Chapitre 12 : Ne sois pas plus con que ton père.
"Je suis libre. Tu vois l'inconnu ? C'est déjà chez moi." C.
Ride- Twenty one Pilots
Young Blood- Bea Miller
Starman- David Bowie.
Marius poussa un cri de victoire avant de courir sur ses petites pattes et de sauter dans les bras de son grand-père. Thomas descendit la boîte à outils de son coffre et détailla Joe qui faisait tourner son petit fils en souriant, ce gamin apportait vraiment la joie partout où il allait. Cale allait à sa rencontre, lui expliquant rapidement pour Joe, son garage et les emmerdes. Thomas se contenta d'hocher la tête. de toute manière, il n'avait pas le choix, alors ses états d'âme, il pouvait se les mettre de côté. Il détaillait maintenant Charlie qui se releva, s'essuyant les mains sur le jeans de sa salopette. Elle lui fit un petit signe de main, sachant très bien que son nouveau collaborateur répudia le moindre contact physique et kidnappa Marius pour lui coller deux bisous sur chaque joue.
Une fois que tout le monde eu le droit à son bonjour, Thomas posa sa boite à outils sur une vieille planche à roulettes et s'apprêtait à se plonger sur la dernière voiture arrivée, mais une petite main s'agrippa à sa jambe de pantalon. Thomas posa sa casquette à l'envers et détaillait le petit bout de cul qu'était Marius. Il s'agenouilla devant lui.
- Bon bonhomme, tu veux faire quoi ? Lui demanda-t-il en posant la casquette de Marius à l'envers.
- Comme toi... Lui dit le petit garçon en souriant de toutes ses dents.
- Papa ! Cria Thomas en se relevant. Est-ce que c'est grave s'il tâche ses habits ?
On entendit le rire de Cale et celui de Joe avant que Cale ne lui réponde que non, ce n'était pas grave, tant qu'il s'amusait. Emily ne rentrait que demain après-midi, elle était partie à Brighton pour un entretien d'embauche. Et qu'il était la responsabilité de Thomas.
Thomas grogna un moment puis augmenta la hauteur du pont, pour que la voiture sous laquelle il travaillait soit plus haute, tant pis pour ses bras. Il attrapa sa planche à roulettes, s'allongea et dit à Marius se venir s'allonger sur lui. Le gamin ne se fit pas prier, il suivait Thomas partout de tout manière.
Thomas commençait à réparer le capot cassé alors que Marius lui passait les outils, il tenait facilement accroupi sous la voiture avec sa taille microscopique. Travail d'équipe.
***
Newt sortait en fin d'après-midi en compagnie de sa mère qui voulait qu'il l'accompagne pour son après-midi shopping. A chaque rentrée, elle lui offrait presque une nouvelle garde de robe. Il descendait la grande avenue londonienne où se trouvait la plupart des boutiques en compagnie de sa mère, une après-midi de fin août. Il s'était replongé dans ses cours chaque matinée de la semaine, ses amis lui demandaient de temps à autre de passer quelques temps avec eux mais Newt avait la tête ailleurs. Il n'avait pas vu Thomas Rosenwood depuis plus d'une semaine, il ne s'en portait pas plus mal même si son cœur était totalement brisé. Sa mère avait tenté de le raisonner mais il s'en fichait totalement. Des faits sont des faits et les faits ne mentent pas. Il n'était cependant pas dans son assiette, abattu, perdu. Il regardait sa mère payer la dernière chemise de leur virée avant de rentrer avec un regard triste. Il s'était résigné, il ne voulait pas finir comme Tyler à la première dispute, il ne voulait pas d'un garçon violent, quelqu'un qui a failli tuer un gamin juste par qu'il est en colère et qu'il n'aime personne. Non, Newt ne pourrait pas supporter, il aurait pourtant jurer vouloir relever le défi de faire de Thomas son petit ami même au delà de leurs différences, mais là, non, il ne pouvait pas supporter, moralement parlant.
