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Chapitre 3 : Tate Spencer.

Mai 2022 : En réalité, je devrais la corriger un peu, tellement certains trucs m'horrifient mais bon, ça date un peu ce baby... Je vous le mets brut comme ça et je le corrigerai au fur et à mesure... Love, Ali

Cale alla lever son fils à l'aube ce matin-là, ne lui laissant pas une seule minute de sommeil de plus. Il fit irruption dans sa chambre, allumant d'un coup la lumière et lui cria de se lever. Le brun grogna dans son lit, laissant un pied dépassé de sa couette, la tête encore enfoncée dans son oreiller. Il grognait car il aurait voulu dormir encore longtemps. Il s'était réveillé trois fois cette nuit. A cause de cauchemars sans doute, il ne s'en souvenait pas, il ouvrait juste les yeux, d'un coup, brusquement, sur l'obscurité qui régnait dans sa chambre, hors d'haleine et transpirant. Le temps qu'il récupère son sommeil, il était déjà l'heure de se lever. Il alluma sa musique, un bon vieux rock pour commencer la journée sur le bon pied et fila sous la douche. Il entendit le pickup de son père démarrer et quitter l'allée. Il partait toujours avant lui. Il fit quelques tractions, histoire de se mettre en forme et descendit. Thomas en profita pour traîner un peu sur la route, il s'attarda sur le journal posé sur la table, lisant quelques actualités et trempa ses lèvres dans sa tasse de café. Il enfila un tee-shirt blanc qui lui allait comme un gant, il remonta l'une de ses salopettes en jeans, la plus claire et usée pour aujourd'hui, le jeans tombait en lambeaux par endroit, il y avait des trous, des fils qui s'échappaient de partout, mais il l'aimait bien, il fait des revers au bas des jambes et attacha une seule bretelle, laissant l'autre pendouiller dans le vide. Cet accoutrement lui donnait un style fou, que certains couturiers devraient s'inspirer pour leur collection vintage. Il enfila une casquette, qu'il posa à l'envers sur son crâne pour que la visière n'altère pas son champ de vision et il partit pour le garage de son père.
Il conduisait toutes fenêtres ouvertes, du Velvet Underground à fond dans les baffes de sa voiture, il avait mis la visière sur son pare-brise pour ne pas avoir le soleil dans la face. Il se gara à sa place habituelle et descendit de sa voiture, il détailla son père qui s'essuya les mains sur un vieux chiffon en train de parler avec un homme en costard encadré de deux gardes du corps.
Thomas fronça les sourcils, il remarqua la voiture du client, et s'en approcha, c'était une grosse berline allemande, entretenue mieux que n'importe quelle voiture, pas du genre à venir dans le garage automobile de son père. Il ouvrit le capot, le moteur brillait de propreté, pourtant, on aurait dit qu'elle sortait tout droit de l'usine. Il bidouilla deux trois trucs dedans, juste par fourberie car il venait d'entendre des éclats de voix à l'intérieur du garage. Il se doutait bien que ce mec-là n'était pas là pour faire réparer sa berline mais bien pour chercher des emmerdes à son père. Certes, Thomas ne portait pas son géniteur dans son cœur, mais il restait son père et ne supportait pas qu'il soit incommodé par des riches de cette effigie.
Thomas était un garçon téméraire, il rentra dans le hangar qui leur servait de garage, sans bruit, il resserra ses lacets et attrapa un torchon qui trainait sur le bord du muret, il le jeta sur son épaule et prit une grosse clé à molettes, à première vue pour finir son travail de la veille mais aussi pour dire à ces messieurs qu'ils ne l'intimidaient pas. Il les détaillait de dos, serrés dans leurs costards noirs, un balai dans le cul, tous des pingouins. Il jura dans sa tête et l'un des gardes du corps se retourna, surprenant le regard que lui lançait Cale.
Thomas ne se démontait pas, il posa sa clé à molettes sur son épaule et s'avança d'une démarche assurée, il passa entre le grand chef et un des gardes du corps et tapa sur l'épaule de son père, l'air de dire qu'il était sans doute dans la merde.
- Monsieur Thomas Rosenwood ? Demanda l'armoire à glace en costard noir, surplombé d'une touffe de cheveux blonde. Thomas se retourna, lui jetant un regard de défi.
- Lui-même !
Il parlait avec une telle désinvolture que Tate Spencer tiqua. Ce gamin ne lui plaisait pas, il avait dans son regard une haine certaine pour toute personne qu'il croisait, désagréable à première vue, odieux sans doute, par-dessus le marché, il était arrogant et Tate Spencer détestait ça. Il se jura que ce gamin allait payer pour avoir levé la main sur Newt, sur son fils unique, sur la prunelle de ses yeux, sur l'enfant qui représentait tant d'espoir à ses yeux, il se jura qu'il allait payer, pour les marques qu'il lui avait infligées deux jours plus tôt.
- Tu as attaqué mon fils au supermarché il y a deux jours.
- Attaquer ? Demanda Thomas en haussant des sourcils, un air plus lassé qu'apeuré. Je lui ai juste dit de fermer sa gueule à ton fils ! Alors baisse d'un ton !

