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Chapitre 8 : Bros before Hoes

" Mais je suis censé faire quoi ?" S'égosilla Newt en voyant Liam en face de lui se tordre de rire. Il soupirait, excédé. Il venait de lui raconter son altercation avec Thomas quelques minutes plus tôt et le brun trouvait le moyen de rire. Il ne savait plus quoi faire, il se frotta le visage histoire de se réveiller mais rien n'y fit. Liam se calme, reprenant son souffle, il considérait le jeune blond en face de lui avec un sourire assuré.

- 1-0 pour Thomas ! Le charria Liam avant de se lever. Je t'avais dit que l'approcher était difficile, mais encore plus quand tu te rends compte qu'il a les idées bien arrêtées.

- Est-ce qu'il n'a vraiment pas d'humour ? Demanda soudain Newt inquiet. Liam se cala sur le bâtiment et s'alluma une cigarette avant de jeter un regard à Newt.

- Non. Je pense que tu l'as juste vexé, tu lui en as foutu un coup à son amour propre...
Newt baissa la tête, honteux, il donnerait tout pour remonter le temps quelques minutes auparavant et de changer ses dires. Liam posa une main réconfortante dans son dos et lui dit de ne pas s'en faire, qu'il reviendrait.

- Non, il va me détester...

Liam releva le menton de Newt d'un geste autoritaire. Il planta son regard émeraude dans celui du blond, soufflant sa fumée et lui dit.

- Je ne sais pas si tu t'en rends compte, mais il te regarde avec tellement de tendresse que ça m'étonnerait qu'il te laisse tomber.
Les joues de Newt le brûlaient.
- C'est comme si tu lui faisais oublier sa haine...

Liam lui lâcha le menton et se détourna. Il écrasa sa cigarette contre le mur et la jeta plus loin.
- Mais alors pourquoi il est parti ? Demanda Newt en se ressaisissant même si son cœur tambourinait avec force dans sa poitrine.
- Tu l'as vexé, je te dis. Il est comme ça, il fuit les conversations qui le rende nerveux, qui le vexe ou qui le blesse...

Newt soupira, remercia Liam pour son temps et le quitta, pour rentrer chez lui. il avait vu Thomas aujourd'hui, pas très longtemps mais assez pour le consoler d'avoir attendu dix jours.

- T'as vu Maya ? Demanda Thomas à Cale pendant que ce dernier mettait un morceau de viande rouge dans la poêle. Son père hocha la tête sans le regarder.

- T'as besoin de rendre des comptes à cette pouffiasse ? Demanda Thomas excédé. Il s'assit à la table de la cuisine et se releva aussitôt près à casser tout autour de lui.
- Thomas, c'est pour ton bien ! D'ailleurs elle voudrait que tu viennes la voir...

Thomas vira d'un geste rageur les verres qui traînaient sur la table, son père le regarda avec colère.

- TOM ! Tu te calmes direct !! Lui cria-t-il dessus. Il n'y avait que ça qu'il savait faire, lui crier dessus.
- Tu crois ses paroles comme si c'était Jésus, papa ! Je te rappelle que cette connasse m'a envoyé en maison de correction pendant un an et demi ! Tu t'en souviens ?

- Thomas ! Tu sais qu'elle a fait ça pour ton bien ? Tu étais devenu beaucoup trop violent ! T'as failli le tuer ce type !

Thomas s'est assis brutalement contre le mur et a pris son visage dans ses mains. Il avait envie de tout casser, de tout détruire mais il ne devait pas laisser sa colère l'emporter. Il tenta de se calmer.

- A part te dire que ton gamin a des problèmes psychologiques, elle n'a rien fait pour m'aider.

