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𝟣𝟣 | 𝖢𝗂𝖼𝖺𝗍𝗋𝗂𝖼𝖾.

🎵 Rɑdio - Lɑnɑ Del Rey

❝𝐍𝐨𝐰 𝐦𝐲 𝐥𝐢𝐟𝐞 𝐢𝐬 𝐬𝐰𝐞𝐞𝐭 𝐥𝐢𝐤𝐞 𝐜𝐢𝐧𝐧𝐚𝐦𝐨𝐧, 𝐥𝐢𝐤𝐞 𝐚 𝐟𝐮𝐜𝐤𝐢𝐧' 𝐝𝐫𝐞𝐚𝐦 𝐈'𝐦 𝐥𝐢𝐯𝐢𝐧' 𝐢𝐧❞






ೃ⁀➷ 𝒩ous rentrâmes à la villa rapidement avec un nouveau stock d'armes, une robe et un téléphone. Les essayages de ma nouvelle tenue s'étaient avérés plus longs que prévus et Josh avait même fini par s'endormir sur un fauteuil. Cependant, nous n'étions pas au bout de nos surprises.

Nous eûmes à peine passé la porte de la villa qu'un flux d'onde négatives nous écrasa complètement. Jayden se tenait devant nous, droit, immobile. Il savait. Et nous savions qu'il savait. Il attrapa brutalement Josh et Lindsay par leur blouson et les emmena avec lui dans la salle à manger en claquant la porte. Ces deux-là allaient passer un sale quart d'heure.

Quant à moi, j'étais immunisée contre ses leçons de morale puisqu'il ne souhaitait toujours pas m'adresser la parole. Je montais alors dans ma chambre afin de me préparer pour la cérémonie. Organisée par le Gouverneur.

Je n'en revenais toujours pas, le Gouverneur était la personne la plus haut placée de Pennsylvanie, c'était lui qui faisait appliquer les lois dans cet État. Il valait donc mieux l'avoir de son côté. Je craignais de faire une bêtise, de ne pas dire la bonne phrase ou pire, d'être tellement terrorisée que je ne saurais pas lui répondre.

J'enfilais la robe en imaginant des phrases à dire au Gouverneur. Je ne connaissais même pas son nom, je ne savais pas à quoi il ressemblait non plus. Autrement dit, s'il venait me parler alors que j'étais seule, je ne pourrais pas savoir s'il s'agit de lui ou non. A moins qu'il ne se présente en premier. J'avais un don pour m'imaginer les pires scénarios mais en général, ce qui se produisait réellement dépassait mon entendement.

Lindsay m'avait conseillé d'attacher mes cheveux en un chignon, car cette coiffure était bien plus sophistiquée que de les laisser complètement détachés. Cependant, je savais que c'était une mauvaise idée.

Parce que si j'attachais mes cheveux, alors je découvrirais mon cou, et tout le monde verrait... ma cicatrice. J'en avais honte. Je la trouvais horriblement laide et préférais la cacher. Elle était horrible. Horrible. Horrible. Horrible.

— Eli ?

Je sursautai à l'entente de sa voix. Lindsay se tenait juste derrière moi, une main sur la bouche. Elle paraissait inquiète ou affolée ou je ne savais pas vraiment quelle expression elle avait.

— Tu pleures, murmura-t-elle en essuyant ma joue.

Je touchais mon visage pour en être sûre. Elle avait raison, des larmes dévalaient mes joues et je ne m'en étais même pas rendue compte. Je poussais alors une mèche de cheveux du côté gauche de mon visage qui dévoilèrent le haut de mon cou. Je ne voulais pas la lui cacher. J'aimais beaucoup Lindsay alors je voulais qu'elle sache tout de moi.

Son expression changea instantanément et elle esquissa un sourire. Elle souleva son t-shirt et se tourna pour que je puisse faire face au côté droit de son ventre. Je n'en croyais pas mes yeux. Elle avait une très grande marque violette qui était bien trois fois plus grande que ma cicatrice. Cela ressemblait à une brûlure.

Elle a dû tellement souffrir.

