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Chapitre 7

Les épaules de Newt s'affaissaient. Il s'appuya sur ses genoux, assis sur un banc, dans le parc de la ville, il attendait. Le jour tombait à peine, c'était la fin de l'après-midi et il détaillait ce petit gamin brun en face, qui riait le tour de la bouche barbouillée de glace au chocolat. Il devait avoir trois ans, peut-être quatre mais pas plus. Sa mère, en face, jeune sans doute un peu trop pour avoir déjà un enfant, était accroupie et tentait de lui essuyer la bouche. Elle tenait en même temps la glace de son fils dans son autre main, un sac en bandoulière sur l'épaule. Elle était jolie sans être extraordinaire, elle avait un air de Jane Birkin, moulé dans son short en jeans clair, et son tee-shirt lâche blanc. Elle riait aux bêtises de son fils qui essayait de lécher le chocolat sur ses lèvres. Elle avait un bleu sur la pommette, quand Newt le remarqua, il fronça les sourcils. Puis le petit garçon tourna la tête, souriant et fixa le blond qui attendait. Il l'observa un instant. Puis le petit garçon s'approcha de Newt. Il lui tendit son cône de glace avec un sourire, Newt le remercia mais déclina son offre. Le petit garçon tourna la tête vers sa mère et lui demanda innocemment.
- Pourquoi il est triste le monsieur ? 

Newt sentit son cœur se serrer quand la jeune maman posa son regard encore plus triste sur lui, jamais il n'avait vu autant de peine dans un regard. On aurait dit qu'elle allait pleurer. Le petit garçon le regardait avec de grands yeux. Il voulait une réponse, voyant que sa mère n'en trouvera pas, qu'elle ne lui dira pas. 

Newt esquissa un sourire triste. A quoi il s'attendait après tout ? Pourquoi il venait tous les soirs depuis dix jours dans ce parc, à cet endroit, dans l'espoir qu'il lui revienne ? Pourquoi il attendait ? Il ne reviendra pas, non. Il avait pris peur. Il avait trouvé le moyen de le faire espérer sans que ce dernier l'approche. La jeune femme regarda le blond avec tristesse. Après tout, ils étaient pareils, tous les deux, à attendre des nouvelles de l'homme qui les rendaient vivant, à désirer le revoir, cet homme si particulier. 

Il venait, lui depuis dix jours, depuis que ses lèvres avaient trouvé celles de Thomas dans un échange sauvage, volé, dans un échange fougueux mais qui l'avait rendu si dépendant de ce garçon. Il l'avait cru, stupide, crédule et naïf. Il l'avait cru quand le brun lui avait dit avant de partir qu'ils avaient une chance de se revoir, bientôt, un soir dans la semaine, depuis qu'il avait accepté de revoir Newt, de lui laisser une chance. Il l'avait cru. Imbécile. 
Elle, elle l'avait perdu, cet homme qui lui faisait oublier sa peine, le père de son jeune fils, elle l'avait perdu pour une autre, il ne reviendrait pas, il l'avait abandonné, elle le savait mais se bornait à espérer. Comme Newt, elle espérait qu'un soir, il vienne juste pour elle, comme Newt espérait que Thomas vienne juste pour lui...

Le petit garçon se hissa sur le banc, se collant au jeune blond, réussissant à lui arracher un sourire. On est enfant qu'une seule fois, ou on l'est toute sa vie. L'innocence qui dansait dans les yeux de ce gamin était vive et curieuse. Newt l'envia, lui, ce petit gamin qu'une glace au chocolat rendait heureux. Sa mère s'assit aussi, à côté du gamin, elle fixa l'horizon comme s'il était son salut. Newt la détaillait. Elle ne devait pas être beaucoup plus vieille que lui et pourtant, il semblait tellement différent d'elle. Même si au fond d'eux se terrait la même angoisse, celle de ne jamais le voir revenir, la même peur, celle d'avoir perdu une personne à laquelle on tient, la même tristesse d'être désormais seul sur le chemin.

Qu'est-ce qu'ils étaient, finalement ? Rien, juste deux inconnus perdus dans la spirale de la vie. Newt se mit à embêter le petit garçon en lui disant qu'il mangeait comme un cochon. Le gamin se bidonna, ce qui arracha un sourire à la jeune femme. 