Il se leva et quitta la cuisine. Les engueulades avec son père n'avaient fait qu'empirer sa frustration. Maya était son assistance sociale depuis son enfance, enfant turbulent, un peu casse-cou. Il monta les escaliers en courant presque et claqua sa porte de chambre derrière lui. Il la détestait depuis toujours. Maya était du genre stricte et pas très conciliante, elle avait passé des années à tenir tête à Thomas, à essayer de mettre un nom sur ses troubles du comportement et lorsqu'il a démonté la gueule de Tyler Lewis, à l'âge de 17 ans, envoyant le garçon à l'hôpital pour traumatisme crânien et d'autres blessures assez graves, elle a appuyé son dossier pour qu'il soit réprimandé, le juge des enfants l'a envoyé en maison de correction pendant un an et 6 mois, ravivant dans les tripes de Thomas ses envies de meurtre envers cette Maya. Sa mère était morte, n'arrangeant pas l'antipathie de Thomas puis il a déménagé avec son père. Il est sortit de sa bulle pour faire comprendre au monde qu'il ne se laisserait pas abattre par des pétasses du genre de Maya. C'est sans doute à cause d'elle et de sa mère qui l'a toujours renié qu'il déteste les femmes. Maya est une sorcière. Elle a du minauder en présence de Cale pour que celui-ci accepte tout d'elle comme si elle était la Parole Divine. Tom la détestait plus que tout, elle l'avait enfermé en correction avec des mecs pas fréquentables pour un sous, avec des gamines à conneries, ne faisant qu'accélérer son désir de fuir. Liam la connaissait. Après la mort de son frère, Liam avait été la voir pour qu'elle l'aide à remonter la pente. Lui aussi était devenu une bête à conneries, petit délinquant un peu branleur, requin à ses heures perdues, il la détestait de la même manière que Thomas, cette haine sourde qui leur donnait envie de lui arracher la gorge avec les dents. Elle avait laissé tomber Liam à l'aube de ses dix-huit ans, arrêtant toute aide, toute remise en question, jugeant son cas comme "désespéré". Elle avait classé son dossier dans une grosse boite en carton, maintenant rangée dans les archives de son bureau. Exactement de la même manière qu'elle avait classé le dossier de Thomas dans "cas psychologiques". Pour elle, il n'était qu'un gamin déséquilibré, trop violent et sans avenir. elle ne voyait pas pourquoi elle l'aiderait.
Thomas frappa son poing dans le mur d'un geste rageur et jura de douleur. Ses phalanges blanchissaient, s'agrémentant de rouge dû au choc.
Peut-être que Liam et Thomas s'entendaient si bien parce qu'ils nourrissaient cette haine envers Maya. Peut-être était-ce ça !

Thomas s'allongea sur son lit et fixa le plafond avec intensité. Il frissonna et ferma les yeux, revoyant le visage de Tyler Lewis.

Tyler Lewis était blond, les pommettes marquées, la mâchoire anguleuse, le visage fin, deux grands yeux bleu océan qui donnaient une telle intensité à son regard qu'on se perdait dedans. Il était grand et fin, sans pour autant être une brindille. Sa chevelure blonde était assez longue, ce qui lui donnait des allures d'ange. [inspiration Jamie Campbell Bower] C'était de loin un très beau jeune homme, populaire, attrayant, joyeux.
Puis Thomas l'a envoyé à l'hôpital.
Le jeune brun frissonna en voyant que ses souvenirs refaisaient surface dans son esprit.

Pourquoi avait-il fait ça ? Par pur esprit de contradiction. Thomas était ce genre de garçon à dix-sept ans à pousser les limites le plus possible sans totalement les dépasser, laissant le flou, un flou infime qui fait toute la différence en même posture. Ce soir-là, il était perché sur le muret d'une rue pas toujours très bien fréquentée, le genre avec des poubelles qui brûlent, des coins qui sentent la pisse et des mecs un peu louches qui traînent, vous proposant de la drogue, et autres merdes de bas-étage. Il était en compagnie d'un fou, un dealer qui goûtait à sa marchandise, pas du genre très réglo, appelé Loki, enfin, surnommé Loki. Ils déliraient dans la rue, sans faire de mal à quiconque, Tom, Loki et quelques mecs de la bande de Loki, des vieux mecs défoncés. Ils se marraient sans faire le moindre mal, juste une petit réunion de rue, comme ça, avec un pack de bière et des cigarettes qu'ils coupaient avec la toute dernière weed que Loki avait ramenée. Loki était quelqu'un qui ne se prenait pas la tête. C'est la seule raison pour laquelle Thomas l'aimait bien, à aucun moment tu n'étais jugé pour ce que tu étais, dans le fond, c'était quelqu'un de gentil, un junkie mais gentil. Il avait pris Thomas sous son aile après que celui-ci commence à travailler au garage avec son père. Ce n'était pas un ami, non, juste une personne avec qui Thomas passait du temps, car avec lui, le temps semblait beaucoup plus étendu, le monde plus courbé, tordu, drôle. Il apportait du rire dans le quotidien de Thomas.

