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𝟤𝟪 | 𝖢𝗈𝗆𝗂𝗇𝗀 𝗈𝗎𝗍 & 𝗍𝗁𝗋𝗈𝗐𝗂𝗇𝗀 𝗈𝗎𝗍.

🎵 Tɑlking To Myself - LINKIN PARK





ೃ⁀➷ 2h30.

𝒥'allais bientôt ordonner la fermeture. L'ancien patron avait l'habitude de le laisser ouvert plus tard, mais maintenant que je m'étais débarrassé de lui il y avait quelques mois, c'était moi qui décidais des horaires.

2h34. Le connaissant, il ne tarderait pas à arriver. En effet, des pas lourds remplis de confiance résonnèrent dans tout l'étage. Il n'y avait pas beaucoup de clients ce soir-là alors il n'avait probablement eu aucun mal à parvenir jusqu'à moi.

Le voilà enfin. Il ne prit même pas la peine de toquer et entra directement dans mon bureau. Je me redressai sur mon fauteuil en cuir avec un petit sourire narquois sur les lèvres qu'il me rendit.

— Je t'ai manqué on dirait.

— Je ne sais pas ce que je ferais sans toi, répliqua-t-il ironiquement.

Il pensait rire en disant ça, mais il ne serait rien du tout sans moi. Sauf une merde peut-être.

— Je te serre un verre ?

Comme je m'y attendais, il ne me répondit pas, mais je lui servais quand même un fond de whisky. Il avala l'alcool d'une traite, me procurant une étrange satisfaction. Il savait lequel de nous deux était en position de force. C'était le meilleur moment pour le titiller un peu.

— Tu l'as trouvé, n'est-ce pas ?

— De quoi tu me parles ? soupira-t-il en feignant la décontraction malgré mon coup de pression.

Il allait finir par cracher le morceau, je le connaissais par cœur. Il était si faible.

— L'objet que tu convoites depuis plusieurs années, tu l'as trouvé, affirmai-je sûr de moi.

Il afficha un air désemparé signifiant que j'avais gagné. Il allait avoir besoin d'un bon remontant pour accepter la proposition dont je m'apprêtais à lui faire part, alors je lui resservis un verre et lui tendis à nouveau.

— Je ne sais pas de quoi tu parles, répondit-il en évitant mon regard.

Ses talents de menteur n'étaient pas encore à leur apogée, pourtant je lui avais tout enseigné. Il pouvait tromper n'importe qui, sauf moi. Je doutais qu'il arrive un jour à ma hauteur. En tout cas, sa comédie suffit à me faire pouffer de rire.

— Donne-la-moi Jayden, elle ne te mérite pas, rétorquai-je à mon tour.

Il s'étouffa avec sa dernière gorgée en entendant ces mots. Et cette fois-ci, ce fut lui qui éclata de rire sans pouvoir s'arrêter. A mon avis, il rirait beaucoup moins dans quelques minutes.

— T'es toujours aussi barbant à ce que je vois, railla-t-il en me balançant son verre.

Je n'allais pas me rabaisser à son niveau et le réprimander ; il avait eu son lot de punition. Je pouvais donc le provoquer jusqu'au bout.

— Je pars du principe que si tu ne me la donnes pas, alors c'est une déclaration de guerre.

Tu ne l'avais pas prévu ça, hein ? Réfléchis bien Jayden, as-tu vraiment envie de te battre en ce moment ? C'est elle ou la guerre, réfléchis bien.

— Alors battons-nous à la loyale.

C'était surprenant de sa part. Il était donc prêt à tout pour la garder ? Si elle n'avait pas de prix pour lui, alors je la voulais encore plus.

— Si c'est vraiment ce que tu souhaites, soupirai-je en terminant mon verre.

Jayden hocha la tête et m'adressa son plus beau sourire. Il semblait confiant dans sa décision et pensait que ses p'tits larbins l'approuveraient. Il prit la direction de la sortie, mais je l'interpellai. La main sur la poignée, il se tourna vers moi.

— Sache que je n'aurais aucune pitié, p'tit frère, soufflai-je la voix pleine de sarcasme.