Tate Spencer tiqua encore une fois, il lui donnait du fil à retordre et le fait que ce gamin ne prenne même pas la peine de le vouvoyer l'indisposait. Burton, son bras droit remarqua sa gêne, il connaissait trop bien son patron pour savoir que ce manque de respect était un véritable affront.
Thomas jeta un regard à l'ensemble du garage autour de lui, il détailla la voiture de Mme Garay qui attendait ses réparations, le filtre à air avait cramé et Thomas se devait de le réparer avant ce soir.
 
- La politesse, jeune homme ! Lui rétorqua un des gardes du corps.
Thomas le défiait du regard. Il détestait les humains, mais il détestait encore plus les chienchiens des riches, ces hommes de main qui obéissaient au doigt et à l'œil, il les trouvait repoussants, adroits aussi, trop disciplinés, trop bornés dans l'obéissance aveugle qu'ils vouaient à leur maitre. Celui-ci semblait particulièrement intelligent, contrairement au second qui avait l'air d'être un sacré crétin.
- Ta politesse, je te la fous dans ton cul, sale con, juste à côté de ton balai !
Il sentit son père rire à côté de lui, du moins il se retenait. Cale était comme ça, il aimait son gamin, surtout quand il mouchait des pingouins de ce genre. Il croisa les bras sur sa poitrine, l'air de dire qu'il était prêt à en découdre si l'un de ces manchots en costard touchait un seul cheveu de Thomas. Même si Thomas risquait de leur éclater sa clé à molette sur le crâne.
- Tu débarques chez moi avec tes chienchiens, tu t'en prends à mon père avec tes airs de duc de campagne, là ! A trois contre un, je ne trouve pas ça très loyal ! Et tu m'alpague comme si j'étais un esclave à ta merci... Thomas pencha la tête, ne quittant pas les yeux noirs de son interlocuteur qui bouillonnait sur place. Ton fils m'a cassé les couilles, je l'ai juste effrayé un peu pour qu'il ferme sa gueule de premier de la classe !

Tate Spencer ne pouvait retenir sa main qui le démangeait depuis quelques minutes, il allongea une baffe à ce gamin insolent, une claque si violente que ce dernier vola, sa tête fit un quart de tour, le sang gicla de sa bouche, il s'écroula au sol.
- Burton, occupez-vous de Monsieur Cale Rosenwood, je crois que vous avez quelques mots à vous dire dans son bureau.

Cale tira son fils par l'aisselle et le remit sur pieds.
- Tu te rappelles ce que je t'ai appris, fiston ?! Lui murmura-t-il.
- La gorge, les couilles, la nuque ? Rétorqua Thomas à voix basse, essuyant le sang qui glissait entre ses lèvres d'un geste de la main.
Il vit son père accompagné de Burton, s'enfermer dans son bureau. Il se tourna vers l'armoire à glace qui lui faisait face et sourit.
- Un contre un, Sir. Déclara Thomas en faisant une référence.
Tate Spencer congédia Luc jusqu'à la voiture, lui disant de la mettre en marche, qu'il n'en aurait pas pour longtemps.