Puis Tyler s'est ramené dans la rue, avec une bande de merdeux de son lycée. Tyler était quelqu'un d'influent et il avait quelques soucis avec Loki, des soucis sérieux dont Thomas ne connaissait pas la nature. Il s'était ramené avec ses copains, des bates de base-ball et ils ont cassé la gueule de Loki et de ses potes. Thomas était là, à observer cette scène avec horreur. Puis Tyler s'est approché de lui, ses doigts plein de sang des mecs qu'il venait de mettre à terre (à 6 contre 3), Thomas était encore trop sensible, il venait d'encaisser la mort de sa mère et se voyait mal essuyer une bagarre de rue totalement inéquitable. Il fixait Loki, la gueule contre le goudron, un filet de sang lui sortant de la bouche. Tyler, plus vieux que Tom l'a chopé par la mâchoire, le forçant à le regarder dans les yeux.
- Tu en parles à quiconque, Thomas Rosenwood, j'envoie ton père rejoindre ta chère maman !

Les muscles tendus de Thomas se sont liquéfiés, sa bouche s'est ouverte de surprise et son cerveau a disjoncté. A partir de ce jour, il a juré de ne plus laisser personne l'approcher, de ne plus laisser personne prétendre être son ami. Loki était la seule personne a ne pas l'avoir laissé tomber avec la mort de sa mère. Et aujourd'hui, il allait crever sur le pavé parce qu'il y avait des menaces. Tyler savait qui il était. Mais le père de Tyler Lewis était de la même trempe que Tate Spencer, un espèce de connard super riche qui peut engager n'importe qui pour buter une personne qui touche à son fils.

Thomas ferma les yeux. Newt et Tyler n'étaient pas si différents. Pères tyranniques, gosses de riches. Il soupira.

Tyler Lewis était aimé par chaque fille qui croisait son chemin, charmant, possessif, sexy au possible, un charme fou émanait de lui dans sa démarche nonchalante. Mais Tyler Lewis n'aimait qu'une personne : Lui-même. Narcissique égocentrique au bord de la psychose. Thomas était venu le trouver une semaine plus tard alors que Loki venait de succomber à ses blessures, la drogue n'ayant pas trop aidé son système immunitaire, dans les yeux de Thomas dansait cette rage destructrice qui ne le quittait plus depuis. Il avait attrapé Tyler à la sortie de son entrainement de natation et lui avait littéralement refait la façade. Pour Loki. Pour sa mère aussi. Pour son père. Pour tous ces gens qui le rendaient faible face aux menaces, pour tous ses sentiments qu'il n'aurait jamais voulu ressentir. Voilà pour qu'il se protégeait tant des humains. Voilà pourquoi aucun être vivant est innocent, personne n'est innocent. Chacun joue sur les émotions des autres pour les rendre faible. Il avait craché à Tyler, à terre, le visage en sang.
- J'en ai pas parlé, Tyler, mais je te jure que si tu fais le moindre mal à mon père, j'arrache les yeux de ta jolie petite maman et j'en fais un collier pour ta chère sœur ! On s'est compris ?!
Tyler avait écarquillé les yeux sur Thomas, avant de cracher un peu de sang et de perdre connaissance.

