel était représentée une tête de mort ailée.

Jay s'avança vers nous, la démarche menaçante. Je me tenais juste derrière Lindsay, essayant de me cacher même si je savais pertinemment que cela ne servait à rien. En effet, le motard m'aperçut et m'interpella aussitôt.

— Suis-moi, Gamine.

Je lançai un regard furtif à Lindsay et Josh pour avoir la certitude que je pouvais y aller sans qu'il m'arrive quoi que ce soit. Ce qui était idiot, je ne devais même pas leur faire confiance.

Jay m'attira à l'intérieur de la villa et nous prîmes l'escalier de marbre noir qui s'élevait au-dessus de l'espace à la baie vitrée. Deux rampes étaient accrochées de part et d'autre des marches, entre de gigantesques miroirs dont les contours renvoyaient une lumière rougeâtre. Au premier étage, il entra dans une pièce mal éclairée qui semblait être un bureau. Le sien en particulier. Il s'assit sur un large fauteuil rouge et me demanda de faire de même. Mes cuisses tremblaient toutes seules sous la table et un frisson d'angoisse remonta le long de mon échine.

— Mes sincères félicitations, mes hommes t'ont repérée hier soir, fit-il calmement en calant ses jambes en travers de son bureau. Et je ne parle pas des deux numéros que t'as rencontrés. Bref, j'ai dû leur dire que tu bossais pour moi.

Il marqua une pause qui dura une éternité. Ses cheveux blonds tombaient sur son visage plongé dans l'obscurité.

Clic. Clac.

Il s'amusait à faire claquer son briquet.

Clic. Clac.

La pression montait dangereusement en moi.

Clic. Clac.

Je déglutis face à sa présence écrasante.

Au moins, contrairement à l'horloge de la salle à manger, son briquet ne faisait pas deux clic consécutifs.

Clic. Clac.

Ce bruit allait finir par me rendre folle.

— Rien ne m'oblige à te ramener chez toi, tu le sais ça ? reprit-il en refermant enfin le capuchon de son briquet.

— Quoi ? Mais vous aviez dit que...

— Je dis beaucoup de choses, Gamine. Et tant que je ne fais aucune promesse, je suis libre de changer d'avis autant de fois que je veux.

J'allais riposter lorsqu'il se leva de son fauteuil et se dirigea vers la porte. Le soulagement me balaya instantanément.

— Reste ici, Griffin vient te chercher dans cinq minutes.

Il me laissa seule dans la pénombre. Cette pièce n'avait rien de rassurant. Le fauteuil rouge sur lequel était assis Jay quelques secondes plus tôt constituait le seul élément coloré. Le bureau était en bois noir, parfaitement vernis et là s'y entassaient des centaines de papiers. Les murs gris s'élevaient à plusieurs mètres au-dessus de moi et étaient parsemés de cadres représentant des personnes que je ne connaissais pas. Au fond se trouvaient des étagères remplies de bibelots dont certains semblaient être en or.

On avait l'impression d'être compressé dans un minuscule espace malgré la grandeur de la pièce. Il y avait de quoi en faire des cauchemars.

Comme prévu, Josh vint me chercher quelques minutes plus tard, toujours de très bonne humeur. Il se méfiait de moi, ce qui était parfaitement légitime étant donné que je m'étais infiltrée chez l'homme qu'il avait l'air de beaucoup admirer.

— Dépêche-toi, grinça-t-il, j'ai pas que ça à faire.

Nous nous dirigeâmes de l'autre côté de la villa et le jeune homme ouvrit un immense garage. Là étaient entreposées des dizaines de motos, toutes plus impressionnantes les unes que les autres. Il y en avait de toutes les tailles, de toutes les couleurs. Sur la plupart d'entre-elles je distinguais des figures emblématiques de la mythologie grecque, comme Cerbère, Hercule ou encore Hermès. Je restai à l'entrée et attendis Josh qui revint avec l'une d'entre elles et deux casques.

— Enfile ça, dit-il en me lançant l'un deux.

— Je vais vraiment monter là-dessus ? demandai-je apeurée.

C'était une question vraiment idiote dont je connaissais la réponse, mais j'avais espoir de me tromper. Je n'étais jamais montée à moto et je ne comptais pas le faire de sitôt, voire jamais.

— Tais-toi et monte derrière moi, s'impatienta-t-il. Et fais gaffe, t'as pas intérêt à abîmer Typhon.

Typhon ?

— C'est son nom, grommela-t-il en tapotant sur sa moto.

