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Chapitre 6 : Beyond your mind.

Il se levait avec l'envie de tout chambouler, de laisser de côté les tracas qui faisaient de lui un faible, un lâche. 

Hier soir, il avait passé la soirée avec Liam, qui s'avérait être plus raffiné qu'un simple coup d'un soir. Non, ils n'avaient même pas coucher ensemble, Liam avait juste voulu passer une soirée en sa compagnie, comme une "date", comme un rendez-vous. Ils avaient fait un restaurant, ce qui leur avaient permis de faire connaissance, finalement, Liam était une personne cultivée, de quelques années plus vieux que lui, il était pour autant toujours dynamique, enjoué et très curieux. Ils avaient terminé au cinéma, devant le dernier film de Woody Allen. Newt avait appris beaucoup de choses sur Thomas, si bien qu'il partait avec un sacré avantage. Liam lui avait raconté leur rencontre, cette haine qu'il vouait à l'espèce humaine, ses sentiments qu'il cachait sans cesse. Thomas n'était pas pour autant insensible, il savait faire ces petites attentions qui font la différence. Liam parlait de Thomas avec douceur, s'il continuait comme ça, Newt aurait pu s'imaginer un jeune homme tout à fait charmant, poli et tout ce qui s'en suit. Mais non, Thomas était violent, souvent avec les gens qui l'indisposaient, il n'aimait pas le contact physique, à aucun prix. Le toucher revenait à lui infliger une torture. 

Le regard de Liam avait quelque chose de magnétique, qui s'apparentait à la poésie et à la sensualité en même temps. Il parlait de Thomas Rosenwood avec délicatesse, disant que c'était un garçon difficile pourtant, pas du tout enclin à la conversation, ni même à une quelconque sorte de socialisation avec les gens. Le monde pourrait tourner sans les humains, Thomas ne serait que plus content. Thomas apparaissait aux yeux du blond un peu comme un alien, mais il avait qu'une envie, cette sensation qui grandissait en lui jour après jour. 

Newt n'avait pas regretté un seul instant d'avoir passer la soirée avec Liam, ce dernier était satisfait aussi de son côté. il se demandé cependant pourquoi le fils Spencer faisait une telle fixette sur Thomas, ils vivaient dans deux mondes totalement différents et Liam connaissait la réputation de Tate Spencer, cet homme influant et violent afin d'arriver à ses fins, d'intimider les semeurs de discorde et de faire se coucher les potentiels obstacles à ses projets. Ses pratiques étaient drastiques, imposant le talion comme idée suprême de la dominance. Liam se demandait en posant la petite tasse blanche de café chaud devant un client du Café en ce vendredi matin, comment Tate Spencer pouvait avoir créé une  perfection comme Newt, un jeune homme charmant, sensible, cultivé, le parfait gendre, comme aurait dit sa mère si elle était encore de ce monde. Mais Liam ne se leurrait pas, il avait bien compris que le jeune blond aux allures de gosse de riche éprouvait un sentiment particulier à l'égard de Thomas. Il l'avait compris à travers le regard noir du blond qu'il y avait plus qu'une simple curiosité, mais une attirance physique, certes mais aussi psychique. Le blond semblait magnétiquement attiré par Thomas, comme s'il devait forcément se passer quelque chose entre eux.  A présent, Liam en était sûr, si Newt se mettait à parler à Thomas, à s'intéresser à lui, à l'écouter, il pourrait approcher Thomas, même lui montrer que les humains ont du bon. 

Newt sortait de sa maison, prenant son trieur et ses livres de droit sous le coude, il partait réviser un peu à la bibliothèque publique de la ville. Il se donnait un après-midi par semaine pour remettre le nez dans ses cours, histoire de ne pas perdre ses notions de droit.
De plus, ses amis repiquaient leur année, ils n'avaient pas eu leur semestre, si bien que Minho et Teresa laissaient Newt prendre les devants, le seul de leur bande à rentrer en troisième année de faculté de droit. Il ne lui restait que trois semaines avant que ce dernier ne se replonge entièrement dans ses études, mettant sa vie de côté, passant ses heures à travailler, à écrire, à réviser sans laisser le temps à une quelconque personne lui proposer d'aller boire un verre, non, ni même un café. Même Thomas ? Murmura une petite voix dans sa tête alors qu'il s'asseyait à l'intérieur de la bibliothèque, à une table. Il se surprit à sourire. Le jour où Thomas lui proposerait d'aller boire un café, il tombera de la merde. Il se mit à rire à s'imaginer Thomas arriver vers lui, lui demander s'il voulait bien boire un verre avec lui. Mais le jeune homme était loin de faire ça, selon Liam, ça serait sans doute la dernière chose envisageable dans la tête de Thomas. Newt ouvrit son livre et commença à griffonner des notes sur le bloc note à côté. 