Thomas avait passé un an et demi en maison de correction pour ça, alors que le meurtre de Loki restait impuni. Tyler était blanchi. Merci papa !
Il ferma les yeux assez fort pour ne plus voir le visage du garçon qui l'avait rendu aigri, frustré et associable. Ce garçon qu'il détestait comme la peste. Le seul qui l'avait accepté était mort, résultat d'une vengeance illégale, inégale aussi. Et Thomas savait que quoiqu'il arrive, même de tabasser le mec qui avait tué Loki n'avait pas apaisé sa peine. Ça lui avait arraché le peu d'humanité qui lui restait après la mort de sa mère, transformant son cœur en pierre, dure, froide et vide de toute émotion. Il vivait avec amertume, s'éloignant le plus possible de la perfidie des humains, comme une ombre qui prétend être réelle.
Il était intouchable, souverain parmi les fous. Comme le diable au milieu des enfers.
Puis ce blond-là est arrivé, chamboulant ses murs comme un tremblement de terre, faisant vibrer le cœur de Thomas comme on réveille un mort d'une absence trop prononcée, lui insufflant la vie avec puissance, vigueur et intensité. Pourtant, il avait l'impression que Newt lui échappait toujours, comme s'il calquait ses impressions, cherchant à pousser Thomas dans ses retranchements. Il aurait voulu être capable de lui laisser la possibilité de la toucher. Mais il y avait cette colère qui grondait en lui, depuis que Newt l'avait réduit à un passe-temps, au fruit d'une vengeance. Ça sonnait creux pourtant, pourquoi se donnerait-il tant de mal avec un garçon qui ne veut pas qu'on l'approche ? À part pour le faire souffrir encore plus, Thomas ne voyait pas d'autre raison. S'il parvenait à faire souffrir Thomas et déshonorer son père en un seul coup, un coup de maître, il aurait le coup de grâce, influant sa vengeance personnelle contre son père mais aussi contre ce garçon trop violent qui l'avait agressé. Ça avait du sens. Et lui tombait dans le panneau, en plein dedans comme un bleu. Il avait cru qu'un mec comme Newt pouvait s'intéresser à lui, mais non. D'aucune façon, il préparait juste sa vengeance et pour qu'elle soit le plus efficace, il attendrait le temps qu'il faudra. Mais le cœur de Tom était trop fragile pour qu'il encaisse ce coup-là, pourtant, au fond de lui, il préférait que ça soit lui qui lui brise le cœur, même s'il le réduisait en cendres, Newt avait fait redémarrer son cœur.
Alors finalement, il était tiraillé entre deux sentiments, celui de détester Newt et celui de l'aimer entièrement. Mais l'amour est voisin de la haine, non ? Thomas se recroquevilla sur le côté, en position fœtale, il ferma les yeux. Sa colère contre son père, Maya, Tyler et Newt s'était évaporée. Il était serein, le cœur vibrant et une sensation de chaleur dans le bas du ventre, mêlée à des chatouillements étranges, un sourire se traça sur ses lèvres en repensant au visage du jeune blond, portant son verre à ses lèvres et il s'endormit.

Newt roulait à toute vitesse, oubliant les limitations de vitesse. Il doublait les camions et tournait enfin sur la bonne route. Son GPS lui indiquait encore dix minutes de trajet. Il sentait une boule se former dans le bas de son ventre. La voix rauque de Nina Simone tentait de le détendre mais le stress le rongeait comme de la rouille, peu à peu, gagnant du terrain au fil du temps. Il devait le voir, s'excuser, il devait lui dire qu'il avait fait ça pour le tester et en aucun cas parce qu'il l'utilisait pour faire couler la réputation tentaculaire de son père. Au contraire, le jour où son père se rendra compte que son fils chéri est amoureux de Thomas Rosenwood, Newt sentira sans doute l'orage passer. Mais aujourd'hui, il en était sûr, il était tombe amoureux de ce garçon et rien ne pourrait l'empêcher de l'aimer. La peau de son poignet le brûlait encore en y repensant, là, pile à l'endroit où Thomas l'avait rattrapé. À ce moment-ci, il a totalement assumé ses sentiments envers Thomas. Il ne pouvait plus se leurrer sur ses intentions, il s'était épris d'un garçon tumultueux, ténébreux même mais qui inspirait tant de grandes choses. Le cœur de Newt battait la chamade alors qu'il allumait ses phares, tournant dans une petite rue d'un quartier populaire au nord de Londres. Il se gara sur le trottoir et chercha la maison de Thomas. Il avait demandé à Burton de faire une petite recherche. Efficace et rapide, Burton lui avait inscrit sur un petit post-it l'adresse des Rosenwood. Newt avait filé, ne voulant pas se laisser le bénéfice du doute une demi-seconde de plus.

