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Chapitre 10 : Ode.

Cale actionna la manette, le pont monta avec la voiture de Madame Carver dessus. Il se baissa, allumant sa lampe frontale et empoignant un tournevis. Il plongea sous la voiture et commença à dévisser le cache. Il chantonnait du bout des lèvres comme rythmé par l'idée de finir ce boulot rapidement. L'après-midi était déjà bien avancé et Thomas n'avait pas pointé le bout de son nez. Il était légèrement frustré, un poil inquiet. Il se demandait qui était ce blond qui venait le voir depuis quelques temps, poli, mignon, fragile, bien élevé et habillé comme un dimanche.

Il jurait entre ses dents quand la troisième vis, sans doute rouillée céda avant qu'il puisse l'extraire. Il entendit des portes de voiture claquer et jura entre ses dents encore une fois avant de rouler sur sa planche, sortant du dessous de la voiture et se leva, s'essuyant les mains d'un geste expert, il balança son chiffon sur son épaule et empocha le tournevis, il s'avança vers l'entrée du garage, espérant voir son gamin.

C'était Charlie qui arrivait, un sourire accroché à ses lèvres maquillées de rouge. Elle était vêtu de sa traditionnelle salopette en jeans noir, un tee-shirt lâche et un foulard retenant ses cheveux blonds au dessus de son crâne. Joe la suivait de près, dans sa côte bleue EDF, un tee-shirt blanc avec une vingtaine de trous, il grognait dans sa moustache grisonnante. Joe était un petit mécano du nord de la ville, spécialisé dans les motos, mais quelqu'un de très doué. Charlie était sa fille, une gamine de 18 ans, le stéréotype de la belle gosse, sourire angélique, chevelure d'or, yeux bleus à vous faire perdre la tête mais elle avait les mains pleines de cambouis, repoussant tous les clichés, elle avait pour projet de reprendre le garage de son père. Elle aurait pu faire mannequin, actrice ou même présidente mais elle avait choisi de suivre les traces de son père.

Elle s'avança et prit Cale dans ses bras, ce dernier lui ébouriffant les cheveux. Elle grogna puis se dégagea.

- Je rêve ou vous avez fait du ménage ? Ironisa-t-elle en faisant un tour d'horizon.

- C'est Tom ! Conclu simplement Cale en s'avançant vers Joe qui semblait trépigner sur place.
Joe était quelqu'un de nerveux, un peu sanguin, du genre à toujours se disperser sur place. Petit de taille, menu de corps, il ne payait pas de mine face à Cale, son visage ridé par le temps, le labeur et tanné par le soleil lui donnait un côté sage. Mais Joe n'était pas venu par sympathie aujourd'hui, lui et Cale étaient amis mais Joe avait des problèmes.

- Tu vois qui c'est Riederle ? Dit-il à Cale en piétinant, Cale hocha la tête. Ce connard veut me faire couler, il a un accord avec un Baron. Les barons étaient des gros riches, hommes d'influence, qui rien qu'en claquant des doigts pouvaient imposer leur loi et faire fermer une petite boutique, un garage ou un vulgaire commerce pour implanter un de ses copains. Tate Spencer était ce genre d'homme. Un baron. Ils veulent que je coule pour construire un supermarché bio. Mais sérieux, s'énerva Joe, qu'est-ce que j'en ai à foutre du bio, moi !!

Charlie démarra la voiture de Madame Carver, visiblement en train de la réparer à la place de Cale. Joe pestiférait dans tous les sens en se demandant ce qu'il allait faire. Riederle était un gros investisseur et aussi patron d'une chaîne de garage automobile réputée et concurrente de Cale Rosenwood et de Joe. Les petits garages comme eux n'intéressaient pas un homme comme Riederle, ils voulaient juste les faire couler pour les éliminer complètement du marché.
- Il a fait je ne sais pas quoi avec mon fournisseur de pièces détachées, si bien que l'autre, bah, il ne veut plus me fournir... Ils vont me couper l'électricité d'ici une semaine.