Thomas, de son côté, venait de se réveiller. Il était aux alentours de midi quand le brun émergea de son lit, ça faisait trois semaines qu'il n'avait pas aussi bien dormi. Il avait rêvé du blond cette nuit,  avec douceur et réconfort, son visage l'avait apaisé, faisait disparaître tous les cauchemars. Il fila sous la douche, de bonne humeur, se souvenant de ce garçon aux yeux noirs qui lui souriait dans ses rêves. Son père était en bas, dans la cuisine, il semblait s'arracher les cheveux sur les factures. Il salua son fils qui se servait une tasse de café, puis lui expliqua qu'il devait reconstruire la toiture du hangar avant l'hiver mais qu'il ne pouvait prendre un autre emprunt à la banque. Thomas tira sur les papiers de son père et y jeta un coup d'œil, il s'assit et prit un crayon de bois, il se mit à griffonner sur le côté où ils pouvaient faire des économies, fit quelques calculs de tête. Les maths avaient toujours été quelque chose qu'il affectionnait, il était doué. S'il avait pu continuer ses études, il aurait continué dans les maths. Il tendit la feuille à son père et ce dernier se pencha dessus. 
- Non Thomas, on ne peut pas augmenter les prix comme ça... 

- De deux euros... Lança Thomas. 

Cale enleva ses lunettes et se mit à réévaluer la proposition de son fils.

- Il faudrait ranger, que le garage paraisse moins bordélique, plus propre. Finit par proposer Cale. 

Thomas hocha la tête, il termina sa tasse de café et dit à son père qu'il allait commencer aujourd'hui, que le garage était fermé aujourd'hui et qu'il pourrait avancer. Thomas se mit en route, il enfila ses baskets. Il ferma la porte de sa maison, ajustant les lanières de son sac à dos et commença avec des petites foulées. Il quitta le quartier populaire où il habitait en courant et sortit quelques minutes plus tard de la ville, traversant la forêt pour rejoindre le garage. 

Courir le rendait vivant, le vent léger lui ébouriffait les cheveux. La mousse en forêt lui emplissait les poumons d'un air délicieusement bon. L'adrénaline coulait dans ses veines. Il sentait ses muscles s'étendre et s'emplir de force. Il avait l'impression de voler, de caresser les airs, il se sentait si bien. Aujourd'hui était une bonne journée, l'une des meilleures de l'été sans doute. Il trottinait maintenant sur le bord de la route et arriva à l'allée du garage automobile. La vieille pancarte en ferraille rouillée de l'ancien propriétaire valdinguait avec le vent. Thomas posa son sac à dos, il sortit les clés et ouvrit les deux grandes portes en bois du garage, avant d'ouvrir les autres de l'autre côté, face à la rivière. Le soleil illumina l'espace avec beauté. Thomas enleva son tee-shirt et le noua à un passant de son pantalon, avant de se mettre à ranger. Il commença par enlever la vieille pancarte en ferraille et la poser dans l'atelier, la poncer et la nettoyer. Il l'a ensuite repeinte avant de marquer "Rosenwood Garage" dessus et de la fixer correctement. Il travaillait vite, il travaillait bien et la musique lui donnait de l'envie, de la concentration. Il aimait bien ce genre de mission qu'il s'imposait à lui-même. Il se mit ensuite à grimper sur les pilonnes.  Il lança une corde, agile et se mit sur la charpente. Il était adroit, bricoleur et à fond, il chantonnait du bout des lèvres. Il fit tomber quelques panneaux de toile ne servant à rien dans un fracas sonore affreux. 

