Chapitre 6 « La Chasse Au Hater »
La journée de hier a été longue, tout le monde voulait que je leurs donne le nom de ma source et j'avais beau dire non ça rentre par une oreille et ça ressortait par l'autre donc quand ma journée s'est terminé j'étais contente. Je me suis enfermé dans ma chambre à la recherche d'un nouvel article toute en espérant que demain la tension serait retombée.
En me réveillant ce matin ça avait l'air d'être, je me dirigeais vers la salle de la rédaction le sourire aux lèvres quand d'un coup une fille s'est approché de moi me bloquant la route. Je savais déjà ce qu'elle allait demander et franchement commencer la journée comme ça, ça ne me plaisait pas du tout.
« Non je ne donnerai pas le nom de ma source, lui informais-je avant qu'elle ne prenne la parole.
- T'en fait pas ce qu'une question de temps avant qu'on finisse par savoir qui sait, ma tel répondu avant de me tendre une feuille et de disparaître. »
J'étais encore sonnée je n'ai pas compris ce qu'elle voulait dire par là. La seule façon pour eux de savoir qui sait se serait soit, que donne le nom, soit que la personne se dénonce je ne vois pas comment ils pourraient trouver une personne parmi toutes les étudiantes et tous les étudiants surtout que Brooklyn ne doit pas être la seule a détesté cette université. Donc j'ai regardé la jeune fille s'éloigner en fronçant les sourcils avant de poser mon attention sur la feuille qu'elle m'a donné. J'ai été choqué, en gros cette feuille était une déclaration de guerre : "La chasse au Hater : Qui aurait pu dire ça ?" en dessous il y a les paroles de Brooklyn que j'ai mis dans mon article et encore en-dessous il y a une liste de nom dont le sien figure. Après avoir analyser l'affiche j'ai regardé autour de moi, tout le monde semblait en avoir un exemplaire et tout le monde semblait en parler. D'ailleurs de ses affiches y avaient plein les mures comment ça se fait que je n'ai pas remarquer ça. En tout cas la personne qui a fait tout ça, ne sait pas ce que je lui réserve. C'est donc en pétard que je suis rentrée dans la salle de la rédaction.
« Je peux savoir qui a écrit se torchon mais, vous le faites exprès, leurs criais-je en leurs montrant l'affiche. »
Ils se sont tous tournée vers moi mais, il n'était pas surpris. Evidemment qu'ils ne sont pas surpris étant donné qu'eux aussi en on entre les mains. Franchement, rien que de penser à ce que cette affiche allait déclencher ça me met hors de moi. Ça va déclencher une guerre. Les gens qui sont sur cette liste vont chercher à savoir qui a écrit ça et les gens qui aurons vu ça ils vont se jeter sur ceux dont le nom figure sur la liste franchement ça n'annonce rien de bon.
« C'est justement ce qu'on cherche à savoir, on était justement en train d'en parler, m'informe Green.
- Mais, enfin vous savez que je ne suis pas obligé de divulguer le nom de la personne qui a balancé ça pourquoi vous insistez, leurs demandais-je.
- Je suis à peu près sûr que ça ne vient pas de nous, déjà parce que c'est sur forma papier tout le monde a accès à une imprimante et puis, on connait le code des journalistes ont est pas aussi stupides, ajoute Olivia un rédactrice. »
Je dois bien reconnaître, qu'elle a peut-être raison, si ça se trouve c'est aucune personne de la rédaction et c'est une personne extérieure qui aurait une imprimante dans sa chambre. Ou alors c'est une personne de la rédaction qui pour ne pas se faire prendre à utiliser l'imprimante qu'il a dans sa chambre. Moi je n'ai pas d'imprimante dans ma chambre, quand j'ai fini un article et que j'ai besoin de Green je lui envoie par mail et il me le renvoie et je poste quand il me donne le feu vert. De tout façon je trouverai qui a fait ça.
« J'espère bien que ça ne vient pas de l'un de vous et puis, de toute façon je retrouverai cette personne et je lui ferai sa fête puis, on étouffera le scandale, leurs informais-je en haussant les épaules.
- Comment tu veux étouffer ça, la seule façon de le faire c'est de leurs données un nom, me fait remarquer Bruno. »
Je déteste quand il a raison mais, c'est vrai pour calmer tout ça, il faut donner un nom et je ne peux accuser n'importe qui ni donner Brooklyn comme ça. C'est compliquer tout ça. Si on ne donne pas de nom, ils vont continuer de chercher que ce soit en cachette où pas. Quand il s'agit de chercher des coupables les universitaires sont très douer. S'il y avait une option pour ça tout le monde l'aurais pris ça j'en suis sûr. Je ne dirais pas que tout le monde aurait la moyenne parce que y aurait qui ferait les flemmards. Vous savez y a qui sont intelligent mais, il préfère faire croire qu'ils sont stupides.
« Il faut que je réfléchisse, répondis-je avant de sortir de la salle avec Bruno sur mes talons.
- Où est-ce que tu vas ? me demande-t-il après m'avoir attrapé le bras pour me stopper.
- Je vais voir Brooklyn, lui répondis-je en me retournant vers lui.
- Ecoute tu vas devoir te calmer et faire super attention maintenant que la guerre est déclarée les autres vont te surveiller, commence-t-il en lâchant mon bras. Ils savent que tu sais qui est le hater donc ils vont analyser les gens avec qui tu iras parler. Sortir cette affiche est un début et ils doivent surement savoir que quand tu l'auras vu tu iras directement voir la personne concerner donc non tu ne vas pas la voir tout de suite et encore moins en tête à tête, termine-t-il. »
Il a encore raison, sortir cette affiche est une façon pour la personne qui a fait ça d'attirer mon attention et de me forcer à commettre une erreur. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle mais, Bruno à raison mais, je dois quand même voir Brooklyn. C'est mon poulain, si je ne vais pas la voir les gens vont se poser des questions surtout qu'elle est sur la liste et d'ailleurs Brooklyn doit surement être en colère, elle doit penser que j'ai fait cette affiche dans le but de la démasquer. Il va falloir que je la voie mais, je ne sais pas où je pourrais lui donner rendez-vous.
« Tu as raison, admis-je en soupirant.
- Sinon Green voudrait que tu couvres l'événement, c'est ton article qui a créé cette vague donc il veut que tu suives l'évolution, m'informe-t-il.
- Sans soucis je le ferai, lui répondis-je en posant mes mains sur ses joues pour lui voler un baiser. »
Donc en gros, il veut que je continue d'alimenter le feu. Il a raison, il y a un gros scandale qui touche Cal State tous journalistes voudraient être dessus et c'est moi qui suis dessus. Je vais faire au mieux et j'espère que les gens voudront me parler et pas en échange du nom parce que sinon les choses vont se compliquer pour moi.
« Je vais dire aux autres que tu les cherche et leurs donner rendez-vous à notre table, ajout-il.
- D'accord et tu ne viens pas ?
- J'ai des choses à régler et après je vous rejoins, me répondit-il.
- Okey, lui répondis-je après un dernier baiser. »
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