Chào các bạn! Vì nhiều lý do từ nay Truyen2U chính thức đổi tên là Truyen247.Pro. Mong các bạn tiếp tục ủng hộ truy cập tên miền mới này nhé! Mãi yêu... ♥

Chapitre 24 - Everthing will be fine.

" Bien, je vous prescrit des somnifères aussi. C'est une mauvaise grippe mais le manque de sommeil de votre fils, Monsieur Rosenwood, n'est pas un bon copain." Le médecin releva ses lunettes rondes sur son nez et serra la main de Cale. Le père de Tom le remercia et décida d'aller à la pharmacie maintenant, son fils s'était endormi après la visite du médecin mais la fièvre n'était pas tombée. 
Il attrapa ses affaires, sursautant à cause du portable de Thomas qui vibrait pour la énième fois sur la table de la cuisine et sortit. Il n'allait pas s'attarder. Il filait jusqu'à la pharmacie la plus proche. Thomas se tournait dans son lit, il avait le sommeil profond mais chamboulé par des cauchemars atroces. La fièvre ne faisait pas de cadeaux. 

*

Newt écoutait sa mère d'une oreille distraite. Elle lui parlait d'un milliard de choses, mais le blond s'en préoccupait pas vraiment. Il observait son père, qui dos à lui, mains croisées derrière, regardait par la fenêtre, cachant de sa grande carcasse une bonne partie de l'entrée de la luminosité. Tate était trop content, ça faisait maintenant trois jours que Newt s'était réveillé et aucune trace de Thomas. Il appelait ça un miracle, une victoire même s'il n'avait rien à voir la-dedans. Pour Newt, ce n'était pas une victoire, loin de là, c'était de la peine, une profonde peine. De celle qui lacère le cœur. Les médecins l'avaient prévenu pour sa jambe. Elle était en voie de guérison mais il ne guérirait jamais vraiment, il boiterait sans doute, les autres blessures cicatriseraient avec le temps. Il se tournait vers sa mère qui lui parlait et lui sourit mais Catelyn comprit que son fils avait la tête ailleurs. Il ne parlait pas à son père, pas un traître mot n'était sortit d'entre ses lèvres pour son père. Il gardait un silence de plomb, visiblement, il se souvenait de tout, de l'accident, de leur dispute.  Il déglutit et baissa les yeux, voyant que la tristesse était bien trop présente dans son cœur pour mettre un peu d'entrain à leur conversation, il se laissa tomber contre son lit et demanda à ses parents de partir, il était fatigué. Sa mère déposa ses lèvres sur son front et sortit, suivi de Tate, mais son fils le rappela.

- Qu'est-ce que t'as dit à Thomas pour qu'il ne vienne pas ? 

- Rien du tout, se défendit Tate en fixant son fils. Il est venu te voir pendant que tu étais dans le coma, pourtant... 

Newt fit une moue étrange et laissa son père partir, se tournant sur le côté, fixant les rayons de soleil qui passaient à travers la vitre de sa chambre. Il consultait ses messages sur son téléphone portable et constata qu'il n'en avait pas un seul nouveau message de la part de son petit-ami.  Il était triste, il se demandait ce qu'il se passait, sérieusement, pourquoi Thomas ne venait pas ? Savait-il au moins qu'il était réveillé ? Il se demandait si finalement, il ne devait vraiment pas appeler chez lui. Mais les paroles de Liam lui revenaient en mémoire, plus il y repensait, plus il se demandait si Thomas était vraiment enclin à faire des efforts. " N'attends jamais rien de Thomas." Newt ferma les yeux, puis il se tournait sur le dos pour fixer les liserais blancs du plafond qu'il commençait à connaître par cœur. A chaque fois qu'il fermait ses paupières, il revoyait les deux phares jaunes du camion. Il n'arrivait pas à effacer cette image, ça l'empêchait de dormir correctement. Il voulait que Thomas soit là, pour qu'il lui fasse oublier cet accident de malheur.