Sa mère lui donnait le dernier sac en papier et ils sortaient de cette boutique. Sa mère avait une petite mine depuis quelques jours, son père avait presque voulu retarder son départ. Mais la Chine n'attend pas. Newt aimait être seul avec sa mère, leurs moments de complicité était quelque chose qu'il affectionnait particulièrement. Lui et son père s'étaient un peu retrouvés ces derniers jours, commençant à préparer la nouvelle année universitaire de Newt, ranger quelques cartons et autres bricoles du jour. Les relations étaient moins tendues, revenues au beau fixe depuis que toutes les cartes étaient sur la table. Newt avait du mal à se réveiller le matin, à se dire que la vie devait continuer, chaque petite parcelle, chaque mot sur un journal ou n'importe quel son le ramenait à Thomas. Thomas Rosenwood était accroché à son esprit comme un morceau de sparadrap récalcitrant.
Thomas descendait la rue en compagnie de Charlie, leurs pères respectifs les avaient chargés d'aller chercher une commande dans un magasin en centre-ville. Disons plutôt que Cale avait chargé Thomas qui connaissait bien le quartier d'y aller mais Charlie avait proposé son aide.
- Tom, attends ! Jura Charlie en passant la porte de la boutique, les bras chargés d'une grosse boîte en carton. Thomas lui ouvrit la porte pour qu'elle passe et la porte du coffre.
En se retournant, Thomas cogna dans une dame sans faire exprès. Elle trébucha et Thomas la rattrapa par la taille avant qu'elle ne tombe. Elle était blonde, une cinquantaine d'années sans doute. Il la remit sur pieds s'excusant d'être aussi maladroit, ces temps-ci il l'était plus que tout, elle lui dit que ce n'était pas grave qu'il n'y avait pas de mal et Thomas voulut la remercier de sa gentillesse à son égard mais il fut coupé de court dans son discours, deux mains se plaquaient sur son torse avec force et violence même et le poussaient furieusement, mettant une distance raisonnable entre la dame et lui.
- Tu ne la touche pas !
C'était Newt. Thomas le détaillait sans comprendre sous les yeux ahuris de Charlie, qui avait les joues cramoisies, et la femme qui devait être la mère de Newt. Le blond semblait en colère, il poussa encore une fois Thomas violemment, sans que l'autre ne réplique. Thomas était tellement dans l'incompréhension qu'il ne voyait pas ce qu'il avait fait de mal. Le blond se tourna vers sa mère, elle le regardait avec dureté. Il entoura ses épaules de son bras et l'attira par protection.
- Il n'a pas fait exprès Newt ! Lui répondit-elle, détaillant Thomas avec tristesse.
Thomas ne comprenait pas, il n'avait pas eu de ses nouvelles depuis plus d'une semaine, depuis ce fameux matin où il s'était réveillé à ses côtés. Thomas se rapprocha de Newt, lui attrapant le poignet. Newt se dégagea vivement et se tourna vers lui, le poussant encore. C'était volontairement violent, blessant même intérieurement pour Thomas qui avait réellement l'impression d'être un pestiféré.
- M'approches pas ! Lui cracha-t-il au visage. M'approches plus ! Plus jamais !
Thomas baissait les yeux, au bord de l'implosion, son cœur venait de le lâcher, sa tête sonnait l'état d'alerte rouge. Il avait mal soudain, mal aux tripes, si mal qu'il se demandait si on ne venait pas de le poignarder en plein ventre. Il releva son visage pour détailler celui du garçon qui venait de poignarder son cœur avec des mots. Il ne pensait pas que des mots pouvaient être si blessants.
Il y avait de la haine dans les yeux de Newt, de la colère. Il jura entre ses dents, la mâchoire si serrée qu'elle devait crisper. Newt attrapa Thomas par le poignet, hors de lui, il le serra fort et attira Thomas qui ne comprenait rien vers une rue adjacente, à l'abri des regards et de sa mère. Catelyn regardait son fils s'en prendre au garçon brun qui ne lui avait rien fait. Il l'avait juste bousculée et l'avait même retenue, l'empêchant de tomber.
