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Quarante-huitième virage


Quarante-huitième virage.

Enfin, il l'avait dit.

Le cœur de Lord rata un battement. Il cessa même de respirer pendant quelques secondes. Scandal avait enfin dit ce qu'il ne s'était même pas permis d'espérer durant ces trois dernières années.

— Moi aussi, répondit-il, je t'aime tellement. Depuis tellement longtemps.

Il aurait pu en pleurer, mais il lui restait trop d'égo.

— Pardon de ne pas l'avoir remarqué avant, s'excusa encore Scandal avec un air désolé. J'ai été idiot... et aveugle.

Il avait toujours du mal à digérer qu'il ait été le dernier à se rendre compte des sentiments de Lord, alors qu'il était celui à le connaître depuis le plus de temps. Il ne comprenait pas comment quelque chose comme ça avait pu lui passer sous le nez. Franchement... même Ghost s'en était rendu compte avant lui ! Où avait-il eu la tête ?

Lord secoua la tête.

— Tu n'y es pour rien... j'ai fait de mon mieux pour le cacher. Je craignais de perdre ton amitié...

— Tu ne me perdras pas, le rassura Scandal en le serrant dans ses bras, jamais. Et tu n'as plus besoin de te cacher maintenant, non ?

Le biker aux cheveux blonds sourit avec un air amusé avant d'ajouter :

— Enfin... si tu es prêt à encaisser les blagues de nos amis... et que tu supportes leurs paris débiles.

Lord rit.

— Je pense que je pourrai vivre avec.

Franchement... il s'en fichait.

— On fera gagner beaucoup d'argent à Monster et Ghost, plaisanta Scandal, et Jack nous en voudra sûrement de lui faire perdre autant...

— Je compte sur toi pour les charrier comme il se doit.

Lord n'était pas aussi doué que le blond pour produire des répliques mordantes remplies de sous-entendus.

— J'ai toujours pris ta défense jusqu'à aujourd'hui, ça ne changera pas. Et je ne compte pas perdre mon sens de l'humour non plus.

L'arme ultime de Scandal était son absence de gêne et de tabous. Avec son franc parler, il pouvait parvenir à embarrasser n'importe qui. Rares étaient ceux à remporter les joutes verbales contre lui.

Ils s'embrassèrent encore, puis le biker aux cheveux blonds désigna les motos encore savonneuses qui les attendaient juste derrière.

— On ne devrait pas terminer ça ?

Maintenant ?

Sa voix sonnait... presque déçue. C'est juste que Lord mourait d'envie de prolonger ce moment intime avec Scandal... peut-être même d'aller un peu plus loin.

— Ça ne va pas se faire tout seul.

— Mais ça pourrait attendre.

Scandal se mordit la lèvre. Pourquoi est-ce que Lord le tentait de cette façon ? Il allait forcément finir par craquer.

— Mais... tu es sûr que ça ira ? J'ai déjà été à ta place, hein, je sais que la première fois... on met bien un jour ou deux à s'en remettre. C'est normal.

Lord le défia du regard. Il avait une idée en tête.

— Justement. Tu n'as qu'à prendre ma place.

— Oh.

L'idée sembla faire son chemin dans l'esprit de Scandal. Il n'avait pas envisagé cette possibilité, alors que pourtant, avec le recul, elle lui paraissait évidente. Il l'avait déjà fait quand ils avaient couché ensemble pour la première fois, pourquoi pas maintenant aussi ?

— Je sais que j'ai peut-être été nul, alors je comprendrais si tu ne voulais pas le retenter, dit Lord en détournant les yeux avec un air un peu gêné, mais je peux m'améliorer.

— À ce qui parait, je suis un excellent professeur... Je pensais être le seul à avoir une libido de lapin. Je ne voulais pas te faire peur en t'imposant mes désirs.

Scandal pensait trop souvent au sexe pour son propre bien.

— J'ai toujours envie d'être avec toi, avoua Lord du bout des lèvres.

