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𝟤𝟢 | 𝖱𝖾𝖻𝖾𝗅𝗌, 𝗇𝗈𝗌 𝖾𝗇𝗇𝖾𝗆𝗂𝗌 ?

╔═════ ✸ 𝐖𝐀𝐑𝐍𝐈𝐍𝐆 ✸ ═════╗
Ce chapitre contient des scènes de violence.






𝕄𝕠𝕠𝕕 : 𝔻 𝕀𝕤 𝔽𝕠𝕣 𝔻𝕒𝕟𝕘𝕖𝕣𝕠𝕦𝕤 - 𝔸𝕣𝕔𝕥𝕚𝕔 𝕄𝕠𝕟𝕜𝕖𝕪𝕤






ೃ⁀➷ 𝒜près avoir couru - ou plutôt boité - pendant ce qui nous sembla durer des heures, nous prîmes une porte que Greene referma derrière lui puis nous grimpâmes de vieux escaliers en bois qui manquèrent de s'écrouler sous notre poids. En haut, Greene se mit à quatre pattes et je fis de même en plissant les yeux sous la douleur à l'intérieur de ma cuisse. Je perdais beaucoup de sang et je n'avais pas de quoi faire un garrot. Notre priorité était de retrouver Jayden, mais je ne pouvais m'empêcher de penser à Owens que nous venions littéralement d'abandonner derrière nous. Pourquoi ne nous avait-il pas suivi ?

Au bout de plusieurs détours, Greene me fit un signe et de la main. Cachés derrière un mur, nous tendîmes l'oreille pour écouter une conversation.

Retire tes hommes Clark, fit une voix masculine. T'en as déjà trois qui sont morts et t'as réussi à faire exploser une bombe, ça ne te suffit pas ? Tu veux qu'on continue ? Ça ne m'étonnerait pas que tu dises oui, t'as l'habitude de sacrifier tes coéquipiers.

Clark ? Jayden ? Une bombe ? Alors ce n'était pas du bluff ?

C'est vrai que je t'aurais bien laissé continuer, répliqua celui-ci avec son habituel ton sarcastique.

Je laissai échapper un soupir de soulagement. Jayden allait bien, il était vivant.

Mais j'ai pas que ça à foutre. Rendez-moi Evans et on se tire.

Je croyais t'avoir dit que je ne voyais pas de quoi tu parles, fit une autre voix, plus aiguë.

Orlando, te voilà enfin ! s'exclama Jayden. J'attendais ton arrivée avec impatience !

Orlando, le chef des Rebels ! Il était là ! Jayden allait pouvoir le tuer et venger mon père.

Arrête ce cirque, Clark, ça te va pas. Et comme Sanders de l'a dit, j'ai pas Evans et je vois pas ce que je ferais avec le corps de cette misérable ordure, reprit le dénommé Orlando.

Mon père ? Une ordure ?

Je ne savais pas que mentir faisait partie de tes nouvelles valeurs, renchérit Jayden, toujours avec son ton insolent.

— Et moi, je ne savais pas que t'avais engagé des raclures pour nous espionner, gronda soudain une voix beaucoup trop proche de nous.

Je sursautai et je reculai davantage contre le mur, espérant échapper à ce géant. Quel cauchemar, voilà que nous allions probablement nous faire torturer comme ils l'avaient sûrement fait avec mon père. Allaient-ils nous tuer aussi ? Ils étaient sûrement les auteurs du meurtre de ma mère.

Mon dos cogna contre la cloison et le contre-coup me pressa les poumons. L'homme qui venait de nous surprendre attrapa le haut de mon pull et me tira dans la pièce où se trouvait Jayden. Un autre homme prit Greene par son bras ensanglanté et le jeta à côté de moi. Mon ami poussa un cri d'agonie, mais je ne parvins pas à bouger pour venir l'aider.

Une faible luminosité et un air glacial régnaient à l'intérieur de la petite pièce. Les murs en pierre étaient couverts de moisissures et une odeur âcre se propagea jusqu'à moi. Au centre, se trouvait une vieille table en bois qui peinait à tenir debout. Il n'y avait rien à part de vieux débris de bois et de métal.

J'aurais voulu avoir assez de force pour prendre mes deux compagnons et les emmener loin d'ici mais je n'étais pas capable de les sauver.

