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𝟤𝟧 | 𝖭𝗈𝖺𝗁 𝖡𝖺𝗋𝗋𝖾́.

🎵 Renegɑde - Aɑryɑn Shɑh






ೃ⁀➷ 𝒥e me tenais agrippée à Jayden depuis de longues minutes, sanglotant contre lui, la respiration saccadée. Mes pleurs constituaient le seul son présent dans l'Euphoria. La peur s'était engouffrée en moi, prenant possession de mon corps, refusant de partir. Jayden me serrait contre lui, me rassurant de ses doigts qui parcouraient lentement mon dos.

Lindsay brisa le silence en accourant vers nous.

— Jay ! Qu'est-ce que...

Elle posa ses yeux sur le sol et son visage se mortifia. Je n'osais pas regarder, de peur de vomir une troisième fois, mais je savais qu'il s'y trouvait deux hommes agonisant dans leur propre sang.

— Débarrassez-moi de ça, ordonna Jayden d'un ton autoritaire.

L'assemblée se mit à remuer et les invités sortirent un à un du NightClub, terrorisés par ce qu'il venait de se passer. Des hommes semblables aux vigiles postés à l'entrée vinrent retirer les cadavres et nettoyer le sol tâché de sang. Une fois terminé, Jayden se défit de notre étreinte et se tourna vers Lindsay.

— Morgan, fit-il en la pointant du doigt. Tu vas le regretter.

— Parle pour toi, le défia-t-elle. J'ai rien fait de mal, j'ai proposé à une amie enfermée depuis des années de sortir s'amuser. Ce n'est pas ma faute si ces deux porcs ne savaient pas se contrôler !

J'aurais voulu défendre mon amie, mais je n'en avais pas la force. Ce n'était pas sa faute, mais la mienne pour ne pas avoir écouté son conseil et être retournée à la piste de danse alors que j'étais ivre morte.

— Tu aurais pourtant dû l'accompagner danser, on ne laisse pas son amie bourrée toute seule, commenta Noah qui trinquait avec le barman comme s'il ne s'était rien passé.

— Toi ferme-la ! J'y pouvais rien, point ! hurla Lindsay.

— C'est pas le problème ! s'écria Jayden en serrant les poings. Tu sais qu'elle est en danger à l'extérieur !

La jeune brune lui lança un regard noir et déglutit avant de rétorquer.

— Je te trouve bien attaché pour quelqu'un qui est censé la détester.

Jayden émit un rire cynique puis inclina sa tête sur le côté.

— N'essaie pas de changer de sujet, tu sais très bien qui est le nouveau propriétaire de ce Night-Club et qu'Elizabeth a tout intérêt à ne jamais le rencontrer ! Et puis il l'a forcément vue dans le Daily donc il sait qu'elle est avec nous putain !

Il cria ces derniers mots, le corps empli de rage. Son regard ne se détacha pas de celui de Lindsay qui comprit presque aussitôt qu'elle avait fait une énorme bêtise.

— J'avais... Je... balbutia-t-elle, ses pupilles s'agitant nerveusement.

— Pourquoi Elizabeth n'a pas intérêt à me rencontrer ? lança une voix derrière nous.

Celle-ci m'était familière et mes pensées se confirmèrent lorsque mes yeux croisèrent ceux de Ray encadrés par sa monture argentée. Lui ? Le propriétaire ? Il n'en avait pas l'air du tout. Celui-ci me sourit tendrement et je fis de même. Lindsay et Jayden nous observaient, ébranlés par la situation.

— Dites-moi que je rêve, souffla Jayden en plaquant sa main toujours bandée sur son visage, comprenant que Ray et moi avions déjà fait connaissance.

— Ça faisait un sacré bail, le salua Ray. Je vois que tu es ravi de me revoir. Et toi aussi, Morgan.

Celle-ci arborait une expression horrifiée, comme si ce qu'il se passait en ce moment-même était bien pire que Jayden tuant deux hommes de sang-froid.

Ray se dirigea vers le bar, attrapa trois verres ainsi qu'une bouteille de whisky donc il versa le contenu dans chacun des verres. Il nous en tendit deux, me faisant comprendre que je n'en aurais pas car mon taux d'alcool était bien assez élevé pour ce soir-là.

Jayden vida son contenu d'une traite tandis que Lindsay fixait le fond de son verre, le regard figé.

