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Chapitre 6 - Décompression & Répercussion

Luna

Enfermée dans les toilettes du personnel, assise à même le carrelage, j'accuse le contrecoup. Les yeux clos et mes bras entourant mes genoux, je m'ancre dans une bulle protectrice.

Inspirer, retenir l'air, expirer.

La pression étouffante doit être libérée au plus vite avant de me rendre malade. L'exercice de cohérence cardiaque quatre-sept-huit secondes me permet de synchroniser mon pouls avec ma respiration. Une des premières astuces que j'utilise et elle fonctionne bien. 
Pas aujourd'hui.

Tu n'es pas capable, Luna. Il l'a bien vu.

Pareille à un enchevêtrement de lianes, l'anxiété comprime mon cœur et noue mon esprit.

Stimulée par le dénigrement de l'oncle d'Élio, la voix s'obstine à creuser de profonds sillons dans mon estime de moi-même. Sans trêve ni repos. 

Est-ce trop demandé de vivre rien qu'une journée normalement ?

Cette pièce étroite est à mon image : limitée par mes doutes au quotidien.

"Si tu étais compétente." "Il mérite mieux que toi." Quelques mots et il renaît. Il me poursuit comme une ombre insidieuse et ébranle ma confiance en mes propres compétences. La remise en doute est constante, créant un sentiment persistant d'insuffisance. Je me compare avec les autres, sans jamais penser être à la hauteur. Quelques mots et il revient à la charge.

Mon syndrome de l'imposteur.

N'importe qui serait meilleur que toi.

C'est la première fois que j'ai ma propre classe à mi-temps et je n'étais pas suffisamment préparée, ayant reçu mon affectation fin août. Malgré une licence en psychologie et un master 1 en métiers de l'enseignement, l'exigence est telle que je consacre chaque jour de ma vie au travail pour réussir.

À quoi bon, vu les résultats ?

Refusant de lui accorder plus de pouvoir, je dois museler cette voix néfaste qui ne fait qu'aggraver mes problèmes. Je rassemble les fragments de ma détermination et me lève. Des picotements traversent mes jambes et la raideur dorsale m'arrache un gémissement douloureux. 

J'avance jusqu'au lavabo et asperge mon visage d'eau glacée qui apaise mes nerfs. Les gouttes dévalent ma peau dont la pâleur aurait pu me valoir un rôle dans Twilight.

Face au miroir, je visualise les lianes se desserrer et mes murmures transforment les mots autodestructeurs en affirmations positives :

Tu es faible et inutile.

— Je suis plus forte que ça.

Tu n'es pas à la hauteur.

— Je fais de mon mieux.

Ce n'est pas assez.

— C'est juste dans ma tête. Tout ira bien.

Peu à peu, les vagues tumultueuses qui cognent dans mon crâne se dissipent et laissent place à un lac serein. Je retrouve enfin un état de vide mental et mon corps se relâche, lesté d'un poids invisible. La voix s'est évanouie dans l'arrière-plan, guettant le moment opportun pour ressurgir.

La crise passée, vient l'analyse. Je revis l'altercation minute par minute. Le constat est sans appel : j'ai fait preuve d'une impolitesse contraire à mon attitude exemplaire. 

Ma mauvaise opinion envers cet homme avant même de le rencontrer a biaisé mon jugement. Nos rapports ne pouvaient que mal commencer.

Je l'ai attaqué la première. C'est de ma faute.

Jamais quelqu'un ne m'avait poussé de cette manière et le revoir a fait ressortir ce qu'il y a de mauvais chez moi.

Qu'est-ce que j'ai fais ? Je suis foutue. Je. Suis. Foutue.

J'aurais pu m'échapper plus tôt. J'aurais dû mais j'étais restée pour le bien d'Élio. Mon besoin incompressible d'aider cet enfant pourrait m'être toxique mais la culpabilité de ne pas agir pour lui me serait bien plus intolérable.

Je liste les éventualités qui risquent de se dresser face à moi : avertissement, entretien avec l'inspecteur, blâme, stage annulé, redoublement. Moi qui ai sauté une classe enfant, j'imagine déjà la déception dans le regard de mon père si je devais perdre une année de fac.