Tu es faible. Trop faible. C'en est ridicule.

Jayden nous détailla sans la moindre expression. Je m'attendais à ce qu'il dise quelque chose pour nous sortir de là, mais rien. Il se contentait de rester debout, immobile, les bras croisés comme si nous étions de parfaits inconnus.

— Qu'est-ce que vous foutez là ? grinça-t-il comme si on le dérangeait.

Je n'arrivais pas à parler, aucun son ne voulait sortir de ma bouche. J'étais terrorisée par le fait que même notre allié ne nous aiderait pas. Je ne savais pas ce qui m'avait fait croire que je pouvais compter sur Jayden. Quelle idiote.

— On te cherchait, on croyait qu'il t'était arrivé un truc, lui répondit Greene en serrant les dents, à cause de son bras endolori.

— Et c'est qui cette jeune fille ? demanda le plus jeune d'entre eux.

A sa voix, je reconnus que c'était lui, le prénommé Orlando. Ses cheveux châtains recouvraient la partie droite de son front et on pouvait apercevoir quelques tatouages sur ses avant-bras qui dépassaient de son sweat-shirt orangé. Il sentait l'eau de Cologne à des kilomètres et possédait un piercing à la lèvre inférieure et je me demandais pourquoi il n'en avait pas fait un à la lèvre supérieure pour que ce soit symétrique.

Il se pencha vers moi, un sourire scotché aux lèvres et ses doigts effleurèrent mon visage. Mon cœur allait lâcher d'une seconde à l'autre, j'eus l'impression que ma poitrine allait exploser, mais étais-ce possible d'exploser de l'intérieur ? Non bien sûr que non alors pourquoi avais-je quand même peur ?

— Oh n'ose même pas la toucher, le menaça Jayden en s'avançant dans notre direction.

Les deux autres hommes présents dans la pièce se jetèrent sur lui pour l'arrêter, mais celui-ci ne tenta même pas de se débattre.

— T'en fais pas Clark, je compte pas lui faire de mal, répondit Orlando avec un sourire sincère. Je ne savais pas qu'il y avait une autre fille que Morgan chez les Hells.

— Ça te regarde pas, dégage de là, tonna Jayden, la mâchoire serrée.

Orlando me détailla du regard et ses sourcils fins se froncèrent. C'était pesant, comme si les murs autour de moi allaient s'effondrer et je ne supportais plus cette pression. Ma tête ne cessait de tourner et j'eus de plus en plus de mal à rester consciente. Je devais avoir un sacré hématome à l'arrière du crâne et ma blessure à la jambe n'arrangeait rien.

— On ne s'est pas déjà rencontré ?

Je croyais qu'il se moquait de moi mais sa question semblait sérieuse.

— Non, je ne crois pas, murmurai-je d'une voix tremblante.

Il se recula, toujours accroupi devant moi et passa un doigt sous son menton, signe qu'il réfléchissait à quelque chose qui le dépassait complètement. Puis, il revint vers moi et ma respiration se coupa de nouveau. Il dégagea une mèche de cheveux sur le côté gauche de mon cou et ses yeux s'écarquillèrent.

— Putain... Cette cicatrice... souffla-t-il.

C'était la deuxième fois que quelqu'un réagissait ainsi face à ma cicatrice. La première fois, c'était Jayden. Je ne savais pas ce qu'elle avait de si surprenant mis à part le fait qu'elle était horrible.

D'ailleurs, le jeune blond était à peu près dans le même état que moi. Je voyais ses poings trembler, pourtant tenus par les hommes d'Orlando même s'il tentait de ne rien laisser paraître. Le Chef des Rebels me prit par la main et m'aida à me relever.

— Clark, je crois qu'on devrait avoir une discussion tous les deux, reprit-il d'un ton calme.

Jayden se détendit aussitôt et soupira comme si on venait de lui retirer un poids. Greene, lui, observait vaguement la situation, toujours allongé sur le sol, les dents serrées. Il souffrait énormément et une mare de sang s'était formée autour de son bras.

— Alors comme ça, t'as vraiment pas George Evans ? renchérit Jayden.

— Je te l'ai déjà dit. T'as une preuve au moins pour m'accuser d'un truc pareil ?

Jayden ne répondit rien et détourna la tête.

