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Chapitre 18 : Mourons ensemble.

            ~ Point de vue d'Alex. ~

Quand j'arrive devant la porte de chambre numéro 107, j'hésite un moment avant de frapper. Je prend une grande respiration et passe à l'acte.

Je dois attendre un moment avant que la porte s'ouvre et laisse apparaître JungKook dans un état pitoyable.

Ses yeux s'écarquillent quand il me voit, sûrement surpris de me voir ici, puis commence à refermer cette planche de bois qui nous sépare.

Je mets un moment avant de réagir, choquée par son visage enflé de tous les cotés et coloré d'une nuance de violet à quelque endroits.

J'ai juste le temps de mettre mon pied pour bloquer la porte et rentre précipitamment dans la pièce.

Quand je referme la porte derrière moi JungKook agit comme si je n'étais pas là.

- Que fais-tu ici ?

Il ne me regarde même pas et sa respiration se fait entendre de plus en plus bruyamment.

- JungKook je t'ai posée une question. Qu'est-ce que tu fou ici ? On était inquiet. Et qu'est-ce que c'est de tout ces hématomes sur ton visage ? Tu t'es battu ? Ou étais-tu la nuit dernière ?

- Putain mais arrête avec tes questions, tu me donne une migraine affreuse !

- C'est moi où l'alcool que tu as bu qui te donne la migraine ? Tu as du culot de remettre ça sur mon dos !

Je le vois regarder ses mains et les frotter à quelque endroits.

- Qu'est-ce que c'est ?

- A ton avis ?

- Tu as pris de la drogue ?

Ses yeux se retrouvent dans les miens. Je crois être poignarder par la violence de son regard mais me ressaisis vite.

- Pourquoi ?

- Qu'est-ce que ça peut te foutre ?

Sur cette question il part dans la salle de bain. Je m'attribue le rôle de son ombre et le suit. Quand j'entre dans la pièce je me dis que j'aurais mieux fait de ne pas le suivre. Mes yeux se posent dans le lavabo où sont tombés une poignée de médicaments de toutes sortes.

Ma voix se brise.

- Tu n'as quand même pas voulu...

Il tourne la tête vers moi, ses yeux encore injectés de sang.

- Tu ferais mieux de partir.

- Pourquoi ? Pour te tuer en paix ? T'es complètement malade !

Ma colère reprend le dessus et en m'approchant du lavabo pour jeter les médicaments, je sens sa main retenir mon bras.

- Ne touche pas à ça !

    ~ Point de vue de JungKook. ~

Je sais ce qu'elle a l'intention de faire en prenant les pilules du lavabo et ça me rend fou. Je suis déjà en colère qu'elle soit venue jusqu'ici pour me faire la morale, alors le fait de savoir qu'elle compte jeter ces médicaments me met hors de moi.

Lorsqu'elle repoussa mon bras je ne peux contrôler ma colère et la poussa violemment. Tellement violemment qu'elle va percuter le mur de tout son long et tomba au sol.

Ma colère s'étouffe quand je la vois peiner à se relever. A vrai dire, c'est à peine si elle bouge. Affolé, je m'approche de cette petite silhouette allongée par terre.

Quand j'arrive assez près d'elle, elle se redresse et sans même que je puisse l'anticiper, elle me baffa.

Je peux même sentir ses ongles me griffer. C'est comme si un courant électrique me traversais tout le corps. Elle y a mit toute sa force et alors que ma joue commençait à dégonfler elle vient y remettre des traces.

Quand je me remets de cette baffe, je la vois effondrée. De chaudes larmes coulent sur son visage et en même temps, ses yeux brillent de rage.

Elle se lève brusquement, pris une poignée de pilules et me les balance.

- Tu les veux ces médocs ? Hey bien vas-y, prend les.

Elle tourne sur elle même avant d'aller dans l'armoire à pharmacie pour en ressentir un rasoir. De sa force elle le casse contre le lavabo et en retire une lame pour se la mettre devant son bras.