S'il n'était pas aussi prévisible, je n'aurais pas pu esquiver le coup de poing qu'il m'envoya une seconde plus tard. Il détestait que je l'appelle comme ça et ses réactions étaient toujours divertissantes.

— Tu n'es qu'un connard arrogant qui passe ses journées à m'envier, mais tu ne seras jamais comme moi, jamais mon frère et elle ne sera jamais à toi, cracha-t-il avant de claquer la porte derrière lui.

Pourquoi fallait-il que la bouse qui me serve de frère soit aussi un gros con ? J'aurais dû le tuer tant que nous étions encore des fœtus.






𝐸𝓁𝒾𝓏𝒶𝒷𝑒𝓉𝒽



Mes nuits à Philadelphie étaient devenues de plus en plus courtes en ce début de mai. Les cauchemars prenaient possession de mon inconscience, et je me surprenais à me réveiller en sursaut aux alentours de trois heures, le visage en sueur. La conversation que nous avions eue au City Hall par rapport aux renseignements obtenus par le journaliste de l'ombre, ne cessait de tourner et de se retourner dans mon esprit.

« Surtout que maintenant, il est au courant qu'elle est avec nous. »

De qui Josh parlait-il ? Cette personne me voulait visiblement du mal, la moindre des choses aurait été de me mettre au courant de son identité.

J'en avais assez d'être tenue à l'écart des conversations. Ils me prenaient pour une enfant et ne me confiaient rien comme si je n'avais pas la capacité de comprendre.

Je restais soulagée de savoir que Noah ne pouvait rien contre Lindsay et celle-ci s'était excusée de m'avoir crié dessus car je ne pouvais pas savoir qu'il bluffait. Un poids énorme s'était retiré de mes épaules à ce moment-là et je pouvais désormais me concentrer sur ce qui était important : retrouver le ou les meurtriers de mes parents ainsi que ceux qui avaient essayé de me tuer lors de l'attaque contre les Rebels ; et sur ce point, j'étais persuadée qu'Owens savait quelque chose.

Ces derniers jours, celui-ci n'était du tout pas sorti de sa chambre. De toute façon, le contraire aurait été trop beau pour être vrai. Je ne savais pas comment agir face à lui ; je passais souvent près de la porte de sa chambre et je m'arrêtais devant, me demandant si oui ou non je toquais. Mais à chaque fois, je repartais bredouille. Toujours était-il que la situation ne pouvait plus durer, il fallait absolument que je lui parle. C'était pourquoi, en cet après-midi de mai, je me dirigeais vers la chambre d'Owens et frappai à sa porte.

— Greene, tu ne crois pas que tu m'as suffisamment cassé la tête comme ça ?

— C'est Eli, murmurai-je.

— Oh, tu peux entrer.

Je fus étonnée de la facilité qu'il avait eu à me laisser entrer. Je commençais à regretter de ne pas être venue plus tôt.

— Comment tu vas ? demandai-je en m'approchant de son lit.

Il était allongé, les yeux dirigés vers le plafond comme si ma présence ne venait pas déranger ses pensées. Ses cheveux noirs étaient étalés sur son oreiller froissé par les nombreux jours qu'il avait passés là.

— Je suis fatigué, répondit-il dans un souffle.

Ça, je le voyais bien. Même s'il passait ses journées au lit, ses yeux gonflés ressortaient sur son visage épuisé.

— Je peux ?

Il hocha la tête et je m'allongeais silencieusement à côté de lui. Sur sa petite table de nuit étaient disposés un cendrier contenant des dizaines de mégots écrasés ainsi qu'une petite pile de livres de fantaisie.

— Je ne savais pas que tu lisais l'Assassin Royal, dis-je en feuilletant les pages de l'un d'eux.

Son visage se tourna vers moi et je pus apercevoir un petit sourire sur le coin de ses lèvres.

— Ça t'étonne ?

— Pas vraiment, gloussai-je.

Après ça, il y eut un long silence. Mais pas le genre de silence pesant qui mettait mal à l'aise. A ce moment, la chambre était remplie de nos pensées entremêlées. Parfois, ne rien dire faisait plus de bien que se confier. Se comprendre dans le silence était l'une des plus belles choses qui pouvait lier deux êtres humains.