Thomas redescendait quelques minutes plus tard, les rassemblant en tas à l'entrée. Il se mit à remonter des étagères qui traînaient là depuis des mois, il était grimpé sur un escabeau en train de viser la dernière planche sur le support quand quelqu'un arriva. Il était là depuis quatre heures déjà à ranger, réparer, nettoyer, redonner vie à cette bicoque. Il était fier de lui. Son père serrait surpris demain en arrivant ici et en découvrant cet endroit proche du neuf. Il restait plusieurs travaux à faire, un des coins du bâtiment côté rivière tombait en ruine, il faudrait le consolider mais la maçonnerie n'était pas vraiment son truc. 

- Salut, Thomas. Fit une voix derrière lui. Il continua de viser, même si cette voix l'avait surprise, il avait senti ce frisson dans son dos quand la personne avait parlé.

Newt avait quitté la bibliothèque alors que l'après-midi était déjà  bien entamé. Il s'était mis en route dans l'idée de passer chez Teresa pour lui dire bonjour. Elle était malade depuis hier et son ami voulait lui rendre visite. Il monta dans sa cabriolet et démarra. Bizarrement, ses mains, sa conduite ne le menèrent pas chez son amie. Il se gara sur le bord d'une forêt, se demandant ce qu'il faisait ici, pourquoi il était venu, il n'avait rien à faire ici. Il ferma sa voiture et marcha aux alentours avant d'apercevoir un vieil hangar. Il était déjà venu ici. Un frisson lui parcourra l'échine. C'était le garage de Thomas et son père. Il savait qu'à un moment où un autre, il devrait aller lui parler. Mais il avait peur de la réaction du garçon qui obsédait ses pensées avec une telle ferveur qu'on pourrait croire que Newt était hypnotisé par ce garçon. Il remonta l'allée, la pancarte du garage avait été refaite, elle bougeait au vent, dans un grincement métallique presque sinistre. Il s'avança, comme si ses pieds le guidaient alors que son cerveau lui disait de faire demi-tour, que ça sentait l'embrouille. Avec un peu de chance, se dit le garçon, Thomas ne serait pas là. Ses pensées s'envolèrent lorsqu'il le vit perché sur un escabeau en train de chantonner, une vis coincée entre ses lèvres, et une perceuse dans les mains fixant une grande étagère. Une bouffée de chaleur l'envahit, il était là, à le détailler tel un dieu grec, simplement vêtu d'un jeans clair un peu usé, le dos saillant, bronzé et musclé. Il portait des grosses chaussures en cuir, alors que Newt s'arrêta à côté d'une paire de baskets. Il se remémora que Liam lui avait dit que le brun aimait particulièrement courir. Il avait du venir en courant, puisqu'il n'y avait pas de voiture. Son cœur s'emballa lorsque la chanson que chantait Thomas résonnait aussi dans sa tête, comme un écho. Il semblait être de bonne humeur. 

Newt hésita un instant à faire demi-tour, à rebrousser chemin et à rentrer voir Teresa mais il sentait cette sensation étrange grandir en lui, celle d'aller de l'avant, de prendre des risques, celle de parler à Thomas. 
- Salut Thomas. Lança-t-il simplement. Il vit le brun sursauter un court instant avant qu'il ne continue à viser sa dernière vis et il le vit ensuite descendre. Le brun se redressa et releva ses yeux vers le blond. Pourquoi ce mec s'obstinait-il ? Cela faisait trois semaines qu'ils ne s'étaient pas vu et Thomas ne s'en portait pas plus mal. D'ailleurs, il pensait vraiment à l'avoir exclu, exilé de sa vie, mais le voilà qu'il contre-attaquait. Thomas s'avança vers lui, posant sa perceuse avant de s'arrêter à une bonne distance du blond.
- Tu veux quoi ? Lui lança-t-il méchamment. C'est fermé ! 
- Te voir ! répondit simplement le fils Spencer en quittant l'embrasure de la grande porte en bois qui le maintenait. Il s'avança vers lui, mais Thomas fit quelques pas en arrière. Newt ne pouvait s'empêcher de sourire. Comme si Thomas avait une bulle autour de lui, un bouclier pour éloigner le plus possible les gens de lui. "Il n'aime pas le contact physique." Lui souffla Liam dans sa tête.
- Je m'appelle Newt, Newt Spencer. Dit le blond en lui tendant la main. Nous n'avions pas été présenté. Thomas remit son tee-shirt, au désespoir du blond, qui lui cachait cette vue divine.

