𝟥𝟪 | 𝖱𝗈𝗎𝗀𝖾 𝖺̀ 𝗅𝖾̀𝗏𝗋𝖾𝗌.
╔═════ ✸ 𝐖𝐀𝐑𝐍𝐈𝐍𝐆 ✸ ═════╗
Ce chapitre évoque le suicide et les TCA.
✮
🎵 Perfect - Ed Sheerɑn
☆
ೃ⁀➷ 𝒥'allais refermer la porte sur lui mais il me bloqua.
— Il faut qu'on parle.
Sa voix grave résonna à travers mes entrailles et m'immobilisa sur place. Ses yeux bleus traversaient mon âme et je me sentais une fois de plus vulnérable face à lui.
— Je n'ai rien à te dire.
— Moi si.
Je levais un sourcil et croisais les bras en attendant qu'il développe un peu plus ce qu'il avait à me dire. Ses yeux glacials parcouraient mon corps dans les moindres détails et je le vis esquisser un sourire lorsqu'ils se posèrent sur mon décolleté.
— Tu es...
— Dépêche-toi, m'empressai-je de dire avant qu'il ne puisse terminer sa phrase.
— Je sais que tu m'en veux pour ce qui est arrivé à ton père.
— Sans rire ?
— Liz. Je suis sérieux, fit-il en s'approchant de moi.
Je reculais un peu plus à chaque pas qu'il faisait en avant. Je ne voulais aucun contact entre nous.
— Il savait ce qu'il risquait et pourtant, il l'a accepté. Je l'avais prévenu, je te le promets. Tous ceux qui bossent pour moi connaissent leurs risques. Chacun d'eux sait que la mort n'est jamais très loin. Même quelqu'un comme Barnett.
Gilbert Barnett. Petit Gil. Il était encore si jeune et pourtant, il était sans arrêt menacé.
— Pourquoi ne pas m'en avoir parlé plus tôt ? C'est à cause de ça que tu as disparu pendant deux jours ?
S'il ne voulait pas l'assumer, ce n'était pas très grave. Ça ne serait pas la première fois qu'il me mentait.
— Non, je devais régler quelque chose d'important.
Il ne pouvait pas trouver une explication encore plus vague.
— Sors, maintenant. Je dois finir de me préparer.
Je lui tournais le dos et attrapais ma brosse à cheveux en priant pour qu'il fasse ce que je venais de lui demander. Évidemment, il n'en fit rien. Il restait posté derrière moi, me détaillant du regard. Un frisson parcourut ma colonne vertébrale lorsqu'il croisa le mien dans le miroir. Il m'était impossible de me concentrer sur le choix de ma coiffure. Tout ce qu'il fallait, c'était cacher ma cicatrice.
Je pris un élastique posé sur mon lit pour attacher le haut de mes cheveux. Mais lorsque je tendis mon bras pour le passer entre mes mèches brunes, Jayden interrompit mon geste en s'emparant de ma main. Je poussai un soupir d'agacement et m'arrachai de son emprise.
— Laisse-moi faire, dit-il simplement.
Il prit l'élastique que je tenais entre mes doigts et le passa autour de son poignet. Puis, il se replaça derrière-moi et entreprit de séparer mes cheveux en trois. Mon corps se crispa à la sensation du bout de ses doigts agiles parcourant la surface de mon cuir chevelu. Je me demandais ce qu'il comptait faire et surtout, depuis quand il y connaissait quelque chose en coiffure.
Il tira doucement sur mes mèches et les fit passer les unes par-dessus les autres, les croisant une à une. La salle de bain était silencieuse, on entendait seulement le rythme de nos respirations lentes. Son souffle chaud effleurait délicatement ma nuque découverte, et je vis mes joues s'empourprer dans mon reflet.
Lorsqu'il eut terminé, il me tourna vers lui et contempla son travail. Un sourire fier se dessina sur ses lèvres et mon esprit se figea lorsque je vis ses yeux briller.
Il avait presque l'air... heureux.
— Regarde-toi.