Cale réfléchit un instant, il était quelqu'un de très généreux et jamais il ne laisserait Joe dans la merde, il s'avança vers son bureau, après avoir eu une idée de génie, attrapant son téléphone et composa le numéro de son fournisseur, lui demandant s'il avait des pièces de motos aussi.

Quelques minutes plus tard, Cale revenait vers Joe, qui assis sur le capot d'une voiture se fumait une gauloise. Il semblait vraiment pas dans son assiette, ce vieux. La gamine était douée, il ne voulait pas lui laisser que des dettes qui ne feront que la couler.

- Ecoute. Lui dit Cale avec sérieux. Ce hangar est assez grand pour nous deux, Joe. Alors mon vieux, c'est pas quelques motos qui vont me déranger.

Les yeux du vieux Joe s'illuminaient.

- Mon fournisseur ne me lâchera pas, en plus, il peut te refourguer des pièces pour des motos, ça l'arrange. Et si ton baron se pointe, je saurais l'accueillir...

Joe se leva, ouvrant ses bras en grand et prit Cale dans ses bras.
- Merci Cale, t'es comme un frère.

Charlie arriva, tendant les clés de la voiture de Madame Carver à Cale, le visage fendu d'un sourire.

- On s'installe ici !
- Quoi ? Demanda Charlie surprise, mais...
- Allez, Charlie, lui dit Cale. Je ne vais pas laisser ton père dans la merde. On fait un garage d'associés.
- Et la relève est déjà assurée ! Ironisa Joe en regardant sa fille avec des yeux plein d'espoir.

Cale lâcha un rire franc et se dit qu'il devrait en informer Thomas. Il savait déjà que son fils allait le détester pour ça. Mais il ne pouvait pas laisser ses amis dans la merde sous prétexte que son fils n'aimait personne. Le visage de Charlie se déforma, une légère vague d'inquiétude passa dans ses yeux.

- Et les barons ? Ils seront contents de faire couler deux garages en même temps. Lâcha-t-elle d'un ton peu assuré.

Cale souriait en coin.

- Je les enverrais faire un tour chez Spencer avant, pour que Monsieur se rappelle de ses engagements. Je suis sûr que Burton se souvient de mon poing...

Charlie frissonnait, elle savait, même du haut de ses 18 ans qui était Tate Spencer. L'un des pires, le pire même. Joe contempla son ami sans comprendre.

- Qu'est-ce qu'il s'est passé ? Osa-t-il demander.

- Tom a eu des soucis avec le fils Spencer. Il regardait Charlie qui baissait la tête, les joues cramoisies. Spencer a débarqué ici pour faire régner sa loi, j'ai encadré Burton pendant qu'il cassait la gueule de mon gamin. Mais vous savez comment il est, Tom, il prévoit toujours deux trois coups à l'avance quand quelqu'un lui cherche la merde. Il l'a ridiculisé...

Joe et Cale s'appliquaient à faire un peu d'espace libre pour transporter le matériel pendant que Charlie sortait la voiture réparée du garage.

- Elle a eu des soucis avec le fils Spencer, ta fille ? Demanda Cale, curieux.

- Oh non ! Rigola le vieux mécano. Tu la connais, un beau garçon comme Spencer Fils, ça les fait craquer les gamines. Il faut dire que le gamin a le charme d'Apollon, toutes les gamines sont dingues de lui...

Charlie gara la voiture de la cliente de Cale à l'extérieur du garage, puis elle retourna à l'intérieur voyant son père et son ami rire de bon cœur. Elle ne savait pas si c'était une bonne idée de s'installer avec les Rosenwood. Mais elle était tout de même assez jouasse à cette perceptive. Son père vieillissait et elle était encore trop jeune pour gérer l'affaire toute seule. De plus, l'histoire avec sa sœur ainée avait ridé son père plus que le temps. C'est cependant grâce à cela qu'ils avaient rencontrés les Rosenwood.

- Et Emily, est-ce qu'elle va bien ? Demanda Joe après un moment. Cale s'arrêta, regardant son ami avec un regard grave.

- Tu devrais aller la voir, Joe. Elle a encore besoin de son père.

