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Inconnu
#L'intruse

Un étau se referme autour de ma gorge qui me brûle. Les paupières fermaient, tremblant de froid et ayant mal à la tête, je décide de recouvrer la vue, mais je les referme aussi tôt, agresser par autant de lumières et autant de couleurs qui me sont inconnues. D'habitude, tout est noir ou gris.

Après quelques secondes, en papillonnant des paupières, je m'habitue doucement à cette nouvelle vue. Mes yeux se posent sur mon corps, sans pelage, sans mes poils habituellement blanc. Je lève ma patte fauche, perplexe, bougeant mes doigts dans tous les sens. Étrangement mal à l'aise, j'Essaye de me redresser, mais une toux violente me prends soudainement, me faisant tomber au sol dans un bruit sourd. Pourquoi est-ce que je ressemble à une humaine ? Où est passée ma fourrure épaisse qui me tenait chaud ?

Je me lève difficilement sur mes pattes arrière et retombe sur le matelas en perdant l'équilibre. Ma respiration est douloureuse, mes jambes sont douloureuses, mais je réessaye une nouvelle fois. Mes pattes tremblent à chaque pas, toutefois, je reste debout tel un humain. Ma poitrine se gonfle d'une chaleur étrange et agréable en me voyant dans le miroir. Bien que mon corps soit nu et que la sensation est étrange, j'aime cette légèreté.

Je prends une seconde inspiration en me raclant la gorge, ma poitrine bouge au rythme de mes pas, jusqu'à ce que j'atteigne la porte en face de moi. Doucement, j'atteins un escalier et descends les marches tout en me tenant à la rambarde, m'empêchant ainsi de chuter. Plusieurs personnes se trouvent en plein milieu du salon, dans une discussion mouvementée. Quand ils sentent ma présence, plus aucun mot ne franchit leurs lèvres. Les yeux écarquillés, la bouche entre ouverte, ils me regardent tous des pieds jusqu'à la tête.

Une petite humaine imite les adultes en se tournant, elle aussi, poussant un cri avant de se cacher la vue. Je m'avance curieuse, sans réellement comprendre ce qu'il se passe ici, la tête penchée légèrement sur le côté. Jusqu'à ce qu'un grognement sourd retentisse dans la pièce. Tout le monde se détourne, un homme s'approche dangereusement de moi, me faisant reculer de quelques pas.

Ses iris sombres se posent sur moi avant qu'il ne me jette un vêtement que j'esquive d'un pas lourd. Un froissement se fait entendre, il attrape une couverture rouge, en laine qui se trouvait sur le canapé. Il m'encercle par celle-ci avant de glisser ses bras sous mon corps pour me soulever.

— Pourquoi est-ce que tu n'es pas habillée ? Souffle-t-il en montant les escaliers que je venais tout juste de descendre.

Les yeux rivaient sur les siens, il m'est impossible de détourner le regard. Je ne comprends rien à ce qu'il vient de dire, mais je suis hypnotisé. J'ouvre mes lèvres, comme lui, essayant de l'imiter, mais aucun son n'en sort. Les sourcils fronçaient, je réessaye en l'ouvrant plus grand. Toujours rien. Mes doigts glissent sur sa gorge, tout en appuyant légèrement pour essayer de comprendre comment il fait.

Il me dépose doucement sur le lit et s'accroupit en face de moi, sa main se posant sur ma cuisse. Un V se forme entre ses sourcils.

— Est-ce que ça va ?

Ses iris gris me transpercent. J'ai l'impression d'y voir la lune. Ils sont magnifiques, ils brillent bien plus qu'elle. Ma main se plonge sur le haut de son crâne pour y toucher sa fourrure, puis la mienne, curieuse. Ma poitrine se gonfle de nouveau de cette chaleur réconfortante, me faisant soupirer de soulagement.

Le loup noir et l'homme en face de moi ne semble pas être les mêmes et pourtant, je reconnais cette odeur, je reconnais ce grognement de plaisir quand mes doigts se glissent sur sa joue. La seconde suivante, sans même pouvoir me contrôler, je me jette dans ses bras et nous tombons en arrière. Sa température est égale à la mienne et je me blottis dans ses bras, nos joues collaient l'une à l'autre. Un frisson me traverse l'échine quand ses bras passent dans mon dos pour me serrer contre lui.

— J'aimerais que tu me répondes. Sa voix n'est qu'un chuchotement suave et quand bien même, je ne comprends pas un mot, je me redresse légèrement pour pouvoir l'observer.

Je me sens étrangement bien, ainsi. Un sentiment que je n'avais encore jamais connu se propage dans le bas de mon ventre. Un sentiment similaire à celui que je ressens pour la lune. Je dirais même plus fort, plus intense. Je n'ai jamais cessé de courir, pour une raison que j'ignore, je n'ai jamais cessé de traverser des forêts, sans jamais un regard derrière moi, et lorsque je m'arrêtais enfin, c'était pour l'observer, pour voir le soleil céder sa place à la lune. Parce que c'était un spectacle splendide.

Toutefois, contre toute attente, je trouve l'homme en face de moi mieux que le coucher de soleil, mieux que le lever de la lune.

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