- Ce n'était pas un mal... Cracha Thomas avant de retourner à son ouvrage. Il déplaça l'énorme étagère de quelques centimètres, se rendant compte qu'elle était méga lourde et qu'il aurait du la monter le long du mur pour ne pas avoir à la déplacer, il jura de l'avoir installer au milieu du garage. 
- Attends, je vais t'aider. Se proposa le blond en s'avançant vers l'étagère, enlevant la chemise qui le couvrait, découvrant son tee-shirt noir. Il empoigna l'étagère de l'autre côté de Thomas. Ce dernier le détailla un instant, interdit et accepta l'aide du blond. Ils poussèrent l'étagère contre le mur et Thomas commença à ranger les caisses dessus. Newt voulu l'aider mais Thomas déclina son offre, lui arrachant la caisse des mains.

- Tu n'as rien à faire là ! 
Newt se recula, voyant que Thomas commençait à s'énerver mais il n'obtempéra pas pour autant, prenant une autre caisse et la posa sur l'étagère. Le brun semblait frustré de sa présence. 
- J'étais tranquille ! Je ne vois pas pourquoi tu viens me voir... Je n'ai rien à te dire ! Continua Thomas, détaillant le blond alors qu'il désobéissait totalement à sa volonté. Ce Newt était têtu, borné même et accroché à une idée fixe qu'il ne lâchera pas.
- Pourquoi tu n'aimes personne ? Rétorqua le blond froidement. Le ton qu'avait employé Newt le surpris, si bien qu'il fit tomber une boîte de boulons qui s'étala sur le sol. Thomas se pencha pour les remettre dans la boîte, Newt s'agenouilla pour l'aider. Le brun tiqua, le fils Spencer était trop près. Leurs doigts se frôlèrent et Thomas se recula brusquement. Il se heurta le crâne contre le pilier de l'étagère et se mit à jurer. Newt se sentit obligé de s'excuser. Thomas l'envoya foutre, le forçant à se reculer.

- Casses-toi ! Lui cracha Thomas. Sors de ma vie ! 
Thomas le regardait maintenant avec des yeux noirs, la haine dansait. Il n'était pas en position de faire pression autrement,  une douleur lancinante lui assénait l'arrière de la tête. Newt lui jeta un regard noir, il sentait la colère grimper en lui, elle montait comme une flèche. Il en avait marre qu'il lui résiste. Lui aussi pouvait s'énerver. 
- Je ne veux pas sortir  de ta vie, je veux y entrer ! Lui cracha-il en retour. Bordel Thomas ! 

Thomas frissonna à la voix énervée du garçon qui lui faisait face. Il était dans une situation délicate, il trouvait le blond beaucoup trop proche, il était là, face à lui, agenouillé, son visage neutre, ses yeux noirs lui inspiraient de la colère. 
- Mais casses-toi ! Tu veux que ton père me tabasse à mort ou quoi ? Lui cracha Thomas en retour. 
Newt frissonna. Thomas n'avait pas tord. Ses yeux se posaient sur les lèvres de Thomas où un fin liserais blanc traversait sa lèvre inférieure. Il se rappelait que c'était à cause de son père. Pourtant, après un court moment d'hésitation, il sentit son cœur exploser. Il était proche de Thomas, trop proche pour lui résister, pour résister à cette envie de l'embrasser. Lui, Thomas Rosenwood. 

Soudain, alors que les yeux de Newt le détaillaient, Thomas comprit. Il comprit alors à la vue du jeune blond qu'il n'y avait pas de différence apparente entre le blond de ces rêves et Newt Spencer. C'était lui, ce garçon qui lui rendait visite la nuit. C'était lui, Newt. Il le détaillait, abasourdi par cette découverte, il était là, devant lui, bien réel. Il était là, sa voix résonnait dans ses oreilles. Il était comme perdu. La vraie personne était là, juste devant lui, voilà pourquoi le jeune blond voulait tant lui, le voir, faire connaissance avec lui. Car lui et le garçon de ses rêves était en réalité qu'une seule personne. 
Newt contemplait Thomas qui le regardait avec surprise, avec étonnement même. Il avait la bouche légèrement ouverte, ce que Newt interpréta comme une invitation.