Elle me regarde et dans les yeux, me provoque.

- Tu veux mourir ? Très bien dans ce cas moi aussi. Prends ne serait-ce qu'un seul de ces médicaments et cette lame coupera ma peau.

Je suis choquée de ce qu'elle me dit là. Cette fille si innocente que j'ai habituellement devant moi me fait chanter. Elle est là, à me dire qu'elle pourrait se scarifier mais je n'en crois pas un mot.

- Tu n'oseras pas.

Qu'est-ce que je n'ai pas dit là ! Son expression de visage change radicalement. Un sourire moqueur vient apparaître dans le coin de ses lèvres et cette lame vient heurter plusieurs fois son bras. J'ai l'impression que ça ne s'arrête pas et que ça ne s'arrêtera jamais. Des filets de sang viennent glisser le long de son bras et de sa main.

Qu'est-ce que j'ai fais ? La fille que j'aime le plus au monde est en train de se charcuter devant mes yeux et je me sens si impuissant. Je me mets à hurler, à la supplier d'arrêter ce geste qui se répète sur sa peau. Je finis par regarder cette scène à travers un voile de larmes qui encombre mes yeux. Je ne peux plus les contenir, mes genoux ainsi que mes mains viennent heurter le carrelage et mes sanglots finissent par m'étouffer.

- S'il te plaît. Soufflais-je.

Je ne sais même pas si elle m'a entendu, mais je ne supporte plus de voir cette scène quand un bruit cinglant vient atteindre mes tympans.

Je sais qu'elle a jetée la lame quand sa main vient relever mon menton et ses bras entourer mon cou.

Je n'ai plus aucune force mais comme pour me rassurer je passe les miens autour de sa taille et déposa ma tête sur sa poitrine.

Une de ses mains vient passer dans mes cheveux et de son index elle vient en enrouler des mèches pour me calmer.

Après quelques instants, elle me redresse et y met nos visages à la même hauteur.

- Tu es le seul. Le seul que j'aime.

Je ne peux pas la regarder, je n'y arrive pas. De plus si je tourne la tête il y a ce risque d'apercevoir la boucherie qu'est son bras.

Je fixe le sol.

- Peut-être mais tu ne veux pas le faire souffrir.

- C'est vrai, mais je ne veux encore moins te voir souffrir, toi.

A ces paroles, je lève les yeux vers elle. Elle a ce sourire rassurant et cette compassion dans le regard.

Quand mes yeux commencent à tourner en direction de son bras, je sens ses mains entourer mon visage, m'obligeant à la regarder.

Elle finit par déposer ses lèvres sur les miennes. Je lui réponds en lui rendant un baiser fougueux, mes bras l'attirant vers moi.

Il est si bon de la sentir de nouveau à moi.

Je ressers encore un peu plus mes bras autour de sa fine taille, sentant ainsi son bassin contre le mien.

Je ne sais pas combien de temps dure notre baiser, mais je ne veux pas me détacher d'elle. Je pourrais l'embrasser une éternité.

En fait, c'est elle, c'est elle ma drogue. C'est d'elle que j'ai besoin, elle ma drogue et l'overdose n'est pas envisageable. Elle ne peux m'apporter que du bon.

Quand elle se détache de moi, je ne veux pas la quitter. Je m'attache à elle comme un enfant à sa mère.

Mais je me souviens alors de son bras et je n'ose imaginer la douleur qu'elle ressent en ce moment.

Quand je trouve le courage de le regarder, je le prends dans ma main et dépose une serviette humide dessus.

Quand je tapote pour en retirer le plus de sang possible, je sais qu'elle grimace.

Une fois ses blessures plus propres j'y dépose un baiser. Je sais que ça n'apaisera pas la douleur, contrairement à ce que nos mères avaient l'habitude de nous dire quand nous étions enfants. Mais je ferais n'importe quoi pour qu'elle ne souffre plus.

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