Joe et Cale s'étaient rencontrés il y a trois ans, dans un bar dans l'est de Londres. Cale venait pour oublier les conneries de son fils en sortie de maison de correction, la mort de sa femme qu'il encaissait toujours mal et les soucis qui s'aggravaient. Vous savez, cette espèce de loi universelle qui dit que lorsque vous avez une merde, il y en a une autre qui se rajoute. Obligatoirement. Cale appelle ça « La loi de l'emmerdement maximum ». Ce soir-là, il était déjà un peu bourré, la gueule de travers sur le comptoir, Joe est arrivé, il en était déjà à son troisième bar. Lui, il buvait pour oublier que sa gamine de 19 ans, le même âge que Thomas à l'époque venait d'accoucher d'un mioche à peine plus gros qu'une crevette, que le mec de sa fille s'était barré comme un voleur et que la petite pleurait comme jamais. Joe, c'était un brave type, il élevait ses deux filles, Emily et Charlie avec ce qu'il pouvait, il bossait comme un malade, se crevant le cul pour qu'elles puissent manger à leur fin, faisant tourner son garage comme si le monde en dépendait. C'était un as de la mécanique, particulièrement dans les motos, mais savoir qu'il était grand-père l'avait achevé. Le gamin s'appelait Marius, un petit ange. Joe n'y voyait qu'un nid d'emmerdes. Il a gardé sa gamine et son petit-fils deux ans chez lui, aidant son ainée à remonter la pente. Depuis Cale et Joe sont copains comme cochons. Emily habite juste à côté des Rosenwood. Marius est sans cesse coller à Thomas. Mais Joe et sa fille ne sont pas dans de très bonnes relations. C'était dû au père de Marius. Depuis, Cale était un peu une ancre pour Emily, la figure protectrice, le soutien. La gamine savait qu'elle pouvait compter sur Cale en cas de soucis. Pas sur Thomas, certes, car Thomas en cas de problème est un problème à lui-même. Il n'y avait que des sourires compatissants entre Emily et Thomas, que des regards, aucun mot, si ce n'était « Bonjour ». Seul Marius approchait Thomas. Elle connaissait le tempérament violent du jeune homme. Elle vivait à côté de sa vie, ayant perdu le seul homme qu'elle aimait. Et Joe n'arrivait pas à aller vers elle, à lui parler, à l'aider, à être un vrai père pour elle.
Joe et Cale étaient comme deux doigts de la main, toujours dans les mauvais coups, dans les bagarres de bar, dans les buveries, dans les tournois de belote le dimanche, ils étaient culs et chemises. L'entraide pour eux, c'était une obligation. Joe avait confiance en Cale, et aujourd'hui encore, il le sortait de la merde.

Thomas se laissait tomber sur le siège passager de la voiture de Liam, ce dernier refermant la portière. Il s'assit à la place du conducteur. Il scruta son ami avec inquiétude. Il démarra. Tom l'avait appelé de son portable en plein milieu de la forêt, à l'extérieur de la ville, complètement stone. Liam était venu le chercher sans comprendre. Thomas était presque mort, il avait trouvé son ami assis contre un arbre, près d'une balise, la tête blême, une grimace douloureuse sur le visage. Il l'avait aidé à se lever et le ramenait.

- Mec, qu'est-ce qui s'est passé ?

- Un écureuil qu'était pas content que je marche sur sa noisette, il m'a mis K.O en deux-deux...

- Sérieusement ? Demanda Liam en lui jetant un regard amusé.

- Non, j'ai glissé et je me suis ramassé la gueule...

- T'es pas beau à voir.

Ils arrivèrent chez Liam quelques minutes plus tard. Thomas avait vraiment l'air mal. Liam l'installa sur son canapé, puis il lui tendit un gant de toilettes rempli de glaçons. Thomas le maintenait contre son crâne à l'endroit où sa tête avait heurté violemment le sol. Liam se pencha vers lui, l'examina et repartit vers une pièce inconnue. Il revenait avec une petite trousse bleue claire et releva le menton de Thomas. Le brun était encore un peu sonné, il ne tiquait même pas sous les doigts de Liam. Le bouclé lui désinfecta sa lèvre qui s'était ouverte.

