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𝟣𝟦 | 𝖬𝖾𝖽𝗎𝗌𝖺.

🎵 Americɑn Idiot - Green Dɑy





ೃ⁀➷ 𝔅am.

Un soubresaut s'empara de moi. Et la balle vint se loger au beau milieu de la cible. Je faillis lâcher l'arme après le contre-coup mais les doigts de Jayden serrés autour des miens m'empêchèrent de me ridiculiser.

            « Laisse-moi te montrer ce que c'est d'avoir le contrôle »

Le contrôle sur la vie. Sur la mort. Je le ressentais, il était si puissant. Ce pouvoir était aussi dangereux qu'effrayant.

Mais la sensation est si bonne.

Tirer n'allait sûrement pas devenir ma nouvelle passion. Trop horrible, trop dangereux.

— Tu as du talent.

Le souffle de Jayden s'écrasa contre mon cou au moment où il prononça ces mots.

— Tu m'as aidée.

— Absolument pas. Je t'ai seulement évité de casser mon tout dernier modèle.

Je ne voulais pas, je n'avais pas de talent, pourquoi aurais-je un talent dans ce domaine ? Cette, cette arme, elle avait tué des êtres humains, coupables et innocents et je ne voulais pas avoir de talent. Non, non, non. Jamais, c'était impossible.

— Essaie seule et tu verras.

Jayden se détacha de moi et alla rejoindre Josh assis contre le mur. Mes mains tremblaient autour de la crosse. Et si je ratais ? Et si je blessais quelqu'un ? Et si je réussissais ? Cela prouverait que j'étais douée dans ce domaine.

            Tu es une tueuse.

Je n'étais pas une tueuse et je ne le serai jamais. Alors je pressai mon doigt contre la détente. Et tirai.





— Eli, j'espère que vraiment que t'as fini tous tes bagages !

Je n'avais raté aucune cible à aucun entraînement. Pas une seule en six jours. Était-ce possible ? Cela avait-il une signification particulière ? Jayden avait l'air ravi de me voir réussir. Tous mes sens étaient en ébullition à chaque fois qu'il se tenait près de moi. Lui qui voulait me montrer ce que ça faisait d'avoir le contrôle, il me faisait le perdre à chaque fois. Je détestais lorsqu'il me touchait. Et pourtant...

— Tu m'écoutes quand je te parle ?

Lindsay se tenait devant ma porte de chambre ouverte, une main sur la hanche et un air désapprobateur. Elle avait attaché ses épais cheveux noirs en un chignon négligé.

— Hein ?

— Tu n'es plus sur Terre en ce moment. Tu pars à New York demain, alors dépêche-toi !

New York.

New York ! Cette ville dont je rêvais depuis toute petite ! Celle dans laquelle je voulais faire mes études afin de devenir professeur ! Je pris soin de glisser un livre à l'intérieur de mon sac avant de le fermer. Je n'y croyais pas, tout ce qui m'arrivait depuis un mois et demi était irréel.

— Tu es sûre que ça va aller ? Josh et moi ne serons pas là.

J'acquiesçai et pris mon amie dans mes bras.

— Ne t'en fais pas pour moi, occupe-toi bien de lui.

Elle se mit à rire.

J'étais heureuse d'aller à New York. Mais je l'étais beaucoup moins lorsque je pensais à la raison pour laquelle on allait là-bas. Se battre. Et puis, j'avais vraiment la trouille. J'allais passer plusieurs jours avec Jayden et le Chapitre de New York. Un Chapitre, c'était une sorte de sous-groupe des Hell's Angels qui exerçait le pouvoir du gang dans une ville précise. Et New York, c'était le Quartier Général. Le Chapitre qui était là-bas était le plus gros d'après les dires de Palmer.

Jayden devait s'y rendre car on avait des équipements, des armes et des motos à récupérer. Emerson les avait contactés trois semaines auparavant pour justement savoir quand tout serait prêt. Et le moment était enfin arrivé.

Je vais venir te chercher papa. Patiente encore un tout petit peu.

Josh et Lindsay, quant à eux, restaient à Philadelphie. Ils étaient chargés de diriger ce Chapitre et les Angels restants que je n'avais rencontré qu'une ou deux fois.

Les Rebels aussi se trouvaient à New York – Brooklyn plus précisément – alors c'était le combo parfait. Nous allions nous rendre au QG, discuter des plans avec les autres et le surlendemain, nous attaquerions. C'était en tout cas comme ça que cela devait se dérouler si tout se passait bien. Évidemment, je n'allais pas faire partie de la bataille. Je devrais rester au QG, en attendant que les autres reviennent. Et si par malheur il m'arrivait quelque chose, je devrais me défendre avec les techniques apprises durant mes deux semaines de formation.

