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18. Souvenirs des jours heureux


Elsa est de retour à la maison ce soir. Avant cela, sa nounou doit l'emmener chez l'orthophoniste. J'ai tout juste le temps de me donner deux coups de rasoir, histoire de paraître plus présentable à leur arrivée. Je m'exécute dans la salle de bain et range la valise maudite sous mon lit. Une fois imberbe, j'applique mon après rasage et me parfume "d'after shave" afin de masquer l'odeur nauséabonde qui se dégage de mes vêtements, depuis que je traverse une phase dépressive.

Je lève le bras et renifle discrètement mes aisselles pour m'assurer que je ne pue pas, puis enfile de nouveaux vêtements confortable. Je prépare ensuite le repas. Celui-ci est ma spécialité : des œufs sur le plat et du bacon.

Enfin, lorsque la sonnette de l'interphone retenti, j'appuie sur le bouton de déverrouillage de sécurité. Quelques minutes plus tard, une petite tête rousse débarque de nulle part et court se jeter dans mes bras. Je la réceptionne juste à temps et la soulève pour la faire tournoyer au dessus de ma tête.

Elsa rit à gorge déployée, tandis que je la repose doucement sur la terre ferme. À peine ses pieds ont touché le sol qu'elle renoue ses bras autour de mon cou et vient nicher son petit corps maigrichon contre le miens pour une tendre effusion.

- Elle n'a pas arrêté de parler de vous, et cela durant tout le trajet ! se plaint la nounou, à l'air revêche.

Je la remercie et la congédie d'un signe de la main, après lui avoir remis la fin de mes économies du moi. Ce qui comprends une partie de ma paye versée par la gallerie de St Tropez et la vente d'œuvres d'art en ligne.

Ma fille est surexcitée. Une vraie pile électrique.

Elle agite son doudou sous mon nez dans une vague tentative de capter mon attention. Or je suis focalisé sur mon portable. Je vérifie mes mails et appels en absences sur la messagerie de mon téléphone.

Elsa me fait parfois penser à sa mère, lorsqu'elle s'énerve. Elle ne montre jamais l'étendue de son énervement, mais sait me rendre la monnaie de pièce. Tout comme elle, sa ténacité est son arme imparable. Plus rien ne peut l'en faire déroger.

- Papa ? balbutie-t-elle. A l'école, eh ben, eh ben il y a un garçon qui m'a dis que j'étais mocheeee.

Elle se mit tout à coup à pleurer à l'évocation de ce souvenir.

Je l'interrompt dans ses larmoimement, sidéré. Je veux connaître le nom de ses parents, l'adresse de chez lui et lui régler son compte. Le faire n'aurait pas arrangé les choses mais m'aurais procuré une douce satisfaction. Personne n'a le droit d'insulter ma princesse ! Je tente de réfréner la colère figurante qui grimpe peu à peu en moi.

Ce n'est qu'un enfant. A son âge on ne mesure pas la porté de ses mots. Toutefois je compte bien retrouver ce petit con après les cours. Je refuse que ma progéniture soit la cible d'harceleurs. Il en va de mon honneur également.

Je lui demande ensuite d'un ton calme et posé le nom du dit garçon en question.

- Yvan. répondit Elsa, le visage caché derrière ses poings.

Elle continue de sangloter.

Je la prends sur mes genoux et la berce un instant dans mes bras. J'essaie de faire ralentir sa tension artérielle et redescendre la tension dans ses muscles.

Mon petit ange s'endort après quelques minutes a pleurer.

Ce n'est pas de sa faute. C'est encore une enfant très sensible et perturbée par l'absence de sa mère biologique.

Étant précoce, les médecins m'ont toujours mis en garde contre une éventuelle forme d'autisme à l'adolescence. Or les jours se suivent et ne se ressemblent guère, pendant lesquels Elsa reste la même.

Personnellement je n'y ai jamais cru.

Vidé, je m'en vais la border et dépose un baiser sur son fronc, après lui avoir susurrer des mots d'amours. C'est tout ce qui lui faut pour fermer définitivement ses petits yeux, qui s'agitent encore sous ses paupières, pourtant close.

Là, c'est beaucoup mieux.

Je redescends prendre mon manteau et m'en vais voir le paysage nocturne sur le balcon. Instinctivement je glisse la main dans la poche de mon long manteau, et sors le petit paquet fraîchement acheté de la veille. Elles ont un goût mentholé. Je prends une clope dans ma bouche et attends quelques minutes avant de l'allumer.

Pour la première fois de ma vie, je ne me suis jamais sentie aussi seul que lorsque mon ex femme m'a quitté. Savannah. Aujourd'hui c'est Daddy qui me manque. Nous aurions pu être quelque chose. Par ma faute, nous ne somme plus rien. Son corps me manque, le son de sa voix, cette façon qu'elle avait de m'embrasser en m'excitant à l'aide de ses lèvres. J'aimerais retrouver toutes ses chose que j'ai perdu. Je n'ai pas seulement perdu mon idéale, mais une meilleure amie.

Je n'ai pas bien agi avec elle. D'un point de vue rétrospectif, notre histoire n'aurais jamais pu se poursuivre. Nous étions tous deux hantés par nos démons et instable.

Saddy était une créature sortie de nulle part, désirante de relation charnelle. Je voulais être en couple, mais sans avoir à trop m'investir. Comme Saddy, les sentiments comptaient moins que le plaisir corporel. Elle, savait lire dans mes pensées, même celles que je ne formulaient jamais.

Je connais son numéro par cœur, mais ne veux pas à avoir à appeler le premier. Il faut que ce soit elle. Prendre le portable me fais peur car je ne me suis pas préparé à la revoir, si cela devait ce faire.

- "Un gars m'a déjà promis la Lune. Au final, il a rangé ses bottes et sa combi d'astronaute au placard".

C'était ce que m'avais raconté Saddy, une fois. Je lui disais que j'aurais été capable de tout pour elle. Suite à cela elle m'avais répondu ne rien attendre de la gente masculine.

Je l'avais ensuite vu, s'essuyer le coin des yeux, émue. Elle pleurait rarement. A croire qu'un effroya le évènement c'était déroulé.

- "Tout ceux que j'aime, ont des problèmes. Si tu veux aller en enfer il suffit de me dire "je t'aime". Mais je te préviens, il n'y aura pas de retour en arrière possible".

- L'Enfer n'existe que dans l'esprit des faibles. Es-tu l'une d'entre eux ?

Saddy a secoué la tête.

- Dans ce cas, oui, je t'aime Saddy.

Elle m'a dévisagé, stupéfaite.

J'avais retourné ma situation à mon avantage.

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