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𝟥𝟦 | 𝖤𝗅𝗂𝗈.

🎵 People You Know - Selenɑ Gomez






ೃ⁀➷ — 𝒥ay ne reviendra pas avant quelques jours, m'informa Lindsay.

Tout était ma faute. Jayden allait devoir réparer ma bêtise d'une manière ou d'une autre et les chances pour que tout rentre dans l'ordre étaient infimes. En réalité, elles étaient même nulles. J'avais été la plus idiote de toutes et je regrettais amèrement mes actions. Je n'avais encore jamais été aussi en colère contre moi-même. Jayden m'avait dit que je m'étais mis en danger, mais le pire était que j'avais entraîné mes amis avec moi dans cette galère.

Je serrais les poings et tentais de contenir ma colère. Rien n'allait dans mon sens. On me mentait, me cachait un tas de choses et maintenant on voulait ma mort.

Et puis il y avait eu ses aveux. Jayden avait été torturé... pendant trois ans et il en souffrait encore. Pourquoi avait-il subi une chose pareille ? Qui lui avait fait ça ? C'était la chose la plus atroce qu'on m'avait dite. Torturé.

— Tu devrais aller te reposer, maintenant.

Je secouais négativement la tête, refusant de bouger du canapé, encore chamboulée par toutes ces nouvelles.

— Eli, arrête de faire la gamine, s'il te plaît, marmonna Josh

— C'est sûrement pas à toi de me dire quoi faire, crachai-je froidement.

Lindsay et Josh, dont les yeux sortaient littéralement de leurs orbites, avaient ouvert la bouche à l'entente de ma réponse.

Je m'en fichais totalement d'ailleurs, j'en avais marre. Marre qu'on me mente constamment, marre d'être tout le temps en danger, marre de Jayden et surtout, je ne me supportais plus moi-même.

— Qu'est-ce qu'il te prend à la fin ? s'exclama Lindsay.

La rage bouillonnait en moi et je me sentais complètement exploser.

— Qu'est-ce qu'il me prend ? C'est ça ta question ? Je sais que toi et Josh, vous me cachez quelque chose ! Je croyais qu'on était amies, qu'on se disait tout ! Mais apparemment j'ai eu tort !

— Eli, ce n'est pas...

— Ce n'est pas ce que je crois, je sais, évidemment, ce n'est jamais ce je crois ! Avoue-le Lindsay, tu me mens depuis longtemps !

— Je... Écoute moi, je ne peux rien te dire pour l'instant.

— Mais personne ne peut jamais rien me dire ! Jayden, Owens, toi ! Allez tous vous faire voir ! Tu m'avais promis de m'aider. Tu m'as dit que tu m'aiderais à me venger ! Tu me l'avais promis Lindsay !

— Il faut que tu te calmes, ça va aller, ce n'est qu'une mauvaise passe, tout va s'arranger, me susurra Josh en posant timidement une main sur mon épaule.

Je la retirai d'un coup sec et me levai brusquement, laissant exploser ma colère.

— Oui, évidemment ! Dites-moi maintenant, il y a d'autres choses que vous m'avez cachées ? Ou sur lesquelles vous m'avez menti ? Hein ? Allez ! Dites-le-moi !

Elle ne répondit rien, me suppliant du regard de me calmer. Mais son silence était sa réponse. Oui, elle m'avait menti. Bien sûr qu'elle m'avait menti. Un rire nerveux s'échappa de mes lèvres.

— Lindsay, y a-t-il au moins une vérité dans tout ce que tu m'as dit ?

— Je suis ton amie, Eli. Et je le resterai, quoi qu'il arrive, murmura-t-elle entre deux sanglots.

— Alors, tout le reste n'est que mensonge ? Tout ce que tu m'as dit, pourquoi tu es ici, que ta famille est trop pauvre et que tu as dû travailler avec Jayden pour les aider. C'est faux ça aussi ?

Lindsay pleurait à chaudes larmes, mais cela ne me fit pas le moindre effet. Je jubilais presque à la vue de ses yeux baignés de larmes. Qu'ils aillent tous se faire foutre.

—  Je suis tellement désolée...

— Ha... Je vois.

Mes larmes s'étaient mises à couler sans que je ne m'en rende compte et pourtant, je continuais de rire nerveusement. Josh me lança un regard assassin avant de prendre Lindsay dans ses bras.