Tout naturellement, ma main chercha le contact avec la sienne, une chose que je n'avais pourtant jamais faite auparavant. Lorsqu'elles se rencontrèrent, nos doigts se lièrent automatiquement.

Je n'étais pas gênée de lui tenir la main, bien au contraire. C'était pour moi un geste innocent qui permettrait peut-être de le rassurer. Cela ne me faisait rien ressentir de spécial, je souhaitais seulement présenter mon soutien à mon ami.

— Je suis gay.

—  Je sais.

C'était la première fois qu'une personne me faisait son coming-out et autant dire que celui-là avait été direct, rapide et efficace. Je ne m'attendais pas à ce qu'il ne me l'annonce de cette façon même si je m'en doutais depuis un certain temps.

Je savais qu'il avait dit ça soudainement en raison de mon geste. Peut-être voulait-il être sûr que c'était bien de l'amitié que j'éprouvais pour lui et non autre chose. Ou peut-être voulait-il simplement me l'avouer, se sentant en confiance avec moi. Peu importe la raison, il venait de me le déclarer et j'en étais soulagée.

— Dis Evans, tu t'es jamais dit que ce que tu croyais être la réalité ne l'était en fait pas ?

— Ça m'est arrivé, lui répondis-je sans grande conviction.

— C'est ce que je ressens en ce moment.

Je me demandais à quoi il voulait faire référence, mais je n'osais pas lui poser la question.

— J'ai l'impression que le monde que je croyais connaître n'est pas le même que celui qui est devant moi, me confia-t-il. Je sais que je suis du genre à trop cogiter, tout le monde me prend pour un fou ici. Mais il y a quelque chose qui cloche, Evans, même si je ne sais pas encore quoi. Il y a trop d'incohérences, de non-dits, de secrets.

C'était exactement ce que je ressentais. Comme quoi je n'étais pas folle et que quelqu'un d'autre pensait comme moi, même si c'était Owens et qu'il était souvent défoncé.

— Tu n'es pas fou, c'est simplement que les autres ne sont pas capables de percevoir ce que toi tu perçois.

Il paraissait soudain soulagé en entendant ma réponse, ce qui me redonna confiance pour lui parler.

— Je ne me sentais pas vraiment à ma place ces derniers temps, alors j'ai commencé à envoyer des lettres à Nicolas Moreno, confessai-je.

— N-Nicolas ? Pourquoi lui ? s'exclama-t-il surpris.

Il s'était appuyé sur un coude, les yeux ronds, comme si je venais de lui annoncer que j'avais croisé un vampire dans le salon.

— J'ai le sentiment qu'il me comprend, mais je me trompe peut-être, dévoilai-je confuse.  En tout cas, ne le dis à personne s'il te plaît.

— Compte sur moi.

Je savais que je pouvais faire confiance à Owens. Il était à mon avis le plus humain d'entre nous mais cela ne le rendait pas faible pour autant contrairement à ce que Josh pourrait penser. Tout le monde aimait Owens et il était si gentil qu'il était difficile de le mettre en tort pour quoique ce soit. Un ange timide tout droit tombé du ciel.

— Tu es guéri ? demandai-je doucement.

Il passa sa main libre sur ses côtes et acquiesça sans un mot.

— Est-ce que... Enfin... Comment c'est arrivé ?

Son visage se tourna en ma direction, ce qui fit tomber quelques mèches sombres sur sa peau mâte. Son regard me fit comprendre qu'il n'allait pas me répondre.

— Ça a un rapport avec ce... Cox ?

Tout à coup, il retira sa main de l'emprise de la mienne et se redressa d'un bond.

— Comment tu connais son nom ? grinça-t-il d'un ton menaçant.

— Je... c'est juste que...

— Sors.

— Quoi ?

— Sors je te dis ! s'écria-t-il.

Je m'exécutais sans broncher même si je voulais lui dire que ça n'était pas mon intention de le blesser. Je refermais la porte de sa chambre, les yeux embués. Je ne voulais pas qu'il se mette en colère contre moi. Me détestait-il ? Venais-je de ruiner notre amitié ? Peut-être qu'il ne voudrait plus jamais me parler ?

Ce n'est pas ma faute, pas ma faute, pas ma faute.