Je fis de nouveau face au miroir et tournai légèrement ma tête sur le côté afin de voir ce que Jayden avait fait. Mes cheveux avaient été coiffés en une simple tresse qui tombait jusqu'au milieu de mon dos. Elle était magnifique. Quelques-unes de mes mèches trop courtes retombaient négligemment sur mon front, donnant un peu plus de vie à la coiffure. Je ne pus m'empêcher de sourire. Pour la première fois, je me trouvais belle. La seule chose qui me dérangeait, c'était ma cicatrice. Mes cheveux noués ne couvraient plus mon cou qui était maintenant à la vue de tout le monde.
Jayden comprit tout de suite ce à quoi je pensais, puisque son regard s'arrêta sur cette marque.
— Elle est très jolie.
Il me retourna contre lui et ses bras enroulèrent ma taille. Il était si proche que la chaleur de son corps pénétrait la surface de ma peau. Je pouvais presque percevoir son cœur battre allègrement. Il approcha son visage du côté gauche de mon cou. Ses yeux croisèrent les miens, demandant silencieusement mon accord. A peine eus-je hoché la tête que ses lèvres vinrent s'écraser contre ma peau, embrasant mon corps et mon esprit en même temps.
Je devais le détester. Je ne devais pas le croiser ce soir. Encore moins lui parler. Pourtant, à chaque fois que j'étais en sa présence, je ne parvenais plus à me contrôler.
Il déposa une dizaine de baisers sur ma cicatrice avant de relever la tête vers moi.
— Tu ne m'as pas laissé le temps de te le dire tout à l'heure. Mais sache que tu es magnifique, Liz.
Je plongeais à nouveau dans son regard azur qui, cette fois, n'était pas dénué de toute émotion. Peut-être que ce qu'il disait était encore une fois un mensonge. Mais je voulais y croire. Je l'embrassai vivement sur la joue avant de lui chuchoter un « merci » dans l'oreille.
— Il faut qu'on y aille, je suis déjà en retard.
J'attrapais mes affaires éparpillées sur mes draps et les pliais sur une petite chaise. Je défroissais une dernière fois ma robe sous le regard pervers de Jayden.
— Une demi ? Non, un quart.
— Quoi encore ? grommelai-je en fronçant les sourcils.
— Rien, répondit-il avec un sourire malicieux. J'estimais juste le temps qu'il me faudrait pour te retirer cette jolie robe un peu trop couvrante à mon goût. Un quart de seconde.
Évidemment, il fallait toujours qu'il retrouve à un moment ou à un autre son esprit dépravé.
Je vérifiais que je n'avais rien oublié à l'intérieur de la pièce avant de me diriger vers la porte.
— Attends.
Que voulait-il encore ?
— Il manque quelque chose, fit-il en passant un doigt sous son menton.
Il contempla mon visage quelques secondes avant de fouiller ma trousse à maquillage. Il revint vers moi, ravi de sa petite trouvaille. En effet, il tenait dans ses mains un rouge à lèvres. Il ouvrit le tube et le pressa délicatement contre mes lèvres. Je ne l'avais jamais vu aussi concentré qu'à cet instant. Je sentais qu'il essayait d'être le plus minutieux possible dans ses gestes.
J'en profitais pour observer ses traits dans les moindres détails, me fichant complètement qu'il le remarque. J'aperçus quelques petites entailles près de son menton, probablement causées par la lame d'un rasoir. Ses lèvres roses se tenaient légèrement entrouvertes, laissant son souffle caresser mon visage.
Une fois terminé, il passa son doigt sur ma bouche afin d'essuyer ce qui dépassait.
— Parfaite.
Il replaça une mèche de cheveux derrière mon oreille et me sourit tendrement.
— Où as-tu appris à faire tout ça ?
— Oh... C'est une amie d'enfance qui m'a appris.
Ça alors. Je ne me serais jamais imaginé cette face cachée de sa personnalité.
Il était maintenant l'heure d'y aller, nous étions vraiment en retard. Jayden posa une main sur la poignée et me lança un regard complice.
— Prépare-toi à faire sensation, darling.
Tout le monde m'attendait impatiemment dans la salle à manger. Lorsque j'arrivai en bas des escaliers, Lindsay me tendit son bras avec un grand sourire. Sa robe scintillait à la lumière du lustre dans le hall. Une vraie princesse.