- Est-ce que tu veux bien être mon papa ? Lâcha le petit garçon d'une voix toute timide. Ses grands yeux s'ouvraient sur le visage de Newt. Le jeune enfant avait tellement d'espoir dans son regard que Newt s'en voulait de lui dire qu'il ne pouvait pas. Mais c'est sa mère qui lui dit que ce n'était pas possible. Elle lui expliqua qu'il ne pouvait pas, que ce n'était pas lui.  La jeune femme s'excusa, elle se leva et demanda à son fils de se lever et d'y aller. Il se leva, tendant une petite main à Newt, qui la serra doucement avant de tourner les talons. 

Newt se demandait si c'était vraiment utile qu'il attende encore. Dix jours qu'il venait là tous les soirs, dix jours que Thomas restait absent, comme s'il lui avait posé un lapin dix fois consécutives. Ce soir serait le dernier jour, la dernière fois que Newt viendrait, il était pris pour un con, depuis le début, Thomas ne ferait pas d'effort, il ne viendra pas. 

Newt se leva, reprenant son sac et tourna les talons.  

Thomas le voyait, il venait de se lever, il venait de se tourner pour partir. Aujourd'hui, il abandonnait plus tôt que prévu, aujourd'hui, il l'abandonnait. Il ne reviendrait pas. Thomas l'avait compris. Il accéléra le pas, il attrapa le poignet de Newt, le forçant à se retourner. 
Newt se figea lorsqu'il sentit des doigts s'entourer autour de son poignet. Il fit volte-face et tomba nez à nez avec Thomas. Son Thomas. Qui venait de le retenir alors qu'il s'en allait. Les doigts de Thomas quittaient la peau de Newt, la laissant brûlante. Le jeune blond se sentait soudainement perdu, étrangement soulagé de découvrir qu'il était venu. Mais il se mura dans un mutisme qui ne lui ressemblait pas du tout. 
- Tu ne serais pas revenu demain, je me trompe ? Lui dit Thomas en le fixant dans les yeux avec une telle intensité que le cœur du jeune blond chavira. 
- Non, j'allais laisser tomber, ça fait dix jours que je t'attends comme un con. 
Thomas esquissa un sourire et s'assit sur le banc que Newt venait de quitter. Il avait vaincu sa peur, celle de ne pas pouvoir avancer, de ne pas pouvoir aller lui parler. Pourtant Newt lui avait demandé une chose bénigne, anodine, juste de passer une heure ou deux, un soir. 

- Je suis venu, lâcha-t-il en fixant quelque chose au loin que Newt ne pouvait pas voir, son dernier l'écoutait, troublé. Je suis venu chaque soir. 

Il s'assit finalement à côté de ce garçon qui le rendait totalement sensible à sa présence. Il se tourna vers lui, lui détaillant ses pommettes, ses grains de beauté, un à un. Il s'arrêta sur ses lèvres, se remémorant leur goût, la sensation de légèreté qui avait grandi en lui. Ses cils qui ornaient ses yeux bruns. Il était beau, Newt n'avait aucun doute là-dessus. 

- Je n'arrivais juste pas à venir te voir. Je te voyais de loin, attendre, sans parvenir à venir m'asseoir à côté de toi pour parler comme tu me l'as demandé. Tous les soirs, je suis venu...
Il baissait les yeux, se recroquevillant un peu sur lui-même, honteux de ne pas parvenir à parler à quelqu'un qui finalement, ne lui voulait que du bien. Thomas l'avait compris, mais il n'y arrivait pas, comme si les remparts qu'il avait construit pour s'extraire du monde humain étaient trop hauts pour être escalader. 
Newt l'observa. Il le détaillait toujours et il sentait la gêne de Thomas vis-à-vis de ça. Il fit glisser le bout de ses doigts tout doucement le long de la cuisse de Thomas. Ce dernier tiqua, fronçant les sourcils sans pour autant regarder le blond. Il se décala, histoire d'être hors de portée de Newt.
- Qu'est-ce qui t'a fait changé d'avis ? Rétorqua Newt avec un ton grave qui se voulait un peu cinglant. Il lui en voulait un peu de l'avoir observer au loin sans jamais l'approcher. Chaque soir où lui attendait comme un con, assis sur ce même banc, pendant dix jours. Le même manège s'était répété jusqu'à ce que ses limites sautent. Qu'est-ce qui t'a convaincu de venir ? 
Thomas se tourna vers Newt, le fixant dans les yeux avec dureté. 
- T'allais partir. T'allais abandonner, tu as baissé les bras. Tu allais passer à autre chose... Lui confia Thomas à voix basse. Je t'ai vu aujourd'hui avec Marius. 
- Marius ? Demanda Newt en penchant la tête, pas sûr de comprendre. 