Si je pleure, je suis faible. Faible. Trop faible.

Je dois me changer les idées pour ne pas pleurer.

Faible.

Les étoiles ne pleurent pas, elles sont fortes. Les nuages pleurent, ils sont faibles.

Je revins dans ma chambre afin de me calmer. Regarder les étoiles dessinées au plafond me ferait penser à autre chose, oui, c'était ça qu'il me fallait. Toutefois, il y avait un paquet sur le lit qui n'y était pas le matin.

Je l'ouvris et découvris une lettre signée de Moreno. Voilà de quoi me remonter le moral. Je dépliais la lettre avant de la lire d'une traite. Elle était accompagnée d'un livre de William Blake : Le Mariage du Ciel et de l'Enfer.


ℳ𝒶 𝒸𝒽𝑒̀𝓇𝑒 ℰ𝓁𝒾𝓏𝒶𝒷𝑒𝓉𝒽,

ℳ𝑒 𝓋𝑜𝒾𝓁𝒶̀ 𝓇𝒶𝓋𝒾 𝒹'𝒶𝓋𝑜𝒾𝓇 𝒹𝑒 𝓉𝑒𝓈 𝓃𝑜𝓊𝓋𝑒𝓁𝓁𝑒𝓈. ℰ𝓉 𝓅𝒶𝓇 𝓅𝒾𝓉𝒾𝑒́, 𝓉𝓊 𝓅𝑒𝓊𝓍 𝓂𝑒 𝓉𝓊𝓉𝑜𝓎𝑒𝓇.

𝒥𝑒 𝓈𝓊𝒾𝓈 𝒽𝑒𝓊𝓇𝑒𝓊𝓍 𝒹𝑒 𝒸𝑜𝓃𝓈𝓉𝒶𝓉𝑒𝓇 𝓆𝓊𝑒 𝓂𝑜𝓃 𝓅𝑒𝓉𝒾𝓉 𝓅𝓇𝑒́𝓈𝑒𝓃𝓉 𝓉'𝒶 𝓅𝓁𝓊 𝑒𝓉 𝒸'𝑒𝓈𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇𝓆𝓊𝑜𝒾 𝒸𝑒𝓉𝓉𝑒 𝓃𝑜𝓊𝓋𝑒𝓁𝓁𝑒 𝓁𝑒𝓉𝓉𝓇𝑒 𝓈𝑒𝓇𝒶 𝒶𝒸𝒸𝑜𝓂𝓅𝒶𝑔𝓃𝑒́𝑒 𝒹'𝓊𝓃𝑒 𝒶𝓊𝓉𝓇𝑒 œ𝓊𝓋𝓇𝑒 𝓆𝓊𝒾 𝓂'𝒾𝓃𝓈𝓅𝒾𝓇𝑒 𝒷𝑒𝒶𝓊𝒸𝑜𝓊𝓅 : « ℒ𝑒 ℳ𝒶𝓇𝒾𝒶𝑔𝑒 𝒹𝓊 𝒞𝒾𝑒𝓁 𝑒𝓉 𝒹𝑒 𝓁'ℰ𝓃𝒻𝑒𝓇 » 𝑒́𝒸𝓇𝒾𝓉 𝓅𝒶𝓇 𝒲𝒾𝓁𝓁𝒾𝒶𝓂 ℬ𝓁𝒶𝓀𝑒. 𝒥𝑒 𝓅𝑒𝓃𝓈𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓉𝓊 𝒶𝓈 𝓁𝑒 𝒷𝑜𝓃 𝑒́𝓉𝒶𝓉 𝒹'𝑒𝓈𝓅𝓇𝒾𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓁𝒶 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒 𝑒𝓉 𝓆𝓊𝑒 𝓉𝓊 𝓈𝑜𝓇𝓉𝒾𝓇𝒶𝓈 𝒹𝑒 𝒸𝑒𝓉𝓉𝑒 𝓁𝑒𝒸𝓉𝓊𝓇𝑒, 𝒸𝒽𝒶𝓃𝑔𝑒́𝑒.