J'ai l'habitude de toute façon...

Grâce aux bons retours que je reçois de mes efforts, je me permets de croire en ma résilience.

— Je vais surmonter cet obstacle, comme tous les autres avant.

Tu es sûre de toi ?

— Tais-toi, marmonné-je, lassée du retour trop rapide de mes inquiétudes internes.

Je récupère mon téléphone dans ma poche arrière de jean. Ma meilleure amie n'est pas joignable et en entendant le bip du répondeur, me revoilà noyée sous mes émotions que je déverse sans retenue :

— Imani ! J'ai... J'ai fais une bêtise. Une grosse connerie même ! J'ai envie de pleurer mais je suis trop énervée ! Je... Imani ! Je ne sais pas pourquoi j'ai fais ça ! Enfin si, je sais mais je ne sais pas comment j'ai pu le faire ! Sérieusement, je suis choquée ! Je l'ai insulté et le pire... Un doigt d'honneur ! J'ai fais un doigt d'honneur à un parent d'élève ! Je... Je... Il faut que je te voie !

À bout de souffle, je ferme les yeux. Une lente et profonde bouffée d'oxygène remplit mes poumons et je raccroche en gardant mon portable en main.

J'ai besoin de parler à Joaquim, d'entendre sa voix.

J'écarte cette idée avant de trouver son numéro. Imani est la seule dans la confidence de ma fragilité mentale et je refuse d'être perçue avec pitié par mon frère.

Du bout des doigts, je presse le cœur doré suspendu à mon cou et murmure, comme une prière :

— Grand-mère, que dois-je faire ? Aide-moi... S'il te plaît...

Malheureusement, elle ne répond pas à ma détresse. Elle ne peut plus rien pour moi. Je suis seule.

Fataliste, je quitte mon refuge et un tressaillement galope sur mon échine à l'idée de recroiser le délinquant. Je compose le 17, me tenant prête à appuyer sur la commande d'appel à la moindre alerte. 

Sans bruit et le cœur battant, j'arpente le couloir blanc jusqu'à ma classe et, discrètement, avance ma tête dans l'encadrement de la porte.

Il n'est plus là.

Je lâche un soupir de soulagement et m'empresse de récupérer mes affaires. En quittant la salle nuancée de beige, un doute m'assaille. Je me retourne et examine la pièce.

Il manque quelque chose.

Son absence palpable et infantile crée un vide dans la pièce. Cherchant dans chaque recoin possible, je ne le trouve pas. Le décoloré est parti avec. Une rage impuissante envahit mon corps épuisé.

— Rends-moi Évoli, sale voleur !

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Ayden

— Petite conne, pesté-je en sortant de l'ascenseur.

La brune a eu peur, tellement peur qu'elle a manqué de s'effondrer littéralement devant moi. Pourtant, elle s'était montrée combative et n'avait pas hésité à me répondre. La dernière image d'elle, majeur levé me revient, alimentant ma colère ardente.

Putain ! Pour qui elle se prend ?!

Les mains tremblantes de l'agressivité dans mes veines, je compose le code d'entrée de mon appartement avant de pousser la porte. Dans le séjour, je jette ma veste et la peluche sur le canapé et allume l'enceinte sur le banc de télévision en face. Les murs vibrent quand je traverse la pièce blanche et noire et m'arrête devant la baie vitrée.

I'm radioactive, radioactive  

Dans l'angle, le minibar m'accueille avec un verre que je remplis à moitié de liquide ambré. De la musique et un double whisky, le minimum pour avaler la tension qui me crispe.

Le ciel perd ses teintes de jour, nous laissant bientôt dans l'obscurité. Le soleil n'est pas couché que la lune a déjà fait son apparition.

Luna.

Mon corps se raidit alors que je grave chaque trait du visage de cette brune farouche dans ma mémoire. De nouveau, la présence de l'astre me nargue et la musique au volume maximum ne couvre pas l'amertume de cette emmerdeuse.

"Votre bêtise m'a laissé sans voix."