— C'est bien ce que je me disais ! Écoute Clark, je sais que tu nous déteste après ce qu'il s'est passé il y a deux ans. Mais tu ne penses pas qu'il serait temps de passer à autre chose ?

— Parle pour toi, marmonna-t-il d'un ton grincheux. T'avais qu'à laisser tomber ton pseudo-châtiment  de merde.

Orlando inclina sa tête sur le côté et lui rendit un regard interrogateur.

— Mon châtiment ? répéta-t-il interloqué.

— Ouais, ton Châtiment. Ta menace qui date d'il y a deux ans, la lettre que t'as envoyée, ça ne te dit rien ?

Je sentais la colère monter en lui. Ses yeux criaient vengeance et je préférais ne pas rester dans les parages. Qui sait de quoi il était capable lorsqu'il était en colère.

— Je ne t'ai jamais rien envoyé et je ne vois pas de quoi tu parles. T'es devenu fou depuis tout ce temps ?

Il tentait de faire diversion et de nous induire en erreur, pourquoi mentirait-il sinon ?

Jayden tenta de se frayer un chemin jusqu'à lui, mais les deux hommes le retenaient toujours. La vieille chaise se renversa sous le coup.

—   Ça t'amuse de mentir maintenant ?!

Orlando restait cloué sur place, et je remarquais qu'il avait presque l'air affolé.

— Clark, je... commença-t-il.

— Chef ! coupa soudainement Greene. Je ne crois pas qu'il mente.

Un silence de plomb s'empara de la pièce puis laissa place à l'incompréhension. Plus rien n'avait de sens à présent. Les Rebels ne savaient pas où était mon père... Et ils n'étaient même pas au courant de ce qui était censé être leur propre menace.

Orlando ordonna à ses hommes de lâcher Jayden qui se frotta les poignets en grommelant. Il était maintenant urgent d'arrêter ce massacre. Les deux camps ne s'affrontaient pour aucune raison et nous devions mettre un terme à cela. De plus, nous étions les premiers à avoir initié cette boucherie.

Orlando demanda que l'on rassemble tout le monde à la « Salle Centrale », puis les trois Rebels partirent, me laissant seule avec Greene et Jayden dans cette sale pièce sombre et malodorante. Celui-ci tira l'un de ses cigarillos de sa poche et l'alluma à l'aide de son briquet doré, l'air sinistre.

— Chef, va vraiment falloir que tu m'expliques tout ce qu'il vient de se passer, bredouilla Greene en tentant de se relever.

Nous avions besoin d'explications, quelle était cette histoire de fausse menace ? Si ce n'étaient pas les Rebels qui avaient envoyé cette lettre concernant le Châtiment, alors qui était-ce ? Et où se trouvait mon père ?

— Pour commencer, t'aurais jamais dû ramener la Gamine, répliqua-t-il entre deux taffes. C'est vraiment la plus grosse connerie que t'aies pu faire jusqu'à présent.

— Je suis vraiment désolé, s'excusa Greene en fixant ses mains couvertes de sang.

Je voyais qu'il souffrait le martyre et je me demandais s'il ne m'avait pas menti en me disant que la balle ne se trouvait pas à l'intérieur de son bras.

— De toute façon c'est trop tard. Faut monter maintenant, on doit rejoindre les Frères.

Jayden ne m'adressa pas un seul regard et prit la direction de la sortie. Mon ami et moi étions blessés alors nous ne pouvions pas aller très loin. Pourtant, il fallait prévenir les autres Hell's que tout était fini. Greene m'aida à me remettre sur pied puis nous établîmes rapidement un plan. Lui resterait à l'intérieur du QG tandis que je m'occuperais de ceux qui se battaient dehors.

J'espérais au fond de moi que Gil et Palmer avaient trouvé de l'aide et que Owens allait bien. Ils devaient aller bien.

            Tu les as abandonnés.

Je n'ai pas eu le choix.

            S'ils sont morts ce sera ta faute.

Non, non, non, non.

— Evans, fais-toi un bandage avec ça, me suggéra Greene en me tendant un linge qu'il avait sûrement trouvé dans la pièce.