𝒞𝑜𝓃𝒸𝑒𝓇𝓃𝒶𝓃𝓉 𝓂𝒶 𝓁𝑒𝓉𝓉𝓇𝑒 𝓅𝓇𝑒́𝒸𝑒́𝒹𝑒𝓃𝓉𝑒, 𝒾𝓁 𝑒𝓈𝓉 𝓋𝓇𝒶𝒾 𝓆𝓊𝑒 𝓂𝑒𝓈 𝓅𝓇𝑜𝓅𝑜𝓈 𝑒́𝓉𝒶𝒾𝑒𝓃𝓉 𝒶𝓈𝓈𝑒𝓏 𝑒́𝓃𝒾𝑔𝓂𝒶𝓉𝒾𝓆𝓊𝑒𝓈. 𝒩𝑒́𝒶𝓃𝓂𝑜𝒾𝓃𝓈, 𝓉𝓊 𝑒𝓈 𝓊𝓃𝑒 𝒻𝒾𝓁𝓁𝑒 𝒹𝑜𝓉𝑒́𝑒 𝒹'𝓊𝓃𝑒 𝑔𝓇𝒶𝓃𝒹𝑒 𝒾𝓃𝓉𝑒𝓁𝓁𝒾𝑔𝑒𝓃𝒸𝑒 𝑒𝓉 𝒿𝑒 𝓃'𝒶𝒾 𝓅𝒶𝓈 𝒹𝑜𝓊𝓉𝑒́ 𝓊𝓃𝑒 𝓈𝑒𝒸𝑜𝓃𝒹𝑒 𝒹𝑒 𝓉𝒶 𝒸𝒶𝓅𝒶𝒸𝒾𝓉𝑒́ 𝒶̀ 𝓂𝑒 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒. ℒ𝑒𝓈 𝓂𝑜𝓉𝓈 𝒹𝑒 ℬ𝓇𝓎𝒶𝓃𝓉 𝒹𝑒𝓋𝓇𝑜𝓃𝓉 𝓉𝑜𝓊𝒿𝑜𝓊𝓇𝓈 𝓇𝑒𝓈𝓉𝑒𝓇 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝓊𝓃 𝒸𝑜𝒾𝓃 𝒹𝑒 𝓉𝑜𝓃 𝑒𝓈𝓅𝓇𝒾𝓉, 𝓉𝑜𝓊𝓉 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝒸𝑒𝓊𝓍 𝒹𝑒 ℬ𝓁𝒶𝓀𝑒. ℐ𝓁𝓈 𝓉'𝒶𝒾𝒹𝑒𝓇𝑜𝓃𝓉 𝒶̀ 𝓃𝑒 𝓅𝒶𝓈 𝓉'𝒶𝓋𝑒𝓃𝓉𝓊𝓇𝑒𝓇 𝓈𝓊𝓇 𝒹𝑒𝓈 𝒸𝒽𝑒𝓂𝒾𝓃𝓈 𝒹𝒶𝓃𝑔𝑒𝓇𝑒𝓊𝓍.