— Tu n'es pas la seule à en avoir. Certaines sont visibles, mais indolores comme les nôtres. D'autres sont invisibles mais extrêmement douloureuses. Ne doute jamais de ton corps Eli, tu es magnifique. Ces cicatrices appartiennent à notre passé et nous rendent uniques. Elle fait partie de toi alors accepte-la.

Elle avait raison mais je ne pourrais jamais la voir autrement que comme la cause de toutes mes années d'enfermement. C'était à cause d'elle que mes parents ne m'avaient plus laissée sortir. A cause de cet accident. Je la détestais. La haïssais. Je voulais simplement l'arracher à moi, même si je devais en saigner pour l'éternité.





Il était presque dix-huit heures et nous n'étions toujours pas partis. Le Gouverneur résidait à Scranton, une ville située à deux heures au nord de Philadelphie. Autrement dit, nous devions nous dépêcher si nous voulions être à vingt heures là-bas. Jayden, lui, était déjà parti.

— Lindsay, tu commences à me taper sur les nerfs ! s'écria Josh à travers le hall.

Je ne l'avais jamais vu s'énerver contre Lindsay, mais pour la première fois, Josh avait crié.

— J'arrive !

La jeune femme arriva et son téléphone sonna.

— Noah, je... Je te rappelle, murmura-t-elle avant de raccrocher aussitôt.

Josh lui lança un regard noir avant de secouer la tête d'un air exaspéré. Mon collier de perles autour du cou, je descendis les escaliers à mon tour. Mes jambes tremblaient tellement que je manquais de tomber dans les marches. Je ne savais pas si c'était le fait que j'allais rencontrer le Gouverneur de Pennsylvanie ou le fait que je portais des talons qui me mettait dans cet état. Je n'avais jamais porté de talons de ma vie et je me demandais comment - ma mère - Lindsay faisait pour en porter pratiquement tous les jours.

En arrivant en bas, tous les regards se tournèrent vers moi. A vrai dire, je n'avais jamais été aussi apprêtée que dans ma robe noire moulante avec sa fente sur le côté.

— T'es... W-Wow, bégaya Greene dont la mâchoire touchait littéralement le sol.

— T'es amoureux ou quoi Minus ? fit Palmer en frottant les cheveux noirs de son ami.

— Arrête ça, t'es chiant !

— Sam, Andrew, vous ne voulez pas arrêter de vous disputer ? leur murmura Owens en jouant nerveusement avec ses doigts.

— Ne nous appelle pas comme ça, Def-man ! s'écrièrent-ils en même temps.

Une voiture nous attendait à l'entrée de la maison. Ni une, ni deux, nous nous retrouvâmes à rouler à une vitesse fulgurante à travers la ville. La nuit était déjà tombée, même si le printemps arrivait peu à peu.

Je posais ma tête contre la fenêtre et admirais les étoiles, soucieuse. Greene et Palmer se chamaillaient à côté de moi et Owens dut renouer leurs cravates correctement pour qu'ils aient l'air présentables. J'entendais leurs bêtises d'une oreille, mais j'étais plus préoccupée par le fait que j'allais rencontrer le Gouverneur. Une boule se forma au creux de mon ventre à force d'y penser.


Comme prévu, nous arrivâmes à Scranton aux alentours de huit heures. La voiture s'arrêta devant une sorte de forteresse. Des hommes en costumes nous ouvrirent le grand portail de fer et la voiture entra à l'intérieur de la propriété. Nous traversâmes l'immense cour et le chauffeur s'arrêta après avoir fait le tour d'une sorte de rond-point. Il nous ouvrit la portière et je levai la tête, émerveillée par le palais.

Josh m'avait expliqué qu'il s'agissait du Palace, autrement dit, la villa privée du Gouverneur qui était beaucoup plus grande que celle de Jayden. D'immenses escaliers nous amenèrent vers une porte de bronze devant laquelle d'autres hommes en costumes vérifièrent nos invitations et nous fouillèrent.

Des dizaines d'autres véhicules étaient garés juste devant, et des personnes habillées en haute couture en sortirent. Je me sentais bien ridicule avec ma robe qui m'avait pourtant parue incroyable au premier coup d'œil.

— Entrez, Jay doit être déjà arrivé, suggéra Lindsay en jetant sa cigarette à peine entamée sur le sol.

Son air enjoué avait quitté son visage et laissé place à un sérieux inhabituel.