- Le petit garçon avec la glace au chocolat. 
Thomas vit Newt esquisser un sourire.
- Tu le connais ? 

- Sa mère est ma voisine... Elle aussi, elle attend quelqu'un, quelqu'un qui ne reviendra pas. Je sais ce qu'elle ressent, je ne voulais pas que tu sois résigné comme elle, à voir que la personne qui t'avait fait espérer t'est laissé tomber pour toujours. 
Le cœur de Newt s'arrêta, son souffle aussi. Thomas était vraiment quelqu'un de surprenant. Renfermé et sans cesse en colère, il avait un grand cœur, plus grand encore que ne pouvait l'imaginer Newt. Il avait compris les sentiments de Newt sans qu'ils en parlent, il avait compris que si Newt partait ce soir, il ne reviendrait plus, qu'il serait résigné, qu'il aurait abandonné l'idée... Pour toujours. La bouche de Newt s'ouvrit de surprise et il sentit le rouge lui monter aux joues quand les yeux de Thomas le détaillaient avec application. Il détourna son regard, confus et gêné. Comment faisait-il pour lire si bien en lui ? 

- Tu es bien plus humaniste que tu ne le crois... 

Thomas le regardait toujours mais son regard avait changé, il s'était durci, comme si Newt venait de remuer le couteau dans la plaie. Newt lui sourit comme pour le rassurer et Thomas se détendit. 
- Je t'évite juste de la peine et des regrets... Lâcha Thomas avant de se lever de son siège. Newt le regarda, espérant ne pas le faire fuir. Il n'était en rien semblable à lui. 
- Je suis désolé, s'excusa-t-il alors que les yeux de Thomas se perdaient dans l'horizon. 

- J'ai toutes mes raisons de détester l'humanité entière, Newt.

Son prénom sortant des lèvres de Thomas résonnait étrangement dans la tête de ce dernier, il semblait plus beau, plus sensible, mieux choisi. 
- Et moi, j'ai toutes mes raisons de l'aimer dans sa totalité... Lui répondit simplement le jeune homme en se levant, se plaçant côte à côte de Thomas. 
- Alors, à nous deux, on trouvera peut-être un équilibre... Lança Thomas en se plaçant devant Newt pour que leurs yeux se fassent face. 

C'était comme une promesse d'une autre fois, comme une incitation à se revoir, à se reparler. Thomas semblait calme aujourd'hui, comme prêt à aller de l'avant pour donner une chance à Newt. Il lui sourit un instant, une fraction de seconde. Son cœur tambourinait étrangement dans sa poitrine, comme s'il reprenait vie en la présence de Newt Spencer, ce garçon si fin qu'on pourrait croire que le vent puisse le briser, mais avec une grandeur d'âme comparable à la nuit. Finalement, oui, il voulait lui laisser une chance, même s'il risquait d'abattre quelles unes de ses remparts. 

- Tu veux qu'on aille boire un verre ? Proposa Newt alors qu'ils remontaient l'allée du parc pour rejoindre l'univers pollué de la ville. 
Thomas souriait. Jamais il n'aurait cru être pris avec tant de délicatesse, de naturel, jamais il n'aurait cru que Newt oserait lui demander une chose aussi anodine que d'aller boire un verre avec lui. 
- Je... Hésita-t-il.

- Allez Thomas. Lui dit Newt tout sourire, se plantant devant lui, les forçant à arrêter leur progression. Tu me dois bien ça... 
- Je ne te dois rien du tout, se défendit Thomas, le fils Spencer l'amusait et il voulait le taquiner un peu, même s'il risquait de se faire prendre à son propre jeu. 
- Je t'ai attendu dix jours de suite... Lui intima Newt avec un sourire. Ce sourire faisait fondre Thomas sur place, pour toutes les nuits où il l'avait hanté, il avait le droit de l'avoir en vrai, là, devant lui et il appréciait l'idée plus que tout. 
- Bon, d'accord. Mais on va au Café, où travaille Liam... Déclara Thomas avant de contourner Newt, qui surpris restait figé, légèrement apeuré à l'idée de se confronter à Liam en présence de Thomas. 