Le lendemain matin, Josh vint me sortir de mes couvertures avec un ton enjoué.

— Debout Evans, c'est le grand départ !

— S'il te plaît, laisse-moi dormir encore un peu, murmurai-je, l'esprit engourdi par le sommeil.

— Sûrement pas, le Chef va te tuer sinon.

Je poussais un long soupir et me levais difficilement en ronchonnant. Je sortis de ma chambre et me dirigeai vers la salle de bain où je pris une douche interminable mais qui me fit le plus grand bien. New York, j'arrive !

Je me séchais en vitesse et attrapai mes vêtements par terre. Qu'est-ce que...

Quelque chose était coincé sous l'évier, contre le mur. Je ne l'avais absolument pas remarqué avant.

Oh. Une balance. C'était une balance.

Le mois qui venait de passer avait été tellement rempli de péripéties qu'il ne m'était pas venu à l'esprit une seule fois de me peser comme j'avais l'habitude de le faire quotidiennement.

Je me regardais dans le miroir, encore nue, examinant chaque partie de mon corps.

J'ai clairement pris du poids. Quoi... cinq kilos à vue d'œil ? Il faut que je mange moins. Je dois manger moins.

Les larmes me montèrent aux yeux mais je les retins. Comment avais-je pu me laisser aller ainsi ? J'avais gâché tous les efforts accumulés depuis des années, en un seul mois.

Quelqu'un toqua à la porte.

— Ça va Eli ?

Je passai ma main sur mes yeux pour retirer quelques larmes.

— Je m'habille, Lindsay, j'arrive.

La villa était très animée ce matin. Il n'était que huit heures mais Jayden, Emerson, Greene, Palmer, Owens et moi devions partir à neuf heures au plus tard pour être à New York vers onze heures. Les autres Angels étaient là pour nous aider à prendre les équipements nécessaires.

— Viens Evans, fit Josh en m'attrapant par la main. J'ai une surprise pour toi de la part de la Famille.

Le jeune homme m'attira vers le garage dans lequel était entreposées toutes les motos. Josh n'était pas du genre sympathique. Et encore moins du genre à faire des surprises.

— Ferme les yeux.

Je m'exécutai sans poser de question. Mes battements se firent plus rapides sous l'excitation... ou plutôt la peur que Josh se ramène avec quelque chose de sordide.

— Tu peux ouvrir maintenant.

Il tenait dans les mains le guidon d'une moto, dont la carrosserie noire était ornée d'un visage féminin, peint en blanc. Je reconnus immédiatement Méduse, la Gorgone.

— Elle est à toi, maintenant.

J'écarquillai les yeux, ne revenant pas de ce qu'il venait de me dire. Elle est à qui ?

— Tiens, prends-la. A moins que tu veuilles rester la bouche grande ouverte encore longtemps ? fit Josh l'air amusé. On lui a donné un nom, comme à peu près toutes nos bécanes. Celle-ci s'appelle Medusa.

Je n'y croyais toujours pas. Une moto ? Rien qu'à moi ? Je ne me voyais pas accepter un cadeau pareil. J'avais l'impression de faire partie du Club à part entière, mais je ne le méritais pas.

— Vois ça comme une marque de bienvenue et d'acceptation dans la Famille. Enfin, tu n'en fais pas officiellement partie, mais tout le monde t'apprécie. Et puis, tu en auras bien besoin à New York.

Je sentis mes iris brûler et je me jetai dans les bras de Josh. Celui-ci parut surpris puis répondit à mon étreinte.

Medusa.

— Merci énormément. Je ne sais même plus quoi dire.

Josh et moi nous étions rapprochés durant ces deux dernières semaines. Il n'avait qu'un an de moins que moi, mais était sûrement plus mature. Même si le début de notre relation avait été compliqué, nous avions beaucoup discuté par la suite et j'avais appris à le connaître. Il était discret réservé et extrêmement gentil. Il admirait Jayden plus que n'importe qui et espérait un jour lui ressembler.

Ce n'est pas la peine, Josh. Reste comme tu es, c'est très important. Tu n'as pas besoin d'être comme lui pour valoir autant que lui, avais-je dit.

Il n'avait pas évoqué son passé mais je me doutais que sa vie d'avant n'était pas toute rose. Pour en arriver à dire des choses aussi atroces...

            « Au début, on a l'impression de faire quelque chose de mal, on se sent sale, on n'en dort pas de la nuit. Et puis, on se souvient de nos objectifs, la raison pour laquelle on a fait tout ça. On apprend à ne plus avoir pitié parce que c'est ça qui nous ralentit. »

C'était quelqu'un d'adorable, mais il était complètement perdu.

— C'est parti Evans ! me lança Emerson.