— Je dois y aller, j'ai quelque chose d'important à régler, nous informa-t-elle simplement. On se retrouve pour l'arrivée du Gouverneur.

Puis elle s'éloigna d'un pas assuré, sans nous laisser le temps de lui répondre. Je ne l'avais jamais vue comme ça, elle qui faisait toujours la folle dans n'importe quelle situation.

Toutefois, mon esprit changea vite de cap et s'attarda sur le hall dans lequel on venait d'entrer. En fait, c'était plutôt un gigantesque salon. Des dizaines de tables sur lesquelles étaient disposés des plats tous plus alléchants les uns que les autres, étaient accolées le long des murs.

Les invités étaient debout, une coupe de champagne à la main, bavardant avec leurs riches amis qui semblaient porter leur intérêt total à la conversation. Le parfum des dames vint se mélanger à l'odeur âcre du vin et emplissait mes narines ; je grimaçai à la sensation de ce picotement.

Le Gouverneur sera là dans environ trente minutes, il aime se faire désirer déclara un homme en passant à côté de moi. Vous savez, c'est quelqu'un de très aimable et clairvoyant. J'ai pu faire affaire avec lui l'année dernière.

C'est une grande chance que vous avez eue, répondit son interlocuteur. J'ai entendu dire qu'il était très impressionnant. C'est tout de même le Gouverneur de Pennsylvanie.

Je commençais à étouffer sous la chaleur créée par tous ces corps qui ne cessaient de s'entrechoquer malgré la grandeur de la salle. Les femmes étaient mariées pour la plupart et se tenaient aux bras des gentlemen qui s'étranglaient avec leurs propres cravates bien trop serrées.

J'aperçus d'autres personnes à l'étage, accoudées au garde-corps et dévorant des petits fours servis par de jeunes demoiselles, habillées en rouge, aux couleurs de la maison, qui se contentaient de proposer aux invités ces dégustations. L'une d'elle s'approcha de nous.

— Voulez-vous goûter ces canapés au saumon fumé ? Sinon je peux vous offrir ces muffins dont la recette est secrète mais le goût exaltant !

Josh se servit sur le plateau que tendait la jeune femme et je fis de même.

— Merci beaucoup, dis-je en souriant. Ce sera tout pour nous.

Elle me sourit en retour et s'en alla vers un couple auquel elle répéta la même chose.

— Tu veux boire quelque chose ? me proposa Greene en me montrant une carte d'alcool. Je crois qu'ils servent tout le monde ici, même si on est mineur.

— Tu es sûr ?

— Évidemment, c'est le Gouverneur qui décide de cette loi de toute façon. On y va ?

Nous nous approchâmes de ce qui semblait être un bar et nous demandâmes seulement quatre coupes de champagne car Josh ne buvait pas. Je n'en avais bu qu'à de rares occasions comme mon anniversaire ou le Nouvel An. Pourtant, j'aimais beaucoup le goût mais mes parents ne me laissaient pas en boire plus que ça.

C'est toujours comme ça, Liz. Ça commence par un verre, puis deux et puis un beau jour, on se retrouve alcoolique. Je ne veux pas que tu touches à ça, seulement si on te l'y autorise, c'est bien d'accord ?

Maman, je ne vais pas devenir addict du jour au lendemain pour quelques verres, tu sais ?

Réponds à ma question, Elizabeth.

Oui, maman...

Les jeunes de mon âge s'amusaient bien en buvant, je le voyais sur internet. Ça n'avait pas l'air aussi terrible que ce que mes parents disaient. Et même si mon esprit se trouvait plutôt dans les livres, j'ai toujours été tentée d'être comme eux. Ils sortaient ensemble, organisaient de folles soirées, riaient et étaient heureux tout simplement. Je voulais connaître ça, mais il me l'était interdit.

— Ce soir, on se bourre la gueule ! s'exclama Palmer en agitant son verre au-dessus de lui. Allez Evans, cul sec !

— Je ne suis pas sûre que...

— Arrête de faire la puriste et bois !

— Andrew, laisse-la faire ce qu'elle veut, dit Josh d'un ton blasé.