La jeune fille blonde s'était assise sur le capot de la voiture du jeune homme. Charlie était sous le choc, elle en avait vu des embrouilles avec Thomas, mais jamais un tel désarroi dans le regard du brun, il n'avait pas bronché, il avait accepté les insultes du grand blond même si visiblement elles l'atteignaient toutes en plein cœur. Elle regardait la dame qui attendait aussi, les sourcils froncés d'inquiétude.
- Vous êtes Madame Spencer ? Lui demanda-t-elle.
La dame en tailleur hocha la tête et se rapprocha de la jeune fille, elle s'appuya contre la voiture de Thomas, croisant ses mains devant elle, elle déglutit. Visiblement, à son expression faciale, elle n'était pas très tranquille.
- C'est qui ce jeune brun ? Finit-elle par demander à Charlie.
- Thomas ? Répondit la blonde en se roulant une cigarette. C'est pas le genre à être un ami de votre fils. Il vit pas dans le même monde que vous, sauf vot'respect. Mais nous, on tente de s'en sortir comme on peut. C'est ce que fait Thomas Rosenwood depuis qu'il est né !
La dame baissait la tête, elle situait cette gamine dans les prolétaires, ceux qui travaillent dur pour s'en sortir et ceux qui se font écraser par des grosses entreprises comme son cher mari. Elle comprenait mieux, elle comprenait la réaction de son fils, c'était lui, le garçon dont il était amoureux, Thomas Rosenwood.
- Vous êtes sûre qu'on doit rester là ? Demanda Charlie en voyant les deux garçons disparaître. Non pas qu'elle soit jalouse de Thomas d'avoir une entrevue avec Newt Spencer dans une ruelle mais plutôt car le beau blond semblait hors de lui et s'il réveillait la colère de Thomas, elle risquait de devoir intervenir elle. Et pour calmer Thomas avant de devoir ramasser Newt à la petite cuillère, il fallait avoir une résistance physique et psychique assez impressionnante.
- Oui, je pense que le meilleur moyen qu'ils s'avouent les choses, c'est de les laisser parler.
- Mais Thomas risque d'être violent s'il s'énerve... Prévenait Charlie, une légère pointe d'appréhension dans la voix.
- Il se pourrait même que ça soit le sujet de la discussion... Lâcha tristement
*
Newt poussa encore Thomas loin de lui. Ils étaient à l'abri des regards, à l'arrière d'un magasin, un entre-deux bâtiments.
- Qu'est-ce qui se passe Newt ? Demanda Thomas avec calme, voyant bien que son petit blond avait les nerfs à vif.
- T'es qu'un monstre, Thomas putain ! J'ai redouté ce moment mais là je ne supporte plus l'idée ! Tempêta Newt comme seule réponse, comme si c'était l'explication à tout. Il passa ses deux mains sur son crâne, relevant un instant ses mèches blondes, trahissant son énervement.
Thomas se décomposa. Il avait l'impression que toute son énergie venait de le quitter, qu'il n'y avait plus rien. De la part du seul être qu'il voulait aimer, la vérité lui mordait encore la face avec férocité. Il se laissait tomber contre le mur, abattu. Il regardait le blond, les nerfs à vif sans comprendre. Mais visiblement, le fait qu'il ne soit pas fréquentable n'était un secret pour personne, Newt avait découvert cette partie de sa personnalité qu'il ne cachait pourtant pas.
- Comment j'ai pu être aussi con, sérieusement ? Cracha Newt. Un putain de monstre !
Thomas n'arrivait plus à comprendre, il tenta de s'approcher du blond qui jurait de tous les côtés. Il voulait lui dire quelque chose, il avait quelques chose sur le cœur mais il ne parvenait pas à s'exprimer. Thomas n'était pas doué pour aider les gens à se confier, surtout quand il était le sujet principal des peines, des colères des gens. Il voulait l'aider cependant à s'exprimer.