Thomas étouffa un rire, il lança plusieurs fois la clé à molettes dans sa main, et tira un peu sur sa salopette qui menaçait de tomber, il accrocha la deuxième bretelle d'un geste expert et s'avança vers cet homme.
Il lui inspirait le dégoût, plus que n'importe quel humain sur cette Terre. Il entendit un grand bruit dans le bureau et espérait que son père s'en sorte. Il défiait le père du blond du regard.
- J'espère que vous n'avez pas violenté Magda, la caissière, parce que là, je vous jure que vous allez vous payer une nouvelle mâchoire...
Tate sourit aux menaces en l'air que faisait ce gamin.
- Non, c'est une femme respectable, elle a compris qu'il ne valait mieux pas me poser de problèmes. Pas comme toi... Lâcha Tate Spencer avec ironie.
- Alors tant mieux, je me contenterais de vous initier à la chirurgie esthétique.

Tate serra son poing et le lança, ratant de peu Thomas, qui l'assena d'un coup dans le dos, Tate fit volte-face et empoigna de ses grandes mains le jeune brun par le cou, le plaquant violemment contre le mur poussiéreux du garage automobile de Cale Rosenwood, les pieds de Thomas quittaient le sol, ses yeux se plantèrent dans ceux de Tate avec une telle désinvolture que Tate ne pouvait s'empêcher de penser que même la mort n'effrayait pas ce gamin, il reçut un coup de clé à molettes sur la tête, assez violemment pour lui faire lâcher sa prise et Thomas s'écroula à terre, pendant que Tate un peu sonné, s'écarta pour stabiliser sa vision. Thomas se mit à tousser, se tenant la gorge, il crachait son air comme au bord de la suffocation. Tate en profita pour s'approcher de lui et lui asséna des violents coups de pieds dans les côtes. Il se pencha au-dessus du gamin lorsqu'il jugea qu'il en avait assez fait et celui-ci rassembla ce qui lui restait de force pour lui cracher au visage. Il obtenu le poing orné d'une chandelière en or de Tate Spencer dans le visage, ce qui l'assomma presque. Cet homme était un hyper violent, pire que les envies meurtrières de Thomas, cet homme-là usait de la force pour intimider ses concurrents. Cet homme-là avait du pouvoir et savait s'en servir pour le garder d'une main de fer.

Cale fit passer Burton de l'autre côté de son bureau, brisant la vitre avec une extrême violence. Thomas tourna la tête vers son père qui tabassait le garde du corps de Tate Spencer. Il jeta un regard fou de rage vers Thomas, qui gisait là, sur le sol sale et poisseux du hangar, du sang filait d'entre ses lèvres. Il se releva et tendit sa main à Burton pour l'aider à le relever. Burton hésita et la saisit, prenant le risque mais Cale le remit juste debout. Il lui dépoussiéra l'épaule avant de le pousser vers son patron.

- Je ne comprends pas, demanda Tate Spencer à Cale, pourquoi relever mon compagnon ?
- Parce que j'ai de l'éducation, Monsieur, rétorqua Cale en relevant son menton, fier.

 C'était de la provocation. Il était à peine amoché, à vrai dire, une armoire comme Cale ne se laissait pas intimider par un petit rigolo comme Burton, il avait fait l'armée, et avait encaissé plus d'une bataille de bar, il savait se battre. Il tendit une main à son fils et le releva, rompant rapidement le contact physique avec ce dernier car il savait qu'il détestait toute chaleur humaine, tout contact physique le répugnait. Thomas essuya le sang qui coulait de son nez et passa devant Tate Spencer en boitant.