Celui-ci ne répondit pas et se concentra sur moi et mon champagne. Peu importe ce qu'ils disaient, je voulais essayer. J'avalais mon verre d'une traite en plissant les yeux le plus fort possible comme si cela allait atténuer la sensation de brûlure du liquide contre ma gorge. Josh arborait une expression choquée tandis que le Trio de Choc se tordait de rire.

— Super Evans ! Tu viens de t'ouvrir une nouvelle porte, s'extasia Palmer en entourant mes épaules de son bras et m'envoyant au passage ses mèches blondes dans la figure. Maintenant à nous les gars !

Les trois acolytes terminèrent leur coupe tandis que Josh et moi les regardions complètement effarés. Je vis Greene se diriger de nouveau vers le bar pour revenir quelques minutes plus tard avec de nouveaux verres bien remplis.

Il n'était pas prévu que ces trois-là viennent à la soirée organisée chez le Gouverneur. Leur présence ici n'était pas nécessaire selon Jayden et surtout, ils étaient si imprévisibles qu'ils risquaient de nous faire remarquer. Cependant, Jayden préférait cela plutôt que de rentrer chez lui après la cérémonie et retrouver sa villa sens dessus-dessous à cause de leurs bêtises. Alors il leur avait proposé de venir.

Soudain, une sorte d'aboiement retentit dans la salle de réception. S'en suivit une énorme boule de poils noire et blanche qui se jeta sur Josh.

— Volver, remonte là-haut ! s'énerva ce dernier en tentant de se détacher du chien.

L'animal poussa un faible grognement et fit demi-tour en direction des escaliers.

— J'avais presque oublié que t'étais apprécié des animaux, me moquai-je gentiment.

Josh n'aimait pas qu'on lui rappelle qu'il s'occupait bénévolement d'une petite société pour animaux abandonnés. Il pensait que cela le rendrait moins sévère et qu'il se ferait moins respecter. D'ailleurs, je me demandais comment Josh connaissait le nom de ce chien.

— Je vais aller fumer, nous informa Owens. Il y a trop de monde ici.

— A quoi tu penses Def-man, t'es au milieu d'une soirée là, grinça Greene la mine renfrognée.

— Calme-toi Minus, intervint Palmer en le bousculant. C'est pas ton problème.

— Je t'ai pas causé l'alcoolo, va te chercher un verre de whisky, plutôt. Regarde si y a pas une salle de bain aussi, tu pourrais peut-être remplir la baignoire ?

Palmer approcha son visage de celui de son jeune ami.

— Tu veux jouer à ça ? Ok, Minus. Je sais que t'es jaloux de moi parce que t'as pas niqué depuis 2017.

Le visage de Greene se mortifia et une nuée d'insultes sortirent de sa bouche. Owens soupira, exaspéré, et prit la direction de la sortie tandis que ses deux compagnons continuaient de se disputer. Josh me fit signe de partir et resta avec les deux dégénérés pour tenter de les calmer.

L'air frais à l'extérieur me caressait le visage et je me sentis bien mieux. J'étouffais complètement dans la salle et les deux abrutis m'avaient donné mal à la tête. Je me dis que je devrais faire comme Josh et ne plus jamais boire.

Dehors, d'autres groupes de personnes fumaient sous les lumières du Palace en sirotant du whisky. Les limousines passaient devant nous les unes après les autres, faisant le tour du rond-point puis repartaient en direction du grand portail de fer. Je me demandais si les hommes en costumes qui filtraient les invités n'étaient pas un peu fatigués à force de remuer dans tous les sens. Plus loin, je crus apercevoir une silhouette féminine que je connaissais, disparaître de l'autre côté du Palace avec un homme.

— La lune est belle ce soir.

L'odeur âcre du joint d'Owens se répandit jusqu'à moi et je reculai d'un pas. Sa peau mate brillait sous la faible lumière de l'astre.

— Tu aimes la lune ?

Owens hocha la tête et leva le regard vers le ciel constellé.

— Moi je préfère les étoiles.

J'aimais celles qui scintillaient dans le ciel mais aussi celles dessinés au plafond de la chambre. J'aimais celles que je m'imaginais en regardant les lumières d'Allentown à travers ma fenêtre.

Et celles encrées sur le corps de Jayden.

— Pourquoi ?