— Bravo Evans, bien joué, t'as réussi à la faire pleurer. T'es contente maintenant ?

Je voulus riposter, mais je me ravisai au dernier moment. Je remontai furieusement dans ma chambre et m'enfermai à double tour. Pourquoi me mentaient-ils tous ? Soi-disant pour me protéger ? C'était ridicule, ils étaient censés être mes amis.





— Ton père nous tuerait s'il savait.

Ne t'inquiète pas, si tu ne dis rien, nous n'aurons aucun problème.

Nous nous dirigeâmes vers le bâtiment principal sans nous faire repérer.

— Je me demande où il est. Tu crois qu'il est puni ?

Elio, t'en fais pas pour lui ! T'es son meilleur ami, tu sais qu'il s'en sort toujours !

Le jeune brun hocha la tête et afficha un sourire rassuré. Nous nous faufilâmes entre les piliers en pierre qui se trouvaient sur notre passage avant d'emprunter un escalier. Arrivés en haut, nous nous réjouîmes de ne croiser personne. La porte du bureau était ouverte, c'était le moment ou jamais.

Maintenant !

Je me lançai en direction de la porte quand tout à coup, un corps vint se placer devant moi pour me barrer la route. N'ayant pas assez de temps pour ralentir, je fonçai dedans et m'écrasai sur le sol.

Les enfants ! Je croyais vous avoir dit de ne plus venir par ici !

Je fis la moue et continuai de fixer le sol.

— Désolée papa, on voulait juste récupérer nos talkies-walkies.

— Et on est plus des enfants ! s'exclama Elio.

— Malheureusement, tu n'as encore que treize ans Elio. Quant à toi Elizabeth, ce n'est pas du haut de tes dix ans que tu me feras changer d'avis. Vos jouets sont confisqués. Sortez d'ici si vous ne voulez pas finir puni comme votre petit copain.

Tu vois, Eli ! J'avais raison ! S'écria Elio. Jay est puni !





Je me réveillai en sursaut après une migraine des plus atroces. Il se passe quoi encore ? Je pris ma tête entre mes mains et fermais les yeux en espérant que cela se calme. C'était exactement la même sensation que j'avais ressentie dans la salle de musique. La même douleur.

Je n'avais aucune force pour me lever. La dispute que j'avais eu avec Josh et Lindsay me restait en travers de la gorge. Je ne les voyais presque plus depuis mon retour de New York et la seule vraie conversation que j'avais eu avec eux depuis, était cette putain de dispute. Provoquée par moi-même.

Elio. Qui était Elio ? C'était quoi ce rêve d'ailleurs ? Tout paraissait si réel.

— Bordel, qu'est-ce qu'il m'arrive ? murmurai-je à moi-même en plaquant une main sur mon front.

Lorsque je sortis enfin de ma chambre, une surprise m'attendait devant la porte de ma chambre. Le nom de cette surprise était Greene.

— Qu'est-ce que tu fais là ? marmonnai-je encore agacée par les événements de la veille.

— Je suis venu m'excuser, Evans. Je veux pas qu'on se fasse la gueule comme ça, t'es mon amie, non ?

Je poussai un soupir et revint m'affaler sur mes couvertures.

Greene me rejoint et s'assit au bord du lit. Son expression sincère me criait de lui pardonner. En réalité, c'était déjà fait, mais je ne parvenais pas à me débarrasser de cette rage au fond de moi. Pourtant, je savais que Greene était quelqu'un d'adorable.

— Je suis désolé de t'avoir crié dessus la fois ou tu as renversé le plateau d'Owens.... C'est compliqué pour tout le monde en ce moment.

Je secouai la tête.

— Je sais.

— Owens ne va pas bien, je ne l'ai jamais vu comme ça et pourtant ça fait des années qu'on se connaît. Même Palmer est inquiet même s'il ne le montre pas beaucoup. Et le Chef, ben... C'est le Chef. On ne sait jamais ce qu'il fait, ni ce qu'il pense et parfois c'est dur de le supporter.

J'écoutais attentivement ses confessions sans un mot. Greene avait définitivement besoin de se livrer et j'étais heureuse qu'il le fasse avec moi.

— Je ne sais plus vraiment où j'en suis. J'ai peur de le perdre, qu'il lui arrive quelque chose. Ce Club représente ma seule famille. Enfin, presque.