Minho entrait suivi de près par une brune aux yeux bleus qui s'appelait Teresa. Newt regardait le tennis à la télé, il souriait timidement à ses amis, puis perdit ce si beau sourire en voyant Teresa fermer la porte derrière elle. trois jours. Trois jours qu'ils venaient et trois jours que Thomas n'était pas parmi eux.  Teresa s'assit à ses côté, lui ébouriffant les cheveux. Ils commencèrent à parler de tout et de rien, à rigoler même mais Newt n'avait pas la tête à ça et Minho comprit bien vite qu'encore une fois, Thomas n'était pas venu le voir. Il voyait le blond se morfondre.  Minho lança un regard triste à son ami. Il avait tenté d'appeler Thomas une centaine de fois depuis le réveil de Newt mais le brun semblait s'être évanoui dans la nature, incapable de laisser la moindre trace, ni de répondre au moindre appel ou message. Teresa et Minho restèrent jusqu'à ce que Newt s'endorme. Minho lui remonta la couverture sur les épaules et ils partaient. Passer une après-midi avec son meilleur ami ne le dérangeait pas, mais il voyait bien que l'état de Newt ne s'arrangerait pas moralement tant qu'il n'aurait pas vu Thomas. Teresa claqua la porte de sa voiture, elle jeta un coup d'œil à Minho et fronça les sourcils.
- Qu'est-ce que t'as, Minho ? 

L'asiatique se tourna vers son amie et lui fit un sourire timide. 
- J'en ai marre de voir Newt comme ça... On dirait qu'il est plongé dans un chagrin si grand que jamais personne ne pourra le faire sourire. 
Teresa tourna au carrefour et jetait un coup d'œil rapide à Minho, qui la tête contre la vitre, le regard ailleurs. Il avait raison, la brune y avait penser aussi, elle avait une idée dans la tête. Elle déposa Minho au pied du café où une grande blonde l'attendait. Il sortit de la voiture, remerciant son amie et retrouva Sonya pour s'engouffrer dans le café. Teresa souriait, ils étaient sur la bonne voie, ils finiraient ensemble d'ici peu. Elle consulta sa montre et remonta l'avenue avant de se garer sur la petite place. Elle claqua la porte de sa voiture et descendait dans les rues piétonnes, bien déterminée à résoudre l'affaire Thomas Rosenwood. Elle non plus, ne pouvait pas supporter le regard vide du blond, autrefois si brillant, comme si quelque chose s'était brisé en lui, comme s'il était profondément blessé. Et Teresa ne supportait plus ça, elle avait déjà à peine réussi à encaisser le coup de l'accident de Newt, elle ne pouvait plus voir son meilleur ami se détruire comme ça, mourir à petit feu. Ca ne faisait que trois jours qu'il était réveillé mais la peine se lisait sur son visage. Elle pensait qu'il s'était réveillé juste pour revoir Thomas, finalement, comme si le brun était sa seule source de bonheur. 

Teresa entra sur la terrasse du Café, elle détaillait Liam qui servait une table. Elle le contemplait, dans sa beauté féline avant que ses yeux verts ne croisent les siens et qu'elle se fige. 
- Salut, lui dit Liam en la gratifiant d'un sourire. Ca fait longtemps que je ne t'ai pas vu, ni toi, ni les gars d'ailleurs. 

Teresa lui souriait, baissant la tête un peu charmée par le fait que Liam, ce beau brun bouclé remarque  le fait qu'elle ne vienne pas. 
- Je ... 

- Attends ! lui dit Liam en attrapant son poignet, je vais prendre ma pause. Il la lâcha et partit vers l'intérieur du café, prévenant son patron qu'il prenait sa pause et ressortit, son tablier enlevé, il prit Teresa par les épaules et l'entraîna plus loin. 

A l'arrière du café, il tira une cigarette, en proposant une cigarette qu'elle déclina, s'adossant au mur. 

- T'as des nouvelles de Thomas ? Demanda-t-elle. Les pupilles émeraudes du brun se braquèrent sur elle, il s'approcha et fronça les sourcils. 

- Non, pas depuis l'autre samedi avec Tyler. 
Teresa frissonna en repensant à cet épisode. Liam s'appuya contre le mur, sur le côté, proche de Teresa, il attrapa une mèche de cheveux entre ses doigts et jouait avec. 

- Tu ne sais pas que Newt a eu un accident de voiture ? Lui dit la brune en le fixant dans les yeux, ses joues s'échauffaient un peu en voyant la proximité qu'elle avait avec le beau brun.  Les yeux verts du bouclé s'écarquillaient, dans sa tête se mélangeait toutes les réactions possibles de Thomas.  Il secoua la tête, soudain paniqué. Il est resté dans le coma une semaine environ, continua Teresa. Mais depuis qu'il s'est réveillé, il y a trois jours, aucune trace de Thomas. Liam ferma les yeux, inspirant. Teresa lui dit qu'elle ne savait même pas si Thomas savait qu'il était au courant du réveil de Newt. Elle l'informa qu'ils avaient essayé de le joindre un milliard de fois, mais que Thomas n'avait jamais répondu. Liam se demandait s'il était arrivé quelque chose à Tom. 
- J'irais le voir ce soir, je te tiens au courant. Dit-il à Teresa en écrasant sa cigarette contre le caoutchouc de sa chaussure. 