— Allez... viens ici, mais si on se fait surprendre, c'est toi qui prends 100% du blâme.

— Marché conclu.

Intérieurement, Lord priait pour que personne n'intervienne, car il allait mourir de honte si un de leurs amis les surprenait au beau milieu de l'acte. Là, il faisait le fier, mais ça ne durerait pas s'il tombait nez à nez avec Ghost ou Monster ! Baiser dans le garage du QG... si on lui avait dit un mois plus tôt qu'il ferait un jour une telle chose, il n'y aurait pas cru. La partie sensée de son être lui disait que c'était trop imprudent... mais son envie de Scandal était plus grande.

Le plus jeune se jeta sur son aîné pour l'embrasser tout en le poussant à l'intérieur du garage pour l'acculer contre un des établis de travail. Scandal monta sur la table pour s'asseoir, alors que Lord se glissait entre ses jambes sans que sa bouche ne quitte la sienne.

Rapidement, le biker aux cheveux noirs tira le pantalon et le caleçon de Scandal sur ses cuisses. Il avait vu le jeune homme nu hier, cette nuit et encore ce matin... pourtant, il ne s'en lassait pas. Il aimait tout de Scandal, chaque parcelle de son corps, chacun de ses tatouages, chacun de ses muscles. Tout. Et il ne pouvait cesser de l'admirer encore et encore.

— Tu sais que tu es sexy avec ton wet T-shirt, là, le complimenta Scandal avec un sourire pervers. Tu pourrais gagner la première place s'il y avait une compétition...

— C'est ringard. Je pensais que les concours de wet T-shirts avaient disparus depuis les années 90...

Scandal toucha sensuellement le torse de Lord, faisant avec lenteur descendre son indexe entre ses pectoraux.

— Je ferai une exception pour toi... et je serai le seul et unique juge de ta performance.

Le cadet se pencha pour embrasser Scandal dans le cou.

— Allonge-toi... Laisse-moi te montrer un autre genre de performance.

Lord poussa Scandal jusqu'à ce qu'il se couche entièrement sur la surface plane de l'établi. Il le débarrassa complètement de ses vêtements à l'exception de son haut mouillé qui lui collait à la peau. Ses mains agrippèrent les lobes de ses fesses, les pressant entre ses doigts. Il les écarta pour glisser son index entre eux. Comme l'autre fois, il était impressionné par la facilité déconcertante avec laquelle il pouvait le pousser à l'intérieur. Comme Scandal ne réagissait pas, il ajouta immédiatement son majeur. Il commença à faire des mouvements de cisailles, cherchant à assouplir les chairs du mieux qu'il le pouvait. Quand il sentit le chemin suffisamment dégagé, il retira ses doigts.

Il ouvrit la fermeture éclair de son pantalon et plongea la main dans son sous-vêtement pour enrouler les doigts autour de son sexe. Mais il s'arrêta net en prenant conscience d'une chose.

Fuck, jura-t-il alors, je n'ai pas de préservatif.

Scandal releva la tête pour le voir.

— Arf... Habituellement, j'en garde dans mon portefeuille, mais je ne l'ai pas sur moi. Je ne vais pas essayer de te convaincre de le faire sans ni te dire que ce n'est pas grave...

Surtout vu le nombre de partenaires qu'il avait eu par le passé. Ce ne serait pas judicieux... Scandal savait qu'il n'avait rien et, surtout, il se protégeait toujours avec ses partenaires, mais il préférait tout de même utiliser un préservatif. C'était lui le plus âgé, donc à lui d'être responsable.

— On pourra faire sans plus tard, quand on aura fait des tests, ajouta-t-il, mais pour aujourd'hui... pourquoi tu ne me ferais pas jouir avec tes doigts ? Je te retournerai la pareille après.

Il aurait bien proposé de faire un soixante-neuf, mais franchement... le cadre ne s'y prêtait pas trop. Déjà que le bois dur de l'établi n'était pas le plus confortable qui soit.