— Comment-ça ?

Greene s'allongea à côté de moi, les yeux rivés au plafond. Son air renfrogné avait disparu, il paraissait paisible et détendu.

— J'ai une petite sœur, Enara. Elle doit avoir onze ans aujourd'hui, on a beaucoup d'années d'écart. Et je l'aime plus que tout.

— Tu ne vas jamais la voir ?

— Je ne peux pas. Je n'ai pas le droit, la loi m'interdit de l'approcher. Alors elle reste toute seule dans ce maudit orphelinat et putain, je ferais tout pour qu'elle sorte de là. Tu ne sais pas à quel point ils sont horribles là-bas, tous mes pires cauchemars se situent dans cette institution merdique.

Un orphelinat ? Il avait perdu ses parents ?

— Pourquoi tu n'as pas le droit ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Greene prit une profonde respiration. Je sentis son corps se crisper près de moi avant de parler à nouveau.

— Mes parents sont morts quand j'avais treize ans. Enara avait à peine trois ans lorsque c'est arrivé alors tous les deux on s'est retrouvé dans cet orphelinat. Je m'étais juré de la protéger de ces monstres qui nous battaient sans pitié, de l'emmener le plus loin possible et de vivre une vie heureuse, juste elle et moi. Alors à seize ans je me suis enfui, je suis parti trouver de l'aide. Je lui ai fait la promesse de revenir la chercher. J'ai rencontré les Hell's à ce moment-là, complètement par hasard. Le Chef venait juste d'arriver à la tête du Club. Il m'a promis de s'allier avec moi et de venir la secourir. Et il a tenu sa promesse. Un soir, on s'est infiltré à l'orphelinat, mais on s'est fait repérer. La directrice a appelé la police et on a dû s'enfuir. Alors tu comprends bien, je suis accusé d'avoir voulu kidnapper un enfant. Ce qui n'est pas faux en soit, mais c'était pour son bien, je le jure.

— Alors ça fait...

— Cinq ans, oui, que je ne l'ai pas revue.

— C'est horrible... je suis vraiment désolée, soufflai-je peinée.

Je me redressai et enlaçai mon ami pendant de longues minutes. Greene pleurait contre moi, le corps secoué de sanglots incontrôlables. J'aurais aimé pouvoir lui dire que je le comprenais mais ça n'était pas le cas. Je ne pourrais jamais le comprendre car je ne le vivrais jamais.

— Je suis tellement en colère. Contre cet orphelinat, cette salope de directrice, le gouvernement du Nevada, tout ! Je me déteste de l'avoir abandonnée, je ne sais même pas si elle a survécu depuis tout ce temps.

Beaucoup de choses s'expliquaient à présent. Greene passait pour le petit nerveux de la bande, celui qui s'énervait pour des bricoles, qui ne savait pas contrôler ses accès de colère. Et ça, tout simplement parce que la rage et le remords le consumaient peu à peu. Il était donc de mon devoir de l'aider à remonter la pente, à aller mieux et un jour, nous irions tous chercher Enara dans cet orphelinat au Nevada.

— On la retrouvera, je te le promets.

Greene émis un petit rire avant de relever la tête vers moi.

— Vous n'êtes pas si différents, dit-il l'air amusé.

— Qui ça ?

— Le Chef et toi. Au fond, vous êtes exactement pareil.

— Répète ça encore une fois, et c'est dehors.

Mon ami éclata de rire et je ne pus m'empêcher de l'imiter.

— Et si on allait se changer les idées au Rusty cet après-midi ?  En plus t'es de service, suggéra-t-il en me tendant sa main.

— Bonne idée !





Comme d'habitude, le Rusty Rye était bondé. Je devais courir partout pour répondre aux demandes des clients, sans souffler une seule seconde. Palmer semblait complètement épuisé tandis que Petit Gil affichait son plus beau sourire.

— Evans, table 5 ! lança Palmer. Barnett, pause pour toi !

Le rouquin accourut vers le bar tandis que Palmer vint prendre Greene dans ses bras juste pour l'embêter pendant qu'il essuyait les verres. Celui-ci se débattait comme un lion, mais je savais qu'au fond ça ne le dérangeait pas plus que ça.