Je m'exécutai sans poser de question puis nous nous séparâmes. Je dus passer par les mêmes couloirs qu'à l'aller, traverser les mêmes pièces, descendre les mêmes escaliers. J'avais du mal à avancer, mais je fis de mon mieux pour ignorer la douleur qui me lançait dans toute la jambe. Je m'arrêtais quelques minutes lorsque je me retrouvais à l'endroit où j'avais abandonné Owens. Le sol était couvert de sang et je n'osais même pas imaginer ce qui avait plus se passer. Des larmes de culpabilité dévalèrent mes joues. Pourtant, il ne servait à rien de pleurer. C'était trop tard.

Je finis par rejoindre la grande porte à la hâte et me retrouvai dehors. Il faisait encore plus froid qu'à mon arrivée à Brooklyn. D'ailleurs, j'ignorais combien de temps j'avais passé à l'intérieur de ce bâtiment pourri.

L'écho des coups de feu éveilla mes sens. Ils n'étaient pas très loin, à quelques centaines de mètres tout au plus. Je cherchais autour de moi un moyen d'aller à leur rencontre sans forcer sur ma jambe, mais la nuit compliquait les choses.

Heureusement, je me rappelais l'endroit où j'avais garé Medusa alors je me précipitai sur la route bétonnée en espérant que personne ne me l'ait volée.

— Te voilà, soupirai-je soulagée.

Je pris ma moto entre mes bras comme si cela allait me réconforter et étonnamment, ce fut le cas. Puis je grimpai dessus non sans gémir de douleur et démarrai le plus vite possible. Je devais tout arrêter avant que cela ne se termine en véritable massacre.

Je n'avais pas le temps de penser, les secondes s'écoulaient sans que je puisse les retenir, pourquoi ne pouvions-nous pas arrêter le temps, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?

Lorsque j'arrivai à l'endroit d'où provenaient les tirs, je descendis de Medusa pour les rejoindre. Par précaution, je chargeais mon arme en espérant ne pas avoir à l'utiliser.

Il m'était d'autant plus facile de me perdre dans Brooklyn que je ne connaissais pas le quartier. Je tournais au coin d'un immeuble en briques noircies par la pollution et croisait quelques supérettes encore ouvertes. Les commerçants n'avaient pas l'air de s'alarmer malgré les détonations. Était-ce une chose habituelle à Brooklyn ? Sûrement.

Je boitais de plus en plus et je crus ne jamais atteindre mon objectif. Au loin se dessinèrent deux silhouettes que je reconnus immédiatement. Garcia et Miller. Ils étaient vivants, peut-être blessés, mais vivants.

— Les gars !

Évidemment, ils ne m'entendaient pas. J'étais encore trop loin et je ne voulais pas m'approcher davantage de peur de me faire tirer dessus.

OK Eli, tout va bien se passer. Tu vas les sortir de là et sauver ton père, d'accord ?

Résolue à braver ma peur, je m'armais de courage et avançais le long de la grande avenue éclairée par de vieux lampadaires qui diffusaient une lumière jaunâtre. Je criais alors une nouvelle fois et par chance, ils se retournèrent vers moi. Garcia hurla quelque chose, mais aucun son ne parvint à mes oreilles, hormis celui des rafales de balles. Pourtant, je ne reculais pas et agitais les bras en espérant capter l'attention des Rebels qui se battaient avec mes deux amis.

Bien entendu, c'était une idiotie. Le bon côté était que j'avais bel et bien réussi à capter leur attention. Le mauvais était que désormais, ils se dirigeaient vers moi pour me descendre.

— Du calme ! Du calme ! Orlando et Jayden ont ordonné un cessez-le-feu !

— Qu'est-ce qu'elle raconte la p'tiote ? Reste pas dans le passage sauf si tu veux finir en charpie !

A l'évidence, je n'avais pas prévu le fait qu'ils ne me croiraient pas. Garcia me lançait des regards signifiant « mais t'es complètement folle ?!» tandis que Miller profita de cette courte pause pour tirer sur l'un des Rebels. Celui-ci s'élança en sa direction en hurlant de douleur ; l'arrière de son épaule avait été touchée.

J'étais sur le point d'expliquer la situation, mais Miller venait de tout gâcher. Comment allais-je faire ? Il n'y avait pas cinquante solutions.

— Garcia ! On retourne au QG des Rebels !