- J'ai compris la leçon, Monsieur, lui dit-il en marchant difficilement vers sa voiture. Laissez mon père en dehors de tout ça désormais. Il ouvrit sa portière et se laissa tomber sur le siège conducteur, attrapant d'un geste maladroit la boîte à pharmacie qui trônait sous le siège passager. Il l'ouvrit et soupira. Mais Thomas avait plus d'un tour dans sa poche. Il était malin, vif comme un renard, il allait gagner la bataille, Spencer se rentrerait dans son palais la queue entre les jambes, honteux de l'humiliation que lui préparait Thomas.

Tate Spencer regardait ce gamin se débrouiller comme il le pouvait pour faire coaguler le sang qui coulait de son nez, il lui avait peut-être cassé et ça le fit sourire. Sa lèvre à lui saignait, et il ressentait une vive douleur dans le cou. Il avait du potentiel, ce garçon mais il restait qu'un gens de peu, rien que de la vermine.
- Ne t'avise plus à toucher un seul cheveu de mon fils ! Le remit-il en garde en ouvrant la portière de sa grosse berline noire, où le deuxième garde du corps avait les mains sur le volant.

Thomas fit un petit clin d'œil à son père, puis ce dernier tourna les talons, reprit son tournevis dans la boîte à outils et s'allongea sur la planche à roulettes avant de filer sous la voiture qu'il réparait avant l'arrivée des pingouins. Il les reverrait, ceux-là, mais il sera accompagné de quelques copains qui ont aussi une dent contre les grands de ce monde.
- Non, Monsieur, je baiserai votre fils la prochaine fois, comme je viens de vous baiser, fort et longtemps ! Cria Thomas en démarrant sa voiture un sourire mauvais sur les lèvres.
Tate Spencer écarquilla les yeux aux paroles de Thomas, il était vraiment suicidaire. Il le vit démarrer sa voiture et engager la marche arrière avec des gestes adroits. Il recula et leva le majeur en direction de Spencer et sa voiture. Il allait filer. Spencer ordonna à Luc de démarrer mais la voiture ratatouillait, refusant de démarrer.
Cale avait compris la manœuvre de son fils, tout bon mécano sait comment réparer une voiture, mais aussi comment l'empêcher de bouger et Thomas était un petit génie dans ce domaine. Il regarda son fils lancer les bougies d'allumage de la berline allemande de Tate Spencer avec amusement, ces dernières atterrirent dans la boue, un pur geste de désinvolture. Puis le fils de Cale appuya sur l'accélérateur et fila à travers la forêt à une vitesse incomparable.

Tate Spencer sortit de sa voiture et contempla les bougies d'allumage de sa voiture baignant dans la boue, il tapa du pied d'un geste rageur et ordonna à Luc de les remettre en place. Il bouillonnait, jamais, ô grand jamais, on ne l'avait humilié de la sorte, par un gamin d'une vingtaine d'années, un multimillionnaire comme lui, le PDG d'une des plus grandes multinationales du monde, un homme de pouvoir et d'influence comme lui.

Thomas Rosenwood était son ennemi public N°1. 

Le cœur de Thomas tambourinait dans sa poitrine, il avait du feu qui lui coulait dans les veines, de la désinvolture, de la rébellion, quelque chose qui lui donnait envie de rouler encore plus vite mais il avait mieux à faire, il se gara sur le bas-côté de la route et descendit, fermant sa voiture à clé. Son père ne lui en voudrait pas s'il s'évadait un peu.