— Ça faisait longtemps Minus que je t'avais pas vu bosser ! Tu passes tes journées avec Def-man, ne t'en as pas marre ? s'exclama Palmer surexcité.

— T'as encore bu ou quoi, l'alcoolo ? maugréa Greene en lui jetant de l'eau sur le visage.

— Si jamais les réserves de bière disparaissent, c'est la faute d'Evans, dit-il en pensant que je me tenais loin de lui.

— Eh, je t'entends tu sais, râlai-je en lui donnant un coup de pied dans le tibia.

— Frappe-moi encore une fois et je dis à tout le monde que tu batifoles avec le Chef, grommela-t-il assez fort pour que mes amis le remarquent.

— Barnett bouche-toi le conduit, cette conversation n'est pas de ton âge, ordonna Greene en plaquant ses mains sur les oreilles du rouquin.

— Que je fais quoi ? m'écriai-je abasourdie. T'es fou ! Jamais je ne pourrais... Enfin juste non !

— Evans, tu t'enfonces, se moqua Greene pendant que Palmer se tordait de rire.

— Jayden est trop égoïste pour moi alors enlevez-vous ça de la tête, déclarai-je en croisant les bras.

Je savais pertinemment que je me mentais à moi-même.

— Égoïste ? fit Palmer étonné. Le Chef est loin d'être égoïste.

— Il n'est même pas venu à la fête que vous aviez organisée ici pour lui, leur rappelai-je en levant les sourcils.

— Si, il était là, m'informa Petit Gil. Il est passé juste après son entraînement

Cette information me laissa perplexe. En effet, je n'avais même pas cherché à savoir s'il avait pointé le bout de son nez à la fête parce que je voulais me convaincre que c'était une mauvaise personne. J'avais peur de ce que je ressentais pour lui alors je refoulais encore et encore mes pensées, et toutes les sensations addictives que j'éprouvais avec lui.

— Au fait, le Chef m'a fait passer un message, nous annonça Palmer plus sérieusement. Réunion dans deux semaines. Ça concerne Genovese, on a notre part à remplir. Je crois que Griffin et Morgan sont collés dessus, mais il veut que tout le monde vienne quand même.

Genovese. Mais oui, je m'en souvenais maintenant. Lorsque nous étions à New York, Jayden avait parlé de petits colis à livrer pour cette famille en échange de protection. Le Club avait apparemment fait un pacte avec eux.

Cette famille de mafieux était connue pour être l'une des plus impitoyables et cruelles des États-Unis. Mon père ne m'en parlait presque jamais et lorsqu'il le faisait, c'était pour leur cracher dessus.

— Et concernant les Rebels ? On a des nouvelles concernant la lettre du Châtiment ? demanda Greene.

Emerson apparut derrière le bar et secoua la tête.

— Toujours aucune foutre idée. Mais Elio est sur le coup.

Elio ?

C'était le nom de l'ami, que j'avais aperçu dans mon rêve. Son visage était flou et je me demandais si cela était vraiment un rêve... ou un souvenir. Ce qui était pratiquement impossible. Pourquoi me souviendrais-je de quelque chose qui s'était produit lorsque j'avais dix ans, avant mon accident ? Pourquoi tout à coup ?

Tout cela était pourtant probable. Cet Elio avait mentionné un Jay dans mon rêve. Et si c'était vraiment un souvenir ?

— Euh les gars ?

Tous se tournèrent vers moi, les sourcils froncés.

— Qui est Elio ?

— Ah ! Elio, c'est...

— Tout le monde dehors ! Ceci est une perquisition !






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Hello mes kiwis 🥝 !

On se retrouve pour un nouveau chapitre dans lequel on découvre le passé de Greene qui est très important pour la suite ! Comme tout d'ailleurs. Chaque personnage a une histoire que vous découvrirez au fur et à mesure !

Moi je vais vous raconter le background de la bière.

Ah, merci Palmer.

Nous voici donc aux 80% de ce premier tome. Je suis heureuse de voir que cela touche à sa fin et j'espère que vous vous plaisez dans cette aventure !

Evidemment, n'hésitez pas à partager cette histoire autour de vous ! Plus on est de fous, plus on est de fous ! (Et plus on rit, j'avoue).

Je vous dis à très bientôt, on se retrouve dans le prochaine NDA !

Gros bisous les loustics !

Lily ♡

Instagram et TikTok : @lilygreybooks

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