La brune esquissa un sourire et le regardait droit dans les yeux. Liam se pencha vers Teresa et doucement, il déposa ses lèvres sur celles de la brune, sans la brusquer, sans la chambouler, et Teresa répondait tendrement à son baiser. Elle ne croyait pas cela possible. Elle attrapa sa nuque alors que Liam passait ses mains sur les hanches, la faisant pivoter pour s'appuyer totalement le dos au mur.  Les lèvres de la brune répondaient si bien contre celles de Liam et le bouclé appréciait cette sensation. Il agissait avec Teresa avec gêne, tendresse et douceur, rien de semblable à ses autres conquêtes, les yeux de cette fille étaient comme un océan où Liam voulait se perdre dedans. Elle lui plaisait beaucoup, beaucoup trop. 

***

Lendemain matin.

Thomas se réveilla et descendit les escaliers, se frottant les cheveux, il allait mieux, il avait dormi pendant plusieurs jours, il en était conscient, mais sa grippe était soignée, après un traitement de choc et beaucoup de sommeil. Il attrapa son téléphone sur la commode et découvrit qu'il était éteint, sans doute à cause du manque de batterie après trois jours. Il attrapa son chargeur et le brancha, l'allumant après s'être servi une tasse de café. Il consulta ses messages et découvrit les 71 appels manqués de Minho, Ophélie, Liam et Newt et une bonne centaine de SMS. Il se glaça en découvrant que Newt s'était réveillé pendant que lui était malade. Il fit irruption dans la chambre de son père. 
- Pourquoi tu m'as pas dit que Newt s'était réveillé ?! T'as du l'entendre mon portable merde ! 
Cale se redressa alors qu'il enfilait un tee-shirt et jugea son fils un instant. 
- T'y serais allé avec une grippe atroce, et ça aurait pu tuer ton petit copain, en lui refilant ta maladie alors qu'il vient à peine de s'en remettre. Lui dit Cale après un moment où il avait gardé le silence. Thomas frissonna, son père n'avait pas tort, exposer Newt à une grippe pouvait littéralement le tuer, son organisme était sans doute encore faible, un virus comme la grippe pouvait être un risque. Cale était quelqu'un de prévenant, de très prévenant avec son fils. Il avait même fait l'effort de ne pas le mettre au courant pour le réveil de Newt, le forçant à se rétablir d'abord.  

Thomas baissa la tête et soupira. Il tourna les talons et grimpa l'escalier quatre à quatre, filant sous la douche, il n'attendrait pas une minute de plus pour aller voir Newt. Il devait le voir, lui, son blondinet, revoir son sourire encore, l'embrasser comme il l'avait tellement désiré, lui dire qu'il l'aimait encore et encore. Son cœur tambourinait dans sa poitrine si fort que Thomas avait peur que sa cage thoracique explose. Il s'habilla en vitesse et descendait les escaliers à la hâte, il cria à son père qu'il allait voir Newt et Cale soupira. Incorrigible, ce garçon. 

Il était tellement heureux qu'il aurait pu courir dans les couloirs de l'hôpital, après que la dame de l'accueil lui ai indiqué la chambre de Newt. Il avait l'impression de renaître à chaque minute, que chaque seconde qui le séparait encore de Newt était une torture atroce et douce à la fois, car il savait que derrière cette porte bleue claire, il y avait l'homme de sa vie. Il frappa et l'ouvrit.  Il découvrit Minho qui tournait la tête vers lui et Teresa, assise sur le lit de Newt. Newt regardait à l'extérieur. Il tourna son visage enfin vers lui et ses yeux s'ouvrirent en grand, de surprise. Il fronça les sourcils en voyant le sourire de Thomas et congédia Minho et Teresa d'un "Laissez-nous !" Très sec.  Thomas perdit son sourire au ton qu'avait employé son petit ami et regardait la porte se fermer derrière lui avant de s'avancer vers le lit de Newt.

- Salut, lui dit-il en souriant. 
Newt détourna la tête, en colère, meurtri sans doute de voir que Thomas arrivait sans complexe. 
- Alors te revoilà... Lui dit- Newt froidement. Thomas s'assied sur le bord de son lit et tenta de glisser sa main dans celle de Newt mais le blond se tournait, dos à lui, comme l'évitant. 
- Newt ! 
Le blond se retourna vivement, arrachant une grimace à cause d'un mouvement trop brusque et foudroya Thomas du regard.