— OK, approuva Lord avec un hochement de tête déterminé.

Il pénétra Scandal avec ses doigts à nouveau, en ajoutant un troisième pour la forme. Lord le prenait comme un défi. Il recroquevilla ses jointures, tâtonnant à la recherche de la prostate de son compagnon. Il sut qui l'avait trouvée quand la respiration du blond commença à s'accélérer et que ses muscles se contractèrent.

— Juste , lui confirma-t-il en redéposant sa tête contre la table, continue.

Lord martyrisa cet endroit précis à plusieurs reprises, le stimulant jusqu'à ce l'entrejambe de Scandal soit raide et son souffle plus erratique. Ses cuisses tremblaient légèrement, bloquées par le corps de Lord qui les empêchait de se refermer.

— Lord, supplia-t-il en désignant son sexe, touche-moi ici aussi.

Le cadet ne sut pas trop ce qui lui prit, mais il se sentit pousser des ailes d'arrogance. Il refusa la demande de son partenaire en secouant la tête.

— Non... Je suis convaincu que je peux te faire jouir juste avec ton cul.

Scandal le dévisagea, mais quand il ouvrit la bouche pour protester, aucun son n'en sorti.

Ses doigts s'écartèrent et pianotèrent. Il avait l'impression que les chairs de Scandal les compressaient de plus en plus, pulsaient contre sa main.

L'orgasme ravagea le blond d'un seul coup. Ses mains se crispèrent sur le bord de l'établi et un juron s'échappa d'entre ses lèvres.

Il reprit lentement son souffle en rouvrant les yeux.

Wouah... je ne pensais jamais t'entendre faire du dirty talk. C'est ton kink ?

Lord rougit avec embarras.

— ... c'était sous l'émotion du moment, se justifia-t-il.

Scandal s'amusa de son embarras.

— Tu sais que tu peux me le dire si ça t'excite. Est-ce qu'on ne devrait pas tout se dire ? Même tes fantasmes les plus inavouables...

— Non ! C'était vraiment... je n'ai pas réfléchi !

Scandal se redressa en position assise et lui glissa à l'oreille :

— C'était sexy.

Ce qui eut pour effet d'amplifier la rougeur du visage de son partenaire.

— Allez, laisse-moi te retourner la pareille, ajouta-t-il en baissant les yeux pour voir le sexe raide de Lord.

Ses mains s'enroulèrent autour de sa virilité qu'il extirpa convenablement de son caleçon, puis commença à lentement le masturber. Manquant de perdre l'équilibre, Lord l'attrapa par les épaules pendant que Scandal glissait ses doigts en rythme sur sa virilité.

Ce fut un peu plus long que ce matin, mais il jouit somme tout assez vite sous les attentions de Scandal. L'orgasme lui parut meilleur. Peut-être à cause de la confession amoureuse de son compagnon.

Après cette petite gâterie, ils se nettoyèrent avec le jet du boyau d'arrosage (ils étaient déjà mouillés de toute façon) et Scandal remit ses vêtements après s'être un peu séché avec une serviette qui traînait là.

Ils terminèrent de nettoyer les motos et décidèrent de les laisser un peu sécher au soleil avant de les remettre dans le garage.

— J'irais bien mettre des vêtements secs, dit Lord en passant la main dans ses cheveux humides.

— Je te rejoins là-dessus.

Leur travail fini, ils rentrèrent pour se changer. Lord se rendit dans sa propre chambre pour récupérer une tenue, puis il rejoignit Scandal dans la sienne. Le blond avait une drôle d'expression sur le visage comme si quelque chose de grave était arrivé.

— Qu'est-ce qu'il y a ?

Son partenaire fixait l'écran de son téléphone.

— J'ai un appel manqué de Brandon. Il n'appelle jamais.

Au même moment, la sonnerie du portable dans sa main retentit et le nom du frère de Scandal s'afficha.

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