- Newt, expliques-moi !
- T'expliquer quoi ? Pourquoi t'es un connard de première ? Tu le sais n'est-ce pas !
Thomas le regardait avec peine, il avait l'impression que Newt lui arrachait le cœur. Il y avait trop de haine dans ses yeux. Thomas connaissait bien trop ce regard, exactement le même que Maya, que sa mère, celui qui vous fait sentir vermine, merde, celui qui vous fait perdre confiance en vous. Il tentait de comprendre, puis soudain, ses idées s'éclairaient.
- Putain mais Newt, pourquoi tu me fais ça ? Pour ton vieux défi de merde, du premier qui tombe amoureux là ?! Ca rime à quoi putain ?! Il commençait à s'énerver. Il s'approcha de Newt, alors que lui le poussait encore. Violemment, dans le but de lui faire mal. Il était trop brusque avec Thomas, il lui en voulait, il lui en voulait sérieusement. Newt ne l'écoutait même pas, il allait le démolir, il en avait même des fourmis dans les mains. Il voulait le provoquer, il allait le faire.
- Tu vas faire quoi ? Me taper comme Tyler Lewis parce que je ne fais ce que tu veux ?! Cracha Newt avec arrogance, insolence même, il allait pousser Thomas dans ses derniers retranchements. Il allait s'énerver, il sentait que Thomas perdait patience. Mais parler de Tyler Lewis changea la donne.
Thomas se figea, détaillant le visage haineux de Newt qui lui faisait face, un froid glaciaire l'envahit, il laissa couler la tension, se vidant de toute colère.
- Alors c'est pour ça, dit-il simplement. Le ton de Thomas était rauque, proche d'un râle. Newt le regardait avec dégoût.
- Tu dois être bon copain avec Tyler, hein, pour venir prendre sa défense des années après ! Thomas se rapprocha du blond, l'agrippant par le col de sa chemise et le plaqua contre le mur, coupant net le souffle à Newt qui le regardait effrayé. Mais tu sais rien de moi, tu n'en sais rien. Tu te ranges du côté des gentils, que tu crois mais tu ne sais pas qu'il m'a fait pour mériter ma colère.
Il le lâcha brusquement et tournait les talons, inspirant pour gérer sa colère et ne pas blesser Newt. Non, il ne voulait surtout pas le blesser, s'il y avait un blessé aujourd'hui entre eux deux, c'était lui. Son cœur était déjà HS, Newt venait de le tuer, littéralement. Mais Thomas s'en fichait, il ne succomberait pas à la colère, il laisserait les effluves de celle-ci se disperser dans l'air sans avoir fait de lui sa marionnette.
- Il ne méritait sans doute pas de passer à deux doigts de la mort à cause de toi !
Thomas courba l'échine, soudain pris d'un élan de rendre justice mais il ne devait pas, ne pas s'énerver. Il fit volte-face et planta son regard le plus dur dans celui de Newt. Ce dernier était tendu comme un arc, les dents serrés et les muscles bandés. Il devait se défouler.
- Ne sois pas plus con que ton père ! Lui cracha Thomas.
Newt explosa, il lui colla son poing dans la mâchoire, ce qui surpris Thomas avant de lui infliger une douleur physique atroce. Newt continuait, lui assénant un coup de genou dans le ventre, Thomas se laissait tomber contre le mur, un rire haineux s'échappa de ses lèvres.
- Newt le justicier ! Ironisa-t-il.
- MAIS TA GUEULE ! Lui cria-t-il au visage en l'accrochant au col de son tee-shirt.
Les yeux de Newt se plantaient dans le regard ambré de Thomas qui peu à peu lui voyait flou. Il faut dire que se prendre un poing n'arrangeait pas les choses, sa tête ne s'était pas remise de sa chute en forêt.
- T'as failli le tuer ! Hurla le blond en secouant Thomas qui sombrait peu à peu.