— Qu'est-ce que tu veux, Ray ? grogna Jayden en claquant son verre sur le comptoir.

Son interlocuteur ne lui répondit pas tout de suite et préféra d'abord le narguer par un silence.

— Tu as mis dehors tous mes invités, la moindre des choses serait de t'excuser, non ?

Jayden pouffa de rire puis se frotta les oreilles pour être sûr que ce qu'il venait d'entendre était bien réel.

— Dis-moi plutôt ce que je te dois, fit-il en essuyant une fausse larme de rire.

— M'accorderais-tu la fin de cette soirée avec Elizabeth ? demanda Ray avec un grand sourire. On s'entend plutôt bien, je ne voudrais pas gâcher un potentiel début d'amitié, n'est-ce pas ? dit-il en se tournant vers moi.

Je regardai mes compagnons tour à tour ne sachant pas quoi répondre.

— On va donc y aller, déclara Jayden en m'attrapant le bras.

J'entendis Ray pousser un rire derrière nous mais il ne dit rien.

Nous regagnâmes l'étage violet, passâmes la porte par laquelle Lindsay et moi étions arrivées et traversâmes les mêmes couloirs qu'à l'aller. A la sortie de l'Euphoria, nous trouvâmes la rue complètement déserte. Les clients avaient fui aussi vite qu'ils avaient pu. Jayden appela un taxi et nous prîmes la route sans prononcer un seul mot.

De retour à la villa, je me précipitais directement dans ma chambre les yeux larmoyants et fermais à clef. Trop d'événements s'étaient déroulés en peu de temps. Je n'avais pas eu le temps de respirer un seul instant, tout cela m'étouffait complètement.

Je me laissais tomber sur mon lit, l'esprit engourdi par un mélange de boisson et de sommeil. Mes pensées revinrent sur ce qu'il s'était passé ce soir-là, et en particulier, l'attitude de Jayden lors de son arrivée à l'Euphoria. Il avait été calme, lent, détendu alors que les personnes autour de lui respiraient à peine. Un air innocent, presque naïf avait pris place sur son visage. Et puis il y avait ça. Les bonbons. Il se dirigeait vers ses futures victimes en mangeant des bonbons. Tout cela n'avait aucun sens. Il savait qu'il allait tuer ce soir. Pourtant, on aurait dit qu'il allait simplement saluer de vieux amis. Ce comportement n'était pas normal, je le savais parfaitement. C'était presque... psychopathique.

Ces bonbons...





L'expression « avoir le moral dans les chaussettes » prenait tout son sens lorsqu'on se retrouvait à traîner des pieds par manque d'énergie, comme si nos chaussettes étaient trop lourdes. Et c'était mon cas depuis l'incident à l'Euphoria, une semaine en arrière.

A la suite de ça, Jayden sortait tous les jours à l'aube et revenait une fois la nuit tombée. Il n'adressait la parole à personne, même pas à Petit Gil qui montait souvent le soir à sa chambre pour être sûr qu'il allait bien. Personnellement, son comportement ne me faisait ni chaud ni froid. Il était énervé ? Tant pis, j'avais l'habitude.

Entre-temps, Owens était rentré de l'hôpital. On lui avait donné des béquilles en attendant que ses jambes guérissent, mais il ne s'en servait presque pas étant donné qu'il passait ses journées à rêvasser devant un bouquin. Greene et Palmer étaient aux petits soins pour lui. Au début, ils passaient leur journée dans sa chambre, lui apportant des cigarettes - évidemment - et de quoi manger. Mais leurs disputes insupportaient Owens qui leur avait interdit l'accès deux jours plus tard. Depuis, ils laissaient un plateau devant sa porte en criant « Def-man » pour lui signaler que son repas était servi.

Quant à moi, j'avais peu parlé avec lui depuis son retour car je savais pertinemment qu'il avait besoin de repos. Aussi, j'avais remarqué un certain changement dans son comportement. Owens n'avait pas pour habitude de parler beaucoup, mais là c'était différent. Je sentais qu'il n'allait pas bien, il souhaitait sans cesse rester enfermé et évitait de croiser tout regard. La veille, j'avais toqué à la porte de sa chambre, et n'ayant pas eu de réponse, j'étais entrée. Il dormait paisiblement mais son visage pâle était baigné de larmes et j'avais aperçu de légères marques sur ses poignets.

Je me demandais toujours ce qu'il lui était arrivé pour se retrouver dans un tel état. Je ne savais pas non plus si Cox, le garçon qui l'avait apporté avec lui s'en était tiré aussi. Que s'était-il passé dans le hangar, durant notre bataille contre les Rebels ?

Cela étant, les Hells avaient décidé d'organiser une petite fête afin de célébrer les cinq ans de leur Chef à la tête du Club, autrement dit, une cérémonie qui ne me concernait pas du tout et à laquelle je n'avais de toute façon pas envie de participer.

— Palmer et Greene sont partis chercher d'autres décorations pour l'entrée, ils rentreront dans une heure environ, m'informa Petit Gil, me sortant de mes pensées.

Je me tournais, les yeux écarquillés, vers Lindsay assise sur le canapé à côté de moi.

— Dis-moi que c'est une blague et que vous n'avez pas vraiment laissé ces deux imbéciles s'occuper de ça ? En plus ils sont seuls !

Lindsay éclata de rire.

— T'en fais pas, me rassura-t-elle. Ils ne vont pas s'entre-tuer. Et puis je leur ai donné une liste pour les décorations, comme ça ils n'achèteront pas n'importe quoi.

— Ça c'est ce que tu crois, marmonnai-je en levant les yeux au ciel.

Comme prévu, Greene et Palmer revinrent peu de temps après, les bras chargés de sacs de courses. Comme prévu, ils s'étaient encore bagarrés. Et comme prévu, ils avaient acheté tout et n'importe quoi, n'ayant absolument pas pris en compte la liste de Lindsay.

Je vidais l'intérieur des sacs, complètement effarée. J'attrapai quelque chose de doux que je tendis devant moi pour comprendre ce que c'était. Dites-moi que je rêve...

— Palm' ! Viens là tout de suite ! m'écriai-je à travers le hall.

Celui-ci arriva un grand sourire aux lèvres et afficha un air innocent lorsque je lui montrai l'objet qui s'avérait être un string en dentelle.

— Tu m'expliques ?

— De quoi ? T'es aveugle Evans ? Tu vois bien que c'est une petite culotte toute mignonne ! s'égaya-t-il.

— Sans blague ! Où t'as trouvé ça, imbécile ?

Il commençait sérieusement à m'agacer et je n'avais pas le sang-froid nécessaire pour lui parler calmement.

— Je l'ai prise à une fille que j'ai rencontrée une fois dans un bar. Elle a passé la soirée chez moi mais a oublié ça, m'expliqua-t-il comme si c'était ce qu'il y avait de plus normal. Je me suis dit que le Chef pourrait apprécier un peu de sensualité dans le décor, tu sais c'est important pour son développement.

Je plaquai une main contre mon visage exaspéré. Décidément, il ne changerait jamais.

Je n'étais pourtant pas au bout de mes surprises. J'attrapai un nouvel objet que je crus balancer sur Palmer. Des lunettes en forme de bière. Évidemment.

Ainsi, je trouvai un tas d'autres choses fort sympathiques, comme des affiches de pin-up, des accessoires provenant à coup sûr d'un sex-shop, des dizaines de bouteilles d'alcool et j'appris quelques minutes plus tard qu'il avait engagé une strip-teaseuse que je lui fis renvoyer aussitôt.

La célébration avait lieu dans le bar des Hells Angels, nommé The Rusty Rye. Il se situait dans le centre de la ville, mais je n'en avais jamais entendu parler auparavant. Le propriétaire était officiellement Jayden, mais c'était Palmer qui s'en occupait - de façon évidente - et Emerson qui venait l'aider quelques fois.

— C'est pas grave Evans, tu viendras une prochaine fois, m'assura Greene un léger sourire aux lèvres.

— Je ne suis jamais allé au Rusty ! s'exclama Petit Gil. J'en ai tellement entendu parler, j'ai trop hâte d'y aller !

Ses boucles rousses remuaient sur son front malgré le bonnet de laine vert qui tenait le reste de sa petite tignasse en place.

Lorsque la nuit tomba, tout le monde se retrouva dans le hall afin de se préparer à sortir. Palmer et Emerson étaient déjà partis au bar avec de nouvelles réserves de bières et d'alcools forts. Ils allaient fermer le Rusty pour la soirée, histoire de ne rester qu'entre eux. Quant à Jayden, celui-ci ne donnait pas signe de vie ; j'espérais qu'il était déjà sur place.

— Tu es sûre que ça va aller toute seule ? s'inquiéta Lindsay. Tu m'appelles au moindre problème, c'est bien clair ?

Je hochais la tête en guise de réponse et pris mon amie dans mes bras. Son doux parfum emplit mes narines ce qui m'enivra un peu. A vrai dire, je n'étais pas vraiment seule puisque Owens se trouvait dans sa chambre et le Docteur Belloni était encore à la villa afin de surveiller son état. Mais leurs présences étaient si imperceptibles qu'on avait l'impression qu'ils n'étaient pas là.

— A plus tard, Evans !

Je regardais mes amis s'éloigner sur leurs motos, leurs dos vêtus du blouson orné d'une tête de mort ailée, puis je montais dans ma chambre afin de continuer le livre que Nicolas m'avait offert.

En entrant dans la pièce, j'allumais d'abord mon téléphone au cas où Lindsay aurait besoin de m'appeler. Cependant, j'avais reçu des notifications peu attendues provenant d'un numéro inconnu. J'avais pourtant tous les numéros des personnes présentes dans la villa et même ceux d'Alvarez, Garcia et Miller. J'ouvris tout de même les messages et crus rêver en lisant leur contenu. A force de lire des livres, je savais que les mots pouvaient donner froid dans le dos. Mais jamais à ce point-là.

De Inconnu :

𝙱𝚘𝚗𝚓𝚘𝚞𝚛 𝙼𝚊𝚍𝚎𝚖𝚘𝚒𝚜𝚎𝚕𝚕𝚎 𝙴𝚟𝚊𝚗𝚜,

𝙸𝚕 𝚎𝚜𝚝 𝚟𝚛𝚊𝚒 𝚚𝚞𝚎 𝚗𝚘𝚝𝚛𝚎 𝚎𝚗𝚝𝚛𝚎𝚟𝚞𝚎 𝚒𝚕 𝚢 𝚊 𝚞𝚗𝚎 𝚜𝚎𝚖𝚊𝚒𝚗𝚎 𝚊 𝚎́𝚝𝚎́ 𝚍𝚎 𝚌𝚘𝚞𝚛𝚝𝚎 𝚍𝚞𝚛𝚎́𝚎. 𝙵𝚘𝚛𝚝 𝚑𝚎𝚞𝚛𝚎𝚞𝚜𝚎𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛 𝚟𝚘𝚞𝚜, 𝚓𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚙𝚛𝚘𝚙𝚘𝚜𝚎 𝚍𝚎 𝚖𝚎 𝚌𝚘𝚗𝚝𝚊𝚌𝚝𝚎𝚛 𝚐𝚛𝚊̂𝚌𝚎 𝚊̀ 𝚌𝚎 𝚗𝚞𝚖𝚎́𝚛𝚘. 𝚅𝚘𝚞𝚜 𝚜𝚊𝚟𝚎𝚣, 𝚘𝚗 𝚍𝚒𝚝 𝚚𝚞𝚎 𝚕'𝚘𝚗 𝚗'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚛𝚎𝚜𝚙𝚘𝚗𝚜𝚊𝚋𝚕𝚎 𝚍𝚎 𝚕𝚊 𝚜𝚝𝚞𝚙𝚒𝚍𝚒𝚝𝚎́ 𝚍𝚎 𝚜𝚎𝚜 𝚊𝚖𝚒𝚜, 𝚎𝚝 𝚓𝚎 𝚜𝚞𝚒𝚜 𝚍'𝚊𝚌𝚌𝚘𝚛𝚍. 𝙾𝚛 𝚌𝚎𝚝𝚝𝚎 𝚛𝚎̀𝚐𝚕𝚎 𝚗𝚎 𝚏𝚘𝚗𝚌𝚝𝚒𝚘𝚗𝚗𝚎 𝚙𝚊𝚜 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚗𝚘𝚝𝚛𝚎 𝚖𝚘𝚗𝚍𝚎 ; 𝚌'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚘𝚞𝚛𝚚𝚞𝚘𝚒 𝚓𝚎 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚙𝚛𝚘𝚙𝚘𝚜𝚎 𝚞𝚗 𝚖𝚊𝚛𝚌𝚑𝚎́. 𝚅𝚘𝚝𝚛𝚎 𝚊𝚖𝚒𝚎 𝚊 𝚙𝚛𝚘𝚏𝚒𝚝𝚎́ 𝚍𝚎 𝚖𝚘𝚒 𝚍𝚊𝚗𝚜 𝚕'𝚎𝚜𝚙𝚘𝚒𝚛 𝚍'𝚘𝚋𝚝𝚎𝚗𝚒𝚛 𝚍𝚎𝚜 𝚒𝚗𝚏𝚘𝚛𝚖𝚊𝚝𝚒𝚘𝚗𝚜 𝚜𝚞𝚛 𝚕𝚎 𝚓𝚘𝚞𝚛𝚗𝚊𝚕 𝚍𝚎 𝚖𝚊 𝚏𝚊𝚖𝚒𝚕𝚕𝚎, 𝚕𝚎 𝙳𝚊𝚒𝚕𝚢 𝚆𝚒𝚝𝚗𝚎𝚜𝚜 𝚎𝚝 𝚍𝚎 𝚗𝚘𝚞𝚜 𝚏𝚊𝚒𝚛𝚎 𝚝𝚘𝚖𝚋𝚎𝚛. 𝙻𝚊 𝚌𝚑𝚊𝚗𝚌𝚎 𝚗'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚊𝚟𝚎𝚌 𝚎𝚕𝚕𝚎 𝚙𝚞𝚒𝚜𝚚𝚞𝚎 𝚓𝚎 𝚍𝚒𝚜𝚙𝚘𝚜𝚎 𝚍'𝚒𝚖𝚊𝚐𝚎𝚜 𝚎𝚝 𝚍𝚎 𝚝𝚎́𝚖𝚘𝚒𝚐𝚗𝚊𝚐𝚎𝚜 𝚌𝚘𝚖𝚙𝚛𝚘𝚖𝚎𝚝𝚝𝚊𝚗𝚝𝚜 𝚚𝚞𝚒 𝚕𝚊 𝚌𝚘𝚗𝚌𝚎𝚛𝚗𝚎𝚗𝚝. 𝙰𝚕𝚘𝚛𝚜 𝚟𝚘𝚒𝚕𝚊̀ 𝚕𝚎 𝚍𝚎𝚊𝚕, 𝚟𝚘𝚞𝚜 𝚊𝚕𝚕𝚎𝚣 𝚌𝚘𝚗𝚟𝚊𝚒𝚗𝚌𝚛𝚎 𝙻𝚒𝚗𝚍𝚜𝚊𝚢 𝙼𝚘𝚛𝚐𝚊𝚗 𝚍𝚎 𝚜𝚞𝚙𝚙𝚛𝚒𝚖𝚎𝚛 𝚜𝚘𝚗 𝚋𝚕𝚘𝚐 𝚛𝚒𝚍𝚒𝚌𝚞𝚕𝚎 𝚘𝚞 𝚓𝚎 𝚍𝚒𝚏𝚏𝚞𝚜𝚎 𝚌𝚎𝚜 𝚙𝚑𝚘𝚝𝚘𝚜 𝚎𝚗 𝚙𝚛𝚎𝚖𝚒𝚎̀𝚛𝚎 𝚙𝚊𝚐𝚎 𝚍𝚞 𝚓𝚘𝚞𝚛𝚗𝚊𝚕. 𝙹'𝚊𝚝𝚝𝚎𝚗𝚍𝚜 𝚟𝚘𝚝𝚛𝚎 𝚛𝚎́𝚙𝚘𝚗𝚜𝚎.


J'étais ravie de constater que Noah Barry n'était pas seulement un abruti donc le visage ressemblait à la façade d'un bâtiment en reconstruction, mais aussi une crapule. Me faire chanter pour éliminer la concurrence ? C'était sûrement la chose la plus intelligente qu'il ait pu faire de toute sa vie et c'était malheureusement tombé sur moi.

Une question restait pourtant en suspens ; quel genre de dossiers compromettants disposait-il ? Était-ce vrai ou bien du bluff ? Comment le savoir ? Je ne pouvais évidemment pas prendre le risque de croire qu'il n'avait rien en sa possession car s'il disait vrai, Lindsay était foutue. Mais pourquoi ne pas la menacer directement ? Il devait penser que j'étais une proie facile. Oui, la nouvelle chez les Hell's Angels que les membres devaient protéger, le maillon faible du Club.

Mais j'allais lui prouver qu'il avait tort et rentrer dans son petit jeu ; j'allais convaincre Lindsay coûte que coûte de supprimer le blog. Mais avant cela, je voulais comprendre en quoi celui-ci représentait un problème. Je me souvenais de Greene avoir dit « Son blog tient toujours en tout cas, même s'il n'est pas très net ».

Je récupérais un ordinateur dans le salon et par chance il n'y avait pas de mot de passe. Je me connectais alors sur la page web du blog de Lindsay et entamais mes recherches. La plupart des articles concernaient les Hell's Angels eux-mêmes ou bien les grandes actualités de Philadelphie. En descendant sur la page, je remarquais que de plus en plus de rubriques concernaient un sujet particulier ; la famille Barry. Une dizaine avaient été publiées durant ce mois.

Quel était l'intérêt de poster ce genre d'article désobligeant ? D'accord, les Barry étaient loin d'être des anges, mais en faisant cela, Lindsay se tirait une balle dans le pied. Si Noah souhaitait mettre la jeune femme sur le banc de touche, ce n'était pas seulement à cause de la concurrence sur le marché de la presse. Qu'allais-je lui répondre ? Fallait-il que j'accepte ?

De Moi :

𝙲'𝚎𝚜𝚝 𝚙𝚊𝚜 𝚟𝚛𝚊𝚒𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚌𝚘𝚘𝚕 𝚍𝚎 𝚝𝚊 𝚙𝚊𝚛𝚝 𝚍𝚎 𝚖𝚎 𝚖𝚎𝚗𝚊𝚌𝚎𝚛 𝙼𝚘𝚗𝚜𝚒𝚎𝚞𝚛 𝙱𝚊𝚛𝚛𝚎́ 𝚖𝚊𝚒𝚜 𝚊𝚙𝚙𝚊𝚛𝚎𝚖𝚖𝚎𝚗𝚝 𝚓𝚎 𝚗'𝚊𝚒 𝚙𝚊𝚜 𝚕𝚎 𝚌𝚑𝚘𝚒𝚡. 𝚄𝚗 𝚍𝚎𝚊𝚕 𝚎𝚜𝚝 𝚞𝚗 𝚍𝚎𝚊𝚕 𝚎𝚝 𝚒𝚕 𝚗'𝚢 𝚊 𝚙𝚊𝚜 𝚒𝚗𝚝𝚎́𝚛𝚎̂𝚝 𝚊̀ 𝚌𝚎 𝚚𝚞𝚎 𝚝𝚞 𝚖𝚎 𝚕𝚊 𝚖𝚎𝚝𝚝𝚎𝚜 𝚊̀ 𝚕'𝚎𝚗𝚟𝚎𝚛𝚜.

A peine eussé-je envoyé le message qu'un claquement retentit. Celui de la porte d'entrée. Je reconnus les pas de notre chef adoré qui était déjà de retour. Je cachais rapidement l'ordinateur et mon portable sous les couvertures et passais la tête dans l'entrebâillure de la porte. Je devais remettre l'ordinateur à l'endroit où je l'avais trouvé, mais je n'avais pas envie de croiser Jayden.

Sa présence m'agaçait et je lui en voulais pour plusieurs choses. D'abord, pour ne pas avoir répondu à ma question ce soir-là, à New-York alors que j'avais besoin de réponse. Ensuite, pour avoir rejeté la faute sur Lindsay lors de l'incident à l'Euphoria. Et enfin, pour ne pas être venu à la fête qui avait été organisée pour lui et qui était en train de se produire alors qu'il avait bien une petite place pour ça dans sa soirée ! Sale égoïste.

Malgré tout, je me fis une raison et pris la direction des escaliers pour vérifier si la voie était libre. Arrivée en bas, je ne croisais personne pour mon plus grand bonheur.

Ne crois pas pouvoir m'éviter indéfiniment Elidiote, fit une voix rauque derrière moi.






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Salut mes citrons verts !

Nouveau chapitre, nouveau personnage et nouvelle année pour Josh !

J'espère que vous n'avez pas fait comme Jay et que vous lui avez souhaité un joyeux anniversaire !!!

Owens n'a pas l'air d'aller super bien, alors je vais vous laisser, je dois aller le consoler...

Ou empirer les choses, je ne sais pas encore haha.

On se marre ici, dis donc.

Je sais Owens, je sais.

Brefouille , on se retrouve au chapitre 20 mes amis !

Gros bisous les loustics !

Lily ♡

Instagram : @lilygreybooks

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