- C'était toi ? Souffla Thomas. 

Newt ne l'écoutait pas, il était trop occupé à détailler les lèvres du brun. il en était avide même, comme un fruit juteux et mûr devant lui qui ne demandait qu'à être goûté. Il ne résista pas une seule seconde de plus. Il empoigna le col du tee-shirt de Thomas, assez brutalement, ne laissant pas à Thomas le temps de comprendre ni même de se défendre et l'embrassa, écrasant ses lèvres contre celles du brun dans un élan de folie.

Ce baiser avait un goût sauvage, le goût d'un baiser volé, celui qui vous donne des frissons dans tout le corps, celui qui vous dit "encore". Les lèvres de Newt se mouvaient quelques secondes contre celles du brun avant que Thomas ne reprenne conscience, quittant son état de latence pour pousser violemment Newt, l'arrachant de ses lèvres, sentant son tee-shirt craqué avant que Newt ne lâche sa prise. Il se remit debout, et s'écarta le plus possible du blond qui se relevait légèrement sonné. Liam l'avait prévenu, Thomas n'aimait pas le contact physique, Thomas était sauvage. Thomas était misanthrope, Thomas détestait les humains et là, Newt venait de foncer droit dans ses remparts, les explosant pour l'embrasser.

Thomas sentait la colère monter en lui, il sentait ce sentiment de puissance et de destruction s'imposer dans son cœur. Newt se mit à rire en se frottant l'arrière de la tête, il releva un regard doux vers Thomas. Ce dernier frissonna et serra les dents.  Le regard du blond l'envoûtait soudain. Il se sentait étrangement bien. Newt s'avança vers lui, si proche que Thomas recula avant d'être coincé contre le mur. La peur grandissait en lui, celle qui vous tétanise, celle qui vous rend sauvage, hurlant. Il se sentait traqué. Il fronça les sourcils alors que Newt leva une main pour lui toucher la joue. Il avait l'impression d'être une proie, traquée, chassée et prisonnière, sans assez de cran pour fuir. Il respirait mal soudain, pris de panique. 
Le cœur de Newt vibra, il voulait toucher sa peau, encore, il voulait lui donner cette tendresse. Il avait aimé ce baiser, bestial, éphémère, il en voulait encore. Il le voulait lui, il avait aimé prendre ce risque, celui de déchaîner la colère de Thomas. Mais là, il semblait à sa merci, en train de paniquer à l'idée que Newt ne le touche. Il aimait ce pouvoir à cet instant, ce pouvoir qu'il avait sur Thomas. Celui de lui faire connaitre sa tendresse. Il ressentait encore ce frisson contre ses lèvres, le souffle chaud de Thomas s'écrasant contre ses lèvres. Il en voulait encore, cette envie l'envenimait.
- Je ne vais pas te faire de mal... Lui souffla-t-il.

Pourtant, Thomas se sentait menacer. Il prit sur lui un instant. Newt se rapprochait encore, son doigt frôla sa joue et Thomas s'énerva. Il attrapa Newt par la nuque et se tourna sur lui-même. Il le plaqua  contre le mur violemment. Thomas était enclin à la violence. Il allait le frapper mais le rire de Newt face à lui le déstabilisa. Newt lui attrapa la nuque, Thomas se recula vivement.
- Ne me fuis pas ! Lui intima en baissant la tête. 

- Je vais te buter ! Lui Insuffla Thomas. Va-t-en maintenant ! 

- Tu n'as pas aimé que je t'embrasse ? Répondit-il avec arrogance. 
Thomas se sentit démuni, il ferma les yeux un instant et inspira pour se décontenancer.  Il se recula encore avant de se tourner. Ses doigts effleuraient ses lèvres un instant. S'il avait aimé ? Oui, jamais il n'avait ressenti un tel chaos dans le bas de son ventre. Mais il ne pouvait pas lui dire...



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