Je me retins de pouffer de rire et préférai suivre ses ordres sans broncher. Je n'avais jamais entendu quelqu'un donner un nom à son véhicule auparavant.

Typhon était recouverte d'un vernis rouge brillant. Je ne savais pas de quel modèle était cette moto tout simplement parce que je n'y connaissais rien. A l'arrière de la carrosserie, sur le flanc gauche, était dessiné une sorte de démon cornu avec des ailes immenses et des serpents en guise de bras. Sur le flanc droit, j'aperçus le nom Typhon en écriture cursive.

Mes mains tremblantes se posèrent sur les épaules de Josh ce qui lui provoqua un soupir d'énervement. Je ne les enlevai pas pour autant, puis il démarra.

— Allentown c'est ça ?

— Oui, murmurai-je.

Nous descendîmes la grande allée dans le jardin. Derrière l'immense portail de la propriété, s'élevaient de hautes silhouettes lumineuses qui chassaient la nuit. Et je reconnus Philadelphie. Je connaissais bien cette ville car j'avais regardé beaucoup de reportages dessus et je rêvais d'y aller un jour. Mais jamais mes parents ne m'y autoriseraient.

Nous slalomâmes entre les voitures, sous les buildings illuminés. Nous nous retrouvâmes sur South Broad Street, ce qui indiquait que la villa de Jay se trouvait dans le Sud de la ville. Nous roulions à toute vitesse le long de cette avenue magnifique ; j'avais l'impression d'être entourée d'étoiles. Le vent frais caressait mon cou et une sensation toute nouvelle m'envahit. Je m'accrochais au blouson en cuir de Josh comme à la vie, craignant chaque seconde qu'elle ne s'arrête.

J'aperçus au loin la silhouette brillante du Philadelphia City Hall, l'hôtel de ville, avec son horloge qui réfléchissait la lumière émanant de la rue. Josh fit un détour vers l'ouest par Benjamin Franklin Parkway afin de passer près du Logan Circle, bien que les fontaines du parc soient éteintes à cette heure tardive.

Malgré tout, je pus apercevoir à ma droite le Comcast Center, l'un des plus grands gratte-ciels de Philadelphie, me saluer de toute sa splendeur. Une fois arrivés au bord de la rivière Schuylkill à l'ouest, près du Fairmount Park East, nous finîmes par nous éloigner de la circulation.

A la sortie de la ville, après une course effrénée, Josh ralentit le rythme et je pus enfin reprendre mon souffle.

Je vivais les meilleurs instants de toute ma vie. Les dernières vingt-quatre heures avaient été très mouvementées et j'étais à peu près passée par toutes les émotions mais je me sentais vivante. C'était ce que je demandais depuis toutes ces années.

Tu sortiras bientôt Eli, ne t'en fais pas. Maman ne pourra pas te garder éternellement de toute façon.

J'espérais que mes parents ne me fassent pas un scandale quand je rentrerais à la maison et qu'ils seraient compréhensifs, mais les connaissant, ça n'était pas gagné.

Nous arrivâmes à Allentown après ce qui m'avait semblé une éternité. Je descendis de la moto et Josh poussa un grognement lorsque mon pied frotta malencontreusement la carrosserie de Typhon. Je le remerciai et me dirigeai vers la porte d'entrée. Celle-ci était entrouverte, mes parents avaient dû oublier de la fermer à clef.

A peine eussé-je mis un pied à l'intérieur qu'une odeur suffocante heurta mes narines et mon estomac se retourna. Je tâtonnai afin de trouver l'interrupteur et le spectacle qui s'offrit à mes yeux sous la lumière blanche du lustre me fit pousser un cri d'effroi.

Alerté, Josh accourut vers moi et j'entendis sa respiration se couper. Il sortit son téléphone et composa un numéro sans quitter des yeux la scène épouvantable qui se trouvait devant nous.

— Chef ? souffla-t-il. Je crois que le Châtiment a commencé...






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Hey There !

Et hop ! Voilà un nouveau chapitre !

Je pense que certains se font une idée sur ce qu'ont pu voir Josh et Eli. Que s'est-il passé exactement ? Qu'est-ce que Le Châtiment ?

—      Je crois que je vais vraiment vomir...

Euh évite de le faire ici Eli, s'il te plaît. Retourne dans ton histoire.


Enfin bon, je vous retrouve dans la NDA du prochain chapitre !

Kiss les loustiques !

ℒ𝒾𝓁𝓎 ♡

Instagram et Twitter : @lilygreybooks

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