Celui-ci afficha une expression d'incompréhension puis se jeta sur le côté pour éviter une balle. Il s'essoufflait rapidement et mettait de plus en plus de temps à se relever. Si ça continuait ainsi, il ne s'en sortirait pas.

— Dépêche-toi ! clamai-je en me pressant vers lui. Reprends ta moto, il faut qu'on se tire d'ici !

— Toi, pars ! Je dois rester m'occuper d'eux !

C'était impossible, deux contre cinq, ils n'allaient jamais tenir.

— Je te dis que Jayden a ordonné un cessez-le-feu !

— Fait chier !

Je l'aidais à se relever tant bien que mal avant que l'un des Rebels nous pourchasse et nous nous cachâmes derrière une voiture. Cela permit à Garcia de souffler un peu, mais il fallut que nous quittions rapidement cet endroit afin de rejoindre nos motos. L'adrénaline m'enflammait entièrement, si bien que je ne tins pas plus d'une minute immobile derrière la voiture et fis signe à Garcia de courir derrière moi. C'était définitivement la nuit des idées stupides.

Idiote. Complètement idiote.

Nous étions quasiment sûrs de nous retrouver avec une balle dans le tibia mais nous n'avions plus le choix. Il fallait rentrer au QG et prévenir Orlando que certains de ses hommes n'avaient pas reçu son message.

J'attrapai Medusa précipitamment et attendit quelques secondes le temps que Garcia monte sur la sienne puis nous partîmes en trombe. Miller saurait se débrouiller, j'en étais certaine.

— Hé ! Ils s'enfuient ! Rattrapez-les, bordel !

J'entendis le bruit de moteurs qui s'allumaient et un frisson parcourut ma colonne vertébrale ; nous étions pris en chasse. Ça n'était pas le moment de succomber alors j'appuyais sur l'accélérateur, nous devions les distancer, c'était nécessaire.

Je portai mon doigt à mon oreille et me rendis compte que mon oreillette était cassée. Aucun moyen de prévenir les autres et nous étions pourchassés. Que pourrait-il arriver de pire ?

J'aperçus deux Rebels dans mon rétroviseur et me demandais où étaient passés les trois autres. Peu importe, au moins tout n'était pas perdu. Je pris plusieurs virages serrés en espérant les distancer, mais rien n'y fit. Soudain, je sentis mon moteur émettre un bruit anormal. Fait chier. Je n'ai plus d'essence.

Les deux Rebels qui nous poursuivaient, sortirent leurs armes et se mirent à tirer dans notre direction. Seulement, leurs gestes n'étaient pas assez précis pour nous atteindre. En tout cas, jusqu'à ce que Medusa ne se mette à ralentir.

— Non ma belle, tiens encore un peu, je t'en prie !

Garcia me jeta un coup d'œil ne comprenant pas ce qu'il m'arrivait. Je ne pouvais pas lui crier que je n'avais plus d'essence car les Rebels risqueraient de m'entendre. Si jamais il m'arrivait quoi que ce soit, il devrait continuer sans moi.

Medusa était à bout de souffle et se mit à éternuer. La fumée noirâtre qu'elle crachait indiquait que ma course était terminée. Mes mains tremblaient sur le guidon et j'eus envie de pleurer. De m'effondrer sur le sol, de tout abandonner. J'étais morte de toute façon.

Morte.

Morte.

Morte.

Tu dois rester forte.

Je ne peux pas.

Alors tu confirmes que tu es faible.

— Ferme-la !

Le moteur ne tournait plus et je dus m'arrêter au beau milieu de la route, pile dans la ligne de tir des Rebels. Je descendis de mon siège et retirai mon casque. Je me sentais vide. Si vide. Puis, je fermais les yeux en attendant le coup fatal.






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Salut mes concombres à la crème ! 🥒

Comment allez-vous ?

J'espère que vous n'avez pas trop froid en ce début d'octobre.

De toute façon, ce chapitre aura de quoi vous réchauffer, et le suivant aussi !

T'aurais pu nous dire plus tôt que les Rebels ne savaient pas pour le Châtiment...

Je ne le savais pas non plus... c'est faux.

Bref, j'espère que vous avez passé une bonne lecture et on se voit dans la prochaine NDA !

Bisous les loustiques !

Lily ♡

Instagram : @lilygreybooks

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