- Qu'est-ce que je suis pour toi ? Sérieusement ? Lui dit-il d'une voix glaçante. Thomas était surpris par le ton qu'employait Newt et se recula, instinctivement. Le blond semblait en colère. Un plan cul ? Une aventure passagère ? 
- Newt, arrête ! Lui dit Thomas en tentant de le calmer mais il sentait l'orage arriver, son absence avait été remarqué et Thomas ne pouvait même pas se justifier car il voyait que Newt lui en voulait, beaucoup, la rage dansait dans ses pupilles noires. 
- Arrêter quoi ? Je croyais que tu m'aimais Thomas. Le brun frissonna et se leva, sentant que tout allait s'effondrer si Newt continuait. Il fronça les sourcils inquiet. Je croyais que toi et moi, c'était exceptionnel ! Continua le blond, faisant tiquer Thomas à chacune de ses paroles blessantes. Il n'osait rien dire même si chaque mot l'atteignait en plein cœur. Je croyais que j'étais quelqu'un d'important pour toi ! Les larmes du blond commençaient à s'écouler de ses joues, plus de rage que de tristesse.

- Mais bien sûr que tu l'es ! Lui rétorqua le brun. 
- Je croyais que t'étais amoureux de moi...
- NEWT ! Commença à s'énerver Thomas.
- Putain ! Mais ta gueule, tu vas me laisser parler ! Je croyais que t'étais mon petit-ami, que toi et moi, on était amoureux, mais qu'est-ce que je suis pour toi ? C'est toi que je voulais voir à mon réveil. Thomas ! TOI ! J'aurais voulu que ça soit toi qui me réconforte lorsqu'on m'a dit que ma jambe était foutue, toi qui me sert dans tes bras quand je faisais encore ce foutu cauchemar de merde qui m'empêche de dormir ! 

- Newt, je suis désolé mais je ne p...
- Mais non, le coupa Newt en frappant rageusement sa jambe, de colère, d'impuissance. T'étais même pas là, tu m'as laissé dans cette maudite chambre, putain ! Comment j'ai pu être aussi con ? Comment j'ai pu tomber amoureux de toi, sérieusement ? Thomas se figea, serra les dents. Et dire que j'ai eu ce putain d'accident à cause de toi ! J'aurais mieux fait de crever, tiens ! 
- Dis pas ça ! S'énerva Thomas. Il venait d'encaisser le discours le plus injuste de toutes les engueulades qu'il avait eu dans sa vie, Newt était injuste envers lui, vraiment et chaque mot le blessait encore plus. 
- Dégages ! Lui cria le blond en le foudroyant du regard, lui indiquant la porte du doigt, sa colère l'avait submergé totalement et il lui en voulait à mort. 

Thomas regardait une dernière fois Newt, voyant que ça ne servait à rien de parler car il se ferait forcément rembarrer, il releva le menton, fier, et tourna les talons, claquant la porte furieusement derrière lui, laissant Newt pleurer, sur son lit d'hôpital, plié en deux, le visage trempé de larmes, enfoui dans ses mains. 

Thomas croisa Minho qui l'attrapa au vol. 
- Qu'est-ce que tu fous ? Lui demanda l'asiatique en le retenant par le bras, Thomas se dégagea, foudroyant Minho, qui n'avait rien fait et lui répondit avec rage.

- Je me casse, parce que les gens qui ne comprennent même pas que j'étais malade, c'est pour cette raison que j'ai pas pu venir le voir. 

- Qu'est-ce qui s'est passé ? demanda Teresa en s'avançant. Thomas se calmait un peu, voyant qu'il n'était pas en droit d'abattre sa colère sur les amis de Newt.
- Il a pété un câble, il m'a engueulé, il m'a traité de tous les noms. J'étais malade, j'avais une putain de grippe. Si je venais là, je l'exposais à mon virus... Merde ! J'avais même pas la force d'arriver jusqu'ici. J'avais de la fièvre, un truc de dingue, j'ai dormi pendant trois jours... Qu'il demande à mon père, merde ! Thomas baissa la tête, sentant la peine lui prendre la gorge. Il distinguait Minho qui serrait les poings et prit congé. Il partait car il ne supportait plus d'être traiter de la sorte par quelqu'un pour qui il aurait tout donner, tout abandonner, pour quelqu'un sur qui il avait veiller pendant des jours, dans l'espoir de le revoir un jour, pour quelqu'un qu'il aimait plus que sa propre personne, plus que n'importe qui, pour quelqu'un qu'il aurait voulu protéger de tout, pour quelqu'un pour qui il serait mort. 