Je me défis de notre étreinte et Josh me sourit.

— On se revoit dans une semaine. En attendant, essaie de ne pas trop embêter le Chef.

Je gloussai puis lui chuchotai à l'oreille.

— Et toi profite d'avoir le champ libre pour te rapprocher de Mademoiselle Morgan.

Ses joues devinrent si rouges que je ne pus m'empêcher d'éclater de rire face à son expression.

Je rejoignis les hommes et enfilai mon casque, accompagnée de Medusa. Je montais dessus et me sentis aussitôt à l'aise. La selle était confortable, rien à voir avec le vieux débris sur lequel je m'étais entraînée. Et elle était si belle.

Je fis mes au revoir aux cactus et à mes deux amis puis partis derrière Jayden, Palmer et Owens qui n'avaient pas l'intention de m'attendre. Heureusement, Emerson et Greene assureraient mes arrières.

Le trajet jusqu'à New York était d'environ deux heures. Je n'avais jamais attendu un moment avec une telle impatience. La route était longue, c'était la première fois que je conduisais aussi longtemps et surtout, que je sortais de la ville depuis deux mois, si on ne comptait pas la cérémonie chez Nicolas Moreno. Mes journées à Philadelphie s'étaient déroulées très vite mais j'en avais marre d'être enfermée dans la même propriété.

— Tout se passe bien Evans ? fit la voix de Palmer dans mon oreillette.

— Oui, c'est parfait.

Jayden nous avait demandé de porter de petits appareils auditifs histoire de nous transmettre des informations au cours de notre trajet. Une ingénieuse idée pour une fois.

Nous arrivâmes à New York à onze heures moins le quart. Et c'était... Extraordinaire. Tout cela dépassait de loin mon imagination. Les buildings atteignaient des hauteurs inimaginables et brillaient de mille feux à la lumière du soleil. Les immenses panneaux publicitaires affichaient des stars que je rêvais de voir un jour à leurs concerts. Les klaxons des taxis jaunes résonnaient à travers mes oreillettes, et l'odeur de l'essence parvenait à mes narines. Tout était trop grand, tellement grand que j'en avais le vertige. New York était l'essence même du rêve américain. Allais-je réaliser les miens ? J'espérais y trouver des réponses.

Je ne savais plus où donner de la tête. Des passants poussaient des cris en apercevant les blousons et motos des Hell's Angels qui fonçaient à travers les grandes avenues de Manhattan. Heureusement, il était impossible pour eux de reconnaître Jayden puisqu'il portait un casque.

Nous traversâmes plusieurs rues avant de recevoir le signal de Jayden, nous demandant de nous arrêter. On y était. Enfin.

Un bâtiment de briques rougeâtres s'élevait devant nous. La devanture était couverte des emblèmes du HAMC et sur la porte était justement écrit « Hell's Angels New York City ». Il semblait vouloir nous écraser sous sa hauteur et je baissai les yeux vers le sol pour réprimer mon vertige. Ce n'était pas comme cela que j'avais imaginé le Quartier Général du HAMC. Je m'attendais à un vrai building ou quelque chose de moderne comme la villa de Jayden. Mais ce qui se tenait face à moi n'avait rien à voir. On aurait plutôt dit une vieille bâtisse rénovée du XIXème.

Nous garâmes nos motos à côté de celles déjà présentes devant le bâtiment. Je n'étais en possession de Medusa que depuis quelques heures mais j'y tenais déjà énormément et je craignais qu'on ne me la vole.

Jayden ouvrit la porte violemment et des cris se firent entendre à l'intérieur.

— Les Frères, le Chef est de retour parmi nous !

Deux hommes se jetèrent aussitôt sur lui et le serrèrent dans leurs bras tandis qu'un troisième couvert de piercings restait derrière, les bras croisés, sans dire un mot.

— Les gars, arrêtez, vous savez que je déteste ça, grogna-t-il en tentant de les repousser.

Je ne pus m'empêcher d'esquisser un sourire.

— Chef, c'est qui celle-là ? Une nouvelle pute de Pennsylvanie ? demanda l'un des hommes en s'approchant de moi.

Jayden lui agrippa soudainement le poignet.

— Alvarez, ne la touche pas, fit-il en serrant les dents. On a besoin d'elle ici, c'est son père qu'on va chercher.

— George Evans ? Mais...

— Je m'appelle Elizabeth Evans, enchantée, le coupai-je en lui tendant la main.

— Et bien enchantée belle demoiselle, je ne m'attendais pas à votre charmante venue ici.