Je m'accrochais à son bras et nous rejoignîmes tout le groupe. Tous poussèrent des soupirs d'émerveillement coupés par les exclamations de certains. Josh manqua de s'évanouir en voyant Lindsay, Palmer ne put s'empêcher quelques blagues tordues sur nos tenues et Petit Gil se jeta dans mes bras en criant « joyeux anniversaire ». Owens avait concocté une petite playlist pour la soirée avec mes chansons préférées. Je le pris dans mes bras et le remerciais plusieurs fois pour cette attention. Il avait repris des couleurs et j'étais très heureuse de voir qu'il allait mieux. C'était le meilleur cadeau qu'il pouvait me faire.
— Evans, à toi de nous dire si tu veux ouvrir tes cadeaux maintenant ou après le repas, me lança Emerson.
— Dis maintenant, Eli ! S'il te plaît !
L'empressement de Petit Gil me fit rire et je secouai la tête.
— C'est d'accord.
Le jeune rouquin s'empressa de me donner son cadeau. Je l'ouvris en prenant soin de ne pas déchirer le papier et découvrit un petit bracelet rouge et blanc tissé à la main.
— Je l'ai fait moi-même, me dit-il fièrement. J'espère qu'il te portera bonheur. Il te plaît ?
— Évidemment ! m'exclamai-je en frottant son bonnet. Merci beaucoup, Gil.
Le rouge lui monta jusqu'aux oreilles puis il s'éloigna de moi pour laisser la place aux autres. Lindsay m'offrit une nouvelle paire de chaussures, Josh un joli étui pour arme à feu, Owens un roman de fantasy, Greene un film d'horreur et Palmer, une bouteille d'alcool. Ce qui était tout à fait prévisible. Ce fut le tour de Jayden, qui arriva face à moi un sourire moqueur sur les lèvres. Cela n'annonçait jamais rien de bon.
— Je vais faire ça à notre manière, fit-il malicieusement. C.
— Tu peux toujours rêver.
— Allez Elidiote, ne fais pas ta timide, on est en famille, non ?
Le reste du groupe nous regardait avec des yeux ronds, ce qui me mettait assez mal à l'aise.
— Bien, soufflai-je. Connerie.
— A.
— Tu veux vraiment faire ça ?
— Dépêche-toi !
— Abruti, dis-je en lui lançant un regard noir.
Il répondit par un rictus avant de reprendre.
— C.
— Chiant. Vraiment très chiant.
Lindsay me lançait des regards interrogateurs, me demandant des explications sur la situation. Je secouai la tête, signe que je lui dirais plus tard.
— T.
— Taré. Il s'agirait d'aller consulter.
Jayden ne semblait pas atteint le moins du monde par mes pics. Bien au contraire, cela l'amusait beaucoup et le confortait dans son jeu débile.
— U, dit-il avec un petit rire.
— Utile. Parfois.
Il s'esclaffa en essuyant une fausse larme de rire.
— Et S.
— Stupide.
Palmer se tordait de rire sur une chaise tandis que Greene lui tapait dessus pour qu'il se calme. J'assemblais les lettres dans ma tête pour trouver le mot final qui serait mon cadeau.
C.A.C.T.U.S.
— Oh non, tu rigoles j'espère ? m'affolai-je.
Jayden me tendit un petit paquet que je m'empressai d'ouvrir. Et à l'intérieur, je trouvais cette horrible plante verte entre mes mains. Heureusement pour moi, c'était le format enfant.
— T'es vraiment détestable, soupirai-je.
Le reste de la Famille était littéralement plié en deux, même Greene ne pouvait s'empêcher de rire.
— Chef, t'es un génie !
Une fois que tout le monde eut repris ses esprits, nous nous installâmes autour de la grande table. Emerson arriva avec la nourriture tout droit sortie du four et la déposa lourdement devant nous. Jayden et Petit Gil vinrent se placer à côté de moi. Lindsay m'embrassa sur la tête en passant derrière moi et s'assit à côté de Josh. Celui-ci arborait un air comblé, les yeux brillants de tendresse. Je me demandais combien d'épisodes j'avais raté.
L'ambiance dans la pièce était joyeuse, et rien ne me faisait plus plaisir que de voir notre Trio de Choc, Palmer, Greene et Owens enfin réunis, même s'ils se tapaient dessus.
— M'énerve pas ou tu vas goûter à la douleur, grinça le jeune brun.
— Le jour où tu te trouveras une fille, tu m'appelleras, Minus. Fais juste en sorte que ça arrive avant la fin du monde ! s'enquit Palmer.