- Et lui, il l'a complètement tué... Murmura le brun avant de pousser le blond violemment et de se relever. Il s'essuya la commissure des lèvres d'un revers de main, se tenant le ventre de l'autre. Il savait viser là où ça fait mal, pour une brindille, le Newt. Papa Spencer avait du le former. Thomas voulait fuir cette conversation, il ne voulait pas parler de Loki, pas aujourd'hui, pas maintenant, pas avec Newt. Mais le blond n'était pas de cet avis. Il attrapa l'épaule de Thomas, l'obligeant à se retourner pour lui faire face.
- Dis-le ! Lui dit le blond d'un ton autoritaire.
- Dire quoi ?! Lui répondit Thomas avec arrogance alors que Newt le plaquait contre le mur.
- Ne joue pas au con avec moi ! Lui cracha Newt en se rapprochant de lui.
Thomas détourna les yeux, baissant son visage pour se cacher.
- Fais pas la victime, Thomas, t'as tabassé un mec presque à mort, alors ne me fais pas croire que je t'intimide ! Newt était méchant.
- J'ai fait un an et demi de maison de correction parce que je lui ai refait la face, à ton chéri ! Cracha-t-il en plantant son regard dans celui du jeune blond. Mais lui n'a jamais payé pour son crime... Il poussa Newt, puis l'attrapa par la taille pour le plaquer à son tour contre le mur en briques. Alors avant de me traiter de monstre, demande à ton cher papa qu'il te raconte toute l'histoire ! Thomas se détourna, prêt à partir.
- Il l'a fait ! Lui répondit Newt.
- Ah ! Il t'a raconté que Tyler Lewis est venu avec sa bande tabasser Loki, qu'il l'a tellement frappé que Loki en est mort , à 6 contre 3, c'est sûr... Il t'a raconté que Tyler m'a menacé d'envoyer mon père rejoindre ma mère dans sa tombe toute fraîche si je racontais qu'il venait de tuer la seule personne qui ne me traitait pas de monstre. La colère montait, Thomas n'arrivait plus à la contenir. Il t'a raconté, reprit-il plus fort, que le petit Thomas du haut de ses 17 ans n'aura jamais d'avenir à cause de lui ?! Mais oui, tu sais très bien qu'un séjour en maison de correction, pour un mec à tendances violentes, c'est qu'une raclure... Ca, il a du te le dire, hein ? Le grand Tate Spencer, parce qu'il sait que son fi-fils aura un avenir brillant !
Thomas tremblait, il regardait Newt plus avec désespoir de lui balancer toute cette vérité sur sa vie comme ça, il aurait voulu, pourtant, lui éviter son lourd passé qui condamnait son avenir au néant. Mais Newt était trop en colère aujourd'hui, trop curieux, trop avide de vérité. Et maintenant il lui vidait son sac.
- Loki, c'était un mec bien, reprit-il calmement, il fumait peut-être un peu mais il ne m'avait jamais laissé tomber.
- Tom... Je... Essaya Newt d'une voix douce voyant qu'il n'avait fait qu'enfoncer le couteau dans la plaie. Il avait ranimé des souvenirs douloureux, liés à la mort de sa mère, de son ami Loki et à sa vengeance qui lui avait valut une peine correctionnelle alors que la mort de Loki restait impunie.
- Tu te ramènes et tu me fous tout ça dans la gueule, histoire de m'enfoncer encore plus.
- Thomas...
Thomas regarda Newt de haut en bas. il n'arrivait même pas en lui en vouloir, il s'en voulait à lui-même d'être aussi faible face au blond.
- Le pire, c'est que j'ai fait la connerie de tomber amoureux de toi ! conclu Thomas avec un regard triste vers le garçon qui venait littéralement de passer ses nerfs sur lui. Le cœur de Newt explosa alors que Thomas tournait les talons et repartait vers sa voiture.
J'ai du réécrire la fin deux fois car Internet a beugué, j'espère que c'est pas trop nul, personnellement, je me demande si ça frôle pas le truc de merde. Je vous love, Ali.
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