- Tu ne peux pas regarder où tu mets les pieds, sérieux ? Ça m'éviterait de te ramasser à la petite cuillère...

Tom souriait avant de jurer car ça lui faisait mal. Il essayait de fuir les gestes adroits de Liam qui tentait de l'aider, de le soigner. Liam le fixa un instant dans les yeux, le sourire en suspens.

- Tu préfèrerais que ça soit Newt, hein, qui joue à l'infirmière ! Dit-il avant de se relever, attrapant les jambes de Tom, les allongeant sur le canapé, alors que le brun légèrement sonné regardait son ami surpris de ses paroles, ses joues avaient un peu rougies, ce qui fit rire Liam.

Thomas s'allongea de tout son long, soudainement fatigué.

- Je... chuchota-t-il avant que ses yeux se ferment. Merci Liam.

Le bouclé sourit de voir son ami aussi sans défense, là allongé sur son canapé. Il releva un plaide sur le corps de Tom et le laissait dormir. Il fermait sa maison et partit travailler. Il le ramènerait chez lui après.

Newt attrapait une chemise propre dans son tiroir, la tête chamboulée, il passa un coup de fil à Minho pour savoir si un petit resto lui disait. Il avait besoin de voir son meilleur ami, il était totalement chamboulé, un peu amorphe, et légèrement troublé par Thomas. A chaque seconde, il pensait à lui, à ce cri qui lui avait déchiré le crâne. Minho accepta de le voir, ils se rejoignaient à midi près de Trafalgar Square.

Newt descendit et il vit sa mère ranger des papiers dans son bureau, elle releva la tête vers lui et semblait frustrée.

- Ça va Newt ? Le garçon lui répondit par un regard triste. Tu t'en fais toujours pour ce garçon ? Laisse-lui le temps.

- J'ai un mauvais pressentiment maman. Lui répondit-il en se lovant dans les bras de sa mère, elle lui caressait les cheveux délicatement, gardant le silence.

Il était sûr d'avoir entendu la voix de Thomas hurler dans sa tête. Il lui était peut-être arrivé quelque chose. C'était peut-être de sa faute en plus de ça.
Tate Spencer sortait de son bureau, la mine renfrognée, il découvrit sa femme tenant son fils dans ses bras, elle le berçait doucement comme un gamin qu'on console. Puis les yeux noirs de sa femme se posèrent sur lui, elle avait une expression dure. Tate s'approcha et posa une main réconfortante sur l'épaule de son fils. Newt se redressa, voyant son père et se sépara de sa mère pour ne pas entacher l'image du fils prodige sans problème de cœur.

- Ce soir, tu es là fiston ? Demanda Tate avec un demi-sourire. Newt hocha la tête devant l'autorité du ton de son père, relevant cependant le petit sourire. Je voudrais qu'on aille au restaurant tous les trois. En famille, je veux dire. Je vous dois des excuses à tous les deux.

Une lueur d'espoir passa dans les yeux du fils Spencer, indescriptible pour ses parents mais lui avait de l'espoir, l'espoir qu'il s'excuse pour ce qu'il avait fait à sa mère, à Thomas surtout. Une boule de culpabilité se logea de nouveau dans le bas de son ventre. Le blond surprit le regard de sa mère qui lui faisait comprendre que Tate et elle allaient avoir une discussion et Newt en profita pour prétendre devoir y aller. Il claqua la porte d'entrée, saluant Burton d'un geste amical et dévala les marches de sa demeure. Il sortit sa voiture du garage, mettant ses lunettes de soleil et descendit l'allée, patientant un instant pour vérifier que le portail électrique se fermait bien. Il fila ensuite sa route, appuyant sur l'accélérateur pour laisser sa voiture monter en puissance, le vent lui mordait les joues. Le ciel était couvert aujourd'hui. Il se gara devant la maison de Minho, ce dernier sortit, affolé, il déposa ses chaussures à l'intérieur de la voiture de Newt et retourna chercher un tee-shirt à l'intérieur avant de grimper à bord du cabriolet. Newt démarrait déjà.

- Il n'y a pas l'feu ! Jura Minho en enfilant son polo alors que Newt quittait déjà son quartier. Qu'est-ce que tu fuis comme ça ?