Il fit craquer une branche sous son passage et s'enfonça dans la forêt, il respirait l'oxygène que lui offraient les arbres avec délice. Il s'avança en marchant car il avait trop mal aux côtes pour courir, même si son cerveau ne demandait que ça. Il s'enfonça encore plus dans la forêt, caressant les fougères du bout des doigts, il s'arrêta une heure plus tard, dans une clairière de pins où le sol était tapissé d'une mousse verte et épaisse, il s'y allongea sur le dos, regardant le bleu du ciel avec l'envie de s'y plonger, les rares carrés qui échappaient à la présence des cimes des arbres. Il se mit à chantonner du bout des lèvres une chanson de Lou Reed qu'il connaissait par cœur. Il retournerait au garage cet après-midi. Il fallait avouer qu'il n'avait pas vraiment de chance. Ça faisait deux ans qu'ils habitaient là, son père et lui et ils n'avaient eu aucune embrouille, ils vivaient presque dans l'ignorance des autres, comme si personne ne se souciait d'eux et là, en deux jours, sa vie avait basculé dans la violence à cause d'un gamin qui parlait de Jules Verne. Sérieusement, qui en a quelque chose à foutre de Jules Verne, c'est juste un bouquin. Rien que d'y penser, sa colère grandissait en lui. Si Magda ne l'avait pas interpellé, ou que le gamin de Tate Spencer avait montré une répartie sans précédent, Thomas lui aurait refait le portrait. Il serra ses poings, il ne devait pas laisser sa colère l'emporter sur lui. Il y a deux jours, il aurait pu le tuer s'il ne s'était pas contrôlé, en lui faisant porter la faute de toute l'humanité sur ses épaules. Pourquoi lui ? Aucune idée. Sa voix l'avait juste insupporté et il était irritable ces derniers temps. Il ne supportait personne, à part son père. Et encore.
C'était de la faute de ce mec qui habitait ses pensées depuis des mois, qui le hantait comme un fantôme, pourtant, la nuit dernière, il n'avait pas rêvé de lui, il en était sûr et ses cauchemars avaient été plus cruels, mais ce n'était pas de la faute de cet inconnu muet dans sa tête. Il ferma les yeux et tenta de se détendre, repliant ses bras pour les passer sous sa nuque, il marmonnait les paroles de la chanson préférée de sa mère, du bout des lèvres et se laissait emporter dans les bras de Morphée, là, au beau milieu de la forêt, parmi le chant des oiseaux, le soleil qui brillait à travers les branche et baignait le visage amoché et meurtri par Tate Spencer de Thomas. Sa lèvre inférieure était ouverte, boursouflée aussi, il avait aussi un bleu cerclé de rouge sur la pommette droite, du sang séché en dessous de son nez, l'arcade sourcilière gauche ouverte et gonflée et diverses griffures et zones rouges. Il n'osa même pas imaginer l'état de ses côtes et de son ventre qui avaient subi malheureusement les sévices violents de Tate Spencer.

Les rêves qui assaillirent Thomas dans son sommeil au cœur de la forêt étaient silencieux, brumeux, obscurs mais il y avait ce blond, l'inconnu qui lui hantait la tête. Il était là, dos à lui, la tête cachée dans ses mains, il courbait le dos en sentant Thomas l'approcher, s'affaissant un peu plus sur lui-même à chaque pas que faisait le brun. Le cœur de Thomas se serra, lui faisait-il peur ? Pourtant, pour une fois, il sentait que la distance qui les séparait était dérisoire et qu'il pourrait peut-être mettre un nom sur un visage. Il le désirait ça, ô oui, même s'il ne se l'avouait pas. Il avait fini par accepter la présence du blond dans sa tête, à lui parler, à lui dire de faire attention au virage trop dangereux quand ce dernier conduisait dans son esprit à une vitesse déraisonnable. Il lui parlait dans l'espoir que ce dernier lui réponde. Mais le blond restait muet, le regardant de ses grands yeux noirs.

Il déposa la main sur l'épaule de ce garçon, dans son rêve. Ce dernier gémit et se détourna, empêchant Thomas de voir son visage. Il l'entendit sangloter et Thomas lui demanda si c'était de sa faute, s'il avait peur de lui. Il essayait de savoir, il s'agenouilla après de son ami imaginaire et entoura ses épaules de ses bras. Le garçon blond tressautait de surprise et se dégagea, s'appliquant à cacher son visage baigné de larmes. Thomas lui demanda encore si c'était à cause de lui qu'il pleurait mais rien ne fit cesser les larmes du blond. Pour la première fois de sa vie, à travers ses songes, il ressentait de la peine pour un autre être humain. Il lui demandait une énième fois s'il avait peur de lui.

- Non, je n'ai pas peur de toi. Répondit Newt encore dans son lit alors que les heures de la matinée s'écoulaient. Il avait parlé à voix haute, encore endormi.









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