La question d'Owens sonnait comme un reproche. Devrais-je préférer la lune aux étoiles ?

— Elles n'ont besoin de personne pour briller.

— Mais leur cœur se consume.

Nous ne parlions plus d'étoiles à présent. Certaines personnes brillaient intensément, apportaient constamment de la joie et de la bonne humeur. Alors qu'à l'intérieur, elles se consumaient petit à petit.

— Et toi ? Pourquoi aimes-tu la lune ?

Owens termina son joint et l'écrasa sur le sol avant de me sourire.

— Parce qu'elle accepte de nous accueillir à sa surface sans nous brûler.

Nous regagnâmes la salle de réception, encore plus bondée que tout à l'heure. J'essayais de me rappeler tant bien que mal de respirer et je tentais de me rassurer que si ça n'allait pas, Josh pourrait toujours me sauver comme dans le centre de Philadelphie. Greene et Palmer n'avaient toujours pas fini de se taper dessus et tous les visages étaient tournés en notre direction.

— Ça suffit ! s'énerva Josh. Tout le monde nous regarde, vous êtes super chiants.

Je n'avais qu'une envie, me faire toute petite. Peut-être que certaines personnes rêveraient d'être le centre de l'attention, mais dans un cas pareil, mieux valait se faire discret, voire disparaître. Le Gouverneur pouvait arriver d'un instant à l'autre et constater à quel point il avait été idiot de nous avoir invités.

— Greene ! Palmer ! Vous ne voulez pas la fermer ?

Les deux hommes se tournèrent vers celui qui venait de leur parler.

— Ah Chef, t'es là !

— On entend que vous putain ! Palmer pourquoi tu réagis aux caprices du petit ?

Le concerné ne répondit rien et Jayden se tourna vers moi, détaillant ma tenue et en marquant une pause sur ma cuisse nue. Je n'arrivais pas à lire son expression ; il ne paraissait pas mécontent, mais n'avait pas l'air ravi non plus.

Puis, ses yeux remontèrent jusqu'à mon visage et soudain, ils s'arrêtèrent net sur mon cou découvert. Ses sourcils se froncèrent et sa bouche s'entrouvrit légèrement. Dans ses yeux, plus aucune trace de haine à mon égard. Il n'y avait même plus rien.

— Liz...

Son visage s'était mortifié, comme s'il avait vu un revenant. J'essayais de comprendre à quoi il pensait, ce qu'il avait vu. Pourquoi avait-il l'air si horrifié ? Je commençais à avoir peur moi aussi. Avais-je fait quelque chose de mal encore une fois ? Était-ce ma tenue ? Allait-il me tuer devant tout le monde ? Non, il ne ferait pas cela.

— Cette cicatrice... murmura-t-il.

Je comptais mes respirations. Je ne devais pas le regarder alors je fixais le sol. Autour de nous, les garçons n'avaient plus prononcé un mot. C'était pesant et j'étouffais sous un poids invisible qui m'écrasait de tous les côtés.

— Détache tes cheveux.

Je relevai la tête vers lui, incrédule. Ses yeux bleus remplis d'effroi étaient posés sur mon cou. Sur ma cicatrice.

— Détache tes cheveux, Elizabeth.

C'était bien la première fois qu'il m'appelait par mon prénom. Et j'adorais je détestais la sensation que j'avais éprouvée en l'entendant.

            Mon prénom sur ses lèvres.

Ma cicatrice dans ses yeux.

Je m'exécutai rapidement et une fois que mes boucles brunes furent retombées négligemment sur mes épaules, Jayden m'attrapa le bras et m'attira loin des regards curieux.






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Coucou mes bananes caramélisées !

J'espère que vous allez tous et toutes très bien (vous avez plutôt intérêt) et que Greene et Palmer ne vous ont pas trop embêtés.

Voici un nouveau chapitre ! (oui oui l'histoire continue)

Elizabeth est sur le point d'avoir pas mal de problèmes, je pense que vous l'avez compris.

Foutue cicatrice.

Mais non Eli, ça te rend toute jolie!

Je vous fais des milliers de bisous et je vous dit à plus dans le prochaine chapitre !

Biz les loustiques !

ℒ𝒾𝓁𝓎 ♡

Instagram et Twitter : @lilygreybooks

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