Je vis Greene attraper une fourchette, lever son bras au-dessus de lui et l'abaisser violemment, plantant son couvert sur la main de Palmer. Celui-ci cria de douleur, et je restais terrorisée face à ce que je venais de voir. Je sentais mon cœur battre rapidement au fond de ma poitrine, et son rythme affolé augmenta lorsque je me rendis compte que personne ne faisait attention à la situation. Petit Gil s'approcha de moi et me chuchota à l'oreille :
— Ça arrive à chaque fois.
En effet, Palmer parlait de nouveau avec son ami comme si de rien n'était. Mais il fallait forcément que quelque chose aille de travers et c'est alors que tout le monde se tut lorsque nous vîmes l'alcoolique de service vider une bière sur sa main.
— Mais qu'est-ce que tu fais ? s'écria Lindsay en accourant lui arracher la bouteille des mains.
— Je désinfecte avec de l'alcool ? C'est toi qui m'as dit de faire ça en plus !
— Je ne parlais pas de ce genre d'alcool imbécile !
Elle poussa un soupir d'exaspération, et Josh proposa de tout nettoyer. Jayden riait à côté de moi, et je ne pus m'empêcher de l'observer. Je le voyais rarement rire aussi sincèrement, sauf si le but était de se moquer de moi. La joie lui allait bien finalement.
Emerson et Owens arrivèrent quelques minutes plus tard avec des plats bien chauds entre les bras. Petit Gil s'empressa de faire le service à tout le monde, et lorsque ce fut mon tour, il ne fut pas le seul à remarquer que ma main tremblait en tendant mon assiette. La nourriture ne me disait toujours rien, je voulais continuer de maigrir. Il me servit tout de même puis les hommes se mirent à savourer leur repas entre quelques bavardages. Lindsay se leva de sa chaise et me fit signe de la suivre. Je me levai à mon tour et je la rejoignis dans le hall.
— Je veux tout savoir, fit-elle en croisant les bras.
Je ne pourrais pas tout lui cacher éternellement. Elle saurait tout un jour ou l'autre.
— Très bien, répondis-je en me laissant glisser contre le mur.
Tellement de choses s'étaient produites ces derniers temps, je ne savais pas par où commencer.
— C'est quoi cette histoire d'alphabet avec Jay ?
— Juste un jeu, m'esclaffai-je. Ce sont des acrostiches.
— Depuis quand vous jouez tous les deux ?
Lindsay paraissait franchement mécontente. Était-ce parce que je ne lui avais rien dit ?
— Un soir je l'ai entendu et je suis allée dans sa chambre. Ensuite...
— Tu as quoi ?! s'écria-t-elle. Eli, tu ne te rends pas compte de ce que tu as fait. Il aurait pu te blesser, ou pire !
Elle s'agitait dans tous les sens, son visage affolé entre les mains.
— Il ne me ferait jamais de mal, murmurai-je en baissant la tête.
— C'est pour ça qu'il t'a déchiré le bras deux jours après ton arrivée ici !
Je secouai négativement la tête. Tout était différent à cette époque, ce n'était pas comparable avec la situation actuelle.
— Je m'étais fait mal toute seule avec le cactus, avouai-je en soupirant.
— Peu importe Eli, tu crois le connaître mais tu n'as pas la moindre idée de qui il est réellement. Ne développe jamais de sentiments pour lui, je t'en supplie, tu vas juste te faire du mal !
— Tu n'as pas à me dire ça Lindsay ! Ça me regarde moi et seulement moi ! Si j'éprouve des sentiments pour lui, c'est mon problème, pas le tien !
— Ça ne sert à rien ! Je le connais mieux que toi, il ne t'aimera jamais de manière saine ! Vous ne ferez que vous détruire tous les deux, c'est ça que tu veux ?
— J'ai le droit de tomber amoureuse ! Pourquoi toi tu pourrais et pas moi, hein ? Pendant que toi tu refuses tes sentiments pour Josh, moi j'assume les miens pour Jayden, que ça te plaise ou non !
Elle me dévisagea les yeux écarquillés, ne revenant pas de ce que je venais de lui cracher au visage. Il était évident qu'elle était amoureuse de Josh, il fallait être aveugle pour ne pas le remarquer. Mais pour une raison qui m'échappait, elle ne voulait pas l'accepter.