𝒥𝑒 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹𝓈 𝒶𝓊𝓈𝓈𝒾 𝓁𝑒 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝓆𝓊𝑒 𝓉𝓊 𝓈𝑜𝒾𝓈 𝓅𝑒𝓇𝒹𝓊𝑒 ; 𝓆𝓊𝒾 𝓃𝑒 𝓁𝑒 𝓈𝑒𝓇𝒶𝒾𝓉 𝓅𝒶𝓈. 𝒞𝑒𝓅𝑒𝓃𝒹𝒶𝓃𝓉, 𝓃𝑒 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓉𝑒 𝓅𝒶𝓈 𝓈𝓊𝓇 𝓂𝑜𝓃 𝓅𝑒𝓉𝒾𝓉 𝒥𝒶𝓎𝒹𝑒𝓃 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓉𝑒 𝒹𝒾𝓇𝑒 𝓆𝓊𝑜𝒾 𝓆𝓊𝑒 𝒸𝑒 𝓈𝑜𝒾𝓉. 𝒫𝑒𝓊𝓉-𝑒̂𝓉𝓇𝑒 𝓃𝑒 𝓉'𝑒𝓃 𝓇𝑒𝓃𝒹𝓈-𝓉𝓊 𝓅𝒶𝓈 𝑒𝓃𝒸𝑜𝓇𝑒 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓉𝑒, 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝒾𝓁 𝓋𝑒𝓊𝓉 𝓉𝑒 𝓅𝓇𝑜𝓉𝑒́𝑔𝑒𝓇. ℰ𝓉 𝒿𝑒 𝒹𝑜𝓊𝓉𝑒 𝒻𝑜𝓇𝓉 𝓆𝓊𝑒 𝓁'𝓊𝓃 𝒹𝑒𝓈 𝓂𝑒𝓂𝒷𝓇𝑒𝓈 𝒹𝑒 𝓉𝑜𝓃 𝑔𝓇𝑜𝓊𝓅𝑒 𝒹'𝒶𝓂𝒾𝓈 𝓉𝑒 𝓋𝑒𝓊𝒾𝓁𝓁𝑒 𝒹𝓊 𝓂𝒶𝓁. ℐ𝓁 𝑒𝓈𝓉 𝓋𝓇𝒶𝒾 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓉'𝒶𝓋𝒶𝒾𝓈 𝒸𝑜𝓃𝓈𝑒𝒾𝓁𝓁𝑒́ 𝒹𝑒 𝓃𝑒 𝒻𝒶𝒾𝓇𝑒 𝒸𝑜𝓃𝒻𝒾𝒶𝓃𝒸𝑒 𝒶̀ 𝓅𝑒𝓇𝓈𝑜𝓃𝓃𝑒, 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝓃𝑒 𝓂𝑒𝓉𝓈 𝓅𝒶𝓈 𝑒𝓃 𝓅𝑒́𝓇𝒾𝓁 𝓋𝑜𝓉𝓇𝑒 𝒶𝓂𝒾𝓉𝒾𝑒́. ℒ𝑒 𝓁𝒾𝑒𝓃 𝓆𝓊𝒾 𝓋𝑜𝓊𝓈 𝓊𝓃𝒾𝓉 𝓉𝑜𝓊𝓈 𝑒𝓈𝓉 𝒷𝒾𝑒𝓃 𝓉𝓇𝑜𝓅 𝒻𝑜𝓇𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝒶 𝓋𝑒́𝓇𝒾𝓉𝑒́, 𝓆𝓊𝑒𝓁𝓁𝑒 𝓆𝓊'𝑒𝓁𝓁𝑒 𝓈𝑜𝒾𝓉, 𝓅𝓊𝒾𝓈𝓈𝑒 𝓁𝑒 𝒹𝑒́𝓉𝓇𝓊𝒾𝓇𝑒.

𝒯𝓊 𝒶𝓈 𝓇𝒶𝒾𝓈𝑜𝓃, 𝓇𝑒𝓈𝓉𝑒𝓇 𝓅𝓇𝓊𝒹𝑒𝓃𝓉 𝑒𝓈𝓉 𝓊𝓃𝑒 𝒷𝑜𝓃𝓃𝑒 𝒸𝒽𝑜𝓈𝑒 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝒻𝒶𝒾𝓈 𝒶𝓉𝓉𝑒𝓃𝓉𝒾𝑜𝓃 ; 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓁'𝒶 𝒹𝒾𝓉 ℬ𝓁𝒶𝓀𝑒 : « 𝓁𝑒 𝒫𝓇𝓊𝒹𝑒𝓃𝒸𝑒 𝑒𝓈𝓉 𝓊𝓃𝑒 𝓇𝒾𝒸𝒽𝑒 𝑒𝓉 𝓁𝒶𝒾𝒹𝑒 𝒻𝒾𝓁𝓁𝑒 𝒶̀ 𝓆𝓊𝒾 𝓁'𝒾𝓃𝒸𝒶𝓅𝒶𝒸𝒾𝓉𝑒́ 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝓁𝒶 𝒸𝑜𝓊𝓇 ». 𝒩'𝑒𝓂𝓅𝑒̂𝒸𝒽𝑒 𝓅𝒶𝓈 𝓁𝑒𝓈 𝒶𝓊𝓉𝓇𝑒𝓈 𝒹𝑒 𝓉'𝒶𝒾𝒹𝑒𝓇 𝒶̀ 𝒶𝓋𝒶𝓃𝒸𝑒𝓇 𝓈𝒾 𝒸'𝑒𝓈𝓉 𝑒𝓃 𝓁𝑒𝓊𝓇 𝓅𝑜𝓊𝓋𝑜𝒾𝓇.