La vitesse du sang qui pulse dans mon torse devient inconfortable et mes épaules en frémissent. Je vide mon verre cul sec avant de m'asseoir sur le cuir froid du canapé. Je frotte mes mains sur mon visage, essayant de calmer mon esprit en ébullition.

"Votre bêtise." Elle a osé me dire ça !? À moi ?

Dès la première seconde, sa voix portait un mépris à peine voilé malgré son sourire de façade. Elle m'avait poussé dans mes retranchements et mes mots avaient fusé, assez acérés pour anéantir ses attaques sans franchir la ligne rouge. 

J'étais curieux de découvrir la femme qui avait décousu la bouche d'Élio mais elle est devenue une affaire personnelle.

Ma rancœur se nourrit de chaque seconde passée à imaginer un moyen de me sentir mieux. Mon regard se pose sur le paquet de Marlboro que j'arrache de la table basse. Le briquet argenté sorti de mon jean s'enflamme et je l'approche de la cigarette coincée entre mes lèvres. Je ferme les yeux et la fumée s'infiltre dans mes bronches, créant un soulagement éphémère dans ce chaos. 

M'apprêtant à prendre le cendrier, je remarque la forme au sol. Je me courbe pour ramasser la peluche volée et j'ouvre de nouveau mon Zippo d'un coup sec du pouce. La flamme vacillante appelle à consumer l'animal duveteux.

Alors que la mascotte allait finir comme Jeanne d'Arc, je suis interrompu par le silence.

En relevant la tête, je m'aperçois de la présence d'Élio. La main sur l'appareil qu'il vient d'éteindre, il se prend pour le propriétaire des lieux. 

Je referme le briquet et pince la cigarette entre deux doigts avant de souffler le nuage odorant.

— Rallume avant que je m'énerve.

Comme toujours, il ne répond pas. Il regarde l'objet dans ma main puis me fixe de nouveau. Une désapprobation muette.

Il est plus malin qu'il en a l'air.

Je lâche la peluche de suite récupérée par mon neveu et écrase mes poings sur les paupières en tentant de vider ce qui se trouve derrière. La nicotine s'avère peu efficace et mon cerveau commence à fondre sous l'alcool. 

Un contact sur mon bras m'interrompt encore. L'enfant me tend son cahier rouge ouvert et je lis rapidement le mot indiquant une sortie scolaire.

— Comme si j'en avais quelque chose à foutre.

Il se mord la lèvre avant de me jeter le carnet au visage. Ma cigarette tombe sous l'effet de la gifle, manquant de me brûler.

— Putain ! m'emporté-je en me levant. T'as intérêt à courir vite !

Il hoquette et s'enfuit dans sa chambre en claquant la porte.

— Une belle journée de merde ! maugréé-je en récupérant le tabac sur le tapis noir.

Je l'écrase dans le cendrier et en profite pour relancer la musique avant de m'allonger. Aujourd'hui, mes émotions prennent le dessus et rester maître de moi-même m'est de plus en plus difficile au fil des jours. 

L'anniversaire approche et je ne veux rien ressentir. Rien.

Ma colère indomptable est à son paroxysme lorsque les notes s'arrêtent de nouveau.

— Bordel ! C'est quoi cette fois ?! m'exclamé-je avant de voir la silhouette familière d'Aleksander. Fais comme chez toi surtout.

Ignorant ma raillerie, il prend place sur l'un des deux fauteuils.

— Tu fumes à l'intérieur maintenant, constate-t-il en desserrant sa cravate assortie à son smoking bleu nuit.

— Toi aussi, tu comptes m'emmerder ?

Visage baissé, ses doigts glissent dans ses mèches brunes avant de caresser le bracelet bleu à son poignet.

— Où étais-tu à seize heures cinquante-deux ?

Interloqué, je m'appuie sur les coudes et la tentation d'une impertinence s'évapore lorsque je remarque son teint cadavérique.

— J'ai reçu une alerte aujourd'hui, poursuit-il d'un ton fragile en sortant son téléphone. D'après ton bracelet connecté, ta fréquence cardiaque a explosé à seize heures cinquante-deux .

Pfff... J'avais oublié ce détail.

Trahi par l'objet qu'il m'est interdit de retirer, je ne réponds pas et m'effondre sur le dos, assommé par le calvaire dans mon crâne.

— Tu trembles de partout, constate-t-il.

La sensation d'avoir de l'acide dans le crâne me fait grimacer et un gémissement m'échappe alors que je presse ma tête entre mes mains. Le squatteur se retire brusquement et je ferme les yeux, profitant du silence bien trop rare en sa présence. 

Le son d'un robinet ouvert me parvient et il revient de la cuisine avec un plateau qu'il pose sur la table basse avant de retrouver sa place. Un verre d'eau et un remède contre la migraine que j'accepte sans hésiter. 

Le brun continue de tripoter son accessoire tissé.

— Tu es un travailleur acharné Ayden, et tu accumules déjà douze jours d'absence. As-tu passé ne serait-ce qu'une journée sans boire ?

Excédé par son interrogatoire, je souffle :

— J'en ai besoin pour supporter cette vie de merde.

Ses yeux s'écarquillent et je pourrai presque entendre l'arrêt de sa respiration. Je réalise ce que je viens d'avouer et il repart en direction du couloir menant aux chambres.

Le début des problèmes.

Anticipant une tempête verbale, je cale ma nuque contre le dossier du canapé et croise les bras. À son retour, il se poste devant moi, le visage décomposé. Dans sa main, deux petites boîtes qu'il jette sur mon ventre.

— J'ai renouvelé tes antidépresseurs il y a un mois et elles sont encore pleines. Ne... Ne me dis pas que tu as arrêté ton traitement. Dis-moi que je me trompe... Qu'est-ce que tu...

Sa voix chancèle et je préfère me taire pour éviter de me mettre dans la sauce. 

— Comment ai-je pu être aussi idiot pour ne pas interpréter ton changement de comportement ? J'aurais dû...

— Je suis pas malade. Tu stresses pour rien.

— Si seulement ! Être constamment irrité est un symptôme que tu ne peux pas nier.

— T'inquiète, je gère, affirmé-je en me frottant les tempes.

— Mais qu'est-ce que tu "gères" au juste ? Rien ! Tu vas finir par blesser quelqu'un ou même te... Te... Te tuer, s'étrangle-t-il sa paume sur sa bouche, comme pris de nausée.

— En quoi ça te concerne ? Arrête de jouer les baby-sitters.

Il porte sa main sur le cœur, froissant le tissu de sa chemise blanche et son buste s'affaisse. Alors que ses paupières tressaillent, il bredouille :

— дерьмо (Merde)... Tu... Tu ne peux pas...

Je devrais compatir mais mon seuil élevé d'intolérance m'en empêche. Il explose si vite que ses cris s'abattent comme des éclats de tonnerre :

— Quelle ingratitude ! Je m'inquiète jour et nuit pour toi ! Je t'interdis de me cracher une chose pareille ! Je n'ai rien dit la dernière fois mais j'en ai marre ! Marre de te voir ainsi ! Marre de...

— Calme-toi Alek, t'es trop vieux pour faire une crise d'ado.

— Ne fais pas l'insolent avec moi !

Il s'installe à ma droite et, les coudes sur les genoux, son front repose sur ses doigts entremêlés. Après avoir amplifié ma douleur cérébrale, qu'il ferme enfin sa bouche est une bénédiction. 

J'ignore sa respiration saccadée et un mauvais pressentiment pointe lorsqu'il tapote sur son portable. Clac. La porte d'entrée s'ouvre sur un troisième indésirable.

— Mon appart est pas un putain de moulin !

Un frisson agite mes nerfs lorsque la stature sombre et imposante d'Érik entre dans la pièce. Voulant garder une assurance, j'affronte son regard noir sans ciller.

Ça sent le plan foireux.

— Nous avons des responsabilités et je prends les miennes maintenant, articule Aleksander en portant sa voix. Soit tu reprends volontairement ton médicament, soit Érik se chargera de te le donner.

Piégé, mes pensées confuses se fracassent contre les parois de ma raison. Je serre les poings et les dents à me les faire grincer lorsqu'un sourire sadique naît sur le visage du chien de garde. Ce dernier s'avance vers moi sans attendre et la menace fait mouche.