- Mes démons ! Lâcha simplement Newt.

Minho se mit à rire, insultant Newt de jeune fille fragile, aux tendances suicidaires parce que Justin Bieber ne voulait pas d'elle, le genre qui écrit des textes à la limite de la déprime, qui fuit leur démon. Le jeune blond explosa de rire en voyant l'imitation coquette de Minho, et les deux amis se mirent à déconner là-dessus.

Ils s'arrêtaient pas très loin de Trafalgar Square, empruntant une rue perpendiculaire et trouvaient un restaurant coréen, à la grande joie de Minho, en souvenir de son pays d'origine. Ils s'installèrent sous l'invitation d'un serveur dans un coin, à une place double près de la vitre. Ils commandèrent des plats typiques, de la viande de bœuf pour Newt relevée au piment et d'autres légumes. Ils mangèrent en rigolant, parlant aussi de la rentrée qui approchait à grand pas. Newt semblait pourtant ailleurs. Minho le remarqua assez rapidement, voyant que le blond se perdait des fois dans les conversations, arrêtant d'écouter, le regard perdu dans le vide.

- Newt ! Le réprimanda Minho après s'être essuyé la bouche, à la fin de son assiette. Le blond secoua la tête et se concentra sur son ami. Qu'est-ce qui se passe ?

- Je... Il savait qu'il pouvait lui dire, lui en parler, qu'il ne serait pas juger, que ses peurs pouvaient rester de côté, Minho gérait toutes les épreuves comme un bonze bouddhiste. Il écoutait, méditait et en tirait la bonne leçon. J'ai revu le garçon du supermarché. Je n'arrive pas à l'enlever de ma tête.

Il se mit à parler de Thomas, de lui raconter leurs plusieurs entrevues, les différentes confrontations entre les deux garçons et termina son récit par ce qui s'était passé ce matin, alors qu'il s'était réveillé aux côtés de Thomas. Minho haussa un sourcil dubitatif et éclata de rire. Newt détourna son regard, fixant le sol avec intérêt soudainement, les joues cramoisies. Il sentait son cœur battre à en tout rompre dans sa poitrine, se remémorant les baisers entre lui et Tom ce matin, ces sensations qu'il avait ressenti et ses sentiments qui s'étaient amplifiés. Un petit coup de pied de la part de Minho le ramena à la raison.

- Mec. T'as la moitié de la population londonienne à tes pieds et tu as peur d'avouer tes sentiments à un mec un peu sauvage ? Mais où va le monde ?! Demanda Minho en gesticulant sur sa chaise, arrachant un rire sincère de la part de Newt. Tu ne vas pas te laisser intimider par un mec qui n'aime pas Jules Verne. Merde !

- Il n'aime personne de toutes manières... Lâcha Newt avec tristesse, fixant à nouveau le sol.

- Tu crois vraiment qu'il ne ressent rien pour toi ?

- Oui. Déclara Newt en fixant le coréen dans les yeux.

- Alors t'es qu'un con ! lui rétorqua Minho.

Newt regardait son ami et décida d'en rester là pour cette conversation, il se leva et partit payer leurs déjeuners au comptoir. Il récupéra sa veste et retrouva son ami qui se roulait une cigarette. Ils remontaient la rue en silence, Minho allumant sa cigarette en marchant. Il tira dessus, inspirant la nicotine avant de souffler la fumée la tête en l'air. Il se tourna vers Newt, l'observant curieux. Son meilleur pote était totalement dingue de ce Thomas, ça se voyait comme le nez au milieu de la figure. Mais il n'arrivait pas à se dire qu'il avait ses chances.

- Qui que soit ce Thomas, Blondie, il t'aime un minimum pour te laisser l'approcher.

- Je ne sais pas. Je ne sais plus quoi faire de toute manière... Se confia Newt en ouvrant sa portière.

- Va lui dire que t'as perdu ton pari de merde déjà ! Lui rétorqua Minho cinglant. Il écrasa sa cigarette sur le bord du trottoir et jeta le résidu dans la poubelle. Après, baise-le comme une bête !

Love, Ali. 

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