— Je veux ton bien, dit-elle plus calmement en se laissant tomber près de moi. Seulement, Jay... Il n'est pas fait pour toi. Personne n'est fait pour lui. Il est trop instable et risque de te faire du mal.
Elle n'avait aucune idée de ce que j'avais appris sur lui. Cette douce personnalité qu'il cachait aux autres, sa façon d'effacer mes complexes, d'embrasser ma peau. Personne d'autre ne connaissait cela. Je voulais simplement qu'elle me laisse faire mes choix. J'avais besoin de cette liberté.
— Je vais y retourner.
Je me relevai et regagnai la salle à manger. Personne n'avait fait attention à notre absence et c'en était soulageant. Lorsque je repris place autour de la table, je sentis le regard de Jayden peser sur ma peau. Après la conversation que je venais d'avoir avec Lindsay, le peu d'appétit que j'avais avait disparu. D'ailleurs, elle n'était toujours pas revenue, sûrement en colère contre moi. J'aperçus Josh quitter la pièce pour la rejoindre.
— Mange Evans, ça va refroidir ! me lança Palmer de l'autre bout de la table.
J'esquissais un sourire qui ressemblait plutôt à une étrange grimace. Je fixais mon assiette, écœurée par ce qui s'y trouvait à l'intérieur. J'étais devant la Famille, il fallait que je mange, ne serait-ce que pour leur faire plaisir. Je pris ma fourchette et la plantai dans la viande, puis l'approchai de mes lèvres.
Une fois en bouche, je fus prise d'un haut-le-cœur que j'eus peine à cacher. Je ne pouvais pas me forcer, où j'allais finir par vomir. Et je détestais vomir plus que tout. Mes jambes tremblaient nerveusement sous la table, et mon esprit se brouilla sous la vague d'angoisse qui me submergeait. Je me noyais, l'eau entrait dans mes poumons, bloquant ma respiration. J'avais beau me débattre, je ne parvenais pas à remonter à la surface. Je vais mourir. Je vais mourir. Je vais mourir.
Un geste me ramena à la raison. Un seul. Jayden venait de poser sa main sur ma cuisse et la caressait doucement, comme pour me rassurer. Il ne me regardait même pas, faisant comme si de rien était. Et je le remerciais intérieurement pour ça. Il fallait que je trouve un moyen de sortir de la pièce. Je n'eus pas le temps de prier que Jayden m'attrapa la main et me tira en dehors, sous les regards inquiets de mes amis.
Il m'entraîna vers la porte d'entrée et nous sortîmes dans le jardin. Il était très tard, la chaleur s'était enfuie avec le soleil. Le froid s'engouffrait petit à petit en moi, mais fut aussitôt arrêté par la chaleur d'un blouson sur mes épaules. Sonblouson.
Jayden sortit nos motos du garage, et mon cœur palpita de joie à la vue de Medusa. Nous allions faire une virée nocturne tous les deux, mais était-ce une bonne idée ? Lindsay avait peut-être raison, et si je m'attachais à lui ? Et si je tombais amoureuse ?
— Liz ?
Ses yeux bleus brillaient dans la nuit noire.
— Viens. J'ai une vraie surprise pour toi.
— Tu me demandes de te faire confiance ?
Il me sourit puis grimpa sur sa moto sans me répondre. Si je le suivais, j'acceptais de lui pardonner ses mensonges et ses cachotteries. Si je refusais, je gardais ma dignité, mais notre semblant de relation s'éteindrait par la même occasion.
☆
꧁•❅──────✧ℕ𝔻𝔸✧──────❅•꧂
Salut mes compotes à la pomme !
Comment allez-voussssss ? Moi ça va très bien PARCE QUE JE SENS DU RAPPROCHEMENT DANS L'AIR ! 🫠
J'ai pris tellement de plaisir à écrire ce chapitre ET ENCORE PLUS LE SUIVANT.
Mais bon, ne vous inquiétez pas...
Le bonheur ne dure jamais longtemps.
—Tu me fais peur, Lily.
Ne t'inquiète pas Eli. Tout va bien se passer.
Ou pas...
En tout cas, n'hésitez pas à me dire ce que vous avez pensé de ce chapitre !
Gros bisous les loustics !
Lily ♡
Instagram et Tiktok : @lilygreybooks
Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro