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𝟤𝟤 | 𝖴𝗇𝖾 𝗁𝗂𝗌𝗍𝗈𝗂𝗋𝖾 𝖽𝖾 𝗌𝗎𝗉𝖾𝗋-𝗁𝖾́𝗋𝗈𝗌.

🎵 Reflections - The Neighbourhood.






ೃ⁀➷ 𝒰n mort de plus sur les bras.

Non, ce n'est pas ma faute.

Tu aurais du le sauver plus tôt.

Je ne pouvais pas !

« George Evans est mort. Depuis trois semaines. »

Trois semaines que je conservais cet espoir de le revoir un jour, de venir le sauver. Mais je n'avais pas pu. Je savais que j'aurais dû partir à sa recherche plus tôt, je le savais bordel ! Pourquoi n'avais-je pas agi ? C'était aussi la faute de Jayden, lui qui m'avait gardée à l'écart pour ma pseudo-sécurité. Si les Rebels n'avaient pas eu vent de cette info via d'autres gangs alors je n'aurais jamais su !

— Eli ? Tu m'entends ?

Lindsay m'arracha à mes pensées. Cela faisait plusieurs minutes que je ne l'écoutais plus à travers l'écran de mon téléphone. Lorsque mon regard se posa de nouveau sur elle, je reconnus le salon de la villa derrière elle avec ses canapés et fauteuils en tissu blanc. Son visage inquiet me scrutait en détails et ses longs cheveux noirs tombaient en cascade sur ses épaules recouvertes de tatouages. Elle avait un nouveau piercing sur le nez et n'était pas maquillée comme d'habitude. Une lueur de fatigue se nichait au fond de ses iris émeraude.

— Tu sais, ce que je déteste le plus dans cette situation ? sanglotai-je en essuyant mes larmes. C'est que je ne sais même pas ce qu'il lui est arrivé, ni pourquoi, ni qui lui a fait ça, ni comment. Et je me déteste tout autant, j'aurais dû agir, j'aurais pu...

— Ne dis pas de bêtises, me coupa mon amie en reprenant son air maternel. C'était trop dangereux de partir avant, nous n'étions pas préparés. Même si nous avions découvert plus tôt que les Rebels n'y étaient pour rien, ça n'aurait rien changé, parce qu'il aurait fallu chercher une nouvelle piste et le temps qu'on la trouve, il aurait déjà été trop tard.

Peut-être avait-elle raison, mais cela ne ramènerait pas mon père, ni ma mère. Je n'avais plus personne, plus rien du tout.

— Lindsay, dis-je ce que j'espérais le plus froidement possible.

A cet instant, mon esprit devint complètement vide. Mes émotions se dissipèrent et mon corps ne devint plus qu'une coquille vide. J'avais soif. Soif de quelque chose que je n'avais jamais connu auparavant.

— J'ai perdu ma mère il y a un mois, repris-je lentement tout en reniflant. Je l'ai vue, allongée sur le sol de notre salon, baignant dans son propre sang. Et aujourd'hui j'apprends qu'il est arrivé la même chose à mon père. Alors je ne vois plus qu'une solution.

Je marquai une pause pour être sûre que j'avais toute son attention. Son expression avait changé, ses pupilles s'agitaient rapidement tandis que sa lèvre inférieure tremblait légèrement, faisant vibrer son nouveau piercing.

— Je vais les venger.

Cette phrase lui fit l'effet d'un électrochoc. Elle se redressa soudainement et approcha son visage de l'écran. Oui, c'était bien ça. J'avais soif. Soif de vengeance.

— Eli, n'y compte même pas ! s'écria-t-elle. Tu ne pourras rien faire seule, c'est du suicide !

— Je n'ai plus rien à perdre à présent, murmurai-je doucement.

Il y avait encore quelques heures, je croyais qu'il me restait encore mon père et me disais qu'il fallait que je continue à vivre pour lui. Désormais, je n'avais plus aucune raison de rester à l'écart. Je vengerais ma famille quoi qu'il arrive, même si je devais en mourir.

Lindsay avait maintenant la bouche grande ouverte, ne parvenant pas à croire que je pouvais dire une chose pareille. Jusque-là, je m'étais toujours tue et avais attendu chaque feu vert avant de passer l'action. Je devais prendre les bonnes initiatives moi-même.

— Alors je t'aiderai.

— Quoi ?

— Je t'aiderai, répéta-t-elle en haussant ses sourcils fins. Tu n'y arriveras pas seule, tu auras forcément besoin de quelqu'un.

— Je ne veux pas de ton aide ! m'indignai-je comme si cela allait la faire changer d'avis.

— Je ne te laisse pas le choix, Eli. Je ne sais pas si tu es au courant de ce qu'il se passe à Philadelphie, mais ta petite tête de cochon a fini dans le journal, et pas n'importe lequel. Le Daily Witness !

De ce côté-là, elle avait raison même si je ne voyais pas vraiment en quoi le fait que je sois apparue dans le Daily était problématique. Mis à part que ce journal débile s'était payé ma tête ainsi que celle des Hell's, il n'y avait rien de dangereux à cela. Je savais que Lindsay voulait me protéger et je l'en remerciais intérieurement, mais je la détestais aussi de vouloir faire taire mon besoin de vengeance.

— C'est d'accord, à condition que tu m'expliques cette histoire avec le Daily Witness.

Un sourire s'afficha alors sur ses lèvres, mais celui-ci s'effaça aussitôt après l'entente d'un cri provenant d'une autre pièce.

— Joshuabruti ! Je t'avais dit de faire attention avec eux, il ne faut pas rentrer dans leur jeu, ce ne sont que des gamins ! C'est pas vrai, s'énerva-t-elle en plaquant une main contre son visage.

— Que se passe-t-il ? lui demandai-je en arquant un sourcil.

— Ne le dis pas à Jay, mais... mes petites sœurs et mon petit frère sont ici.

Je pouffais de rire en voyant Josh apparaître avec un petit garçon sur ses épaules qui s'amusait à lui tirer ses mèches grisonnantes.

— Jimmy, arrête ça, tu veux ? soupira Josh en déposant le garçon sur le sol.

Le petit ne l'écoutait pas et continuait de rire en tentant de donner des coups de poings inoffensifs à mon ami.

— Oh, salut Evans, lança-t-il en croisant mon regard à travers l'écran. Je suis désolé pour ce qui t'es arrivé, c'est vraiment moche.

Moche. C'était le mot idéal pour décrire toute cette situation qui me dépassait complètement. Ma gorge se noua en repensant à tout ce que je venais de perdre, à cette vie à laquelle je ne retournerais plus jamais.

—Donc je disais, reprit Lindsay après avoir respiré un bon coup. J'ai beau sortir avec leur fils, les Barry sont entêtés. Ils n'aiment pas la Famille, encore moins mon blog et s'ils pouvaient se débarrasser de nous, ils le feraient sans hésiter. Noah est une exception.

— Je ne vois toujours pas en quoi je suis concernée.

— Certaines personnes te veulent très probablement du mal, Eli et si le Daily continue à relayer toutes les infos te concernant, tu deviendras une cible facile et le talon d'Achille du Club. Évidemment que nous allons tout faire pour qu'il ne t'arrive rien mais nous ne sommes pas des super-héros non plus.

— Les Barry sont de vrais abrutis, intervint Josh qui venait enfin de se débarrasser du petit garçon. Ils n'aiment que le scandale, surtout si ça nous concerne. Et encore plus quand il s'agit de Moreno.

Autrement dit, il était plus sage pour moi de rester à l'écart, enfermée dans la villa de Philadelphie. Finalement, ma vie n'aurait pas beaucoup changé.

— Si cette famille n'aime pas Nicolas, comment se fait-il qu'il les ait invités à sa cérémonie d'ouverture pour M-Industries ? demandai-je stupéfaite face à ces déclarations.

— Question d'apparence, rétorqua Lindsay. Être un homme politique, c'est constamment jouer un rôle.

Les circonstances politiques n'allaient donc pas jouer en notre faveur même si le Gouverneur était de notre côté. De plus, il m'était impossible de concevoir le fait que Lindsay sortait avec Noah Barry alors que sa famille souhaitait littéralement sa mort. Ça n'était absolument pas logique.

— Je dois vous laisser, les informai-je en entendant soudainement des pas lourds se diriger vers la chambre. On se voit demain soir.

— OK, à demain Eli !

— A plus, Evans.

J'éteignis mon téléphone et le rangeai au fond de ma poche. La porte de la chambre s'ouvrit un instant plus tard, laissant entrer la silhouette imposante de Jayden. Il détailla mon visage, sûrement intrigué par les larmes qui y avaient coulé.

— Je peux savoir à qui tu parlais, Gamine ?

Un regard noir, un ton tranchant, un briquet doré dans la main gauche, le tout accompagné du surnom « Gamine ». Oui, c'était bien lui.

— Lindsay, répondis-je en m'affalant sur le lit, les yeux dirigés vers le plafond.

— Tiens, fit-il en me tendant un petit sac noir.

Je l'attrapais d'une main tremblante, de peur qu'il ait caché un objet étrange à l'intérieur pour m'effrayer.

— Qu'est-ce que c'est ?

Je relevai la tête mais trouvai la pièce vide de sa présence. Il était parti juste après me l'avoir donné. J'ouvris le paquet avec prudence parce qu'avec lui, on n'était jamais trop sûr. Mes yeux s'écarquillèrent dès lors qu'ils se posèrent sur l'objet recouvert d'une protection en plastique.

Un livre ? Mes lèvres s'étirèrent automatiquement lorsque je lus titre. Lines To A Waterfowl et autres poèmes, écrit par William Cullen Bryant, l'auteur dont j'avais parlé avec Moreno, lors de sa cérémonie. En effet, à l'intérieur du livre, coincé entre deux pages, je trouvais un papier plié en quatre fois.

« 𝒞𝒽𝑒̀𝓇𝑒 ℰ𝓁𝒾𝓏𝒶𝒷𝑒𝓉𝒽,

𝒱𝑜𝒾𝒸𝒾 𝓊𝓃 𝓅𝑒𝓉𝒾𝓉 𝒸𝒶𝒹𝑒𝒶𝓊 𝒹𝑒 𝓂𝒶 𝓅𝒶𝓇𝓉 𝓆𝓊𝒾 𝒿'𝑒𝓈𝓅𝑒̀𝓇𝑒, 𝓉𝑒 𝓅𝓁𝒶𝒾𝓇𝒶. 𝒥𝑒 𝓃'𝒶𝒾 𝓅𝒶𝓈 𝓋𝓇𝒶𝒾𝓂𝑒𝓃𝓉 𝓁𝑒𝓈 𝓂𝑜𝓎𝑒𝓃𝓈 𝒹𝑒 𝓉'𝒶𝒾𝒹𝑒𝓇 𝒹𝓊𝓇𝒶𝓃𝓉 𝓉𝒶 𝓆𝓊𝑒̂𝓉𝑒 𝒹'𝒾𝓃𝒻𝑜𝓇𝓂𝒶𝓉𝒾𝑜𝓃𝓈 𝒶𝓁𝑜𝓇𝓈 𝒿𝑒 𝒻𝒶𝒾𝓈 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝒿𝑒 𝓅𝑒𝓊𝓍. 𝒥'𝑒𝓈𝓅𝑒̀𝓇𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓂𝑜𝓃 𝓅𝑒𝓉𝒾𝓉 𝒥𝒶𝓎𝒹𝑒𝓃 𝓃'𝑒𝓈𝓉 𝓅𝒶𝓈 𝒹𝑒 𝓉𝓇𝑜𝓅 𝓂𝒶𝓊𝓋𝒶𝒾𝓈𝑒 𝒽𝓊𝓂𝑒𝓊𝓇 𝑒𝓉 𝓆𝓊'𝒾𝓁 𝓇𝑒𝓈𝓉𝑒 𝓈𝓊𝓅𝓅𝑜𝓇𝓉𝒶𝒷𝓁𝑒.

𝒬𝓊𝑜𝒾𝓆𝓊'𝒾𝓁 𝒶𝓇𝓇𝒾𝓋𝑒, 𝓃'𝒽𝑒́𝓈𝒾𝓉𝑒 𝓅𝒶𝓈 𝒶̀ 𝓂𝑒 𝓇𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒 𝓋𝒾𝓈𝒾𝓉𝑒 𝓈𝒾 𝓉𝓊 𝒶𝓈 𝒷𝑒𝓈𝑜𝒾𝓃. 𝒥𝑒 𝓂𝑒 𝒻𝑒𝓇𝒶𝒾𝓈 𝓊𝓃 𝓅𝓁𝒶𝒾𝓈𝒾𝓇 𝒹𝑒 𝓉'𝒶𝒸𝒸𝓊𝑒𝒾𝓁𝓁𝒾𝓇 𝑒𝓉 𝒹𝒾𝓈𝒸𝓊𝓉𝑒𝓇 𝒷𝑜𝓊𝓆𝓊𝒾𝓃𝓈 𝒶𝓊𝓉𝑜𝓊𝓇 𝒹'𝓊𝓃𝑒 𝒷𝑜𝓃𝓃𝑒 𝒷𝑜𝒾𝓈𝓈𝑜𝓃 𝒸𝒽𝒶𝓊𝒹𝑒.𝒩𝑜𝓉𝓇𝑒 𝓇𝑒𝓃𝒸𝑜𝓃𝓉𝓇𝑒 𝒻𝓊𝓉 𝒷𝓇𝑒̀𝓋𝑒, 𝓂𝒶𝒾𝓈 𝓉𝓊 𝓂'𝒶𝓈 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝒻𝑜𝓇𝓉𝑒 𝒾𝓂𝓅𝓇𝑒𝓈𝓈𝒾𝑜𝓃. 𝒞'𝑒𝓈𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝒸𝑒𝓁𝒶 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓈𝑜𝓊𝒽𝒶𝒾𝓉𝑒𝓇𝒶𝒾𝓈 𝓉𝑒 𝓉𝓇𝒶𝓃𝓈𝓂𝑒𝓉𝓉𝓇𝑒 𝓆𝓊𝑒𝓁𝓆𝓊𝑒𝓈 𝒸𝑜𝓃𝓈𝑒𝒾𝓁𝓈 𝓆𝓊𝒾 𝓈𝒶𝓊𝓇𝑜𝓃𝓉 𝓉𝓇𝑜𝓊𝓋𝑒𝓇 𝓁𝑒𝓊𝓇 𝓅𝓁𝒶𝒸𝑒 𝒶𝓊 𝒻𝑜𝓃𝒹 𝒹𝑒 𝓉𝑜𝓃 𝑒𝓈𝓅𝓇𝒾𝓉. 𝒮𝑒𝓁𝑜𝓃 𝓂𝑜𝒾, 𝒾𝓁 𝓎 𝒶 𝓉𝓇𝑜𝒾𝓈 𝓇𝑒̀𝑔𝓁𝑒𝓈 𝓉𝓇𝑒̀𝓈 𝒾𝓂𝓅𝑜𝓇𝓉𝒶𝓃𝓉𝑒𝓈 𝓈𝒾 𝓉𝓊 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓉𝑒𝓈 𝓉𝓇𝑜𝓊𝓋𝑒𝓇 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓉𝓊 𝒸𝒽𝑒𝓇𝒸𝒽𝑒𝓈.

ℒ𝒶 𝓅𝓇𝑒𝓂𝒾𝑒̀𝓇𝑒 𝑒𝓈𝓉 𝒹𝑒 𝓃'𝒶𝓋𝑜𝒾𝓇 𝒸𝑜𝓃𝒻𝒾𝒶𝓃𝒸𝑒 𝓆𝓊'𝑒𝓃 𝓈𝑜𝒾, 𝑒𝓉 𝑒𝓃 𝓅𝑒𝓇𝓈𝑜𝓃𝓃𝑒 𝒹'𝒶𝓊𝓉𝓇𝑒. 𝒞'𝑒𝓈𝓉 𝒸𝑒𝓁𝒶 𝓆𝓊𝒾 𝓃𝑜𝓊𝓈 𝓅𝑒𝓇𝓂𝑒𝓉 𝒹'𝒶𝓋𝒶𝓃𝒸𝑒𝓇. ℰ𝓃𝓈𝓊𝒾𝓉𝑒, 𝓈𝑒 𝓂𝑒́𝒻𝒾𝑒𝓇 𝒹𝑒𝓈 𝒶𝓅𝓅𝒶𝓇𝑒𝓃𝒸𝑒𝓈, 𝓁𝒶 𝓇𝑒́𝒶𝓁𝒾𝓉𝑒́ 𝑒𝓈𝓉 𝓅𝑒𝓊𝓉-𝑒̂𝓉𝓇𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓉𝑒 𝒶𝓊𝓉𝓇𝑒. 𝒪𝓊𝓋𝓇𝒾𝓇 𝓁𝑒𝓈 𝓎𝑒𝓊𝓍 𝑒𝓉 𝓂𝒾𝑒𝓊𝓍 𝑜𝒷𝓈𝑒𝓇𝓋𝑒𝓇 𝒸𝑒 𝓆𝓊'𝒾𝓁 𝓈𝑒 𝓅𝒶𝓈𝓈𝑒 𝒶𝓊𝓉𝑜𝓊𝓇 𝒹𝑒 𝓃𝑜𝓊𝓈. ℒ𝒶 𝓋𝑒́𝓇𝒾𝓉𝑒́ 𝒻𝒶𝒾𝓉 𝓅𝒶𝓇𝒻𝑜𝒾𝓈 𝓈𝒾 𝓅𝑒𝓊𝓇 𝓆𝓊𝑒 𝓁'𝑜𝓃 𝓈𝑒 𝒸𝑜𝓃𝓉𝑒𝓃𝓉𝑒 𝒹𝑒 𝓋𝒾𝓋𝓇𝑒 𝒶𝓋𝑒𝒸 𝒹𝑒𝓈 œ𝒾𝓁𝓁𝑒̀𝓇𝑒𝓈, 𝒸𝒽𝑒𝓇𝒸𝒽𝒶𝓃𝓉 𝒶̀ 𝓁'𝑒́𝓋𝒾𝓉𝑒𝓇 𝓁𝑒 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝓅𝑜𝓈𝓈𝒾𝒷𝓁𝑒, 𝒿𝓊𝓈𝓆𝓊'𝒶̀ 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓁'𝑜𝓃 𝓎 𝓈𝑜𝒾𝓉 𝓇𝑒́𝑒𝓁𝓁𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉 𝒸𝑜𝓃𝒻𝓇𝑜𝓃𝓉𝑒́. ℰ𝓉 𝑒𝓃𝒻𝒾𝓃, 𝓁𝑒 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝒾𝓂𝓅𝑜𝓇𝓉𝒶𝓃𝓉, 𝓃𝑒 𝒿𝒶𝓂𝒶𝒾𝓈 𝓁𝒶𝒾𝓈𝓈𝑒𝓇 𝓈𝑒𝓈 𝓈𝑒𝓃𝓉𝒾𝓂𝑒𝓃𝓉𝓈 𝑒𝓉 𝓈𝑒𝓈 𝑒́𝓂𝑜𝓉𝒾𝑜𝓃𝓈 𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒 𝓁𝑒 𝒹𝑒𝓈𝓈𝓊𝓈 𝓅𝒶𝓇𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝒸'𝑒𝓈𝓉 𝒸̧𝒶 𝓆𝓊𝒾 𝓃𝑜𝓊𝓈 𝓂𝑒̀𝓃𝑒 𝒶̀ 𝓁'𝑒𝓇𝓇𝑒𝓊𝓇 𝑒𝓉 𝓃𝑜𝓊𝓈 𝑒𝓂𝓅𝑒̂𝒸𝒽𝑒 𝒹𝑒 𝓅𝓇𝑒𝓃𝒹𝓇𝑒 𝓁𝑒𝓈 𝒹𝑒𝓋𝒶𝓃𝓉𝓈. 𝒩'𝒶𝒾𝑒𝓈 𝓅𝒶𝓈 𝓅𝑒𝓊𝓇 𝒹'𝒶𝒻𝒻𝓇𝑜𝓃𝓉𝑒𝓇 𝓁𝑒𝓈 𝑜𝒷𝓈𝓉𝒶𝒸𝓁𝑒𝓈 𝓁𝑒𝓈 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝒾𝓃𝒻𝓇𝒶𝓃𝒸𝒽𝒾𝓈𝓈𝒶𝒷𝓁𝑒𝓈. ℰ𝓉 𝓅𝒶𝓇-𝒹𝑒𝓈𝓈𝓊𝓈 𝓉𝑜𝓊𝓉, 𝓃𝑒 𝒸𝓇𝒶𝒾𝓃𝓈 𝓅𝒶𝓈 𝓁𝒶 𝓂𝑜𝓇𝓉.

𝒯𝑒 𝓈𝑜𝓊𝓋𝒾𝑒𝓃𝓈-𝓉𝓊 𝒹𝑒 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓉'𝒶𝒾 𝒹𝒾𝓉 ? 𝒯𝑒𝓃𝓉𝑒 𝒹𝑒 𝓋𝑜𝒾𝓇 𝓁𝒶 𝓋𝒾𝑒 𝒸𝑜𝓂𝓂𝑒 𝓊𝓃 𝓁𝒾𝓋𝓇𝑒 𝑒𝓉 𝒶̀ 𝒸𝑒 𝓂𝑜𝓂𝑒𝓃𝓉-𝓁𝒶̀, 𝓉𝓊 𝓉𝑒 𝓇𝑒𝓃𝒹𝓇𝒶𝓈 𝒸𝑜𝓂𝓅𝓉𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝒶 𝓂𝑜𝓇𝓉 𝓃'𝑒𝓈𝓉 𝓈𝑒𝓊𝓁𝑒𝓂𝑒𝓃𝓉 𝓆𝓊𝑒 𝓁𝒶 𝒹𝑒𝓇𝓃𝒾𝑒̀𝓇𝑒 𝓅𝒶𝑔𝑒 𝓉𝑜𝓊𝓇𝓃𝑒́𝑒.

𝒱𝑜𝒾𝓁𝒶̀, ℰ𝓁𝒾𝓏𝒶𝒷𝑒𝓉𝒽, 𝒸'𝑒𝓈𝓉 𝓉𝑜𝓊𝓉 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝒿𝑒 𝓅𝑒𝓊𝓍 𝓉𝑒 𝒹𝑜𝓃𝓃𝑒𝓇. 𝒯𝓊 𝒶𝓈 𝓉𝑜𝓊𝓈 𝒸𝑒 𝓆𝓊'𝒾𝓁 𝒻𝒶𝓊𝓉 𝓅𝑜𝓊𝓇 𝒶𝒸𝒸𝑜𝓂𝓅𝓁𝒾𝓇 𝒸𝑒 𝓆𝓊𝑒 𝓉𝓊 𝓈𝑜𝓊𝒽𝒶𝒾𝓉𝑒𝓈. 𝒜 𝓅𝓇𝑒́𝓈𝑒𝓃𝓉, 𝒸'𝑒𝓈𝓉 𝒶̀ 𝓉𝑜𝒾 𝒹𝑒 𝒿𝑜𝓊𝑒𝓇.

𝒜𝓋𝑒𝒸 𝓂𝑒𝓈 𝓈𝑒𝓃𝓉𝒾𝓂𝑒𝓃𝓉𝓈 𝓁𝑒𝓈 𝓅𝓁𝓊𝓈 𝓈𝒾𝓃𝒸𝑒̀𝓇𝑒𝓈,

𝒩𝒾𝒸𝑜𝓁𝒶𝓈. »


Je repliais doucement le papier, le sourire aux lèvres. Cette petite attention de la part de Moreno me touchait réellement. Cependant, je n'avais pas saisi l'entièreté de sa lettre. L'une de ses phrases me rappelait ce que Josh m'avait dit durant mes semaines de formation.

« On apprend à ne plus avoir pitié parce que c'est ça qui nous ralentit. »

Selon eux, il faudrait donc que je mette de côté mes émotions ? C'était hors de question. Parce que les sentiments étaient ce qui nous rendaient humains. Et je refusais de devenir l'un de ces êtres semblables à... Jayden.

J'avais pourtant bien saisi une chose ; si je voulais retrouver les meurtriers de mes parents, j'allais devoir changer, évoluer et affronter mes peurs. Il allait d'abord falloir que je me remettre de ma blessure à la jambe avant de faire quelque chose de stupide. Le docteur Belloni et son accent italien gardaient constamment un œil sur ma plaie. J'en étais arrivée à un stade où je n'avais plus mal, mais ce n'était pas joli à voir pour autant.

Owens n'avait pas eu cette chance et s'était retrouvé dans un sale état. Cox le Rebel aussi. Ces deux-là allaient s'en sortirent bien qu'ils ne s'étaient toujours pas réveillés. Les médecins avaient dit qu'ils pourraient en avoir pour plusieurs jours ; voire quelques semaines.

Quelqu'un frappa à la porte, m'arrachant à mes esprits.

— Eli ?

— Entre, Gil.

Le jeune rouquin entra dans la chambre et s'assit près de moi sur le matelas dur.

— J'arrive pas à dormir, murmura-t-il en posant sa tête sur mon épaule.

— Tu as été voir Alvarez ?

— Il est bas avec tout le monde et je ne veux pas le déranger, répondit-il en enfouissant son visage dans mon cou.

Je le pris dans mes bras et le serrais contre moi. Malgré le fait qu'il avait dix-sept ans, je ne pouvais m'empêcher de le voir comme un petit garçon. Pourtant, lors de l'attaque contre les Rebels il avait prouvé une fois de plus que malgré son trouble, il était un fidèle allié sur lequel on pouvait compter. Et si au premier abord il paraissait innocent, j'avais entrevu l'une de ses facettes flamboyante et déterminée.

— Tu veux que je te raconte une histoire ? proposai-je doucement.

— Tu pourrais faire ça ? s'exclama-t-il en se levant brusquement.

— Bien sûr ! De quoi veux-tu que ça parle ?

— De super-héros !

Je l'accompagnais jusqu'à sa chambre puis attendis qu'il couvre son corps frêle sous les couvertures avant de le border. Je caressais son front et ses paupières se fermèrent à mon contact. J'adorais lorsque ma mère me contait des histoires le soir, pour que je puisse m'endormir. Elle était passionnée par les légendes sur la nature, le ciel, les astres. Je n'étais pas douée pour raconter, pourtant je lisais beaucoup.

Alors je rassemblais mes pensées et tentais de transformer mon imagination en une histoire qui tenait debout.

— Il était une fois, un brave homme, qui, un jour, se vit conférer de grands pouvoirs magiques, commençai-je lentement. Il décida de les mettre à profit et d'aider les personnes dans le besoin. Il combattit de nombreux vilains afin de protéger sa famille et celle qui l'aimait. Mais un jour, celle-ci disparu sans laisser de trace. Il partit alors à sa recherche au péril de sa vie et rendit ses pouvoirs qui le freinaient. Ses parents ne comprirent pas ce geste et une violente dispute éclata. L'homme quitta tout ce qu'il avait pour retrouver sa bien-aimée. Au bout de plusieurs années, il la découvrit dans les bras d'un vilain qu'il avait combattu auparavant. Mais un matin, un esprit apparut et lui annonça qu'il pouvait récupérer son pouvoir et ôter la malédiction qui tenait la jeune fille prisonnière. Il réussit à la sauver et la ramena chez lui.

Le petit Gil s'était endormi. Un souffle à peine audible s'échappait de ses lèvres entrouvertes. Je remarquais que l'une de ses taches de rousseur avait une forme de cœur, sûrement un signe de la nature.

— Ainsi, ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants, terminai-je à voix basse.

Je dégageais quelques boucles rousses sur son front et déposai un baiser. Puis, j'éteignis la lumière et fermai la porte.

Ce soir-là, je n'avais pas la tête à lire, ni à rejoindre mes amis en bas. Je n'avais pas envie de dormir non plus et pourtant mon corps ne demandait que ça. Petit Gil m'avait fait penser à autre chose l'espace de quelques minutes, mais me voilà de retour avec mes démons les plus terrifiants.

J'avais abandonné la recherche du meurtrier de ma mère pour me consacrer pleinement au sauvetage de mon père. Aurais-je dû faire l'inverse ? Peut-être que si j'avais arrêté l'assassin plus tôt, il n'aurait pas tué mon père. Mais l'homme n'était pas forcément le même. Ou la femme, d'ailleurs.

— Papa...je suis désolée, murmurai-je tandis que quelques gouttes glissaient sur mon visage fatigué.

Mes sanglots redoublèrent et je ne parvenais plus à m'arrêter. Pourquoi tout cela devait m'arriver ? Pourquoi moi ? Pourquoi eux ? Qu'avions-nous fait pour mériter ça ?

Or je n'étais pas la seule à subir cette injustice, Petit Gil l'avait vécue lui aussi. Perdre ses parents aussi jeune avait dû être une terrible épreuve, il avait cependant réussi à se relever. J'en étais donc sûrement capable.

Je reniflai et attrapai un mouchoir sur la petite table de chevet en bois. Puis, j'éteignis la lumière en espérant éteindre mes pensées en même temps. J'aurais tant aimé que ma mère vienne me chanter une berceuse pour éloigner les mauvais rêves. Si seulement j'avais pu rester une petite fille.

Le sommeil était sur le point de m'emporter lorsqu'on toqua deux fois à la porte, Petit Gil s'était relevé.

— Viens, soufflai-je en m'essuyant les yeux.

— Tu laisses entrer tout le monde aussi facilement ? fit une voix grave que je reconnus immédiatement.

Jayden se tenait appuyé contre le cadran de la porte. Je voyais à peine sa silhouette se détacher dans la pénombre. Je n'avais pas la tête à lui répondre, je voulais seulement qu'il quitte la pièce au plus vite avant de commencer sa séance de moqueries.

— Pars, s'il te plaît.

— Tu pleures ? fit-il étonné, comme si ce n'était pas une réaction normale à l'annonce de la mort d'un proche.

Je poussais un profond soupir et me tournais dos à lui. Il tenait réellement à se foutre de moi ? Il ne pouvait pas trouver un autre moment ? J'avais envie de l'envoyer valser contre un mur tant j'étais énervée. En fait, je ne savais même plus contre qui je l'étais, ni même pourquoi.

A ma grande surprise, ses pas s'approchèrent et je sentis son poids se poser au bord du lit.

— Je ne suis pas venu t'embêter, chuchota-t-il comme s'il lisait dans mes pensées. Je... Je me disais juste que... peut-être que... tu ne voulais pas être... seule ?

Je me remis face à lui et examinais son visage, éclairé par la douce lueur du lampadaire de l'autre côté de la rue. Il paraissait presque... inquiet ?

Il ne l'est pas.

Il l'est.

Cet air protecteur qu'il adoptait à certains moments avait le don de me faire fondre. Pour une fois, il était vraiment sérieux, il ne cherchait pas à me faire la misère. Il voulait simplement être là pour moi, même si la raison m'échappait complètement.

Sa peau tatouée ne demandait que mon contact, je voulais le toucher encore et encore, mais je ne pouvais pas, je ne devais pas. Que deviendrais-je si je me perdais à nouveau dans les profondeurs de ses yeux comme cette fois-là dans la cuisine ? Parviendrais-je à remonter à leur surface ?

— Je vais très bien, mentis-je en croisant les bras.

Il pouffa de rire puis se rapprocha davantage de moi. Je reculai par réflexe et hoquetai de surprise lorsque sa main se posa doucement sur ma joue. S'il n'était pas aussi proche, je n'aurais jamais su à quel point j'avais besoin de son toucher alors qu'il n'avait cessé de me rendre folle depuis notre rencontre. Lui aussi semblait en vouloir davantage, on aurait même dit que c'était lui qui cherchait à se rassurer auprès de moi.

— N'aies pas peur, Elizabeth, je ne te ferai rien, murmura-t-il en caressant lentement mon visage avec son pouce.

Sa paume brûlante réchauffa ma peau gelée par le froid de la pièce. Ses yeux bleus brillaient si intensément que je me retrouvais hypnotisée par leur éclat. Cet homme avait un pouvoir sur moi, je le sentais. J'avais presque envie de lui faire confiance.

— Décale-toi.

Je m'exécutai après un moment d'hésitation et lui laissai un espace à côté de moi. Son corps imposant s'allongea face au mien et d'un mouvement assuré, il passa son bras autour de ma taille tout en faisant attention à ne pas cogner ma blessure. Je ne m'attendais pas à recevoir un geste de doux de sa part et c'en était enivrant.

Je ne pensais plus à rien, seulement à son contact fervent contre ma peau et à l'odeur de son parfum mélangé à celle de ses cigarillos. Cette odeur qui d'habitude se confondait en peur dans mon esprit, était synonyme à cet instant, de sécurité.

Jayden me tira contre lui et ma tête vint se coller contre sa poitrine. Je n'avais jamais été aussi proche des étoiles dessinées sur son corps et même si je ne les distinguais pas dans le noir, je les sentais m'embraser. Son cœur tambourinait contre mon oreille, ce qui obligea le mien à suivre son rythme. Jayden posa son menton sur le haut de mon crâne et je fermais les yeux, amplifiant notre étreinte en passant à mon tour un bras sur sa taille. Il frémit près de moi et entama de petits aller-retours avec ses doigts le long de mon dos, tandis que de l'autre main il jouait avec le nœud en satin entre mes cheveux.

L'un comme l'autre avions besoin de ce réconfort et il semblait que nous étions les seuls à pouvoir nous l'accorder. Je m'autorisais à croire qu'il serait toujours aussi gentil avec moi, que je ne quitterais jamais ses bras qui me protégeaient de tout. J'aurais pourtant dû le détester, le haïr et surtout le pousser hors de mon lit. Mais Jayden me rendait faible et j'étais incapable d'écouter ma raison.

Je repensais encore à toutes ses émotions qui avaient traversé son regard lorsque nous étions au QG des Rebels. Il avait besoin de quelqu'un sur qui se reposer, une personne à qui il pourrait confier sa haine et ses peurs.  Mais son caractère intempestif l'empêchait d'établir tout type de lien susceptible de le rendre fragile. Je ne savais pourquoi il avait décidé de me faire part de tout cela à travers ce regard, pourquoi moi alors qu'en temps normal, il n'avait qu'une envie, celle de me jeter par la fenêtre.

Tout cela me confortait dans l'idée que Jayden avait sûrement un bon fond. Un jour peut-être arriverais-je à le faire ressortir, mais à quel prix ?

Il devait sentir que j'avais l'esprit en ébullition puisque ses doigts fins rejoignirent mes cheveux qu'il caressa tendrement, m'invitant à me libérer. Cela suffit à déclencher les larmes qui perlaient le long de mes yeux depuis plusieurs minutes, se retenant de chuter. Il ne dit pas un mot, me laissant aller à des émotions que lui, avait l'habitude de contrôler.

Lorsque je réussis à me calmer un peu, je relevais la tête vers lui. Il essuya quelques gouttes sur mes joues et passa une mèche de mes cheveux derrière mon oreille. Les siens étaient complètement désordonnés, mais cela lui donnait un charme de plus.

Ses actes étaient si incohérents lorsqu'il était avec moi, un jour il voulait ma mort et le lendemain, il finissait dans mon lit pour me rassurer. Il n'était pas le seul à agir étrangement, j'avais remarqué la même chose chez Orlando. Celui-ci avait presque l'air de me connaître.

— Jayden, murmurai-je faiblement. Je dois te poser une question.

Son regard électrique se posa sur moi. Il continua toutefois de jouer avec mes cheveux.

— Oui ?

Je ne savais pas à quoi m'attendre. Une vérité ? Un mensonge ? Une claque ? Pourtant, il fallait que je sache.

— Est-ce que par hasard... on se serait déjà rencontré ? Je veux dire... avant que je ne fasse irruption chez toi ?






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Salut mes pancakes ! 🥞

On se retrouve aujourd'hui pour un nouveau chapitre que j'ai mis loooooongtemps à écrire. L'idée était là mais c'était si compliqué de la mettre sur papier.

Bref, dans ce chapitre vous avez eu un appel avec Lindsay et Josh, une lettre de Moreno, une histoire avec Petit Gil et... un petit moment avec Jayden. Que demander de plus ?

Ah si... La vérité.

Moi je vais la trouver, c'est promis.

Oui, cherche petite Eli. Moi je la connais déjà, la vérité ;)

Je vous dis à bientôt les amis !

Bisous les loustics !

Lily ♡

Instagram : @lilygreybooks

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