Je lui attribuai un petit sourire et retirai mon bras. Le dénommé Alvarez avait environ la trentaine. Une barbe mal rasée ornait sa mâchoire asymétrique et un long nez s'imposait sur son visage. On ne voyait que ça. Ses yeux déjà minuscules étaient plissés comme s'il était constamment ébloui et il empestait le tabac et l'alcool.

Alvarez et les deux autres hommes me firent entrer à l'intérieur du QG. Il n'était pas aussi spacieux que ce que j'avais imaginé, mais il était accueillant. La porte d'entrée faisait directement face à un vieil escalier. A droite, la pièce à vivre était décorée avec des meubles anciens, un canapé qui semblait confortable et un vieux fauteuil en cuir marron. Des photos étaient accrochées sur les murs, représentant les Hell's Angels lors de différents événements. Mes lèvres s'étirèrent à la vue de Josh et Lindsay sur certaines d'entre elles.

Le plafond était soutenu par d'épaisses poutres repeintes en blanc cassé et qui redescendaient sur le mur du fond, où elles atteignaient le haut d'une cheminée ancienne. Un feu brûlait à l'intérieur et je m'approchais pour me réchauffer. Les hommes étaient partis à l'étage et pourtant, une sorte de malaise planait dans la pièce. Je sentais un regard flambant posé sur moi depuis plusieurs minutes.

En effet, un jeune garçon se tenait debout, à quelques mètres de moi, sans cligner une seule fois des yeux. Tout à coup, il courut dans ma direction et je reculai par surprise. Un immense sourire s'afficha sur son visage.

— Tu es Elizabeth ? C'est trop joli comme prénom ! Moi je m'appelle Gilbert Barnett. Je peux t'appeler Eli ? C'est ta moto qui est dehors avec le dessin de la fille dessus ? Elle est super méga stylée ! Dis, comment t'as fait pour intégrer la Famille en si peu de temps ? Moi je dois encore m'entraîner dur et Alvarez est trop sévère !

Je m'assis sur l'un des fauteuils présents à côté de moi, manquant de m'écrouler sous la déferlante de questions émanant de la bouche de ce garçon. Un bonnet de laine vert rabattait ses boucles rousses sur son front.

— Une question à la fois, répondis-je calmement. Tu peux m'appeler Eli si tu le souhaites. Tu as quel âge au fait ?

— J'ai dix-sept ans ! Mais je fais plus vieux hein ? Et toi t'as quel âge ?

Je ne parvenais pas à savoir s'il disait ou non la vérité. Il avait en effet le physique d'un adolescent de seize ou dix-sept ans même s'il était un peu plus petit que moi. Mais sa façon de parler était définitivement puérile. Je compris rapidement que ce n'était pas un ado comme les autres.

— Ce n'est pas très poli de demander son âge à une femme, dis-je en prenant un air sérieux.

— Je suis désolé, je ne savais pas, fit-il en baissant la tête.

Il était cependant très mignon. Je n'aurais jamais cru que le HAMC puisse recruter des personnes comme ce jeune garçon. Il paraissait si pur et innocent.

— Je plaisante, j'ai bientôt vingt et un an.

— Alors tu seras bientôt une grande personne !

— Exactement. Au fait, qu'est-ce que tu fais ici, Gil ?

Il sourit en m'entendant l'appeler par son surnom et me répondis fièrement.

— Je suis le Suiveur d'Alvarez. Il me forme pour que j'intègre le Club.

En effet, dix-sept ans était l'âge minimum requis pour espérer faire partie des Hells Angels. Je considérais que c'était un très jeune âge pour y entrer et qu'attendre la majorité aurait été plus judicieux.

— Ah, je vois que tu as fait la connaissance de Gil, entendis-je dire Alvarez.

Je me retournai et aperçus le trentenaire au nez de travers suivi de mes compagnons.

— D'ailleurs Chef, pour les chambres, elles sont toutes complètes sauf la tienne. Tu vas donc devoir dormir avec la demoiselle Evans.

— Quoi ?! nous écriâmes Jayden et moi en même temps.

— Vous m'avez bien entendu. Vous partagerez cette chambre en-sem-ble. Bon courage !

— Palmer, dis quelque chose ?! implorai-je en lui secouant le bras.

— Ça ne pourra pas vous faire de mal, fit ce dernier en riant.

C'est pas vrai... c'est un cauchemar.






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Holà mes cactus ! 🌵

Eliden viennent d'arriver à New York !

L'affrontement avec les Rebels approche, ils doivent se préparer au pire.

Je crois que je vais plutôt picoler, moi.

Sûrement pas, Palmer. Tu vas aller te battre comme tout le monde.


On se retrouve dans la NDA du prochain chapitre mes amours !

Kiss les loustics ! (J'ai enfin trouvé la bonne orthographe mdr)

Lily ♡

Instagram et TikTok : @lilygreybooks

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