Minho rentra dans la chambre de Newt, jetant un dernier regard à Thomas qui quittait l'hôpital, dépité. Il ferma la porte derrière lui et découvrit Newt roulé en boule dans son lit en train de pleurer comme un gamin. Mais Minho n'était pas là pour le consoler, non, pas cette fois. Il était remonté contre son meilleur ami et ses caprices de gosse. 
- T'es fier de toi ? Lui lança-t-il froidement, s'appuyant à la rambarde du lit d'hôpital.
- Casse-toi ! Lui répondit Newt, la voix enrouée par ses larmes. 
- Mais bien sûr , répondit Minho. Newt releva la tête et détailla son ami, son expression tordue par la colère. Tu te fous bien de ma gueule, Newt Spencer ! 
- Quoi ? Répondit-il surpris, essuyant d'un revers de main la larme qui roula sur sa joue. 
- Pourquoi t'as fait ça à Thomas ? Lui répondit Minho sans se démonter, foudroyant du mieux qu'il pouvait le blond. Tu sais qu'il a passé toutes ses nuits à veiller sur toi, en soins intensifs, TOUTES SES PUTAINS DE NUITS ! Et toi ? Et toi ? Tu l'engueules, putain mais tu me dégoûtes, t'es vraiment injuste ! Les yeux noirs de Newt s'écarquillaient, il détaillait son meilleur ami en colère, prenant chaque mot comme un reproche, le blâme de Minho était dur à encaisser mais il le méritait vu la façon de laquelle il avait traiter Thomas quelques minutes avant. 

- Ca l'excuse pas... Répondit froidement Newt, baissant les yeux, contemplant ses doigts qui tremblaient. 

- Il était malade, Newt. La grippe ! reprit Minho en se calmant. Il pouvait pas venir, s'il venait, il t'exposait à ton virus... Et il ne pouvait pas prendre le risque de perdre... Minho déglutit, il ressentait une peine énorme pour Thomas. Il a veillé sur toi à chaque minute, chaque seconde, il a même pleuré dans mes bras quand il a apprit ton accident, il est venu tout de suite, il a... Putain mais j'en reviens pas. Une larme coulait sur la joue de Minho. Je savais que t'étais con mais pas à ce point-là ! Le cœur de Newt se serra. Il avait encore fait une belle connerie. Il est dingue de toi, totalement, il aurait sacrifier sa vie pour toi et toi... Putain, mais... Toi, tu lui fais un coup comme ça ! Demande à Ophélie si tu veux une preuve ! 
- Minho, je... 
- Ne m'adresse plus la parole tant que tu t'es pas mis à genoux devant Thomas et que tu ne lui as pas présenté tes excuses ! 
Newt ferma les yeux, frissonna et il entendit la porte claquer, signe que Minho était parti...

Les larmes de Newt reprirent de plus belle, dévalant ses yeux comme des cascades, il venait vraiment de tout foirer, absolument tout et il ne voulait qu'une chose, qu'on lui pardonne d'être un imbécile de la sorte. Il en avait marre d'être con à ce point, de toujours engueuler Thomas alors que c'était le meilleur petit ami qu'il puisse avoir, une perle, une pépite et il l'avait sans doute perdu à jamais. C'est son père qui allait être content. il aurait du le laisser parler plutôt que l'engueuler comme du poisson pourri, il aurait du l'écouter, lui raconter pourquoi il avait été absent trois jours. Mais il était trop borné dans ses idées, trop triste, le coeur vide qu'il avait défoulé sa colère sur la seule personne qui voulait vraiment revoir, la seule qui lui avait dit de s'accrocher à la vie, la seule voix qui l'avait réconforté... 

Bonsoir, je suis atroce mais je vous aime. D'ailleurs, j'ai jamais dit que j'étais gentille, alors détestez-moi si ça vous plait. I don't give a damn. Je crois qu'en vrai, j'adore écrire des engueulades... C'est dans ces moments-là, dans les situations de crise que l'on voit la vraie nature des gens. 

 Autrement, j'ai démarré une nouvelle Newtmas : elle s'appelle Heroes, elle n'est pas du tout comme I wish, ni comme savges, elle adopte un shéma classique mais avec moi, le classique devient original. Voilà c'était pour vous prévenir. Love, Ali.

Bạn đang đọc truyện trên: Truyen247.Pro