— C'est bon, j'ai compris ! capitulé-je en saisissant le poison.

Le tas de muscle s'arrête et le léger froncement de sourcils prouve sa déception de ne pouvoir m'amocher.

Psychopathe de merde.

J'extirpe une plaquette et vide l'opercule d'un comprimé. Il griffe ma trachée et me laisse un arrière-goût d'injustice.

— Voilà ce qu'il va se passer, initie Aleksander soudain détendu. Une infirmière viendra deux fois par semaine te faire une prise de sang.

— Pas besoin de...

— Laisse-moi finir, me coupe-t-il en ancrant ses iris humides sur moi. Si jamais l'antidépresseur n'est pas détecté dans ton organisme, je te ferai interner. Quoi qu'il m'en coûte.

Ce chantage abject bloque ma cage thoracique, martelée par mon pouls effréné. Ma propre salive peine à couler dans ma gorge.

— Aleksander...

— Oh ? Tu vois que tu n'es pas dans ton état normal. Tu arrives enfin à prononcer mon prénom en entier.

Une énergie spasmodique habite ma jambe gauche qui frappe la mesure comme un batteur sur ses tambours. Les avant-bras plaqués sur mes quadriceps, j'utilise mon poids pour tenter d'enrayer le mouvement. Mes poumons se remplissent à peine, l'air refusant de m'octroyer un répit. 

Perte de contrôle.

Je me sens mal. J'ai mal.

La main chaleureuse d'Aleksander serre la mienne mais je rejette sa pitié d'un mouvement abrupt. Il soupire, désabusé.

— N'aie pas honte Ayden, parce que ce n'est pas ta faute.

Je ne sais pas combien de minutes s'écoulent avant que la panique et la pression dans mon crâne s'estompent grâce à l'antalgique. Suffisamment pour qu'une plaque rougie le poignet d'Alek sous les effets de son toc.

— Rentre chez toi, ordonné-je pour lui épargner mon existence.

— Élio n'a pas école demain. Profitons-en pour sortir en famille. Cela nous fera le plus grand bien.

Je décline et il s'éclipse pour réapparaître accompagné du petit blond. Ce dernier fixe le sol, ses lèvres retroussées par une excitation contenue. Aleksander, lui, la laisse s'exprimer :

— Nous allons à Disneyland ! À tes frais, bien entendu.

Un rictus m'échappe devant ses enfantillages.

— C'est ça. Même pas en rêve.

— Ce n'était pas une question, tranche Érik en empoignant le col de mon pull noir.

Sa puissance physique me tire à lui alors qu'il bloque mon crochet du droit de sa main gantée.

— Enfoiré ! Lâche-moi avant que je te...

— Avant que tu quoi ? riposte-t-il d'un ton rauque en se penchant vers moi.

Ma fureur est aussitôt éteinte par son visage glacial et sa poigne oppressante. Atteignant presque les deux mètres, son aura assassine me pénètre jusqu'aux os.

— Rien.

Il y a des gens avec qui il vaut mieux fermer sa gueule pour la préserver. Érik me libère, satisfait.

C'est lui qu'il faudrait enfermer, sale fou.

Forcé de nouveau à coopérer, je rejoins les autres revêtant leur manteau dans l'entrée.

— Nous allons beaucoup nous amuser, s'extasie Aleksander en me tendant mon pardessus noir. Il y a déjà la parade de Noël !

On est que le 11 novembre, abruti.

À voir sa jovialité retrouvée, on croirait que notre conversation n'a jamais existé. 

On croirait que je ne suis pas condamné.

Une illusion.

*

"La maladie n'excuse pas mais souvent elle explique beaucoup."

Michel Largillière

✿❀✿❀✿❀✿❀

Un chapitre long mais nécessaire pour exposer le contraste entre les deux PDV. L'une se retrouve encore seule, l'autre est entouré par des proches (trop ?) présents.

Comment va évoluer Ayden ?

Des réactions quant à la décision d'Aleksander ? 

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Monimoni-ka

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