Il s'avançait sur l'allée pavée et sonna à la porte en bois massif de la maison de banlieue des Rosenwood. Ses mains étaient moites, son cœur en suspend, sa tête remplie d'espoir. Ce fût Cale, le père de Thomas qui lui ouvrit, les cheveux mouillés, sortant visiblement de la douche, en short à carreaux, sans doute son pyjama. Newt esquissa un sourire peu assuré en voyant la montagne de muscles qui s'imposait devant lui (NB: ne pas avoir de problèmes avec Cale Rosenwood). Le visage de Cale s'illumina avec malice, il ouvrit complètement la porte d'entrée.
- Bonsoir, dit Newt un peu moins sûr de lui. Rester poli dans toutes situations rendait la chose plus facile. Je suis désolé de vous déranger à une heure aussi tardive. Je souhaiterais voir Thomas. Est-ce qu'il est là ?
Un gros chien noir pointa son nez, battant de la queue quand son maître posa sa grosse paluche sur sa tête pour le caresser. Le père de Thomas lui sourit et s'écarta de la porte pour inviter Newt à rentrer.
- Bien sûr, enfin, il est de mauvaise humeur, sans doute ses ragnagnas, ironisa Cale dans un sourire alors qu'il fermait la porte d'entrée. Mais si tu veux te risquer à Tom, vas-y je t'en prie, c'est la porte bleue en haut.
Newt le remercia, détaillant la maison de Thomas d'un œil curieux. Elle devait faire la taille de son salon, en gros, lumineuse, intérieur assez rustique, canapé en cuir, meubles en bois et cheminée. C'était joli, simple et sans artifice. Ça correspondait bien à Thomas et à Cale. Au mur, en montant l'escalier, il y avait des photos, que Newt observait avec intérêt. Cale et son gros chien qui semblait plus collant que méchant était retourné dans la petite cuisine. La première photo était une photo de famille où Thomas était encore bébé. Les autres étaient moins joyeuses. Un portrait d'une femme brune qui devait être la mère de Tom.
D'autres photos de famille ornait le mur. Newt arriva en haut. Sur le palier se trouvait une bibliothèque avec quelques bons romans et des bandes dessinées ainsi que deux portes: une bleue et une grise. Il s'approcha de la bleue et toqua doucement. Son cœur s'emballa. Il avait peur de la réaction de Thomas. Il n'obtenait pas de réponse, légèrement frustré, il entrouvrit cette porte et frissonna. Il entra dans une chambre plongée dans l'obscurité de la nuit, petite, avec un lit au milieu et une grande fenêtre à deux battants. Elle était entrouverte pour laisser passer l'air frais. Thomas, au centre de son lit, en boule, dormait. La lumière de la lune baignait son visage. Newt s'approcha. Voir Thomas endormit le rassura, il semblait tellement sans défense, sans crainte, sans haine lorsqu'il dormait que les lèvres du blond s'étiraient dans un sourire béat.
Newt s'assit au bord du lit, heureux de voir son brun aussi fragile et vulnérable. Il tendit ses doigts et les passa tout doucement, comme un frôlement sur la peau douce de Thomas, caressant ses tempes, ses joues, l'angle de sa mâchoire, ses lèvres. Newt était transporté, à des années lumière. Il n'y avait que lui, lui et Thomas endormi. Il enleva ses chaussures et se coucha en face de Thomas, ne le quittant pas des yeux, son esprit était serein désormais. Il avait l'impression d'être devant la plus belle oeuvre d'art du monde celle qui vous transporte dans un autre univers. De son autre main, ses doigts glissèrent entre ceux de Thomas, que le garçon endormi serra inconsciemment. Le blond ne pouvait réprimer son sourire. Il sentit la fatigue le gagner et se laissa entraîner dans les bras de Morphée...
 

Love, Ali. 

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