𝒞'𝑒𝓈𝓉 𝒹𝑜𝓃𝒸 𝒶𝓋𝑒𝒸 𝑔𝓇𝒶𝓃𝒹 𝓅𝓁𝒶𝒾𝓈𝒾𝓇 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓉'𝑒́𝒸𝑜𝓊𝓉𝑒𝓇𝒶𝒾 𝓉𝑒 𝒸𝑜𝓃𝒻𝒾𝑒𝓇, 𝓈𝒶𝓃𝓈 𝓉𝑒 𝒿𝓊𝑔𝑒𝓇. 𝒮𝒾 𝓉𝓊 𝑒𝓈 𝓅𝓇𝑒𝓃𝑒𝓊𝓈𝑒 𝒹𝑒 𝒸𝑜𝓃𝓈𝑒𝒾𝓁𝓈, 𝒶𝓁𝑜𝓇𝓈 𝒿𝑒 𝓈𝑒𝓇𝒶𝒾 𝓁𝒶̀ 𝒶𝓊𝓈𝓈𝒾. 𝒞𝑒 𝓈𝑒𝓇𝒶 𝓊𝓃 𝒽𝑜𝓃𝓃𝑒𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝓉'𝒶𝒾𝒹𝑒𝓇 𝒹𝒶𝓃𝓈 𝒸𝑒𝓉𝓉𝑒 𝓆𝓊𝑒̂𝓉𝑒 𝒹'𝒾𝓃𝒻𝑜𝓇𝓂𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃𝓈, 𝓃'𝒽𝑒́𝓈𝒾𝓉𝑒 𝓅𝒶𝓈 𝒶̀ 𝓋𝑒𝓃𝒾𝓇 𝓋𝑒𝓇𝓈 𝓂𝑜𝒾 𝒹𝑒̀𝓈 𝓁𝑜𝓇𝓈 𝓆𝓊𝑒 𝓉𝓊 𝑒𝓃 𝓇𝑒𝓈𝓈𝑒𝓃𝓈 𝓁𝑒 𝒷𝑒𝓈𝑜𝒾𝓃.

ℳ𝑒𝓈 𝒶𝓂𝒾𝓉𝒾𝑒́𝓈,

𝒩𝒾𝒸𝑜𝓁𝒶𝓈.


Si j'avais lu ces mots quelques jours plus tôt, j'aurais pu éviter tous mes problèmes avec Noah Barry ainsi que de nombreuses disputes avec Jayden. Je feuilletais le livre en souriant. Il y avait un an, je l'avais réclamé à ma mère, mais elle n'avait jamais daigné me l'acheter. Elle n'était sûrement pas très friande des œuvres de Blake.

Le son d'une notification me tira de mes pensées. Quelle surprise, je devais lui manquer à un point inimaginable pour que ce triple idiot continue de me harceler.

De Noah Barré :

𝙹'𝚊𝚒 𝚌𝚛𝚞 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚛𝚎𝚗𝚍𝚛𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚝𝚞 𝚗𝚎 𝚜𝚊𝚟𝚊𝚒𝚜 𝚙𝚊𝚜 𝚝𝚎𝚗𝚒𝚛 𝚝𝚊 𝚕𝚊𝚗𝚐𝚞𝚎. 𝙲'𝚎𝚜𝚝 𝚋𝚒𝚎𝚗 𝚝𝚛𝚒𝚜𝚝𝚎 𝚙𝚊𝚛𝚌𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚏𝚘𝚒𝚜, 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚊𝚕𝚕𝚎𝚣 𝚝𝚘𝚞𝚜 𝚎𝚗 𝚙𝚊𝚢𝚎𝚛 𝚕𝚎𝚜 𝚏𝚛𝚊𝚒𝚜.

Quelques jours auparavant, ce genre de message m'aurait complètement fait paniquer. La différence était que désormais, je n'étais plus aussi naïve. S'il voulait se fatiguer à bluffer encore et encore, soit. A mes yeux ses mots n'étaient plus que des paroles en l'air. Je suis désolée pour toi Noah, mais tu ne m'auras pas une deuxième fois.

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