Le petit garçon au tee-shirt rouge courrait, le jeune homme s'agenouilla et Marius lui sauta dans les bras. Il le souleva et le fit tourner dans les airs. 
- Ca va bonhomme ? Lui demanda Thomas alors que les petites mains de Marius s'accrochaient à lui. La mine du gamin était rayonnante.
- Oui, maman est là-bas, elle est au téléphone avec mamie ! Lui répondit le petit garçon avec un sourire. Thomas détailla sa mère, elle avait toujours ce regard triste, des mèches de cheveux blonds lui tombaient sur le front, elle fit un signe de la main à Thomas, voyant qu'il portait son fils, un sourire franc fendit son visage. Thomas lui répondit et reposa le gamin, lui ébouriffant les cheveux.

Newt regardait cette scène avait surprise. Le gamin de tout à l'heure semblait si heureux de s'accrocher à la jambe de Thomas, il riait et le jeune homme se mit à le chatouiller, lui arrachant des rires joyeux. Il riait lui aussi, Thomas riait en même temps que Marius et la sensation de faiblesse s'empara de Newt. Il le voyait rire et se demandait si tout ça était réel. Le rire de Thomas semblait être la plus belle musique du monde. Il  était si beau... Le petit garçon s'arrêta en voyant Newt s'approcher et releva son regard brun vers Thomas qui détaillait lui aussi le blond arriver. Le cœur de Thomas lui criait de le prendre dans ses bras, de laisser leurs peaux se rencontrer, leurs lèvres s'embrasser, mais sa tête mettait cette distance si grande, si dangereuse avec lui...

- Tom, confia Marius assez fort pour que Newt l'entende, c'est pas bien de rendre triste le monsieur... 

Les yeux de Thomas se fermaient. Il le savait. Il savait que si Newt était triste un peu avant, c'était de sa faute, il ne savait pas s'il pourrait se le pardonner. La vérité sortait de la bouche de Marius avec innocence mais heurtait le cœur du jeune brun comme un poignard. Il rouvrit les yeux et vit Newt agenouillé devant Marius, un sourire franc dessiné sur ses lèvres. Il lui disait que c'était pas grave, que ça allait mieux maintenant. 

- Mais tu sais, continua Marius. Des fois, Tom, il est pas gentil... alors moi je veux qu'il soit gentil avec toi ! 
Le cœur de Thomas se serra et il se détourna. Il entendit le rire de Newt et ce dernier rassurer Marius avec gentillesse. Thomas le regardait, puis Marius leur adressa un petit coucou de la main avant de rejoindre en courant sa mère qui l'appelait. 
- Tom ? Demanda Newt en rattrapant le brun qui sortait déjà du parc. C'est comme ça que les gens qui te sont proches t'appellent ? 

- Oui. Lui répondit Thomas dans un sourire. 
- Et pourquoi des fois t'es pas gentil ? demanda Newt pour le taquiner, lui donnant un petit coup d'épaule. Thomas traversa l'avenue en silence, réfléchissant à comment détourner la conversation, de la vraie signification des paroles du petit Marius. Il se planta sur le trottoir et se tourna vers Newt avec un regard dur. 

- Tu ne préfères pas savoir ! Conclut-il. Newt s'approcha de Thomas sans que celui-ci ne se détourne, comme captivé par son regard. 
- D'accord... Lâcha Newt à contre cœur, voyant que son compagnon ne lui en parlerait pas. 

Ils s'asseyaient en terrasse, celle du Café, dans un petit salon de jardin, dans un coin à l'ombre. Newt observait les alentours avec la curiosité d'un enfant, il était particulièrement attiré par les scènes de vie quotidienne qui se déroulaient autour de lui, tableau d'un soir d'été. Il était heureux, il était en compagnie de Thomas, même si ce dernier se murait dans un mutisme hors paire, observant chaque personne autour de lui avec crainte, mépris ou colère. Newt se mit à rire en le voyant si tendu. Le regard de Thomas s'adoucit lorsqu'il porta ses yeux au visage du blond. 

Liam arriva tout sourire et détailla Thomas assis en tailleur sur sa chaise d'extérieur. Il semblait surpris, mais encore plus lorsqu'il détailla Newt en face de lui. Il se ressaisit en voyant que Thomas riait de bon cœur à la tête de Liam. 

- T'es sorti de ta grotte, Tom ? Le taquina Liam. 
Newt les observait, ils semblaient vraiment complices, à se charrier, à se connaître, comme de véritables amis. Et le rire de Thomas le rendait sensible au reste. Peut-être que Liam était plutôt un potentiel adversaire... Il arriva à faire rire Thomas, sans que Newt n'y parvienne une demi-seconde. 
- J'ai vu ton père tout à l'heure avec Maya ! Lâcha Liam en notant notre commande sur un calepin. Le visage de Thomas se ferma, il foudroya son ami aux yeux verts du regard et fronça les sourcils, détournant son attention du beau brun, visiblement vexé ou du moins irrité. Qui que soit cette Maya, se dit Newt, Thomas ne l'apprécie pas. 

Mais Thomas n'apprécie personne de toute manière. 

Alors que Newt portait son verre de mojito à ses lèvres sous le regard distrait de Thomas qui lui faisait face, ce dernier se tenta à une question.

- Tu vas dire à Tate Spencer que tu me fréquentes ?
Newt s'étouffa à moitié, ayant avalé de travers. Il défia du regard le jeune brun arrogant en face de lui, voulant lui effacer ce sourire malsain qui s'était accroché à ses lèvres. 

- Dans quel but ? Celui qu'il m'envoie dans un monastère parce que j'ai roulé une pelle à un gamin qui lui donnait du fil à retordre... C'est assez drôle de voir que ça l'irriterait assez ! 
Le ton de Newt était cinglant. Cela eu l'effet désiré. Le visage de Thomas se décomposa. Mais Thomas n'en était pas à son premier tour de jeu, il se contenta de fixer Newt, cherchant à séparer le vrai du faux. Même si son coeur était aussi lourd que du plomb sous les mots de Newt. 
- T'as fait ça pour provoquer ton père ? S'emporta Thomas relevant le défi. 

- De ? Demanda Newt en portant une nouvelle fois son verre à ses lèvres. 
- De me rouler une pelle ! Lui rétorqua Tom en mimant des guillemets avec ses doigts, voyant l'insolence qui dansait dans les yeux du blond... 

- T'y vois d'autres raisons ? Qui ne rêverait pas de faire couler la réputation du grand Tate Spencer, continua Newt avec arrogance, fixant Thomas avec intensité pour que ce dernier ne perde pas un mot de ce qu'il disait, en lui faisant savoir que son fils se tape un garçon ! 

Le cœur de Thomas s'émiettait. Alors c'était ça ? cette soudaine attraction, cet intérêt soudain pour Thomas Rosenwood. Que du vent ! Tom porta son verre de bière à sa bouche et le finit d'une traite. Il défiait du regard Newt, se levant, posant son verre d'un geste assuré et arqua un sourcil, prêt à lui renvoyer la balle.
- Tate Spencer est déjà au courant que je vais baiser son fils, je l'ai prévenu ! Ca doit être pour ça qu'il m'en veut autant. 

Puis il tournait les talons pendant que Newt se décomposait dans son siège, se sentant tellement ridicule de l'avoir provoqué de la sorte. Un sourire victorieux, aux allures assassines se dessina sur les lèvres de Thomas alors qu'il remontait la rue pour rentrer chez lui, laissant le blond qui se foutait bien de sa gueule depuis le début se mordre les doigts de l'avoir provoqué, lui, Thomas Rosenwood... 
" Des fois, Tom, il est pas gentil..." Lui souffla la voix de Marius. 









Hellooooo, je reviens, je suis désolée d'avoir pris autant de temps mais j'étais bloquée, quand je dis bloquée, c'était sérieusement, chaque paragraphe que j'écrivais sonnait creux. Puis une idée de génie m'est apparue et je vous l'ai écrite en deux soirs pour vous offrir ENFIN ce chapitre 7 alors j'espère, oh oui, j'espère grandement que ça vous plait parce que sinon je vais être méga triste et déçue d'avoir écrit de la merde, alors que je me suis creusée la tête des jours durant pour que ce chapitre soit bien. J'attends vos retours, avis, etc. Bisous mes princesses et princes de la Night. Love, Ali. 



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